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Sources

Sites Web

[Wi-1] Wikipédia. URL : https://fr.wikipedia.org.
[Tr-1] R. TRIQUE, Le Jargon Français (dictionnaire spécialisé dans l'informatique). URL : http://jargonf.org.

Ouvrages

[Ta-1] A. TANENBAUM, D. Wetherall, Réseaux, éd. Pearson, 2011 (5e édition).
[Za-1] P. ZANELLA, Y. LIGIER, Architecture et technologie des ordinateurs, éd. Dunod, 2005 (4e édition).

A

Agent utilisateur (user agent) : [Dans le domaine des réseaux][est] logiciel dont la fonction est d'exploiter des ressources fournies par un serveur, sur la base d'un dialogue (entre agent utilisateur et serveur) impliquant des messages dont le format (ou la structure) sont définis par un protocole.

Attention. — Le serveur dont on parle ici n'est pas un ordinateur : c'est un logiciel (Apache, par exemple) que l'on aura à installer, comme n'importe quel logiciel, sur un ordinateur (lui aussi appelé serveur lorsqu'il est spécialement conçu pour supporter un grand nombre de connexions, 24 h/24).

Agents utilisateurs, ressources, serveurs

Dans le domaine du Web

  • Agent utilisateur-type : navigateur (Firefox, Chrome, Safari).
  • Nature des ressources partagées : pages Web, écrans d'outils fonctionnant en ligne (Google Docs).
  • Serveur-type à utiliser : serveur de page Web (Apache).
  • Protocole : HTTP (HyperText Transfer Protocol).

Les navigateurs et les serveurs échangent des messages : ceux qui sont envoyés par les navigateurs indiquent aux serveurs le chemin des pages visées par l'utilisateur ; dans l'autre sens, les messages que les serveurs retournent aux navigateurs fournissent les contenus attendus.

Remarque. — Si les pages visées ne sont plus ou pas accessibles (du fait de leur suppression ou d'un changement de chemin), le serveur retourne un message d'erreur, la fameuse erreur 404 ; dans la foulée, le navigateur affichera la page Not Found (que l'on pourra personnaliser).

Dans le domaine de la messagerie

  • Agent utilisateur-type : logiciel de messagerie (Microsoft Outlook).
  • Ressources partagées : courriers électroniques.
  • Serveur-type à utiliser : serveur de messagerie électronique (Microsoft Exchange Server).
  • Protocoles : SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) et POP (Post Office Protocol). Le premier est utilisé pour le transfert des mails vers le serveur qui héberge les boîtes aux lettres des destinataires ; le second, pour récupérer les mails de sa propre boîte aux lettres.

Remarque. — Le Web permet bien évidemment d'accéder à sa messagerie sans passer par un logiciel de messagerie (Gmail vs Microsoft Outlook), mais cela ne signifie pas pour autant que les protocoles susmentionnés (SMTP et POP) ont disparu, loin s'en faut, le Web les a juste masqués.

Dans le domaine du partage de fichier

  • Agent utilisateur-type : logiciel de transfert (FileZilla).
  • Ressources partagées : fichiers (qui seront seulement téléchargés, sans être ouverts).
  • Serveur-type à utiliser : serveur de fichier (FileZilla Server).
  • Protocole : FTP (File Transfer Protocol).

Remarque. — À l'instar des logiciels de messagerie, les logiciels de transfert ont cédé du terrain aux outils de partage en ligne (Drive, Dropbox, Box, etc.). Cela n'empêche qu'ils restent indispensables lorsqu'il s'agit de déplacer des gros volumes (plusieurs milliers de fichiers).

[Wi-1] User agent. Un user agent ou agent utilisateur est une application cliente utilisée avec un protocole réseau particulier ; l'expression est plus généralement employée pour les applications qui accèdent au World Wide Web. Les agents utilisateurs du Web vont de la gamme des navigateurs jusqu'aux robots d'indexation, en passant par les lecteurs d'écran ou les navigateurs braille pour les personnes ayant une incapacité.

API (Application Programming Interface) : voir Interface de programmation.

Application (application) : [est] logiciel dont la fonction est de répondre à un besoin.

Remarque. — Les réponses apportées tiendront en un jeu de fonctionnalités, qui sera plus ou moins riche, avec : d'un côté, de toutes petites applications qui pourront se limiter à une seule fonctionnalité (afficher l'heure) ; de l'autre, des applications extrêmement complexes qui pourront en intégrer jusqu'à plusieurs centaines.

Applications-types :

  • Applications de base : calendrier, calculatrice, gestionnaire de tâches.
  • Applications transversales : traitement de texte, tableur, gestion de projet.
  • Applications orientées métier : CMS (marketing, notamment), ERP (gestion), CAO (ingénierie).
  • Applications grand public : sites Web de toutes sortes (sites vitrines, sites institutionnels, sites de e-commerce, sites de location, places de marché)… auxquels s'ajoutent, notamment, Wikis, Blogs, forums ou encore réseaux sociaux.

Remarque. — Il est important de bien faire la différence entre : CMS moteurs de sites Web (WordPress par exemple) et sites Web ; moteurs de Blog (Blogger) et Blogs ; moteurs de Wiki (MediaWiki) et Wikis (Wikipedia). CMS, moteurs de Blog et moteurs de Wiki, sont les outils que l'on utilisera, en tant qu'administrateur, pour éditer et mettre en ligne les contenus ; tandis que sites Web, Blogs et Wikis (générés par les moteurs) sont les outils que le grand public utilisera pour simplement y accéder.

[Wi-1] Application informatique. Une application, un applicatif, une appli, une app, est, dans le domaine informatique, un programme (ou un ensemble logiciel) directement utilisé pour réaliser une tâche, ou un ensemble de tâches élémentaires d'un même domaine ou formant un tout.

Application vs Logiciel

Tout logiciel est programmé dans le but de répondre à un besoin, à l'instar des applications. Dans ces conditions, les notions d'application et de logiciel ne seraient-elles pas équivalentes, c'est-à-dire interchangeables ? En fait non, car la notion de logiciel présente un caractère plus fondamental, plus général et plus technique, que la notion d'application :

Caractère plus fondamental : la notion de logiciel (software) est corrélée à l'idée de machine programmable. Le matériel et les programmes, qui auparavant formaient un tout indissociable (hardware), sont aujourd'hui découplés : deux ordinateurs strictement identiques peuvent répondre à des besoins radicalement différents.

Caractère plus général : la notion de logiciel est en effet plus générale que la notion d'application. Les applications sont des logiciels… applicatifs que l'on distinguera des logiciels systèmes (dont les systèmes d'exploitation [Windows, MacOs, Android…] font partie).

Caractère plus technique : la notion de logiciel soulève des questions qui sont d'ordre technologique (comment faire, selon quelles techniques et avec quels outils) ; tandis que la notion d'application soulève des questions qui sont plutôt d'ordre fonctionnel (que veut-on faire).

Application Mobile [native] ([native] mobile app) : [est] application conçue pour fonctionner sur un appareil [équipement] Mobile (smartphone/tablette/montre…). Les applications Mobile sont des applications que l'utilisateur doit lui-même installer sur son appareil, depuis un app store.

Applications Mobile-types : applications-types mentionnées au-dessus maintenant utilisables sur appareil Mobile en mode 2.0 (ATAWAD : Any Time, Any Where, Any Device).

[Wi-1] Application mobile. Une application mobile est un logiciel applicatif développé pour un appareil électronique mobile, tel qu'un assistant personnel, un téléphone portable, un smartphone, un baladeur numérique, une tablette tactile, ou encore certains ordinateurs fonctionnant avec le système d'exploitation Windows Phone ou Chrome OS.

Application Web (Web application) : [est] application conçue pour donner accès aux pages (ou aux écrans) du Web : la notion de page s'applique à des documents qui sont faits pour être lus, avec un niveau d'interactivité qui se réduit à la seule possibilité de naviguer, via le lien (de menu) hypertexte ; alors que la notion d'écran s'applique en général à des documents plus structurés (une fiche) ou plus interactifs (un formulaire à renseigner que l'on devra valider).

Remarque. — On retiendra que le premier terme (page) est corrélé à une sémantique qui est celle des sites Web (un site Web rassemble des pages que l'utilisateur viendra consulter) ; le second (écran), à celle des outils (un outil regroupe des écrans que l'utilisateur aura à configurer).

Modèles d'intégration des applications Web

Modèle I : Poste de travail classique, pas de navigateur

Répartition des ressources :

  • L'application (de gestion commerciale par exemple) est installée sur l'ordinateur de utilisateur.
  • Les données de l'application sont déportées sur un serveur.

Sur commande de l'application, et donc à la demande de l'utilisateur (depuis l'interface de l'application) :

  1. Le serveur réceptionne les données de l'utilisateur (le nom d'un client) ; il récupère les données complémentaires que celui-ci attend (adresse, numéro de téléphone, date de commande, etc.) ; puis il transmet l'ensemble (des données attendues) à l'application.
  2. L'application réceptionne les données puis leur applique les traitements qui s'imposent (des traitements qui pourraient, par exemple, servir à formater la date de commande).
  3. L'application génère les pages (ou les écrans). Elle agence les données traitées, sur la base de wireframes (la date de commande viendra se positionner à un endroit précis, juste après les coordonnées du client, par exemple), puis déclenche l'affichage des pages (ou écrans).

Remarque. — Dix utilisateurs, dix installations ; mille utilisateurs, mille installations : on mesure rapidement les limites de cette approche lorsque le nombre d'utilisateurs devient important.

Modèle II : Poste de travail classique + navigateur

Répartition des ressources :

  • L'application n'est plus sur l'ordinateur de l'utilisateur, elle est maintenant installée sur un serveur.
  • Les données que l'application devra traiter sont déportées sur un serveur qui sera (ou non) le même que celui utilisé pour l'application.

Sur commande du navigateur (nom du client) et après traitements successifs effectués par l'application, côté serveur, aboutissant au formatage des données attendues (celle de la fiche client) :

  1. L'application fabrique les pages (ou les écrans), en agrégeant gabarits et données.
  2. Le serveur transmet les pages/écrans au navigateur.
  3. Le navigateur affiche les pages/écrans.

Remarque. — Avec cette approche, il suffit d'installer l'application une seule fois pour qu'elle devienne opérationnelle, quel que soit le nombre d'utilisateurs.

Modèle III (variante du 1er modèle) : Équipement Mobile, pas de navigateur

Répartition des ressources :

  • L'application est installée sur l'équipement Mobile de l'utilisateur, c'est une application Mobile.
  • Les données de l'application sont déportées sur un serveur.

Sur commande de l'application Mobile :

  1. Le serveur récupère, à partir des données fournies en entrée (nom d'un client), les données à produire en sortie (fiche client).
  2. L'application Mobile réceptionne les données puis leur applique les traitements nécessaires.
  3. L'application Mobile fabrique puis affiche les écrans.

Modèle IV (variante du 2e modèle) : Équipement + navigateur Mobile

Répartition des ressources :

  • L'application n'est pas sur l'équipement Mobile de l'utilisateur, elle est maintenant installée sur un serveur.
  • Les données de l'application sont déportées sur un serveur.

Sur commande du navigateur Mobile (nom du client) et après traitements successifs effectués par l'application, côté serveur, aboutissant au formatage des données attendues (celle de la fiche client) :

  1. L'application fabrique les pages (ou les écrans), en agrégeant gabarits et données.
  2. Le serveur transmet les pages/écrans au navigateur Mobile.
  3. Le navigateur, qui est une application Mobile, affiche les pages/écrans.

Applications Web-types : applications-types version 2.0.

[Wi-1] Application Web. En informatique, une application Web est une application manipulable directement en ligne grâce avec un navigateur Web et qui ne nécessite donc pas d'installation sur les machines clientes [en plus du navigateur].
[Wi-1] Web Mobile. Le Web mobile met en jeu navigateurs mobiles [pour accéder à des sites mobiles], applications et widgets [micro-applications] conçus pour être utilisés avec un smartphone.
[Wi-1] Navigateur Mobile. Un navigateur mobile est un navigateur conçu pour les dispositifs portables ou miniatures tels que PDA, téléphones mobiles ou smartphones.

B

Base de données (database) : [est] système de fichiers dont la fonction est d'intégrer des données structurées. Les logiciels qui permettent d'interagir avec les bases de données (que ce soit pour les alimenter ou pour en extraire des contenus) sont des logiciels de type SGBD (Système de Gestion de Base de Données).

Exemple de donnée structurée : mon prénom (Frédéric) qui est une donnée, sera attaché à l'en-tête de colonne Prénom de la table Utilisateur — laquelle sera intégrée dans une base de données qui pourra en compter plusieurs dizaines (Utilisateur/Catégorie/Article/Menu/Extension…).

Exemple de SGBD : MySQL.

[Wikipedia] Base de données. Une base de données, permet de stocker et de retrouver l'intégralité de données brutes ou d'informations en rapport avec un thème ou une activité ; celles-ci peuvent être de natures différentes et plus ou moins reliées entre elles. Dans la très grande majorité des cas, ces informations sont très structurées, et la base est localisée dans un même lieu et sur un même support.

C

Client-serveur (client-server) : [est] modèle d'architecture consistant à traiter séparément la question du stockage des ressources (côté serveur) et la question de leur exploitation (côté client).

Application-type du client-serveur : applications Mobile, applications Web.

[Wi-1] Client-serveur. L'environnement client-serveur désigne un mode de communication à travers un réseau entre plusieurs programmes : l'un, qualifié de client, envoie des requêtes ; l'autre, qualifié de serveur, attend les requêtes des clients et y répond. Par extension, le client désigne également l'ordinateur […] sur lequel est exécuté le logiciel client, et le serveur, l'ordinateur […] sur lequel est exécuté le logiciel serveur.

Code source (source code) : [désigne] programmes faisant appel aux représentations les plus communes de l'information (caractères, chiffres, symboles [supérieur à (>), inférieur à (<), égal à (=), etc.]) ; par opposition au code exécutable (qui lui ne fait intervenir que des chiffres binaires, qu'on appelle des bits, par contraction de binary digits).

Commentaire :

  • Un programme ne peut être exécuté, c'est-à-dire faire ce pour quoi il a été écrit, que s'il fait l'objet d'une traduction en binaire. (Le programme issu de cette traduction sera propre au modèle d'ordinateur utilisé.)
  • La traduction d'un programme en code exécutable est assurée par des logiciels qu'on appelle des traducteurs. Dans le cas du code HTML des pages Web, c'est le navigateur de l'utilisateur qui réalise cette tâche. (Et c'est d'ailleurs pour cette raison que les pages Web ne s'affichent pas toujours de la même manière, selon le navigateur utilisé.)

Pas d'exemple : notion abstraite, tout exemple serait réducteur.

[Wi-1] Code source. Le code source est un texte qui représente les instructions d'un programme telles qu'elles ont été écrites (dans un langage de programmation sous une forme humainement lisible) par un programmeur.

Composant logiciel (component) : [est] brique logicielle, c'est-à-dire sous-partie d'un logiciel, conçue pour exercer une responsabilité qui lui est propre.

Composant logiciel-type : composant d'interface graphique.

[Wi-1] Composant logiciel. En architecture logicielle, un composant logiciel est un élément constitutif d'un logiciel destiné à être incorporé en tant que pièce détachée dans des applications.

Composant d'interface graphique (widget) : [est] composant logiciel de base propre aux interfaces graphiques.

Exemples : champ de saisie, liste déroulante, case à cocher, bouton radio, boutons, lien, etc.

[Wi-1] Composant d'interface graphique. En informatique, un composant d'interface graphique (un widget en anglais) est un élément de base d'une interface graphique avec lequel un utilisateur peut interagir (par exemple une fenêtre ou une zone de texte).

D

Document (document) : [désigne] page à consulter ou écran à configurer intégrant texte et éventuellement objets multimédias (images, vidéos, bandes sonores).

Remarque. — Les pages et les écrans ne sont pas les deux seuls types de documents à considérer. Il en existe bien d'autres, comme les flux RSS par exemple, dont la fonction de base est de référencer les billets d'un Blog à la volée, chaque nouvelle référence indiquant le titre du billet (éventuellement complété par une accroche), sa date de publication et le nom de son auteur.

Documents-types :

  • Documents orientés page : article de presse, billet (dans un Blog), recette de cuisine.
  • Documents orientés écran, cas des CMS : écrans d'édition d'une rubrique, d'un article ou d'un lien de menu, écran d'installation d'une extension.
[Wi-1] Document numérique. Un document numérique est une forme de représentation de l'information consultable à l'écran d'un appareil électronique. L’affichage de ce type de document peut être apparenté soit au « document » même, ou soit à l’interface logicielle.

[Web] Design réactif (responsive Web design) : [désigne] principes et technologies élaborés dans le but d'adapter 1o la mise en page des documents (pages/écrans) 2o la typographie de leurs contenus ; en fonction de la taille et de la résolution des écrans utilisés.

Remarque. — La résolution, qui traduit la finesse des objets affichés par les écrans (texte, images, animations…) s'exprime, le plus souvent, en Pixels Par Pouce : le pixel étant le plus petit élément de surface auquel l'ordinateur sera capable d'attribuer une couleur propre ; tandis que le pouce est une unité de longueur, valant 2,54 cm. Pour information, la résolution des smartphones est de l'ordre de 300 Pixels Par Pouce.

Application-type du Web design réactif : adaptation du visuel d'une application Web à sa version Web Mobile.

Réactivité = Fluidité + Adaptativité

La notion de réactivité se présente comme un prolongement des notions de fluidité et d'adaptativité :

Mise en page fluide. Les grandeurs absolues (exprimées en pixels) sont remplacées par des grandeurs relatives (exprimées en pourcentage) : d'un écran à l'autre, les sites Web se présentent toujours de la même manière, c'est-à-dire dans le respect des proportions, mais sur un petit écran, un smartphone, les contenus deviennent illisibles.

Mise en page adaptative. Lorsqu'on passe d'un écran donné à un écran plus petit, la mise en page s'adapte automatiquement, de façon à libérer de l'espace et rendre ainsi les contenus plus lisibles, mais lorsque l'utilisateur redimensionne sa fenêtre, rien ne se passe, la mise en page reste la même.

Mise en page réactive. La mise en page des applications s'adapte aussi bien aux usages (avec le redimensionnement des fenêtres) qu'à la taille des écrans.

Lien utile : Pour visualiser le comportement des applications en mode fluide, adaptatif et réactif

[Wi-1] Responsive Web Design. Responsive Web Design (RWD) is an approach to Web design that makes Web pages render well on a variety of devices and window or screen sizes.

Donnée (data) : [est] information.

Remarque. — Il y a deux sortes de données à considérer : les données numériques (auxquelles on pourra appliquer des calculs) et les données non numériques (aussi appelées caractères ou données alphanumériques, auxquelles on pourra appliquer toutes sortes de traitements, mais pas des calculs).

[Wi-1] Donnée. En informatique, une donnée est la représentation d'une information dans un programme.

G

Gabarit (template) : [dans le domaine du design][est] support constitué de blocs ayant pour fonction de fixer l'information. Il s'agit de standardiser l'affichage de contenus faisant référence à un même type de sites (sites e-commerce), ou à un même univers (espace commercial vs Blog). D'une page à l'autre (ou d'un écran à l'autre), les contenus seront différents, mais les blocs utilisés resteront les mêmes.

Nature, distribution et nom des blocs

Nature des blocs. Les blocs sont des éléments de structure qui interviennent en tant que conteneurs.

Distribution des blocs. Les blocs se positionnent les uns en dessous de autres, les uns dans les autres (par emboîtement), les uns à côté des autres.

Nom des blocs. Les blocs portent un nom qui peut (ou non) faire abstraction des types de contenus à intégrer (top/main/bottom vs menu/article/pied de page).

Illustration : le gabarit des Blogs et de leurs billets, en particulier, met en jeu un premier bloc (dans lequel sera intégré le nom du Blog) ; un deuxième bloc (pour le menu) ; un troisième, le principal (pour les billets) ; un quatrième, sur le côté (dans lequel seront intégrés les mots-clés, par exemple) ; et un cinquième (pour le pied de page).

[Wi-1] Gabarit. Un gabarit, souvent nommé template ou layout, est un patron de mise en page où l'on place images et textes. Aussi, il est souvent utilisé de manière répétitive pour créer des documents présentant une même structure.

H

Hébergement (hosting) : [est] service technique (donnant lieu à une prestation lorsqu'il est externalisé) dont la fonction est de fournir : non seulement des ressources matérielles et logicielles (des serveurs, notamment, plus toutes sortes d'outils de gestion [celle des données de son site Web, par exemple]) ; mais aussi des moyens et un support techniques visant à garantir sécurité, disponibilité et temps de réponse des applications (sites Web et messageries, notamment).

Remarque I. — Les sociétés spécialisées dans l'hébergement interviennent en tant qu'hébergeur, dans le cadre de l'infogérance.

Remarque II. — Une société peut très bien assurer elle-même l'hébergement de ses ressources sans passer par les services d'un hébergeur.

Hébergements-types proposés par les hébergeurs : hébergement dédié (un serveur physique pour chaque client), hébergement mutualisé (les serveurs sont partagés).

[Wi-1] Hébergement. La principale activité de l'hébergeur Web consiste à installer ses serveurs, à les sécuriser (salle climatisée équipée de dispositifs anti-incendie), à les tenir à jour en installant les mises à jour de sécurité pour éviter les attaques malveillantes, à les réparer en cas de panne, à y installer les technologies logicielles souhaitées par les clients ou qu'il souhaite leur offrir.

I

IHM, Interactions Homme-Machine (HCI , Human-Computer Interactions) : [désigne] principes et technologies élaborés dans le but d'améliorer l'utilisabilité des machines, et des ordinateurs en particulier.

Définition de l'utilisabilité (efficacité, efficience, satisfaction) :

« Usability (see ISO 9241-11) is the extent to which a product can be used by specified users to achieve specified goals with effectiveness [efficacité], efficiency [efficience], and satisfaction [notion plus subjective] in a specified context of use.

» Effectiveness is fundamental as it is about achieving the intended goal(s).

» Efficiency is about the resources (such as time or effort) needed by users to achieve their goals so it can be important.

» In addition, it is important that users are satisfied with their experience, particularly where users have discretion over whether to use a product and can readily choose some alternative means of achieving their goals. »

Attention. — La notion d'utilisabilité est à distinguer des notions d'ergonomie et d'accessibilité : la notion d'ergonomie intègre un volet socio-économique qui est extérieur à la notion d'utilisabilité ; la notion d'accessibilité traite la question de l'utilisabilité sous un angle particulier, celui du handicap.

IHM-types :

  • IHM orientées Matériel : selon le contexte, un ordinateur de bureau est plus ou moins utilisable qu'un ordinateur portable (du fait de sa taille et de son poids).
  • IHM orientées Périphérique : selon le contexte, tel périphérique (souris/clavier/écran) est plus ou moins utilisable que tel autre.
  • IHM orientées Logiciel : selon le contexte, un outil de gestion de contenu (plutôt conçu pour publier) est plus ou moins utilisable qu'un outil collaboratif (que l'on pourra utiliser pour publier, mais qui en réalité sert plutôt à partager).
[Wi-1] IHM, Interactions Homme-Machine. Les interactions Homme-machines (IHM) définissent les moyens et outils mis en œuvre afin qu'un humain puisse contrôler et communiquer avec une machine.

Information (information) : [désigne] soit une donnée soit une instruction (dans un programme).

Pas d'exemple : notion abstraite, tout exemple serait réducteur.

[Za-1] Information (i). [De manière générale] Un ordinateur traite plusieurs types d'informations (valeurs numériques, textes, images, sons) […] toutes ces informations sont converties sous forme numérique. (La lettre A s'écrit de la manière suivante : 01000001.)
[Za-1] Information (ii). Le traitement de l'information met en jeu deux types d'information : les instructions [dont la fonction est de traiter des données] et les données [en tant que telles (utilisées pour représenter valeurs numériques, textes, images et sons)].

Instruction (statement) : [est] information particulière désignant une commande [ordre] élémentaire.

Exemples :

  • Saisie de deux nombres au clavier (deux instructions).
  • Addition de deux nombres (une instruction).
  • Affichage du résultat (une instruction).
[Wi-1] Instruction. Une instruction informatique désigne une étape dans un programme informatique. Une instruction dicte à l'ordinateur l'action nécessaire qu'il doit effectuer avant de passer à l'instruction suivante.

Interface graphique (GUI , Graphical User Interface) : [est] composant logiciel dont la fonction est de traiter la présentation des contenus d'une page (ou d'un écran).

Interfaces graphiques-types :

  • Interfaces graphiques orientées ordinateur de bureau : menu classique + contenu principal + contenus périphériques.
  • Interfaces graphiques orientées tablette : menu adapté (ou non, selon l'orientation de la tablette) + contenu principal + redistribution des contenus périphériques.
  • Interfaces graphiques orientées smartphone : menu adapté + contenu principal uniquement.
[Wi-1] Interface graphique. En informatique, une interface graphique (en anglais GUI pour graphical user interface) […] est un dispositif de dialogue homme-machine, dans lequel les objets à manipuler sont dessinés sous forme de pictogrammes à l'écran, des objets que l'usager pourra manipuler grâce à un dispositif de pointage, le plus souvent une souris.

Interface de programmation (API, Application Programming Interface) : [est] signature de fonction (plutôt appelée méthode dans le domaine de la programmation orientée objet) pointant vers un programme dont la finalité est d'être réutilisé.

Remarque. — Par extension, la notion d'API peut s'appliquer à un regroupement de plusieurs fonctions (ou méthodes), que l'on rattachera à une classe. (Le regroupement de plusieurs dizaines de classes, voire plusieurs centaines, constituera une bibliothèque logicielle.)

Exemple :

Maps JavaScript API est une API de Google. Cette API pointe vers un programme dont la seule fonction est de positionner des puces (sur une carte), sur la base de coordonnées géographiques fournies en entrée (latitude/longitude).

Remarque. — Le service pointé par Maps JavaScript API est un service Web.

[Wi-1] Interface de programmation. En informatique, une interface de programmation applicative (souvent désignée par le terme API pour application programming interface) est un ensemble normalisé de classes, de méthodes ou de fonctions utilisés comme façade, par un logiciel, pour offrir des services à d'autres logiciels.

Internet (Internet) : [est] réseau des réseaux [inter-réseau] (inter-network), dont la fonction est de connecter des réseaux locaux.

[Wi-1] Internet. Internet est le réseau informatique mondial accessible au public. C'est un réseau de réseaux, qui n'a pas de centre névralgique, composé de millions de réseaux aussi bien publics que privés.

L

Langage de programmation (programming language) : [est] langage spécialement conçu pour éditer, c'est-à-dire écrire, des programmes, dont la finalité est d'être exécutés par un ordinateur.

Commentaire. — Pour éditer un programme, il faut utiliser un logiciel particulier qu'on appelle un éditeur de code. On retiendra Notepad++ et Sublime Text : le premier s'utilisant avec un PC ; le second, avec un Mac (tout comme TextWrangler ou BBEdit). On retiendra aussi ShiftEdit, éditeur de nouvelle génération donnant la possibilité de travailler en ligne, aussi bien depuis un PC que depuis un Mac.

Il existe des milliers de langage de programmation. […] Depuis près de soixante ans [c'est-à-dire entre 1950 et 2005], les informaticiens inventent, en moyenne, un nouveau langage par semaine. (Thomas Pornin, Comment choisir un langage de programmation, 2005)

Principaux langages de programmation, toutes applications confondues : C, C++, [ASP.NET] C#, Java, Perl, JavaScript, Visual Basic, Python.

[Wi-1] Langage de programmation. En informatique, un langage de programmation est une notation conventionnelle destinée à formuler des algorithmes et produire des programmes informatiques qui les appliquent.

Langage applicatif (application language) : [est] langage à utiliser pour programmer des services.

Langages à retenir : PHP, [ASP.NET] C#, Java (que l'on ne confondra pas avec JavaScript) et Ruby.

Remarque. — Longtemps utilisé comme langage de présentation exclusivement, JavaScript intervient aussi en tant que langage applicatif.

[Wi-1] Langage applicatif. Pas d'article sur le sujet. (Les langages de programmation sont traditionnellement classés en fonction de leurs caractéristiques techniques.)

Langage de présentation (presentation language) : [est] langage à utiliser pour réaliser des programmes qui serviront : à structurer les contenus des pages (ou des écrans) ; à les mettre en forme ; à dynamiser leur présentation.

Les trois principaux langages de présentation :

  • HTML (HyperText Markup Language), pour structurer les contenus (notamment) ;
  • CSS (Cascading Style Sheet), pour les mettre en forme ;
  • JavaScript, pour dynamiser leur présentation.
[Wi-1] Langage de présentation. Pas d'article sur le sujet. (Les langages de programmation sont traditionnellement classés en fonction de leurs caractéristiques techniques.)

Langage de requête (query language) : [est] langage à utiliser pour définir des requêtes que l'on soumettra à un système de gestion de base de données (qui est un logiciel) en vue de leur exécution.

Exemple : SQL (Structured Query Language).

[Tr-1] Langage de requête. Langage permettant d'écrire une requête.

Logiciel (software) : [est] système de fichiers contenant des programmes.

Remarque. — Les logiciels mettent en jeu plusieurs centaines voire plusieurs milliers de fichiers que l'on classera dans des répertoires et des sous-répertoires, de manière à faciliter la gestion de l'ensemble.

Exemples :

  • [Logiciels de gestion des contenu (CMS)] WordPress, Joomla, Drupal.
  • [Serveur de page Web] Apache.
  • [Serveur de bases de données] MySQL.
  • [Navigateurs] Firefox, Chrome, Safari.
  • [Systèmes d'exploitation] Windows, MacOs, Android.
[Wi-1] Logiciel. En informatique, un logiciel est un ensemble d’instructions (interprétables par une machine) faisant appel à des données.

M

Message (message) : [est] bloc d'information transitant sur un réseau étendu.

Remarque. — Il y a deux sortes de messages à considérer, les requêtes et les réponses aux requêtes : une requête est un message initié par un agent utilisateur à l'attention d'un serveur ; tandis qu'une réponse (à une requête) est un message initié par un serveur à l'attention d'un agent utilisateur (celui qui a envoyé la requête).

[Wi-1] Message. [Les messages sont des blocs de données dont le format est dicté par des protocoles] Le PDU (Protocol Data Unit) est l'unité de mesure des informations échangées dans un réseau informatique.

Mise en page (layout) : [désigne] agencement ou résultat de l'agencement des blocs utilisés pour structurer une page (ou un écran).

Exemple-type, cas des Blogs :

  • Le bloc qui intègre le nom du Blog sera positionné en haut à gauche ;
  • Le bloc du menu, en haut à droite ;
  • Les contenus périphériques (mots-clés ou son agenda par exemple), sur la droite et en colonne ;
  • Le pied de page, en bas.
[Wi-1] Mise en page. La mise en page est l'opération qui consiste à disposer graphiquement des contenus informationnels dans un espace donné (feuille de papier, planche de bande dessinée, pages Web, etc.).

Moteur de gabarits (template engines) : [est] composant logiciel dont la fonction est de générer des documents (pages ou écrans) à partir de gabarits (ou mises en page) prédéfini(e)s.

Moteurs de gabarits-types orientés CMS :

  • Thèmes WordPress.
  • Templates Joomla.
  • Thèmes Drupal.
[Wi-1] Web template system. A Web template system […] generates custom web pages, such as the results from a search. This [template system] reuses static web page elements while defining dynamic elements based on web request parameters.
[Tr-1] Templating. Procédé par lequel un logiciel met en forme des données. […] Un logiciel capable de composer des pages dynamiques contenant des informations stockées dans une base de données est appelé template engine ou template processor.

N

Navigateur (browser) : [est] logiciel de type agent utilisateur dont la fonction est de présenter les contenus d'une page (ou d'un écran).

Exemples : Firefox, Chrome, Safari.

[Wi-1] Navigateur. Un navigateur Web (browser en anglais) est un logiciel conçu pour afficher le World Wide Web. Techniquement, c'est au minimum un client HTTP.

O

Ordinateur (Computer) : [est] robot dont la fonction est d'automatiser le traitement de l'information.

L'ordinateur est un serviteur zélé mais idiot. (Thomas Pornin, Comment choisir un langage de programmation, 2005)

Ordinateurs-types : ordinateur de bureau (PC/Mac), tablette, smartphone, montre connectée, etc.

[Wi-1] Ordinateur. Un ordinateur est un système de traitement de l'information programmable. […] Il fonctionne en lisant de manière séquentielle des instructions intégrées dans des programmes, qui lui font exécuter des opérations logiques [vérifier le format d'une date, comparer deux nombres] et arithmétiques.

P

Page Web (Web page) : [est] document identifié dont la fonction est de présenter des contenus.

Remarque. — Le fait que le document soit identifié signifie que le système qui va permettre de le récupérer sait comment il s'appelle (le document a un nom) et où il se trouve (sur quel ordinateur il est enregistré, et à quel endroit, sur l'ordinateur en question).

Attention. — Une page Web peut très bien fournir des services (services d'achat en ligne, services administratifs, services métiers), mais dans ce cas, on parlera plutôt d'écran (et non de page) : l'écran ayant pour vocation d'être configuré ou juste consulté tandis qu'une page est faite pour être lue.

Pages Web-types : article de presse, billet (dans un Blog), recette de cuisine.

[Wi-1] Page Web. La page Web est l'unité de consultation du World Wide Web. Ce terme a une signification pratique ; il n'a pas de définition technique formelle. Les pages Web sont conçues pour être consultées avec un navigateur Web. Elles sont identifiées par une adresse Web.

Page Web statique (static Web page) : [est] page Web issue d'un script (codé en HTML) dans lequel les contenus sont insérés directement.

Pas d'exemple : notion abstraite, tout exemple serait réducteur.

[Wi-1] Page Web statique. Lors de la consultation d'une page Web statique, un serveur HTTP envoie le contenu du fichier dans lequel le contenu de la page est enregistré. Les pages ou sites Web statiques se font de plus en plus rares. Une page Web statique fait seulement appel aux langages de base : HTML et CSS (qui n'est pas obligatoire) ; à la différence des pages dynamiques.

Page Web dynamique (dynamic Web page) : [est] page Web issue d'un programme ayant pour fonction d'agréger gabarits HTML, c'est-à-dire éléments de structure des contenus (blocs/sous-blocs et composants d'interface graphiques [exemple, champ de saisie]), et contenus eux-mêmes (texte + références images/vidéos/bandes sonores), qui, le plus souvent, proviennent d'une base de données.

Commentaire. — Parmi les langages de programmation les plus utilisés, pour générer des pages Web dynamiques, on retiendra : PHP, [ASP.NET] C#, Java et Ruby.

Pas d'exemple : notion abstraite, tout exemple serait réducteur.

[Wi-1] Page Web dynamique. Lors de la consultation d'une page Web dynamique, un serveur HTTP transmet la requête à un logiciel qui génère le contenu de la page.

Plateforme (platform) : [est] socle technologique intégrant l'ensemble des ressources (matérielles et logicielles) dont un logiciel à besoin pour fonctionner.

Exemple :

La plateforme LAMP est un standard qui intègre : Linux, comme système d'exploitation ; Apache, comme serveur de page Web ; et MySQL, comme serveur de base de données ; auxquels s'ajoute le composant logiciel PHP, dont l'une des fonctions sera de rendre exécutables les programmes des logiciels justement codés en PHP (comme WordPress).

Remarque I. — On relèvera d'abord que PHP peut intervenir soit en tant que composant logiciel (constitué de programmes) soit en tant que langage de programmation.

Remarque II. — On relèvera ensuite que LAMP se présente comme une plateforme logicielle (exclusivement), et qu'à ce titre, elle fait abstraction des ressources matérielles (serveurs physiques et équipements réseaux) dont on aura besoin pour faire fonctionner les logiciels qu'elle supporte (dans le cas présent, WordPress).

[Wi-1] Plateforme. En informatique, une plateforme est un environnement permettant la gestion ou l'utilisation de services applicatifs.

Poste client (client) : [est] ordinateur ayant pour fonction de supporter l'installation d'un agent utilisateur.

Postes clients-types : PC, smartphone, tablette, etc.

[Tr-1] Poste client. L'ordinateur animant le [logiciel] client. Le terme poste client est souvent préféré à client lorsque ce dernier pourrait induire une confusion, par exemple dans un contrat.

Programme (program) : [est] regroupement d'instructions enregistrées dans un fichier.

Remarque. — Typiquement, un programme compte une centaine d'instructions. Cette centaine d'instructions correspond au niveau de productivité moyen d'un développeur qui est donc de cent lignes de code par jour. (Pour une application Mobile de base, il faut compter dix mille lignes de code.)

Pas d'exemple : notion abstraite, tout exemple serait réducteur.

[Wi-1] Programme. Un programme informatique est un ensemble d'opérations destinées à être exécutées par un ordinateur.

Protocole (protocole) : [dans le domaine des réseaux][est] Ensemble de règles portant sur la façon de structurer : 1o l'échange d'information et 2o l'information elle-même ; au sein de réseaux impliquant équipements-hôtes d'une part (postes clients respectifs des utilisateurs et serveurs des hébergeurs) et équipements-réseaux d'autre part (concentrateurs/commutateurs/routeurs, dans les entreprises et chez les opérateurs ; bornes Wi-Fi, dans les espaces publics ; box, chez les particuliers).

Remarque. — La structuration des échanges (d'informations) soulève la question du « qui prend la parole » et « à quel moment » ; cependant que l'exercice de structuration des informations, en tant que telles, conduit, lui, à s'interroger sur le contenu même des paroles échangées.

Protocoles historiques (dans le domaine applicatif) :

  • HTTP (pour les applications Web) : HyperText Transfer Protocol.
  • FTP (pour les applications de partage de fichier) : File Transfer Protocol.
  • SMTP et IMAP/POP (pour les applications de messagerie) : Simple Mail Transfer Protocol, Internet Message Access Protocol/Post Office Protocol.
[Wi-1] Protocole. Dans les réseaux informatiques et les télécommunications, un protocole de communication est une spécification de plusieurs règles pour un type de communication particulier.

R

Réseau (network) : [est] Ensemble d'équipements interconnectés.

Remarque I. — Les équipements qui exploitent un réseau (par opposition à ceux qui lui permettent de fonctionner) sont appelés équipements-hôtes.

Équipements-types susceptibles d'exploiter un réseau :

  • Ordinateur de bureau (PC/Mac), tablette, smartphone, montre connectée, etc.
  • Équipements périphériques (appareil photo, imprimante/scanner…).

Remarque II. — Les réseaux font intervenir des technologies qui leur sont propres :

  • Équipements-types : concentrateur (hub), commutateur (switch), routeur (router).
  • Logiciels-types : navigateur, serveur de page Web, serveur de bases de données.
  • Protocoles : Bluetooth, Wifi, Ethernet, TCP/IP, DNS, HTTP/FTP/SMTP.
[Wi-1] Réseau. Un réseau informatique est un ensemble d'équipements reliés entre eux pour échanger des informations.

Réseau local (LAN, Local Area Network) : [est] réseau dont la portée se limite à un kilomètre.

Commentaire. — Au-delà de cette distance, ce sont les technologies des réseaux étendus qui prennent le relai, car celles des réseaux locaux deviennent inopérantes.

Réseaux-types :

  • Les réseaux domestiques.
  • Les réseaux d'entreprise, à l'échelle d'un ou plusieurs bâtiments.
[Wi-1] Réseau local. C'est généralement un réseau dont l'échelle géographique se limite à une salle informatique, une habitation particulière, un bâtiment ou un site d'entreprise.

Réseau étendu (WAN, Wide Area Network) : [est] réseau dont la portée est planétaire.

Attention. — L'interconnexion des équipements hôtes d'un WAN suppose l'interconnexion des réseaux locaux auxquels ces équipements appartiennent. Ce troisième réseau, dont la fonction est d'interconnecter des réseaux locaux, s'appelle un inter-réseau.

Les trois inter-réseaux qui existent aujourd'hui sont  :

  • L'Internet (inter-network).
  • Le réseau de téléphonie mobile, aussi appelé réseau cellulaire.
  • Le réseau satellitaire.
[Wi-1] Réseau étendu. Un réseau étendu, souvent désigné par son acronyme anglais WAN (Wide Area Network), est un réseau informatique ou un réseau de télécommunications couvrant une grande zone géographique : à l'échelle d'un pays, d'un continent, ou de la planète entière.

Ressources (ressources) : [selon le contexte][désigne] documents (pages ou écrans), programmes d'un logiciel ou données d'une base de données.

Remarque. — L'appel à des programmes servira éventuellement à générer des documents dont le contenu pourrait provenir d'une base de données.

Pas d'exemple : notion abstraite, tout exemple serait réducteur.

[Wi-1] Ressource. Une ressource du World Wide Web est un élément constitutif de base de l'architecture du World Wide Web. […] typiquement une page Web. Une ressource est implicitement définie comme « quelque chose qui peut être identifié », l'identification ayant deux aspects, le nommage et l'adressage.

Ressource distribuée (distributed ressource) : [est] ressource répartie sur plusieurs serveurs.

Cas des bases de données : les données seront soit répliquées intégralement (sur un ou plusieurs serveurs) soit réparties sur plusieurs serveurs.

[Tr-1] Distribué. Utilisé pour qualifier l'architecture d'un réseau où les ressources ne sont pas réunies dans un même endroit ou un même ordinateur.

Ressource partagée (shared ressource) : [est] ressource déportée sur un serveur.

Exemples-types :

  • Pages web ou écrans d'outils en ligne.
  • Services Web.
  • Bases de données en ligne.
[Tr-1] Partage. Fait de mettre des ressources […] à la disposition de plusieurs [agents-]utilisateurs (qui peuvent donc être des programmes) via un réseau.

S

Serveur logique (server) : [est] logiciel ayant pour vocation d'être installé sur un serveur physique et dont la fonction est de donner accès à des ressources (documents [pages Web], objets multimédias [images, vidéos, bandes sonores], services ou données).

Exemples : Apache, MySQL.

Remarque. — Apache et MySQL sont effectivement des logiciels qui, tout comme n'importe quel autre logiciel, peuvent s'installer sur n'importe quel ordinateur, et pourquoi pas sur un smartphone ! bien que cela ne présente aucun intérêt.

Serveur physique (server) : [est] ordinateur ayant pour vocation de supporter l'installation d'un ou plusieurs serveurs logiques et dont la fonction est de stocker des ressources.

Fabricants de serveurs : IBM, Hewlett Packard, Dell.

Pas d'exemple : aucun intérêt.

[Wi-1] Serveur. Un serveur informatique est un dispositif informatique (matériel ou logiciel) qui offre des services, à un ou plusieurs clients (parfois des milliers).

Service (service) : [est] composant logiciel industrialisé, c'est-à-dire réutilisable (d'une application à l'autre), ayant pour fonction de regrouper des fonctionnalités auxquelles on accèdera (en tant que développeur) depuis des API (Application Programming Interfaces).

Services-types :

  • [Service fondamental] Gestion de Fichier (Créer/Ouvrir/Sauvegarder sont les trois principales API de ce service).
  • [Service élémentaire] Horloge (API principales : Afficher l'Heure/Afficher la Date du Jour).
  • [Service plus élaboré] Moteur de Recherche (l'API de base servira à afficher une liste de résultats sur la base d'un ou plusieurs mot-clés).
  • Services orientés presse en ligne : Gestion des Rubriques et des Articles, Gestion des Commentaires.
  • Services orientés e-commerce : Gestion du Catalogue Produits, Gestion du Panier, Gestion des Recommandations.
[Wi-1] [Architecture orientée services] Service. Composant […] divisé en opérations qui constituent autant d'actions spécifiques que le service peut réaliser. On peut faire un parallèle entre opérations et services d'une part, et méthodes et classes dans le mode orienté objet d'autre part.

Notion de service : mise en perspective

La notion de service, que l'on vient d'introduire, se présente comme une spécialisation de la notion de service communément admise, car il s'agit bien « de mettre à disposition une capacité technique, et intellectuelle » ([Wi-1] Service [économie]), qui ici est une ressource logicielle. C'est une notion qui, de ce point de vue, se rapproche du Software as a Service.

Cependant, il convient de différencier les deux notions, car le Software as a Service donne accès à des services qui sont d'un niveau autrement plus élevé : il s'agit en effet de véritables logiciels (Salesforce, par exemple, dans le domaine de la relation client), auxquels entreprises et utilisateurs souscriront, via un forfait (et non une licence), qui dépendra des ressources consommées (puissance de calcul et mémoire notamment).

À la différence du service, tel que nous l'avons défini, et dont les caractéristiques restent purement techniques, le SaaS se présente donc comme un véritable modèle économique, que l'on situera dans l'environnement des autres modèles actuellement à l'œuvre : le modèle propriétaire (Software as a Product : Microsoft Office, par exemple) et le modèle Open Source (pendant des logiciels de la suite de MS Office : Apache OpenOffice).

Service Web (Web service) : [est] service exploitable à distance en mode client-serveur.

Services-types : authentification, géolocalisation, messagerie instantanée (chat), publicité.

[Wi-1] Service Web. Un service Web est un protocole d'interface informatique de la famille des technologies Web permettant la communication et l'échange de données entre applications. […] Il s'agit donc d'un ensemble de fonctionnalités exposées sur internet par et pour des applications.

Système (System) : [est] ensemble d'éléments structurés conçu pour répondre à un besoin.

Systèmes-types : ordinateur, système d'exploitation, application.

[Wi-1] Système. Un système est un ensemble d'éléments interagissant entre eux selon certains principes ou règles.

T

Technologie (technology) : [selon le contexte][désigne] langages de programmation, programmes, composants logiciels, logiciels, plateformes, modèles d'architecture ou encore protocoles d'échange de données.

Pas d'exemple : mot valise, tout exemple serait réducteur.

[Wi-1] Technologie. La technologie est l'étude des outils et des techniques.

Traitement (processing) : [est] suite d'instructions faisant partie d'un programme.

Traitements-types s'appliquant à une liste d'éléments :

  • Les filtres, que l'on utilisera pour extraire un sous-ensemble d'éléments.
  • Les fonctions de tri, qui permettront de classer par ordre alphabétique ou chronologique.
  • les fonctions de pagination.
[Wi-1] Système de traitement de l'information. Le système de traitement des informations [un ordinateur par exemple] effectue les traitements en suivant scrupuleusement les instructions d'un programme informatique.

Typographie (typography) : [désigne] principes et techniques élaborés dans le but de faciliter la lecture des contenus d'une page (ou d'un écran).

Les règles de composition à appliquer porteront sur :

  • La taille du texte.
  • Le contraste à appliquer entre texte et arrière plan des pages (ou des écrans).
  • La hauteur des interlignes.
  • etc.
[Wi-1] Typographie. La typographie désigne les différents procédés de composition et d’impression utilisant des caractères […], ainsi que l’art d’utiliser les différents types de caractères dans un but esthétique et pratique.

U

URL (Uniform Ressource Locator) : [est] identifiant de ressource faisant intervenir, dans l'ordre : le protocole du type d'application utilisée (Web, messagerie, partage de fichiers, etc.), le domaine de l'application (qui est corrélé à l'adresse IP du serveur d'hébergement) et enfin le chemin de la ressource, en tant que telle (qui, éventuellement, fera intervenir des répertoires de classement).

Exemple d'URL : http://www.efap.com/mba/mba-communication-marketing-stratégique.html

Structure de l'URL :

  • Protocole du type d'application utilisée (en l'occurrence, le Web) : HTTP.
  • Domaine de l'application : www.efap.com. (Le domaine est corrélé à l'adresse IP du serveur qui héberge le site Web.)
  • Chemin de la ressource (qui est placée dans le répertoire « mba » et dont le nom est mba-communication-marketing-stratégique.html) : mba/mba-communication-marketing-strategique.html.
[Wi-1] URL. Le terme « URL » est souvent utilisé comme synonyme de l'expression « adresse Web », qui désigne une chaîne de caractères utilisée pour identifier les ressources du World Wide Web : document HTML, image, son… selon les protocoles internet HTTP et HTTPS.

W

Web (Web) : [désigne] principes et technologies élaborés dans le but de donner accès à des ressources distantes : des documents (pages ou écrans), des programmes, des données.

Modèle d'architecture et format d'adressage des ressources / protocole et langages de base

Modèle d'architecture et format d'adressage des ressources. Le Web se fonde, d'abord et avant tout, sur UN modèle d'architecture, qui est LE « client-serveur » (à partir duquel d'autres modèles ont été élaborés, comme le peer-to-peer, par exemple) ; et par ailleurs, sur UN format d'adressage des ressources, qui est normalisé, et à partir duquel les URL seront générées.

Protocole de base. Le protocole de base utilisé pour structurer les échanges de données, entre client et serveur, c'est-à-dire entre agent utilisateur (un navigateur) et serveur logique de page Web (par opposition aux serveurs physiques), est le protocole HTTP (HTTPS, si celui-ci est sécurisé).

Langages de base. Les langages utilisés pour présenter les documents (qu'il s'agisse de pages ou d'écrans) sont : le langage HTML (pour structurer les contenus), les feuilles de style CSS (pour les mettre en forme) et le langage JavaScript (pour les dynamiser). (Pour accéder à des programmes distants ou traiter des données distantes, on fera appel à d'autres langages).

[Wi-1] Web. Le World Wide Web (WWW), littéralement la « toile (d’araignée) mondiale », communément appelé le Web, et parfois la Toile, est un système hypertexte public fonctionnant sur Internet. Le Web permet de consulter, avec un navigateur, des pages accessibles sur des sites. L’image de la toile d’araignée vient des hyperliens qui lient les pages Web entre elles.

Web sémantique (semantic Web) : [désigne] principes et technologies élaborés dans le but de faciliter l'exploitation des données du Web (celles qui se trouvent dans les documents notamment), sur la base de techniques permettant l'extraction, le référencement et la mise en relation de ces données.

Remarque. — En reliant les données (auxquelles il associe des adresses ressemblant aux URL du Web), le Web sémantique dépasse les limites du Web classique, dont la fonction de base est de relier des documents (sur la base de liens hypertextes intégrant les URL).

[Wi-1] Web sémantique. Tim Berners-Lee (l'inventeur du Web) définit le Web sémantique comme « une toile de données qui peuvent être traitées […] par des machines pour aider leurs utilisateurs à créer de nouvelles connaissances ». Pour y parvenir, le Web sémantique met en œuvre le Web des données qui consiste à lier et à structurer l'information.

Wireframe [maquette fil de fer] (wireframe) : [dans le domaine du design][est] gabarit de plus haute fidélité que les gabarits de base, dont la fonction de préciser les éléments de contenu-types (titre, image, section… ; champ de saisie…, bouton de validation ; lien hypertexte) que l'on aura à intégrer à l'intérieur des blocs, pour un type de contenu donné (logo, menu, article, publicité).

Remarque I. — Les blocs de contenu du gabarit de base sont des conteneurs susceptibles d'emboîter d'autres blocs, jusqu'à ce que l'on atteigne les éléments de structure élémentaires (de plus bas niveau) : nos éléments de contenu-types (titre, image, section…).

Remarque II. — D'une page à l'autre (respectivement, un écran), et pour un même wireframe, les éléments de contenu propres à chacune des pages (respectivement, chacun des écrans) seront bien sûr différents, mais ils seront toujours placés au même endroit, à l'intérieur d'un bloc donné.

Exemple-type, cas des Blogs :

À l'intérieur du bloc principal, les billets mettent en jeu un premier élément de contenu-type (le titre) ; un deuxième élément de contenu-type (la date de publication) ; un troisième élément de contenu-type, juste à côté (le nom de l'auteur). Ces trois premiers éléments sont suivis d'un quatrième élément, le principal (celui qui sert à intégrer le contenu des billets) ; plus un cinquième, que l'on utilisera pour intégrer les liens de navigation, et que l'on positionnera aussi bien au-dessus qu'au-dessous.

[Wi-1] Wireframe. Un wireframe ou maquette fonctionnelle est un schéma utilisé lors de la conception d'une interface pour définir les zones et composants qu'elle doit contenir.