Des règles d'écriture conformes aux recommandations de l'ISO (ISO 690) et de l'IFLA (fédération internationale regroupant associations de bibliothécaires et institutions) mais qui cependant ont été remaniées, car les formats proposés ne sont pas toujours faciles à lire ni à intégrer.
Sources
Classement chronologique puis alphabétique (pour une même date de publication) :
- [1] Traité de documentation / P. Otlet. Mundaneum, 1934. At : https://app.box.com/traite-de-documentation [PDF][Consultation le 20 mars 2024].
- [2] ISBD (NBM) : Description bibliographique internationale normalisée des "non livres" [Norme] / Bureau… IFLA (International Federation of Library Associations and Institutions = Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothèques) ; BnF (Bibliothèque nationale de France) [Traducteur]. BnF [Éditeur-distributeur], 1987. At : https://app.box.com/ISBD-NBM [PDF].
- [3] ISAD (G) : Norme générale et internationale de description archivistique / Commission du CIA sur les normes de description des archives. Seconde édition. CIA [Éditeur-distributeur], 2000. At : https://app.box.com/ISAD-G [PDF].
- [4] ISBD (ER) : Description bibliographique internationale normalisée des ressources électroniques [Norme] / Bureau… IFLA ; BnF [Traducteur]. BnF [Éditeur-distributeur], 2000. At : https://app.box.com/ISBD-ER [PDF].
- [5] Guidelines for the application of the ISBDs to the description of Component Parts [Norme] / Bureau… IFLA. IFLA [Éditeur-distributeur], 2003. At : https://app.box.com/guidelines-for-application-of-ISBDs-to-description-of-components-parts [PDF].
- [6] ISBD (M) : Description bibliographique internationale normalisée des monographies [Norme] / Bureau… IFLA ; BnF [Traducteur]. BnF [Éditeur-distributeur], 2003. At : https://app.box.com/ISBD-M [PDF].
- [7] ISBD (CR) : Description bibliographique internationale normalisée des publications en série et autres ressources continues [Norme] / Bureau… IFLA ; BnF [Traducteur]. BnF [Éditeur-distributeur], 2004. At : https://app.box.com/ISBD-CR [PDF].
- [8] ISBD (G) : General International Standard Bibliographic Description [Norme] / Bureau… IFLA. IFLA [Éditeur-distributeur], 2004. At : https://app.box.com/ISBD-G [PDF].
- [9] ISO 690 [Article]. In : Wikipédia.org, 1er mars 2005. At : https://fr.wikipedia.org/ISO-690 [HTML][Consultation en 2021].
- [10] Protocole bibliographique et guide de rédaction des études en histoire de l'art / J. Lamoureux. Université de Montréal [Éditeur-distributeur], 2009. At : https://app.box.com/protocole-bibliographique-guide-de-redaction-etudes-histoire-de-l-art [PDF].
- [11] Guide pour la rédaction des références bibliographiques / Bibliothèque de l’INSA de Toulouse. INSA [Éditeur-distributeur], 2012. At : https://app.box.com/guide-pour-redaction-des-references-bibliographiques [PDF].
- [12] ISBD : Description bibliographique internationale normalisée : Édition intégrée [Norme] / Bureau permanent de la Section de catalogage de l’IFLA ; traduction de la version originale par la BnF. BnF [Éditeur-distributeur], 2013. At : https://app.box.com/ISBD-edition-integree [PDF].
- [13] Les secrets de l'image vidéo [Manuel] / P. Bellaïche. 9e édition. Eyrolles, 2013.
- [14] Citer des références bibliographiques juridiques [Guide] / Urfist de Bordeaux et École doctorale Droit de Bordeaux. Urfist de Bordeaux [Éditeur-distributeur], 2017. At : https://app.box.com/citation-des-references-bibliographiques-juridiques [PDF].
- [15] Comment citer des œuvres d’art [Guide] / Artexte. Artexte [Éditeur-distributeur], 2017. At : https://app.box.com/citation-des-œuvres-d-art [PDF].
- [16] Qu’est-ce qu’un document d’archives ? [Billet de Blog] / M.-A. Chabin. In : Transarchivistique.fr, 22 février 2017. At : https://transarchivistique.fr/document-d-archives [HTML][Consultation en 2022].
- [17] Rédaction d’une bibliographie et méthodes de citation [Guide] / Infothèque de la Haute école de gestion de Genève. HEG [Éditeur-distributeur], 2017. At : https://app.box.com/redaction-de-bibliographie-methodes-de-citation [PDF].
- [18] Les normes APA françaises [Guide] / J. Debret. Scribbr [Éditeur-distributeur], 2019. At : https://app.box.com/normes-APA-francaises [PDF].
Historique des révisions apportées aux descriptions bibliographiques de l'IFLA :
- [19] Superseded ISBDs = Révisions des descriptions blibliographiques normalisées et internationalisées [Page Web]. In : IFLA.org. At : https://www.ifla.org/superseded-ISBDs [HTML][Consultation en 2022].
Sommaire :
- Notion de ressource : points de vue et critères à considérer
- Notion d'extrait
- Typologie des ressources
- Grammaire des formats
- Typologie des formats
- Description des ressources de premier rang
- Description des ressources de second rang
- Description des ressources de troisième rang
- Description des ressources dites exclusives
- Description des extraits de ressources
- Description des ressources hybrides
- Description des ressources d'accompagnement
- Description des ressources additionnelles
- Description des ressources consécutives
- Annexe : Examen des questions de classement
- Annexe : Examen de la question du dédoublement des mentions de responsabilité
- Annexe : Qu'entend-on par podcast ?
- Annexe : Fondamentaux de la description archivistique
Les formats présentés ne couvrent pas seulement le champ des bibliographies, et donc du texte imprimé, loin s'en faut :
- ils prennent en considération tous les types de documents, quel que soit le type des contenus à considérer (texte/son/image), quel que soit l'origine de ces mêmes contenus (édition, télévision, radio, cinéma, musique, graphisme, ainsi que réseaux informatiques) ;
- ils traitent le cas des logiciels et autres applications installées sur smartphones ou tablettes, en plus des documents ;
et pour ce qui concerne les ressources électroniques, ils traitent la question des formats et des modes d'accès : avec les PDF, on fera ainsi la différence entre « PDF en ligne », « PDF en ligne à télécharger » et « PDF enregistré sur CD-ROM ».
De la biblio[graphie/thèque] à la dociel[graphie/thèque] ?
Les références que l'on aura à produire ne seront donc pas spécialement bibliographiques (textes imprimés), phonographiques (enregistrements sonores), vidéographiques (enregistrements de vidéos), sitographiques (pour les sites Web), webographiques (pour les pages Web) ou logigraphiques (pour les logiciels).
Standardisées, et prises dans leur ensemble, ces références auraient pour vocation d'alimenter un répertoire très élargi, somme toute universel, qui serait donc une « doc[uments-logi]ciels-graphie », soit une docielgraphie, laquelle trouverait logiquement sa place dans un endroit qui s'appellerait une docielthèque.
Notion de ressource : points de vue et critères à considérer
#20250131-F6.4
C'est en partant de la notion de ressource, et de sa définition, que nous avons dégagé les trois points de vue à considérer avec, d'un côté, les nature et temporalité des ressources, et de l'autre, la nature des supports utilisés. C'est autour de ces points de vue que viendra s'articuler la description des ressources, ou leur référencement (1).
Notes de fin de section :
- S'il fallait différencier ces deux termes, car ils sont quasiment synonymes, nous dirions qu'ils sont dans une relation dite d'intention avec, d'un côté, la cause efficiente (les moyens), et de l'autre, la conséquence intentionnelle (la fin, ou le but) : la description des ressources relevant en effet du processus, avec en entrée des éléments d'informations qui, après avoir été ordonnés voire hiérarchisés, donneront des références (a).
- Si l'IFLA assimile la notion de description à celle de référence, une description étant pour elle un ensemble de données qui décrivent et identifient une ressource (i), le CIA assume quant à lui la polysémie du terme en posant que la notion de description désignera tantôt un processus de représentation tantôt son résultat (ii).
- Voir [12], entrée « Description bibliographique », page 208.
- Voir [3], entrée « Description archivistique », page 11.
Qu'est-ce qu'une ressource ?
Il y aura deux grands types de ressources à considérer : d'un côté, les ressources dites non exclusives, en règle générale (très grande majorité des cas traités) ; et de l'autre, les ressources dites exclusives, plus particulièrement (minorité des cas traités).
Ressource non exclusive :
Reproduction d'un contenu original (texte/son/image), éventuellement en plusieurs parties (1) voire en série, sur un ou des supports matériels qui serviront, selon les métiers, soit à leur distribution (appropriation du contenu voire du [ou des] support[s] utilisé[s], dans la limite des droits accordés) soit à leur diffusion (non appropriation du contenu ni du [ou des] support[s] utilisé[s]).
Ressource exclusive :
Production originale in situ (située dans l'espace et éventuellement le temps), potentiellement en plusieurs parties voire en série (avec une répartition des productions qui cependant resteront situées), potentiellement immatérielle (ne faisant intervenir ni support ni outil ni même matériau de médiation), comprenant œuvres d'art, œuvres architecturales, spectacles vivants et événements.
Remarque — La restitution d'une production in situ, que ce soit au travers d'une photo, d'une vidéo ou d'un audio, donnera lieu à des références hybrides qui impliqueront informations générales (le titre de la production en particulier) et informations spécifiques de production, plus informations spécifiques de re-production (concernant la photo, la vidéo ou l'audio à considérer).
La définition qui nous est donnée par L'IFLA, celle de la notion de ressource, que l'on ne saurait ignorer, ni contester, mais qui toutefois mérite d'être discutée, du moins commentée, est la suivante :
Entité, matérielle ou immatérielle, ayant un contenu intellectuel et/ou artistique, conçue, produite et/ou publiée comme un tout et formant la base d’une seule description [référence] bibliographique. Les ressources comprennent du texte, de la musique, des images fixes et animées, des représentations graphiques, des cartes, des enregistrements sonores et vidéo, des données ou des programmes électroniques, y compris celles qui sont publiées en série.
From : Annexe E (Glossaire). In : [12]. At : pages 205-226. GoTo : entrée « Ressource », page 220.
Celle-ci se décompose de la manière suivante :
- selon la nature des ressources et des supports : entité matérielle ou immatérielle ;
- selon la typologie des ressources : contenu intellectuel ou artistique (que la technologie permettra de reproduire, ou du moins restituer, en vue de sa publication) ;
- pour toutes ressources et tous supports confondus : publication ou non publication ;
- selon la seule nature des ressources :
- document ou programme (avec données en entrée/sortie) ;
- texte, son ou image (image tout court ou image animée) ;
- selon la seule nature des supports : enregistrement sur support électronique (à opposer à l'impression) ;
- selon la temporalité des ressources : production en série (à opposer à la production située dans le temps).
On retiendra d'abord que la définition de l'IFLA sous-tend les trois points de vue déjà mentionnés au-dessous — ce qui est rassurant ! —, mais pas dans le même ordre (mêlée à celle des supports, la nature des ressources est tout de suite mise en avant [entité matérielle ou immatérielle], arrive ensuite la temporalité des ressources, mais seulement à la fin).
On retiendra ensuite qu'une ressource « produite et/ou publiée », autrement dit éventuellement non publiable, du fait de sa dimension artistique supposée, devra de toutes les manières constituer « un tout formant la base d’une seule description bibliographique ».
Sur ce dernier point (sur le fait que qu'une ressource devra donc « toujours » donner lieu à une seule description, quand bien même la production à considérer serait une œuvre d'art, et plus généralement, une production originale in situ), il convient d'insister sur la distinction à faire entre les productions, à prendre comme telles, in situ, et leurs représentations respectives. C'est la raison pour laquelle nous avons introduit plus haut la notion de description hybride.
Note de fin de section :
- Les parties en question sont à distinguer de celles mentionnées plus bas (voir section « Typologie des ressources ») : les unes, celles que nous considérons ici, renverront aux tomes d'une saga, d'un dictionnaire ou d'une encyclopédie, typiquement ; les autres, plus communes, à des chapitres de roman.
Ressources exclusives aussi traitées dans le cadre général des ressources non exclusives
Du fait des technologies, qui aujourd'hui permettent de les restituer avec la plus grande fidélité, certaines productions in situ, bien sûr traitées comme ressources exclusives (1), le seront aussi dans le cadre des ressources non exclusives.
Ayant mis de côté œuvres architecturales et spectacles vivants (car nous ne cherchons pas l'exhaustivité), nous nous sommes concentrés sur le cas des œuvres d'art et des événements, que nous pouvions difficilement ignorer (lequel d'entre nous n'aura en effet jamais mentionné aucune production de ce genre [œuvre d'art ou événement] dans les contenus qu'il aura produits ?).
Dans le domaine artistique, nous avons retenu les productions graphiques (2), que la photo transforme effectivement en ressources non exclusives.
Dans le domaine de l'événementiel, transformés en ressources non exclusives par la télévision et la radio, ce sont les conférences, les interviews et les entretiens qui l'ont été :
- les conférences (de toutes sortes) seront traitées en tant qu'émissions spéciales de premier rang, dans le cadre des monoproductions télévisées ;
- les interviews et les entretiens seront quant à eux liés aux productions de second rang de la télévision et de la radio, que ce soit en monoproduction ou en série.
Remarque. — Nous n'ignorons pas que les ressources susmentionnées sont toutes susceptibles d'être rapportées dans quelque document, et sur quelque support, de quelque sorte (depuis la vidéo, jusqu'au texte imprimé, et en passant par l'audio), et qu'à ce titre, une suite d'entretiens par exemple, peut très bien faire l'objet d'une publication dans une monographie (comme dans le C'était de Gaulle d'A. Peyrefitte). Mais encore une fois, et nous le répétons, nous ne cherchons pas l'exhaustivité.
Notes :
- Voir infra, section « Formats des ressources dites exclusives ».
- Voir infra, section « Typologie des productions graphiques (images fixes) », item « Production artistique ».
Points de vue et critères à considérer
La définition des ressources non exclusives (car ce sont bien ces ressources qu'en règle générale nous aurons à traiter) nous a conduit à retenir les trois points de vue suivants :
- la nature des ressources ;
- la temporalité des ressources ;
- la nature des supports utilisés pour les publier.
C'est à partir de ces différents points de vue qu'on va définir les critères qui permettront de qualifier les différents types de ressources à considérer : encyclopédie vs revue, document imprimé vs document électronique, document enregistré sur CD vs document en ligne, etc.
Nature des ressources
Les ressources à considérer seront soit des documents soit des scripts informatiques (qui donneront lieu à des documents) soit des programmes (qui éventuellement serviront à générer des scripts), et leurs contenus se présenteront sous des formes très différentes (entre contenu textuel et code informatique, le champ est en effet extrêmement large).
A. Document : éléments d'informations se présentant sous la forme de texte, de son ou d'image(s) (image tout court ou image animée).
B. Script : code informatique faisant appel à des balises (celle du langage HTML par exemple) qui serviront à structurer les éléments d'informations du document correspondant (qui en l'occurrence sera une page Web).
C. Programme informatique :
- programme de logiciel : programme dont la fonction est de gérer présentation, traitement ou accès à des données ;
- programme de traduction : programme dont la fonction est de rendre exécutable, sur un ordinateur donné, les programmes d'un logiciel ;
- programme système : programme dont la fonction est de donner accès aux ressources matérielles d'un ordinateur ou d'un réseau (sa fonction sera alors de connecter des ordinateurs).
Temporalité des ressources
Les ressources à considérer sont soit arrêtées (dans le temps) soit continues. Au contraire des premières, les secondes se caractérisent par le fait qu'elles n'ont pas de fin prédéterminée.
#20250930-F13.1
A. Ressource arrêtée :
- monographie : publication située ou du moins, dans le cas des monographies en plusieurs parties (aussi bien plusieurs versions), bornée dans le temps, dès lors que celles-ci seront publiées les unes après les autres (les sagas notamment) et non d'un seul bloc (comme dans le cas des grands dictionnaires, ou des grandes encyclopédies, où l'année de publication est bien déterminée) ;
- monoproduction (voire production tout court) audiovisuelle (images animées ou son) : à l'instar de la monographie, [mono]production dont la diffusion (TV/
radio) ou la distribution (cinéma/ musique) est située ou du moins bornée dans le temps (avec [mono]productions en plusieurs parties voire plusieurs versions) ; - production graphique (image fixe) : production simple voire multiple, c'est-à-dire en plusieurs parties, dont l'exposition (production artistique) ou la distribution (production publicitaire/production
technique) sera soit située soit bornée dans le temps.
Attention, les parties des productions multiples forme une espèce de tout-ensemble (terme normalement réservé aux œuvres d’art ici étendu, parce que très parlant, aux domaines de la publicité et de la technique) appelé série, in extenso série de productions graphiques, qu'on ne saurait confondre ni avec la production graphique en série mentionnée ci-dessous (comme ressource continue) ni avec la production graphique industrialisée mentionnée plus loin (à prendre comme production simple seulement démultipliée).
B. Ressource continue :
- publication en série : publication traditionnelle livrant périodiquement ses numéros (journaux, magazines, revues…) ;
- production audiovisuelle en série : #contenu ;
- #production graphique en série #sens ;
- production intégratrice :
- publication intégratrice : publication en ligne intégrant des contenus électroniques plutôt textuels (exemple, les Blogs, qui en permanence s'enrichissent de nouveaux billets) ;
- #plateforme intégratrice : plateforme en ligne servant de support à la publication de contenus électroniques multimédias (exemple, les réseaux sociaux) ;
- distribution intégratrice : après chargement (depuis un support amovible de type CD ou DVD) voire téléchargement (depuis un serveur), logiciel à installer avec mises à jour inhérentes.
Nature des supports
Les supports à considérer seront soit le papier soit le support électronique (pour lequel il y a plusieurs cas de figure à considérer).
A. Support papier : accès direct à la ressource (document, script informatique d'un document, programme informatique).
B. Support électronique : accès indirect à la ressource (il faudra en effet s'équiper d'un lecteur).
B.1. Document électronique* :
- document local : les documents à lire sont enregistrés sur des supports amovibles qui s'utilisent soit avec un ordinateur soit avec un équipement spécifique ;
- document en ligne à télécharger : les documents, enregistrés sur des supports délocalisés connectés à des serveurs, ne peuvent se lire qu'après téléchargement ;
- document en ligne : les documents, toujours enregistrés sur des supports délocalisés connectés à des serveurs, se lisent en continu, il n'est pas nécessaire de les télécharger.
* Les documents électroniques sont codés selon des formats (HTML, PDF, EPUB, etc.) qui nécessitent un lecteur spécifique : Chrome pour le HTML (entre autres navigateurs) ; Acrobat Reader (logiciel propriétaire), pour le PDF ; Calibre (logiciel Open Source), avec le format EPUB.
B.2. Programme électronique* :
- programme local : les programmes, qu'il faudra installer, se trouvent sur des supports amovibles (CD-ROM et DVD-ROM notamment) qui s'utilisent avec un ordinateur exclusivement ;
- programme en ligne à télécharger : les programmes, archivés sur des supports délocalisés connectés à des serveurs, ne peuvent s'utiliser qu'après téléchargement et installation ;
- programme en ligne : les programmes, cette fois installés sur des serveurs (et pas seulement archivés comme dans le cas précédent), s'utilisent directement (on aura ni à les télécharger ni à les installer, il suffira d'un navigateur).
* L'utilisation des programmes électroniques supposent l'installation d'un système d'exploitation (ensemble des programmes de plus bas niveau sans lesquels un ordinateur ne peut pas fonctionner, aucun logiciel ne peut être installé) : pour utiliser MS Word, il faut avoir installé sur son ordinateur Windows, MacOS ou Android.
Supports électroniques (1)
Supports amovibles de l'ordinateur : CD-ROM/DVD-ROM/disque Blu-ray (disques optiques) voire disquette. (Pour accéder aux ressources enregistrées, il faudra installer les logiciels de lecture ad hoc.)
Supports amovibles d'enregistrements sonores connectés à des équipements spécifiques (lecteur, amplificateur et enceintes) : CD audio/DVD audio/disque Blu-ray audio voire cassette audio.
Supports amovibles de vidéos connectés à des équipements spécifiques (lecteur et écran notamment) : CD vidéo/DVD vidéo/disque Blu-ray vidéo voire cassette vidéo.
Supports dématérialisés connectés soit à des ordinateurs soit à des équipements spécifiques (un téléviseur avec un décodeur par exemple) : serveur de page Web, serveur de contenus multimédias, serveur de messagerie. (Si on utilise un ordinateur, celui-ci devra intégrer les logiciels de lecture appropriés : logiciel de navigation, logiciel de messagerie ou application dédiée.)
Cas des émissions de radio et de télévision
Les émissions de radio et de télévision sont à la base des ressources dématérialisées. En radiodiffusion, les réseaux viennent connecter stations émettrices et postes de radio des auditeurs (2) ; en télédiffusion, ils viendront connecter équipements des diffuseurs et téléviseurs (postes de télévision) des téléspectateurs (3).
Au fil des décennies (1950-2000), deux tendances se sont dégagées : 1o on est passé d'un traitement (électronique) analogique à un traitement numérique des images et du son (depuis l'acquisition des contenus jusqu'à leur restitution, en passant par leur transmission) ; 2o se sont ajoutés aux supports de diffusion dématérialisés des stations de radio et des chaînes de télévision des supports de distribution amovibles qui furent d'abord des supports analogiques ensuite des supports numériques.
Dans l'absolu, il conviendrait de considérer : 1o les supports analogiques dématérialisés 2o les supports numériques dématérialisés 3o les supports analogiques amovibles 4o les supports numériques amovibles.
Mais en fait, les seuls que nous retiendrons seront les supports numériques amovibles, et cela pour deux raisons : la première c'est que, dans une référence, les supports dématérialisés n'ont pas besoin d'être mentionnés (l'information n'apporte rien d'utile) ; la seconde, c'est que le numérique a pris tellement de place qu'il n'y a plus vraiment de raison de considérer les supports analogiques, dès lors que leurs contenus ont été numérisés.
Avec la radio, les supports que l'on retiendra seront donc le CD et le DVD audio (Minidisc, DCC et DAT, autres supports utilisés anciennement pour enregistrer du son numérique, ont-ils jamais été utilisés pour distribuer les contenus de la radio ? sans doute que non, et si tel était le cas, trouverait-t-on encore les lecteurs ad hoc ? difficilement).
Avec la télévision, ce sera le DVD.
Cas des productions cinématographiques et musicales
Dans le temps, les productions cinématographiques et musicales se caractérisaient par le fait qu'elles étaient distribuées (et non diffusées) sur des supports exclusivement analogiques : la pellicule, pour le cinéma ; le disque vinyle, pour la musique.
Mais, à l'instar du mouvement observé dans les télécommunications, les supports du numérique s'y sont substitués, et ils ont, qui plus est, créé de nouveaux marchés : celui du disque optique et de la VOD pour le cinéma ; celui des baladeurs et du podcast (téléchargement), puis de la MOD (streaming, pas de téléchargement), pour la musique.
Les supports dématérialisés n'ayant pas à être mentionnés (comme on vient de le voir avec la radio et la télévision, et pour la même raison), on ne retiendra donc, dans nos références, que les supports amovibles avec : le DVD (principalement), le disque Blu-ray voire le CD, pour le cinéma ; le CD (principalement), le DVD et le disque Blu-ray… plus le disque vinyle, pour la musique.
Notes :
- Voir [Tous les types de support matériel] Zone 183 : Type de support matériel [Notice] / Sudoc (Système Universitaire de Documentation). In : Guide méthodologique du Sudoc.fr. At : http://documentation.abes.fr/zone-183-type-de-support-materiel [HTML][Consultation en 2021].
- Voir Radiodiffusion [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/radiodiffusion [HTML][Consultation en 2021].
- Voir Télévision [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/television [HTML][Consultation en 2021].
Notion d'extrait
#extrait
La notion d'extrait est une notion particulière qu'il ne faudrait pas confondre avec celle de ressource. Lesdites ressources étant ou bien des documents ou bien des scripts informatiques ou bien des programmes formant un tout (1) dont on connaît l'origine (avec les responsabilités que cela induit), la temporalité (2 ) et le support historique (3), l'extrait présente au contraire un caractère totalement contingent qui, tenant de l'aléa, nous conduira à utiliser des marqueurs spécifiques (4).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Nature des ressources ».
- Voir supra, section « Temporalité des ressources ».
- Voir supra, section « Nature des supports ».
- Voir infra, section « Séparateurs de zone », entrées « From » et « GoTo ».
Typologie des ressources
#20250131-F6.3
L'examen des types de ressources à considérer se fonde sur un travail de catégorisation qui se fera dans deux directions, avec deux axes d'analyse qui, l'un et l'autre, tiennent à une double exigence :
- celle de prendre en considération les contraintes matérielles qui sont propres à chaque métier (1) ;
- celle de prendre en considération la question générale du découpage des contenus en parties et sous-parties (2), inhérente à la production de tout document, tout script, tout programme (3).
Sur l'axe métier, il y aura cinq grandes catégories de ressources à considérer :
- les monographies ;
- les publications en série ;
- les productions audiovisuelles (images animées ou son) ;
- les productions graphiques (images fixes) ;
- les productions intégratrices.
Sur le second axe, celui qui se rapporte donc aux découpages des contenus en parties et sous-parties, il y aura trois niveaux de classement à considérer :
- les ressources de premier rang susmentionnées (monographies/publications en série/productions audiovisuelles…) ;
- les ressources de second rang, qui seront des subdivisions des ressources de premier rang susmentionnées ;
- les ressources de troisième rang, qui elles viendront subdiviser lesdites ressources de second rang.
Comme nous l'avons indiqué au-dessus, les deux axes susmentionnés serviront de support au classement des différents types de ressources à considérer, en sorte que :
- tel type (le roman) se rangera dans la catégorie des monographies, qui sont des ressources de premier rang ;
- tel autre (le chapitre de roman), dans la catégorie des ressources de second rang attachées aux ressources de premier rang que sont les romans ;
- tel autre enfin (la figure d'illustration, dans un chapitre de roman), dans la catégorie des ressources de troisième rang attachées aux ressources de second rang que sont les chapitres de roman.
| # | Type de rang 1 |
|---|---|
| Monographie | Roman |
| Publication en série | Revue |
| Production audiovisuelle | Documentaire télévisé |
| Journal d'information télévisé | |
| [Cinéma] Film | |
| [Musique] Album | |
| Production graphique | Dessin |
| Production intégratrice | Blog |
| Réseau social | |
| Logiciel de bureautique |
| # | Type |
|---|---|
| Rang 1 | Roman |
| Rang 2 | Chapitre |
| Rang 3 | Figure d'illustration |
Il s'agira donc, pour commencer, de faire un classement des types de premier rang : le roman se rangera ainsi dans la catégorie des monographies ; la revue, dans celle des publications en série ; le documentaire télévisé, dans celle des productions audiovisuelles… tandis que Blogs, réseaux sociaux et autres logiciels se rangeront eux dans celle des productions dites intégratrices.
Nous ferons ensuite un classement, plus qu'un inventaire, des types de second rang attachés à leurs types de premier rang respectifs : typiquement, le chapitre de roman, pour les monographies, ou encore le billet de Blog, pour les productions intégratrices.
Enfin, pour ce qui est des types de troisième rang, nous nous concentrerons sur trois cas #mettre-à-jour :
- celui des infobox (encadrés servant de fiches récapitulatives dans certaines pages Web et notamment les articles de Wikipédia) ;
- celui des figures d'illustration (une photo insérée dans un article de revue, typiquement) ;
- celui des sous-figures d'illustration, dès lors que leurs figures parentes sont des ressources de second rang (4).
Notes de fin de section :
- L'idée d'un format de description des ressources universel impliquerait l'introduction de notions trop abstraites : quel terme générique pourrait-on en effet utiliser pour chapeauter, notamment, les notions de publication, de diffusion et de distribution, des notions qui du reste renvoient à des métiers aussi différents que ceux de l'édition, de l'audiovisuel et de l'informatique ?
- Les parties en question sont à distinguer de celles mentionnées plus haut (voir section « Qu'est-ce qu'une ressource ? ») : les unes, celles que nous considérons ici, renverront à des chapitres de roman, typiquement ; les autres, moins communes, aux différents tomes d'une saga, d'un dictionnaire ou d'une encyclopédie.
- Voir supra, section « Nature des ressources ».
- Voir infra, encadré « Attention au rang des figures d'illustration ».
Production « audiovisuelle »
Les métiers de l'audiovisuel consistant soit à diffuser soit à distribuer, mais toujours en masse, des images (animées) ou des sons, il y a trois types de productions à considérer comme tels :
- les productions télévisées/radiophoniques ;
- les productions cinématographiques ;
- les productions musicales.
Mais développons.
Historiquement, le terme « audiovisuel » renvoie au vocable anglais « non book material (1) » (tout ce qui n'est pas livre).
Ce terme a donc été introduit pour rassembler les contenus qui, en dehors du texte, intègrent sons ou images, fixes ou animées, lesquels seront enregistré(e)s (plus qu'imprimé[e]s) sur des supports spécifiques (disque microsillon, pellicule photographique, pellicule cinématographique) impliquant des appareils de lecture eux-mêmes spécifiques (tourne-disque, projecteur d'images fixes, projecteur d'images animées).
Remarque. — On relèvera au passage la distinction à faire entre audiovisuel et multimédia, un terme plus général qui lui viendra englober les contenus textuels : le coffret d'un opéra comprenant CD et livret imprimé EST un coffret multimédia.
Origine et définition du terme étant posées, la question qui se pose alors est de savoir si l'audiovisuel doit comprendre, en plus en plus de la télévision, de la radio, du cinéma et de la musique, pour lesquels il n'y a pas vraiment de doute (quoique, voir infra, section courante), les productions graphiques, en tant qu'images fixes.
En effet, il est entendu qu'avec télévision, radio, cinéma et musique, nous avons affaire à quatre industries dont le métier sera de diffuser-distribuer des produits (audiovisuels) qu'elles pourront reproduire à l'infini : télévision et radio commenceront par diffuser leurs produits avant de les distribuer ; le cinéma lui commencera par les distribuer pour ensuite les diffuser ; l'industrie musicale enfin les distribuera en même temps qu'elle les diffusera.
Mais du côté des productions graphiques, cette logique de production industrielle ne tient pas vraiment.
On observera en effet :
- 1o que les productions artistiques (une peinture) sont des ressources exclusives qui en tant que telles ne sont pas reproductibles ; de même que les productions purement numériques du reste, dès lors que celles-ci seront traitées en tant que NFT (Non Fungible Token) (2) ;
- 2o que les productions publicitaires (une affiche), qui ne sont pas des ressources exclusives, puisqu'il faudra en faire des copies, ne peuvent pour autant être assimilées aux productions de masse susmentionnées (télévision, radio, cinéma et musique) ;
- 3o que les productions techniques (un schéma), le plus souvent utilisées comme figure d'illustration dans des ouvrages eux-mêmes techniques (avec des tirages qui sont toujours relativement faibles, quelques centaines d'exemplaire en général) échappent elles aussi à cette logique de production de masse.
La question serait-elle réglée pour autant ? avec un audiovisuel qui comprendrait donc télévision, radio, cinéma et musique. Pas tout à fait, en réalité. On observera en effet que tel auteur mettra l'accent sur la télévision et le cinéma (3), et donc sur l'image ; tel autre, sur le cinéma, la télévision et la radio (4), mettant ainsi la musique de côté ; pendant que tel autre enfin retiendra les quatre industries (5).
Cependant, quoi qu'il en soit, force est de constater que les domaines retenus par tel ou tel renvoient toujours à l'idée de production de masse, qui déjà nous a servi à discriminer les productions graphiques, et que par conséquent nous retiendrons, comme principal attribut du monde de l'audiovisuel.
Seront donc considérées, comme nous l'avons annoncé en introduction, mais encore fallait-il le justifier, comme des productions audiovisuelles :
- les productions télévisées et radiophoniques ;
- les productions cinématographiques ;
- les productions musicales.
Notes :
- Voir De l'audiovisuel aux multimédias [Acte [Communication [Sub : Conférence / IFLA, 21-27 août 1994]]] / I. Giannattasio Mazeaud. Document d'archives / IFLA. IFLA [Distributeur]. At : https://archive.ifla.org/de-l-audiovisuel-aux-multimedias [HTML][Consultation en 2022].
- Voir infra, encadré « Productions numériques ».
- Voir L'Audiovisuel de A à Z [Notice [Guide / B. Chaussegros. ESKA, 2011]] / Amazon. At : https://www.amazon.fr/l-audivisuel-de-a-a-z [HTML][Consultation en 2022].
- Voir Les Métiers de l'Audiovisuel [Notice [Guide / I. Maradant. L'Étudiant, 2013]] / Amazon. At : https://www.amazon.fr/les-metiers-de-l'audovisuel [HTML][Consultation en 2022].
- Voir Les Métiers de l'Audiovisuel [Notice [Guide / H. Bienaimé (+ collaborateur). Studyrama, 2021]] / Amazon. At : https://www.amazon.fr/les-metiers-de-l-audiovisuel [HTML][Consultation en 2022].
Attention au rang des productions graphiques
Selon les cas, on aura en effet à traiter les productions graphiques soit comme des ressources de premier rang (les œuvres d’art, typiquement) soit comme des ressources de second rang (si elles servent de figures d'illustration dans des documents de premier rang, une carte dans un atlas par exemple) soit comme des ressources de troisième rang (si les documents qui les intègrent sont déjà de second rang, typiquement un article de revue).
Attention à la nature et au rang des figures d'illustration
Par définition, la figure d'illustration est une figure qui sert à éclairer (rendre plus clair) son propos en faisant appel à des contenus qui viendront compléter le contenu de base des documents : une image fixe, une image animée ou un son viendront ainsi illustrer un contenu textuel ; dans l'autre sens, un contenu textuel viendra illustrer un son, une image animée, une image fixe (un commentaire dans une copie d'écran, une coupure de presse dans un podcast).
Pas plus que la production graphique, et sans oublier qu'elle ne s'y réduit pas — comme on vient de le voir —, la figure d'illustration ne pourra être assignée à un rang donné. Il faudra la considérer comme une ressource tantôt de second rang (si elle est insérée dans un document de premier rang) tantôt de troisième rang (si elle est insérée dans un document de second rang). Tout dépendra du rang de la ressource qui l'intègre.
Ressources de premier rang
Typologie des [super]monographies et des publications en série
Cas des monographies éventuelles « supermonographies » (plusieurs parties [soit plusieurs tomes], autant de volumes) :
- [littérature grise (1)(2)] actes de colloque, brevet, guide, manuel, norme, note, rapport, spécification, thèse, traité ;
- catalogue (3) ;
- biographie, épopée, essai, pamphlet, roman ;
- anthologie, recueil (de contes, de fables ou de nouvelles) ;
- dictionnaire, encyclopédie ;
- atlas (recueil de cartes), recueil de plans ;
- album de bande dessinée (ou bande dessinée tout court voire BD) ;
- recueil de partitions musicales.
Cas spécifique, en littérature, des supermonographies (4) :
- saga, ou suite romanesque ;
- cycle romanesque ;
- série littéraire.
Cas des publications en série (quotidiens, hebdomadaires, mensuels…) :
- [quotidien] bulletin ;
- [quotidien] journal ;
- [période variable] magazine ;
- [période variable] revue.
Remarque. — Les albums de bande dessinée étant des monographies, il faut ici considérer les périodiques de bande dessinée.
Notes de fin de section :
- « Document dactylographié ou imprimé, souvent à caractère provisoire, reproduit et diffusé à un nombre d’exemplaires inférieur au millier, en dehors des circuits commerciaux de l’édition et de la diffusion » / AFNOR.
From : Comprendre la littérature grise [Article] / J. Schöpfel. In : I2D (Informations Données et Documents). Vol. 52. No 1, janvier-mars 2015. At : https://www.cairn.info/comprehension-de-litterature-grise [HTML][Consultation en 2023]. GoTo : accroche de l'article. - « Exemples de littérature grise : rapports d'études ou de recherches, actes de congrès, thèses, brevets, etc. »
From : Littérature grise [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/litterature-grise [HTML][Consultation en 2023]. GoTo : section « Évolution de la définition » > « Définition de l'AFNOR ». - « Liste d'inscription dans un registre. Le catalogue alphabétique, par ordre de matières, d'une bibliothèque, d'un libraire. »
From : Catalogue. In : Littré.org. At : https://www.littre.org/catalogue [HTML][Consultation le 24 avril 2025]. GoTo : tout début de l'entrée. - Voir infra, encadré « Littérature et récit long : du rapport entre saga, cycle romanesque et série littéraire ».
Du rapport entre livre, monographies et publications en série
Les monographies sont toujours des livres, mais attention les livres ne sont pas toujours des monographies. Il s'avère que le livre, en tant que support, a aussi à voir avec les publications en série.
Qu'est-ce qu'un livre ?
Le livre se définit comme un assemblage de feuilles (et de pages) destinées à présenter un texte, qui sera éventuellement illustré. Le Grand Robert de la langue française précise que le nombre de feuilles devra être suffisamment grand pour former un volume (1) ; un volume qui sera constitué de cahiers que l'on aura auparavant assemblés.
Si le livre est relié, les cahiers sont cousus, et l'ensemble, appelé corps d'ouvrage, est enchâssé dans une couverture rigide ; broché, les cahiers (qui ne sont plus cousus) ont le dos coupé et sont collés à une couverture qui elle sera souple. (Dans le cas des livres reliés, corps d'ouvrage et couverture sont solidarisés par contre-collage des première et dernière pages qu'on appelle les pages de garde.)
Usage du livre
Le format « livre », conçu pour assembler plusieurs centaines de pages, convient particulièrement aux monographies, c'est un fait, mais il ne leur est pas réservé.
Les revues peuvent aussi l'utiliser, et pas seulement sous la forme de livres brochés : on se souviendra par exemple des hors-série — tous reliés — de la revue Planète (une revue encyclopédique qui en son temps, les années 60, connut un franc succès).
Qu'est-ce que cela signifie ? Qu'il faut voir le livre est un support de présentation, rien de plus rien de moins.
Mention (ou non) du livre, en tant que support
Avec les monographies, on mentionnera que le support utilisé est un livre de la manière suivante :
La peste [Roman] / A. Camus. Livre broché (couverture souple). Gallimard, 1972. Folio ;
une mention dont on pourra s'affranchir :
La peste [Roman] / A. Camus. Gallimard, 1972. Folio ;
car le livre est le support traditionnel des monographies.
Remarque. — Les livres dont on parle ici pourront aussi être reliés : on remplacera alors la mention « Livre broché (couverture souple) » par « Livre relié (couverture rigide) ».
Avec les revues, l'usage du livre — que celui-ci soit relié ou même seulement broché — devra au contraire être mentionné, car ce n'est pas une habitude :
Planète [Revue encyclopédique] / L. Pauwels. No hors-série 1-39. Livres reliés (couverture rigide). Retz, 1961-1971.
Se lit de la manière suivante :
Planète : une revue encyclopédique de L. Pauwels comprenant 39 numéros hors-série. Numéros de livres reliés livrés par Retz entre 1961 et 1971.
Autre exemple, avec une revue cette fois brochée :
Philosophoire [Revue de philosophie] / V. Citot. No 1- . Livres brochés (couverture souple). Centre National du Livre, 1997- .
Monographie : du rapport entre partie, tome et volume (I)
Qui dit partie dit tome, qui dit tome dit volume (2)(3).
Ces trois notions forment à l'évidence un tout, du fait de leur appariement, mais il convient cependant de les différencier.
La notion de partie, qui est à coup sûr la plus générale des trois, viendra en effet se placer au-dessus des notions de tome et de volume, qui elles n'interviendront que de manière plus spécifique, pour traiter le cas particulier des monographies qui, dans une seule et même édition (au lieu de plusieurs dans le cas général), verront l'ensemble de leurs parties (ou tomes) publiées, avec l'ensemble des volumes correspondants (4), d'un seul bloc.
Attention. — La notion de partie pose un problème, déjà évoqué plus haut (5)(6), mais sur lequel il convient d'insister. Si par son caractère très général, elle présente en effet l'avantage d'unifier le traitement des ressources de premier rang comptant plusieurs parties, elle présente en même temps l'inconvénient d'englober les parties de monographies qui, à l'instar des livres (7) et des chapitres, seront à traiter expressément comme des ressources de second rang (8)(9).
Notes :
- Toujours selon le Grand Robert de la langue française, si le nombre de feuilles n'est pas suffisamment grand pour former un volume, l'ensemble constitué, sommairement assemblé, se réduira à une brochure, un opuscule, un tract.
- L'appariement tome-volume est clairement formulé par P. Otlet dans son traité de documentation publié en 1934 (a). Bien que cela soit moins explicite, car elle ne parle que de parties matériellement (b) ou physiquement (c) séparées, c'est l'appariement entre partie et volume que l'IFLA retiendra.
- La formule tient à l'appariement des appariements partie-volume et tome-volume.
Voir infra, encadré « Du rapport entre partie, tome et volume (II) ». - Voir infra, section « Ensemble des parties » > « Publication de l'ensemble des parties (tous les tomes/tous les volumes) dans une même édition, la même année ».
- Voir supra, section « Qu'est-ce qu'une ressource ? », 1ère note de fin de section.
- Voir supra, section « Typologie des ressources », 2e note de fin de section.
- À ne pas confondre avec les livres physiques (d).
- Voir infra, section « [Ressources de second rang] Ressource principale : monographie ».
- Voir infra, section de référence précédente, encadré « Parties-types traditionnelles : la partie, le livre, le chapitre ».
- Voir Structure et parties du livre. In : [1]. At : pages 116-131. GoTo : section « Division, sectionnement des ouvrages » > « Espèces de divisions », 1er item, page 123 (1ère colonne).
- Voir [6], section Définitions, entrée « Monographie en plusieurs parties », page 10.
- Voir Annexe E (Glossaire). In : [12]. At : pages 205-226. GoTo : entrée « Monographie en plusieurs parties », page 215.
- Voir supra, encadré « Du rapport entre livre, monographies et publications en série », section « Qu'est-ce qu'un livre ? ».
Typologie des productions audiovisuelles (images animées ou son)
- « Monoproduction » télévisée (laquelle sera éventuellement une « supermonoproduction », c'est-dire une monoproduction en plusieurs parties*) : documentaire, docufiction, émission spéciale (pour rendre compte d'un événement politique, scientifique, technique, culturel ou sportif), téléfilm.
- « Monoproduction » radiophonique (laquelle sera éventuellement une supermonoproduction, comme dans le cas précédent des monoproductions télévisées) : émission spéciale (visant à rendre compte d'un événement).
- Production télévisée en série : documentaire en série**, jeu, journal d'information, magazine (divertissement, information, musique, sport, téléachat), série (dont le contenu est une fiction, pour faire la différence avec les documentaires), spectacle télédiffusé.
- Production radiophonique en série*** : émission (divertissement/information/musique/sport), feuilleton (équivalent de la série pour la télévision).
- Production cinématographique (laquelle sera éventuellement une superproduction, c'est-à-dire une production en plusieurs parties) : documentaire, docufiction, film (long métrage), court métrage, spectacle projeté.
- Production musicale (laquelle sera éventuellement une superproduction, comme dans le cas précédent des productions cinématographiques) : album (au moins six morceaux pour au moins 30 minutes de musique), EP (pour Extended Play, jusqu'à six morceaux pour dix à trente minutes de musique), single (jusqu'à trois morceaux pour, au maximum, dix minutes de musique), vidéoclip (fonction de promotion) (1)(2).
* Les supermonoproductions comprennent les séries documentaires notamment, qu'on aurait donc tort d'assimiler à des productions en série. La série documentaire forme en effet un tout conçu pour être regardé du début à la fin, et en suivant l'ordre indiqué, à l'instar des supermonographies de type saga (3). (Les vraies séries sont plus longues et leurs épisodes sont indépendants les uns des autres.)
** Le documentaire en série, avec ses différents épisodes venant les uns après les autres (ils n'ont de commun que le format), est à distinguer de la série documentaire constituée de quelques parties seulement.
*** Les journaux et autres bulletins ou chroniques radiodiffusés, ainsi que les reportages (toujours radiodiffusés), sont des contributions qu'il faut considérer comme des ressources de second rang (4).
Remarque. — Les productions télévisées, radiophoniques, cinématographiques et musicales présentent un caractère industriel (ce qui ne sera pas forcément le cas des productions graphiques (5)) : les premières (émissions de télévision et de radio) ayant pour vocation d'être enregistrées, pour être diffusées, les autres (cinéma et musique) feront l'objet de copies qui seront ensuite distribuées.
Notes de fin de section :
- Voir Quelle est la différence entre un single, un EP et un album ? [Page Web]. In : Landr.com. At : https://support.landr.com/difference-entre-single-EP-album [HTML][Consultation en 2022].
- Voir Extended Play [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/extended-play [HTML][Consultation en 2022].
- Voir section précédente.
- Voir infra, section « [Ressources de second rang] Cas des productions audiovisuelles (images animées ou son) ».
- Voir section suivante.
Typologie des productions graphiques (images fixes)
- Production artistique : dessin, estampe*, peinture, photographie**.
- Production publicitaire : affiche, autocollant, dépliant, enseigne, étiquette d'emballage, panneau publicitaire, photographie (ici publicitaire, et donc à distinguer de la photographie artistique, du fait de son caractère typiquement industriel).
- Production technique : carte géographique, carte mentale (aussi appelée carte heuristique), diagramme, glyphe***, graphique (met en jeu des données qui donneront lieu à un histogramme, une courbe, un camenbert [avec ses différents secteurs], etc.), plan, schéma (moins formel que le diagramme, à rapprocher de la carte heuristique), tableau**** (très structuré, sert à présenter des contenus qui, numériques, pourront donner, en cas de besoin, des graphiques).
* C'est bien l'estampe et non la gravure qu'il faut retenir : la seconde étant la matrice sur laquelle on répartira l'encre (soit sur les parties en relief, en taille d'épargne, soit dans les creux, en taille-douce), la première est le support qui, par impression (et donc tirage), viendra absorber l'encre de la matrice (1).
** Pour qu'une photographie puisse être considérée comme une œuvre d'art, il faut qu'elle soit, comme l'indique la législation, prise par l’artiste, tirée par lui ou sous son contrôle, signée et numérotée dans la limite de trente exemplaires, tous formats et supports confondus (2).
*** Représentation graphique d'un seul voire plusieurs signes typographiques : un caractère (une lettre/
**** Les deux grands types de tableau à considérer sont le tableau synoptique (4) et le tableau de contingence (5) : le premier affiche une liste, avec des enregistrements (typiquement une liste de personnes [avec pour chacune, le prénom, le nom de famille, la date de naissance, etc.] ou encore une liste de produits, des livres par exemple [avec les titres, les auteurs, les éditeurs, les dates de publications, etc.]) ; tandis que le second, dit de contingence, servira lui à croiser des entrées (qui en l'occurrence seraient les personnes et les produits susmentionnées, et dans un but qui serait celui de marquer, par exemple, les achats de tel[s] livre[s] par telle[s] personne[s]).
#20250930-F13.2
À l'instar des supermonographies dans le monde de l'édition et des supermonoproductions (ou superproductions tout court) dans celui de l'audiovisuel, les productions types considérées (artistique/
Comme nous l'avons déjà mentionné plus haut (7), ces superproductions — graphiques — donneront ce que l'on appelle des séries, in extenso des séries de productions graphiques, qu'on aura bien sûr à distinguer des productions graphiques en série, comme nous l'avons fait avec les séries documentaires, que nous distinguons des documentaires en série.
Notes de fin de section :
- Cf. Gravure resp. Estampe [Articles]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/gravure resp. https://fr.wikipedia.org/estampe [HTML][Consultation le 30 septembre 2025]. GoTo : introduction de l'article, 2e paragraphe resp. section Définitions.
- Cf. Code général des impôts, annexe 3. Article 98 A [Article]. In : Légifrance.gouv.fr. At : https://www.legifrance.gouv.fr/article-98-a [HTML][Consultation le 30 septembre 2025]. GoTo : alinéa II, 7e item.
- Voir Glyphe. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/glyphe [HTML][Consultation le 30 septembre 2025].
- Voir Tableau synoptique. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/tableau-synoptique [HTML][Consultation le 30 septembre 2025].
- Voir Tableau de contingence. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/tableau-de-contingence [HTML][Consultation le 30 septembre 2025].
- La notion de partie physique ne renvoie pas toujours, loin s'en faut, à celle de partie réliée à un tout logique dans le seul cadre de la relation de composition « tout/partie »). Elle pourra tout autant servir de support à l'expression du rapport entre le concret et l'abstrait (la couleur, pour figurer une disposition d'esprit, un sentiment : M. Rothko, série des Black and grey ), à l'expression du rapport à l'espace (un même objet figuré sous des angles différents : C. Monet, série de la Gare Saint-Lazare ) ou encore à l'expression du rapport au temps (un même objet figuré à des instants différents, sous différentes lumières : Xx, série de xx Xxx ) — et avec de surcroît toutes les combinaisons possibles et imaginables.
- Voir supra, section « Notion de ressource : points de vue et critères à considérer » > « Temporalité des ressources ? », item « Ressource arrêtée » > « Production graphique (image fixe) ».
Cas des productions en série limitée voire uniques
Contrairement aux productions de l'audiovisuel (télévision, radio, cinéma et musique) les productions graphiques peuvent se réduire à un nombre très limité de copies, voire à un seul et unique exemplaire (une peinture, une aquarelle, un dessin).
Il faudra donc distinguer les formats faisant référence aux productions originales de ceux qui serviront à référencer leurs reproductions ; des reproductions qui éventuellement seront des fac-similés, mais pas nécessairement, car ces derniers se donnent comme contrainte de reprendre en tout point les caractéristiques des originaux (technique de développement et de tirage pour les photos : mêmes couleurs, mêmes dimensions, même support), ce qui n'est pas le cas de la simple reproduction.
Prenons comme exemple Guernica, le tableau de Picasso.
Il y a deux grands cas de figure à considérer, chacun relevant d'un objectif bien déterminé qui sera soit de référencer l'œuvre originale en tant que telle soit de référencer sa reproduction.
Si l'on souhaite référencer l'œuvre originale, celle-ci devra être considérée comme une ressource de premier rang. Il sera alors utile de mentionner dans la référence la forme utilisée (support voire technique utilisée) ainsi que l'endroit où l'œuvre est exposée :
Guernica [Peinture] / P. Picasso, 1937. Peinture à l'huile sur toile, 349 x 776 cm. Madrid (Espagne) : musée Reina Sofía.
Si l'on souhaite référencer sa reproduction dans une monographie, celle-là devra être considérée comme une ressource de second rang. Il faudra alors marquer la relation d'imbrication entre les deux sources (avec l'ajout du « Reproduction In : […] ») et en même temps retirer les éléments d'informations devenus facultatifs (support, procédé et lieu d'exposition) :
Guernica [Peinture] / P. Picasso, 1937.
Reproduction In : Histoire de l'art [Ouvrage de référence] / H. W. Janson. Ars Mundi, 1991. At : page 656.
Dans une publication en série (article de magazine), la reproduction deviendra ressource de troisième rang, avec un niveau d'imbrication supplémentaire dans la référence :
Guernica [Peinture] / P. Picasso, 1937.
Reproduction In : Guernica, 1937 : Picasso devient un peintre engagé [Article] / M. France. In : Ça m'intéresse [Magazine]. No {numéro}, mars 2020. At : page(s) {page(s)}.
Dans le même magazine, mais cette fois en ligne, il conviendra de préciser l'adresse du document qui intègre la reproduction et les formats utilisés (HTML/JPG) :
Guernica [Peinture] / P. Picasso, 1937.
Reproduction In : Guernica, 1937 : Picasso devient un peintre engagé [Article] / M. France. In : Ça m'intéresse.fr [Site Web], mars 2020. At : https://www.caminteresse.fr/guernica-1937-picasso-peintre-engage [HTML/JPG][Consultation en 2021].
Typologie des productions intégratrices
- Publication intégratrice : base documentaire (catalogue en ligne de la BnF [Bibliothèque nationale de France]), Blog, site Web, Wiki (Wikipédia).
- #Plateforme intégratrice : agrégateur (Netvibes), réseau social (Facebook), média social (Flickr/SlideShare/YouTube), place de marché (OpenSea).
- Distribution intégratrice :
- logiciel de bureautique (MS Word/Excel/PowerPoint…), logiciel de divertissement (Fortnite), logiciel métier (AutoCAD, logiciel de CAO [Conception Assistée par Ordinateur]), logiciel utilitaire (CCleaner) ;
- logiciel de développement (Notepad++), logiciel de compilation (JDK/JVM pour les programmes écrits en Java), logiciel d'interprétation (Chrome, pour les scripts des pages Web) ;
- système d'exploitation (Windows, MacOS, Android…).
Ressources de second rang
[Ressources de second rang] Cas des monographies
[Découpage entre tout (la monographie) et ses parties] Ressources de second rang traditionnelles (voir infra, encadré), en partant des plus grandes divisions :
- la partie ;
- le livre ;
- le chapitre.
Autres types à considérer (en plus de partie/livre/chapitre) :
- avec les recueils de littérature : le conte, la fable, la nouvelle ;
- avec les ouvrages de référence (dictionnaires et encyclopédies) : l'article ;
- avec les ouvrages de représentation des espaces géographiques : la carte (dans un atlas), le plan (dans un recueil) ;
- avec les ouvrages de notation musicale : la partition (dans un recueil).
Types auxquels s'ajoutent la figure d'illustration. (À condition que celle-ci soit directement attachée à la monographie et non à une ressource de second rang, ce qui en ferait une ressource de troisième rang.)
Parties-types traditionnelles : la partie, le livre (1), le chapitre
Dans l'absolu, et en partant des plus grandes divisions, pour descendre au fur et à mesure vers les plus petites, les parties-types à considérer sont : le tome, la partie, le livre, le chapitre, la section et le paragraphe (2) voire l'alinéa (3), et jusqu'au verset (les tomes se décomposant en parties, lesquelles donneront des livres, puis les livres des chapitres et ainsi de suite).
Il y aurait donc a priori huit parties-types possiblement ressources de second rang, mais en fait ce sera bien moins (trois seulement), car on ne peut pas mettre sur le même plan, d'un côté, la partie, le livre et le chapitre, à retenir, et de l'autre, que nous exclurons, d'une part, le tome, d'autre part, la section, le paragraphe, l'alinéa et le verset.
On exclura le tome du fait de son rapport au volume (4), dès lors qu'un ouvrage en comptera plusieurs : qui dit tome dit en effet volume, avec le plus souvent un volume par tome (5) qu'il conviendra dès lors de traiter comme ressource de premier rang (6)(7). (Reliés en un seul volume, comme cela arrive parfois (8), les tomes rejoindront le groupe des ressources de second rang.)
On exclura par ailleurs la section, le paragraphe, l'alinéa et a fortiori le verset, pour des raisons qui là seront moins d'ordre matériel que fonctionnel : en effet, du fait de leur petite voire très petite taille, ces différent segments n'interviendront, comme signets, que dans le seul but de localiser des extraits (9)(10).
Conclusion
Mettant de côté sections et consorts, on retiendra que les parties à considérer comme éventuelles ressources de second rang seront les parties, les livres et les chapitres, seulement ; des parties (au sens large) qui par définition ne seront jamais liées qu'à un seul volume, à la différence des tomes, qui eux comptent pour autant de volumes.
Notes :
- À ne pas confondre le livre physique (a).
- « Le texte se divise communément en tomes, parties, livres, chapitres, sections, paragraphes, etc. entre lesquels est distribué [sic] toute la matière. »
From : Structure et parties du livre. In : [1]. At : pages 116-131. GoTo : section « Division, sectionnement des ouvrages », page 122. - Servant à exprimer les idées de base les plus élémentaires (qui se réduiront donc à quelques phrases), il arrive que l'alinéa se présente effectivement comme une subdivision du paragraphe (ce sera, dans une liste, le cas de l'alinéa dit listé, aussi appelé item ou encore énuméré). Mais sinon, la différence entre les deux tient principalement au fait qu'il utilise, pour séparer visuellement les idées, le retrait de première ligne (quatre espaces), quand le paragraphe utilisera lui un interligne plus important (qui correspondrait à un saut de ligne).
- « Le volume est la division matérielle d’un ouvrage. Le tome en est la partie intellectuelle. »
From : op. cit (réf. 2). GoTo : section « Vues d'ensemble », page 116 (1ère colonne). - Voir ibid. GoTo : section « Division, sectionnement des ouvrages » > « Espèces de divisions », 1er item, page 123 (1ère colonne).
- Voir supra, section « Ressources de premier rang » > « Typologie des [super]monographies et des publications en série ».
- Voir infra, section « Monographie imprimée comportant plusieurs parties soit plusieurs tomes et donc autant de volumes ».
- Voir op. cit. (réf. 5).
- Voir infra, section « Séparateurs de zone », entrée « GoTo ».
- Voir infra, section « Description des extraits de ressources ».
- Voir supra, encadré « Du rapport entre livre, monographies et publications en série », section « Qu'est-ce qu'un livre ? ».
[Ressources de second rang] Cas des publications en série
[Découpage entre tout (la publication en série, ou plus exactement, le numéro de publication en série*) et ses parties] Ressources de second rang communes :
- l'article (dans un journal, un magazine, une revue) ;
- le texte juridique (dans un journal officiel) ;
- la figure d'illustration. (À condition que celle-ci soit directement attachée à la publication, c'est-à-dire à l'ensemble des articles d'un numéro donné, sinon, lorsqu'elle sera attachée à un seul article, il faudra la considérer comme une ressource de troisième rang.)
* Numéro de publication et publication en série entretiennent un rapport qui les rapprochent du cas des monographies en plusieurs parties (telles qu'Harry Potter) avec : d'un côté, le tome (un tome, un volume), pour le numéro de publication (un numéro, une livraison) ; et de l'autre, la collection (tous les tomes, tous les volumes), pour la publication en série (qui elle comprend tous les numéros, toutes les livraisons).
[Ressources de second rang] Cas des productions audiovisuelles (images animées ou son)
[Découpage entre tout (la production audiovisuelle, qu'il s'agisse d'une monoproduction ou d'un épisode de production en série*) et ses parties] Ressources de second rang communes :
- dans une production télévisée ou radiophonique (hors fiction) :
- la rubrique ;
- le bulletin, la chronique, le journal (radiophonique) et la revue de presse (une seule personne), l'interview (1-1 : interview d'un tel, pour les réponses, par tel autre, pour les questions), l'entretien (1-1 : entretien d'un tel avec un tel), le débat (1-n) ;
- le reportage ;
- dans une production cinématographique ou un téléfilm** : la scène ;
- dans une production musicale : la chanson, le mouvement, l'acte.
* À l'instar du numéro de publication en série (ou du tome pour les monographies en plusieurs parties), l'épisode de série télévisée, ou de feuilleton radiophonique, est en effet une ressource de premier rang. Le traiter comme une ressource de second rang serait une erreur.
** Le téléfilm appartient à la catégorie des monoproductions télévisées.
Attention. — Dans le domaine de l'audiovisuel (télévision, radio, cinéma et musique), nombre de ressources, que l'on serait tenté de traiter comme des ressources de second rang, appartiennent en réalité à un autre registre : c'est le cas des bandes originales de film (qui viennent par dessus le son et les images) ; c'est le cas des chansons, qui elles superposent textes et musiques. Dès lors qu'on aura à traiter ce type d'objets, il conviendra de faire appel à des formats spécifiques (1).
Note de fin de section :
- Voir infra, section « Formats des ressources d'accompagnement ».
[Ressources de second rang] Cas des productions graphiques
[Découpage entre tout (la production graphique) et ses parties (lesquelles seront de même nature que le tout, s'il y a homéomérie (1)] Ressource de second rang à retenir, avec les productions homéomères : le panneau de polyptyque (diptyque/triptyque/tetraptyque…) (2).
#extrait
Attention. — À concevoir comme un chapitre de monographie (3), et non un extrait (4)(5) pas plus qu'une partie de monographie (6)(7), ladite production graphique de second rang sera donc clairement séparée des autres productions à considérer (pour un polyptyque donné), mais pas au point d'en être physiquement détachée (8)(9).
Notes de fin de section :
- La notion d'homéomérie (a) s'appliquant normalement aux corps chimiques (et biologiques), pourquoi ne pas l'étendre à notre domaine ? Ne s'agit-il pas en effet d'apporter une réponse à la façon de traiter les productions graphiques dont les plus petites parties seraient semblables à l'ensemble ? parce que de même nature que l'ensemble (et pas seulement du même type).
- Diptyque, triptyque et tetraptyque comprenant respectivement deux/trois/quatre panneaux, le polyptyque lambda pourra en compter jusqu'à une dizaine.
Voir Polyptyque. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/polyptyque [HTML][Consultation le 17 avril 2024]. - Archétype de la ressource de second rang.
- Voir supra, section « Notion d'extrait ».
- Voir infra, section « Description des extraits de ressources ».
- Voir supra, section « Typologie des [super]monographies et des publications en série ».
- Voir infra, section « Description des ressources de premier rang » … « Partie/tome/volume tiré d'un ensemble publié en plusieurs années ».
- Voir supra, section « Typologie des productions graphiques (images fixes) ».
- Voir infra, section « Description des ressources de premier rang » > « [Graphisme] Production artistique », « [Graphisme] Production publicitaire », « [Graphisme] Production technique », avec les différents exemples de productions en plusieurs parties.
- « L'homéomérie envisage tous les corps comme formés de petits éléments semblables à l'ensemble, Berthelot, la Synthèse chimique, p. 33. » From : Homéomérie. In : Littré.org. At : https://www.littre.org/homeomerie [HTML][Consultation le 26 février 2025]. GoTo : toute fin de l'article.
[Ressources de second rang] Cas des publications intégratrices
[Découpage entre tout (la publication intégratrice) et ses parties] Ressources de second rang communes :
- la notice (base documentaire) ;
- le billet (Blog) ;
- la page (site Web) ;
- l'article (Wiki [encyclopédie collaborative]).
Remarque. — Figures d'illustration (images ou éléments de contenu audio/vidéo insérés dans une page, un billet ou un article), encadrés (infobox des articles de Wikipédia par exemple) ainsi que commentaires seront traités comme des ressources de troisième rang (1).
Note de fin de section :
- Voir infra, section « Ressources de troisième rang ».
[Ressources de second rang] Cas des #plateformes intégratrices
[Découpage entre support (la #plateforme intégratrice) et contenus déposés] Ressources de second rang (xCasts) communes :
- le tweet que l'utilisateur postera sur un réseau social de microblogging (Twitter) ;
- le message que l'utilisateur postera sur un réseau social (Facebook) ;
- la photo, la présentation, ou la vidéo que l'utilisateur postera sur des plateformes telles que, respectivement, Flickr, SlideShare et YouTube (entre autres médias sociaux).
Statut des podcasts
Car il faut effectivement distinguer les podcasts des xCasts, les podcasts étant des séries à épisodes (1) qu'on utilisera pour enchaîner les xCasts, qu'il s'agisse de tweets, de messages, de photos, de présentations ou de vidéos, comme on vient de le voir.
Attachés aux ressources de premier rang que sont les plateformes intégratrices, les podcasts se présentent comme des ressources de second rang, avec des xCasts qui du coup deviendraient, c'est là que le bât blesse, ressources de troisième rang !
Mais la contradiction ne tient pas vraiment.
Car la notion de rang, avec les podcasts, n'a en réalité pas beaucoup de sens : décomposé en plusieurs parties, un xCast pourra lui-même donner lieu à un podcast ; et dans le même mouvement, d'ailleurs sans fin, les différentes parties du xCast devenu podcast pourront elles-mêmes donner lieu à de nouveaux podcasts.
De fait, la notion de podcast, à voir comme une notion typiquement récursive (les podcasts pouvant se décomposer en sous-podcasts), renvoie davantage à des notions telles que le dossier ou la catégorie, et pour tout dire à la notion de collection (au regard du sujet traité, celui des docielgraphies), qu'à la notion de ressource, avec ses trois seuls niveaux hiérarchiques supposés (rangs I, II et III).
Ce que l'on retiendra.
Pris séparément, dans leurs références respectives, les podcasts et les xCasts seront traités comme des ressources de second rang. Pris conjointement, dans une seule et même référence, les podcasts deviendront donc collections, cependant que les xCasts conserveront leur statut de ressources de second rang.
Note :
- Voir annexe « Qu'entend-on par podcast ? », 3e section.
[Ressources de second rang] Cas des distributions intégratrices
[Découpage entre tout (la distribution intégratrice) et ses parties] Typologie des ressources de second rang des distributions intégratrices :
- le composant applicatif (dans un logiciel de bureautique, un logiciel de divertissement ou un logiciel métier) ;
- le composant de traduction (dans un compilateur ou un interpréteur) ;
- le composant réseau (dans un logiciel de réseau, un navigateur ou un serveur de page Web) ;
- le composant d'exploitation (dans un système d'exploitation).
Remarque I. — Les programmes des composants logiciels (séquences d'instructions enregistrés dans des fichiers) sont des ressources de troisième rang que l'on devra traiter comme telles (1).
Remarque II. — Les spécifications des logiciels, et tous les documents qui s'y rapportent (du cahier des charges au plan de recette), appartiennent à la littérature grise (2) : ce sont des monographies.
Notes de fin de section :
- Voir infra, section « Ressources de troisième rang ».
- Voir supra, section « Typologie des [super]monographies et des publications en série ».
Typologie des composants logiciels
Le composant applicatif : présentation des données, traitement des données, accès aux données (éventuellement stockées dans une base de données).
Le composant de traduction : analyse de code source (écrit dans un langage de haut niveau, Java par exemple), génération de code exécutable (écrit en binaire).
Le composant réseaux : traitement des données réseaux, couche par couche (depuis la couche applicative jusqu'à la couche matérielle de transfert des données traduites en binaire).
Le composant d'exploitation : exploitation des ressources matérielles, interfaces (soit graphique soit en ligne de commande) de gestion des ressources logicielles et documentaires.
Ressources de second rang particulières
La critique. Parce que celle-ci sera indifféremment attachée à toutes sortes de ressources de premier rang (monographie, publication en série, production télévisée ou radiophonique, ou encore publication intégratrice). Et qu'en plus elle se présente comme une ressource dite consécutive (1) pour laquelle on aura à considérer et la critique, en tant que telle, et son objet (un roman, une série, un film…), que l'on aura aussi à mentionner.
Note de fin de section :
- Voir infra, section « Formats des ressources consécutives ».
Ressources de troisième rang
[Découpage entre tout de second rang et ses parties] Ressources de troisième rang communes :
- l'infobox d'une ressource de second rang ;
- l'objet multimédia figure d'illustration d'une ressource de second rang ;
- la sous-figure d'une figure d'illustration de second rang.
Remarque. — En tant que production graphique, la figure d'illustration présentera un caractère qui sera soit artistique soit publicitaire soit technique. Imprimée, elle se réduira à une image fixe ; électronique, elle deviendra un objet multimédia (1)(2).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Typologie des productions graphiques (images fixes) ».
- Voir supra, section « #notion-d-objet-multimédia ».
Grammaire des formats
#20250131-F6.2
Les formats utilisés obéissent à une grammaire qui définit les règles d'écriture que nous nous sommes données.
Les principaux éléments d'informations (ou éléments tout court) qu'on aura à considérer seront des éléments (d'information) génériques (titre, auteur, éditeur…), comme dans tout format.
Mais il faudra aussi, en plus de ces éléments génériques, considérer les trois types d'éléments suivants :
- les éléments dits descripteurs : soit des littéraux à reprendre tels quels soit des génériques dont la fonction sera d'expliciter les éléments (génériques) susmentionnés ;
- les éléments dits connecteurs : des littéraux dont la fonction sera de relier les éléments ;
- Les éléments dits séparateurs de zone : des littéraux dont la fonction sera de relier non pas des éléments, comme précédemment, mais des blocs d'éléments, pour une plus grande lisibilité.
Exemple de format :
{Titre de publication} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Distributeur} [Distributeur] via {Plateforme}, {Année première de distribution}-{Espace de ponctuation}. At : http://{domaine}/
Dans cet exemple, il y a :
- neuf éléments génériques : Titre de publication, Type, Directeur de publication, Distributeur, Plateforme, Année première de distribution, Espace de ponctuation, URL (http://…) et Format ;
- quatre descripteurs, avec deux génériques (Type, Format) et deux littéraux (Distributeur, À télécharger) ;
- un connecteur, via, dont la fonction est de lier le nom du distributeur à celui de la plateforme de distribution ;
- un marqueur de zone, At, dont la fonction est de séparer les éléments d'informations pratiques des éléments de base comprenant titre de publication, directeur de publication, distributeur, etc.
Application :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer [Revue] / P. Bernath [Directeur de publication]. Elsevier [Distributeur] via ScienceDirect.com, 1997- . At : https://www.sciencedirect.com/journal-of-quantitative-spectroscopy-radiative-transfer [PDF][À télécharger].
Se lit de la manière suivante :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer : une revue dirigée par P. Bernath. Numéros de revue distribués par Elsevier via ScienceDirect.com depuis 1997. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués, après téléchargement.
Cet exemple soulève un certain nombre de questions auxquelles nous répondrons dans les sections suivantes.
Première série de questions, d'ordre général :
- Quels sont les différents éléments génériques et descripteurs associés à considérer ?
- Quels sont les différents séparateurs de zone à considérer, et quelles sont leurs fonctions respectives ?
- Quels sont les différents signes de ponctuation et symboles à considérer, et quelles sont là encore leurs fonctions respectives ?
Seront ensuite traitées des questions plus spécifiques :
- celle des formats à utiliser avec les éléments d'informations qui entre eux sont liés par des relations hiérarchiques (avec possiblement plusieurs subdivisions) (1) ;
- celle des dates ;
- celle du rapport entre édition électronique et édition(s) papier associée(s), car cela aura bien une incidence sur les formats à utiliser ;
- celle du nom des sites Web ;
- celle des liens hypertextes.
Il faudra enfin traiter la question, particulière, de la gestion des formats (électroniques) propres aux objets multimédias ; des objets (images [fixes], images animées ou sons), qu'on aura à traiter soit comme des documents à part entière, que ceux-ci soient indépendants (une photo directement accessible) ou au contraire dépendants d'un document parent (la même photo mais dans une page de site Web), soit comme de simples reproductions d'objets qui à la base ne sont pas distribuables (photo issue d'un tirage dont la copie [numérique] sera mise en ligne).
Note de fin de section :
- Cas de relations hiérarchiques typiques, en partant des plus grandes divisions : a) de l'ouvrage à la partie (laquelle sera soit ressource de premier rang soit ressource de second rang) ; b) de la section au paragraphe, et jusqu'au verset, en passant par l'alinéa, pour la localisation des citations.
Orthotypographie des titres : règles d'écriture recommandées vs règles proposées
Les règles d'écriture à appliquer, concernant l'usage soit de l'italique soit des guillemets, se fondent sur le fait qu'une ressource donnée devra (ou non) être considérée comme une œuvre.
Pour traiter le sujet qui nous est donné, il conviendra donc, pour commencer, de montrer ce que recouvre la notion d'œuvre, et cela en la comparant avec la notion d'ouvrage.
Nous indiquerons ensuite à laquelle des deux catégories (celle des œuvres contre celle des ouvrages) les ressources que nous avons à considérer appartiennent.
Après cela, nous rappellerons les règles d'écriture traditionnelles des titres, que nous aurons à discuter. Puis nous poserons enfin les règles d'écriture que nous recommandons.
Du rapport entre notion d'œuvre et notion d'ouvrage
Les notions d'œuvre et d'ouvrage s'interpénètrent, mais ne se confondent pas. Les œuvres présentant un caractère à coup sûr artistique (1) (l'artiste, dans son travail de création, produit une œuvre, et s'il s'agit d'écriture, celle-ci ne sera qu'un moyen d'expression) ; les ouvrages, moins ambitieux, présenteront un caractère qui lui sera plutôt technique (2) (le professionnel ne crée pas, il répond à des demandes, et pour cela produit des ouvrages qui sont liés à des compétences acquises).
Seront donc considérées comme des œuvres, les productions qui sont issues de la littérature et des arts plastiques. Et seulement comme des ouvrages, celles qui sont issues des autres littératures, dites grises (3), mais sans que toutefois, sur un autre plan, les deux notions s'opposent complètement, car l'œuvre littéraire donne bien lieu à un ouvrage, qui typiquement sera l'ouvrage d'imprimerie.
Il convient de préciser que si les œuvres aujourd'hui considérées comme telles n'ont pas toujours ce caractère pleinement artistique (les émissions de télévision par exemple), il faudra qu'elles présentent néanmoins un caractère original (comme dans Dim Dam Dom, de D. de Galard, dans les années 60, ou encore Apostrophe de B. Pivot dans les années 70-80), et d'insister sur le fait que, toujours dans le domaine artistique, les ouvrages ne peuvent être assimilés à des œuvres littéraires, ils n'en sont que le produit.
Notes de fin de section :
- From : Œuvre [Entrée]. In : Le Grand Robert de la langue française / A. Rey. 2e édition. Dictionnaires Le Robert, 1985. Tome VI. At : pages 897-899. GoTo : 5e item, page 898.
- From : Ouvrage [Entrée]. In : ibid. At : pages 1033-1034. GoTo : 3e item (remarque), page 1033.
- Réf. précédente.
Répartition des ressources
Ayant posé les bases de cette différence à faire entre œuvre et ouvrage, attachons nous maintenant à classer, autant que faire se peut, les ressources mentionnées au-dessus (1).
Ci-dessous, les ressources à considérer comme des œuvres :
- les monographies du monde littéraire ;
- les productions cinématographiques ;
- les productions musicales ;
- les productions graphiques, dès lors qu'elles sont d'ordre artistique (par opposition aux ordres publicitaire et technique).
Ci-dessous, les ressources à considérer comme des ouvrages seulement :
- les monographies de la littérature grise, bien que celles-ci soient traitées (sur la plan typographique) comme des œuvres ;
- les publications en série, avec la même nuance que précédemment ;
- les productions graphiques d'ordre technique #discutable ;
- les bases documentaires ;
- les sites Web de même que les Wikis ;
- les plateformes utilisées pour agréger ou déposer des contenus électroniques (typiquement, les réseaux sociaux) ;
- les logiciels.
Des ressources auxquelles s'ajoutent celles qu'on aura à considérer — plutôt — comme des ouvrages : les productions télévisées, les productions radiophoniques, les productions graphiques d'ordre publicitaire, et enfin les Blogs — car certaines de ces productions sont à considérer parfois comme de véritables œuvres.
Des ressources auxquelles s'ajoutent enfin les productions que l'on considère aujourd'hui comme des ouvrages, ni plus ni moins, mais qui demain pourraient accéder au statut d'œuvre, les logiciels par exemple (2), dont certains assimilent le code à de la poésie (3).
Ces deux derniers points (le premier attirant l'attention sur l'interpénétration des notions d'œuvre et d'ouvrage, le second, sur le caractère subjectif de la notion d'œuvre) montrant à quel point il n'est pas toujours facile de classer les ressources, nous avons fait le choix de nous écarter, quelque peu, des règles d'écriture traditionnelles décrites ci-après.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Ressources de premier rang ».
- En son temps, en 1984, Steve Jobs avait sollicité, obtenu, et fait graver sur les Macintosh, la signature de ses collaborateurs, afin de leur rendre hommage. « Real artists sign their work {L'artiste signe son œuvre} »
From : Inside the computer [Page Web]. In : Mac 30th Celebration.com, 25 janvier 2014. At : https://www.mac30th.com/inside-the-computer [HTML][Consultation en 2022]. - Voir Code is poetry = Du code à la poésie [Article] / C. Dionne. In : Littérature et résonances médiatiques. No 5 [Numéro de revue électronique], janvier 2015. At : https://oic.uqam.ca/code-is-poetry [HTML][Consultation en 2022].
Règles d'écriture traditionnelles
Italique (vs romain) et guillemets
La règle commande d'écrire les titres d'œuvres en italique, les titres d'ouvrages en romain (on utilisera seulement la majuscule pour leur donner du relief) et les titres de parties (qu'il s'agisse d'une œuvre ou d'un ouvrage) entre guillemets.
Exemples de références s'appliquant à des œuvres :
Apologie de Socrate [Monographie] / Platon ; traduction du grec par L. Brisson. Flammarion, 2017 ;
Apocalypse Now [Production cinématographique] / F. Ford Coppola. France, 1979 ;
Face Value [Production musicale] / P. Collins. France, 1981. Enregistrement sur disque vinyle ;
Composition en rouge, bleu et jaune [Production graphique (peinture)] / P. Mondrian, 1930.
Référencement d'une sous-partie qui, en l'occurrence, est la présentation de la monographie susmentionnée :
« La philosophie, ou l'espace d'une autre politique » / A. Macé.
In : Apologie de Socrate / Platon ; traduction du grec par L. Brisson. Flammarion, 2017.
At : pages 7-41.
Référencement de ce qui doit être considéré comme un ouvrage (pas d'italique), le site Web d'un journal par exemple :
Le Monde.fr / L. Dreyfus [Directeur de publication]. At : http://www.lemonde.fr.
Référencement du journal correspondant, qui lui est à considérer comme une œuvre (ce qui justifie l'italique) :
Le Monde / H. Beuve-Méry [Fondateur (1944), directeur de publication (1944-1969)] … J. Fenoglio (2015- ). No 1- . Société éditrice du Monde, 18 décembre 1944- .
Référencement d'un article en ligne (entre guillemets) du Monde.fr :
« Covid-19 : Édouard Philippe prochainement convoqué à la Cour de justice de la République pour sa gestion de la crise » / G. Davet ; F. Lhomme.
In : Le Monde.fr, 10 octobre 2022.
At : https://www.lemonde.fr/covid-19-edouard-philippe-convoque-par-cour-de-justice-de-la-republique [HTML][Consultation le 11 octobre 2022].
Référencement d'un article tiré du Monde, le journal, dans sa version papier :
« Covid-19 : Édouard Philippe convoqué à la CJR [Cour de justice de la République] » / G. Davet ; F. Lhomme.
In : Le Monde. No 24 188, 12 octobre 2022 (paru le 11).
At : page 10.
Et sans que soient précisés ni le numéro ni la date de parution dans les kiosques (1) :
« Covid-19 : Édouard Philippe convoqué à la CJR [Cour de justice de la République] » / G. Davet ; F. Lhomme.
In : Le Monde, 12 octobre 2022.
At : page 10.
Note de fin de section :
- Voir infra, encadré « Cas des quotidiens ».
Capitalisation : placement de la ou des majuscules
Règle 1 (règle générale). Seul le premier mot (avec tous ses termes, s'il s'agit d'un mot composé) est capitalisé : Splendeurs et misères des courtisanes.
Règle 2. Si le titre commence par un adjectif suivi d'un substantif, les deux mots sont capitalisés : Cent Ans de solitude.
Règle 3. Si le titre commence par un article défini (le, la, les), sans former une phrase, celui-ci ne sera pas capitalisé : les Misérables, la Divine Comédie (règle 2).
Règle 4. Si le titre comprend une conjonction de coordination, les règles 2 et 3 susmentionnées s'appliquent de part et d'autre : Crime et Châtiment, le Rouge et le Noir.
Commentaire. — Appliqué au Monde, la règle 3 invite à écrire le Monde (sans majuscule initiale), et non Le Monde (avec la majuscule), comme nous l'avons fait dans les exemples précédents, pour simplifier les choses. Cette règle, dont on ne mesure pas tout de suite l'intérêt, et qui du coup pourrait sembler superflue, sert notamment à contourner le problème de la contraction dans des formules du genre « journaliste au Monde » ou « premier numéro du Monde ». Personne n'écrira jamais en effet « journaliste à Le Monde » ni « premier numéro de Le Monde », ce qui montre bien le caractère secondaire, dans le titre, de l'article utilisé. Accessoirement, cette façon de procéder servira aussi à indiquer, dans un classement, que le Monde sera à ranger dans les M (titres commençant par un M ).
Des règles difficilement applicables
Aussi sommaire soit-il, notre rappel des fondamentaux sur, d'un côté, la différence à faire entre œuvre et ouvrage, et de l'autre, les règles d'écriture qu'il convient d'appliquer, montre à quel point les règles à appliquer ne sont pas si naturelles que cela.
Première difficulté, sur le fond.
Nous l'avons vu plus haut, le caractère subjectif de la notion d'œuvre, de même que son interpénétration avec la notion d'ouvrage, représentent parfois un obstacle qui empêche de savoir si une ressource doit être (ou non) considérée comme une œuvre, et du coup, s'il faut convient (ou non) d'utiliser l'italique.
Seconde difficulté, sur la forme.
L'italique étant la forme requise pour les œuvres, nous avons aussi vu que les guillemets servaient eux à marquer les parties des œuvres. Mais alors, si l'on souhaite rester dans cette logique, comment fera-t-on pour marquer les sous-parties, issues de la subdivision desdites parties ? Car c'est un sujet sur lequel en effet la littérature n'apporte pas de réponse franchement convaincante, J.-P. Colignon le reconnaît lui-même : « … on met [effectivement] entre guillemets les titres des parties d'œuvres […], mais ce louable et nécessaire souci d'information a ses limites : l'emploi de l'italique, des différentes sortes de guillemets [précisées ci-dessous], ne peut faire face aux nombreuses subdivisions, parties et sous-parties de grands cycles littéraires ou musicaux, notamment. (1) »
Faudrait-il alors renoncer à toute mise en forme ? ou au contraire faire appel à une forme spécifique ? comme le suggère J.-P. Colignon, en faisant appel aux autres sortes de guillemets (guillemets droits, anglais et allemands : « "…" », « “…” », « ‘…’ » ; pour trancher avec les guillemets traditionnels dits français : “« … »”).
Il s'agirait là, on le voit bien, d'introduire des règles supplémentaires qui conduiraient, par exemple, avec le référencement de la photo tirée de l'article de presse susmentionné, à combiner guillemets anglais (pour la photo), guillemets français (pour l'article) et italique (pour le journal). Ce qui donnerait :
“Édouard Philippe, alors premier ministre, à Matignon, le 7 mai 2020” [Photo] / C. Archambault.
Reproduction In : « Covid-19 : Édouard Philippe convoqué à la CJR [Cour de justice de la République] » / G. Davet ; F. Lhomme. In : Le Monde. No 24 188, 12 octobre 2022. At : page 10.
Mais l'introduction de nouvelles règles a-t-elle vraiment un sens ? sachant que personne, ou presque, ne les intègrera jamais : nous avons pris le parti de la simplification.
Notes de fin de section :
- From :: Un point, c'est tout ! : La ponctuation efficace [Guide] / J.-P. Colignon. 4e édition. Victoires, 2011. GoTo : section « Les guillemets et les parties d'œuvres littéraires, musicales… », page 130.
- Comment écrire un titre d'œuvre ? [Page Web]. In : Au domicile des mots dits et écrits.fr. At : http://monsu.desiderio.free.fr/ecrire-titre-d-œuvre [HTML][Consultation en 2022].
Les règles que nous recommandons
Dans les références :
- ni italique ni guillemets, d'aucune manière (ce sont les séparateurs de zone qui permettront de distinguer les parties, sous-parties, et éventuelles parties des sous-parties, des œuvres ou des ouvrages à considérer) ;
- pour ce qui concerne la capitalisation, pas de changement ou presque : reprise de toutes les règles susmentionnées à l'exception de la troisième (ce qui veut dire que les titres commenceront toujours par une majuscule) ;
tandis que dans le texte, on appliquera les règles traditionnelles.
Éléments d'informations génériques et descripteurs associés
#contenu-à-produire
Cas des monographies :
- Titre de monographie (en tant qu'élément générique) + Type (en tant que descripteur) ;
- Auteur ;
- Éditeur ;
- Année de publication.
#à-poursuivre
Séparateurs de zone
In. Lorsqu'il s'agira de référencer un document lié à un document de plus haut niveau (un article de revue par exemple), le In servira à introduire le titre dudit document de plus haut niveau.
On. Lorsqu'il s'agira de référencer un document déposé sur une #plateforme en ligne (une vidéo sur un réseau social par exemple), le On servira à introduire le titre (ou nom) de ladite #plateforme.
At. Dans le prolongement du In et du On, le At servira à introduire les signets des documents (1) qui respectivement seront soit liés à des documents de plus haut niveau (indiquant ici les blocs de pages à considérer) soit déposés sur des #plateformes en ligne (indiquant là, avec une extension de la notion de signet (2), les adresses à considérer). Dans le prolongement du Sub (voir infra, entrée correspondante), et donc avec les productions graphiques dites homéomères (3), il servira aussi (nouvelle extension) à introduire les signets des sous-productions à considérer (au travers cette fois de repères visuels).
#extrait
From. Lorsqu'il s'agira de référencer un extrait de document repris tel quel (typiquement une citation), le From servira à introduire le titre dudit document.
GoTo. Dans le prolongement du From, et après le At si celui-ci s'impose, le GoTo servira à introduire les signets des extraits de document (on indiquera la section, le paragraphe ou encore la note à considérer).
Attention, certaines ressources qu'on pourrait être tenté de voir comme des extraits restent (ou sont) en réalité des documents à part entière qu'on aura donc à localiser avec le At, et non le GoTo. Sont concernés, en particulier : les chapitres d'ouvrage, quand ils ne fournissent que très peu de matière ; et tout autant sinon plus les figures d'illustration.
Extend. Lorsqu'il s'agira de référencer un document qui viendra étendre un autre document (un commentaire dans une page Web par exemple), le Extend servira à introduire le titre du document étendu.
Sub. Lorsqu'il s'agira de référencer l'une des sous-productions d'une super-production graphique dite homéomère parce que formée de parties semblables à l'ensemble (4) (un ensemble de plusieurs schémas, plusieurs tableaux, plusieurs plans), c'est le Sub (et non le In) qui servira à introduire le titre de ladite production graphique de plus haut niveau. Avec les événements emboîtés les uns dans les autres (des actes de colloques par exemple), extension du Sub (5), qu'on utilisera pour introduire le titre des événements de plus haut niveau.
Super. Lorsqu'il s'agira de référencer un document qui viendra accompagner un autre document (la bande originale d'un film par exemple), le Super servira à introduire le titre du document accompagné (le film, dans notre exemple).
Notes de fin de section :
- Dans son acception originale, le signet (que les relieurs, comme dans le temps ne fournissent plus toujours, même lorsqu'il s'agit de beaux livres) est le petit ruban, parfois doublé, qui avec les livres reliés sert en effet à marquer les pages (a).
- Note précédente.
- voir supra, section « Typologie des ressources » … « [Ressources de second rang] Cas des productions graphiques ».
- Réf. précédente.
- Ce qui vaut pour les productions d'ordre graphique, dans l'espace (avec un espace à deux dimensions), vaut pour les événements, dans l'espace temporel.
- Voir Signet [Article]. In : Littré.org. At : https://www.littre.org/signet [HTML][Consultation le 19 mars 2025].
[Publications en série] De la nécessité du connecteur via
Solution retenue :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer [Revue] / P. Bernath [Directeur de publication]. Elsevier [Distributeur] via ScienceDirect.com.
Solution écartée :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer [Revue] / P. Bernath [Directeur de publication]. Elsevier [Distributeur]. In : ScienceDirect.com.
Avec le « In » en lieu et place du « via », la revue devient, par définition, une ressource de second rang ; ressource de second rang d'une publication dite intégratrice (ScienceDirect) qu'il faudrait de fait considérer comme une ressource de premier rang (les articles de la revue devenant des ressources de troisième rang).
Mais peut-on vraiment placer ScienceDirect sur la même ligne qu'une base documentaire, un Blog, un site Web voire un Wiki (Wikipédia) ? ce qui reviendrait à ramener la revue considérée au rang d'une notice, d'un billet, d'une page Web ou d'un simple article.
Il y a là une contradiction (une revue ne pourrait en effet être assimilée à un article !) qui oblige à considérer que le « In » n'est pas pertinent, et donc que le « via » a toute sa place.
[Œuvres et ouvrages d'art] Usage des connecteurs In, At et Between
Le In des œuvres d'art. Lorsqu'il s'agira de référencer une œuvre immobilière non déplaçable (la toile d'une peinture marouflée, c'est-à-dire collée, sur un mur ou un plafond par exemple), servira à introduire le nom du lieu de l'œuvre.
Le At. Dans le prolongement du In susmentionné, servira introduire le nom des salles où les œuvres sont présentées.
Le In des œuvres architecturales (hors ouvrages d'art). Lorsqu'il s'agira de référencer une œuvre architecturale (un édifice d'apparat par exemple), servira à introduire le nom de la ville, et du pays, où se trouve l'œuvre.
Le In des œuvres architecturales mineures. Lorsqu'il s'agira de référencer une œuvre mineure faisant partie d'une œuvre majeure (la galerie d'un château par exemple), servira à introduire le titre de ladite œuvre majeure.
Le At. Dans le prolongement du In susmentionné, servira à introduire le nom de l'endroit où ladite œuvre mineure se trouve.
Le In des ouvrages d'art. Lorsqu'il s'agira de référencer un ouvrage d'art servant à relier deux sites (un pont par exemple), servira à introduire le nom de la région à considérer (au sens le plus large).
Le Between. Dans le prolongement du In susmentionné, servira à introduire les noms des deux sites à considérer.
Signes de ponctuation et symboles
Les accolades. Les accolades « {…} » servent à marquer les éléments d'informations génériques.
L’astérisque. L’astérisque « * » n'est pour l'instant pas utilisé.
La barre oblique. La barre oblique « / » sert à introduire le nom de la personne ou du collectif (PoC) qui engage sa responsabilité (auteur, directeur de publication, directeur d'émission, etc.).
La barre verticale. La barre verticale « | » sert à poser des alternatives.
Le deux-points. Le deux-points sert principalement à introduire les sous-titres, accessoirement des instances.
Les crochets. Les crochets « […] » servent à marquer les descripteurs.
Le dièse. Le dièse « # » n'est pour l'instant pas utilisé.
Les guillemets anglais. Les guillemets anglais « “…” » ne sont pour l'instant pas utilisés.
Les parenthèses. Les parenthèses servent principalement à expliciter les sigles et les acronymes (1), accessoirement à fournir un complément d'information.
Le point. Le point sert principalement à séparer les éléments d'informations (dès lors qu'ils ne sont pas du même type) ; il sert aussi à marquer les relations hiérarchiques (dès lors qu'elles sont descendantes et qu'il s'agit expressément de documents en plusieurs parties) (2).
Le point-virgule. Le point-virgule sert à énumérer les éléments d'informations qui sont de même type.
Le symbole d'égalité « = ». Le symbole « = » sert à introduire les traductions.
#extrait
Le symbole de supériorité « > ». Après le GoTo (3), le symbole « > » sert à hiérarchiser, dès lors qu'ils appartiennent à un même type (la section par exemple), les items des chemins à suivre pour accéder aux extraits.
Le trait d'union. Le trait d'union sert à définir les plages, pour les pages, les numéros, les dates. (On évitera donc de le reprendre s'il est utilisé dans les titres.)
La virgule. La virgule, qui sera elle aussi, dans le domaine qui est le notre, le plus élémentaire mais en même temps le plus subtil des signes de ponctuation, aura quant à elle plusieurs fonctions, cinq en tout :
- première fonction : introduire des éléments de circonstance (une date, un lieu, un moyen) ;
- deuxième fonction, dans les parenthèses seulement : énumérer des éléments qui sont de même type* ;
- troisième fonction, avec le At et le GoTo : marquer les relations hiérarchiques entre parties et sous-parties** :
- après le At, elle servira à marquer les divisions d'ordre physique, comme dans l'exemple suivant, avec en l'espèce une page de document, bien qu'il s'agisse d'un contenu électronique :
Salvador Dali A [Photo] / P. Halsman, 1948 … At : https://www.moma.org/memorable-life-photographs [PDF], page 54 ;
- après le GoTo, elle servira à marquer les divisions d'ordre logique, comme dans l'exemple suivant, avec en l'espèce un item de section :
Avantages de l'ISBN [Page Web] … At : https://www.isbn-international.org/avantages-de-ISBN [HTML][Consultation en 2023]. GoTo : section « Autres avantages de l'ISBN », 1er item ;
- après le At, elle servira à marquer les divisions d'ordre physique, comme dans l'exemple suivant, avec en l'espèce une page de document, bien qu'il s'agisse d'un contenu électronique :
- quatrième fonction, après le GoTo des extraits : marquer la séparation entre parties et signets à considérer***, exemple :
Charte olympique … At : https://olympics.com/charte-olympique [PDF][Consultation…]. GoTo : section « Protocole » > « Cérémonies d’ouverture et de clôture », page 99 ;
-
cinquième et dernière fonction : dénormaliser. Dans les références en ligne (c'est-à-dire directement insérées dans le texte, alors qu'il faudrait normalement les isoler soit dans les notes soit en fin de document), ainsi que dans les renvois les plus simples, la virgule servira en effet à produire des écritures plus compactes (avec, à l'exception du signe « > », le retrait des connecteurs, des symboles et des signes de ponctuation spécifiques, autant de marqueurs auxquels la virgule sera substituée) et allégées (retrait des majuscules, partout, sauf dans les titres à mentionner). Cela donnera :
- avec l'exemple précédent :
Charte olympique…, https://olympics.com/charte-olympique [PDF][Consultation…], section « Protocole » > « Cérémonies d’ouverture et de clôture », page 99 ;
- avec les renvois internes :
Voir supra, section « Nature des ressources »
contreVoir supra. GoTo : section « Nature des ressources » ;
- avec les renvois externes de base (voir infra, encadré « Du rapport entre “voir”, “from” et “cf.” ») :
Voir [3], entrée « Description archivistique », page 11 ;
From [6], section Définitions, entrée « Monographie en plusieurs parties », page 10 ;
Cf. [12], section « Titre commun et titre dépendant », page 56 ;
contreVoir [3]. GoTo : entrée « Description archivistique », page 11 ;
From [6]. GoTo : section Définitions, entrée « Monographie en plusieurs parties », page 10 ;
Cf. [12]. GoTo : section « Titre commun et titre dépendant », page 56.
- avec l'exemple précédent :
* La virgule est à voir dans ce cas comme un point-virgule de second rang.
** Dans cet autre cas, elle devient un point de second rang.
*** Dans ce dernier cas, elle joue le rôle d'un At de second rang.
Remarque. — De façon à pouvoir séparer les différentes zones qu'elle a définies (4) (neuf en tout, numérotées de zéro à huit, avec un nombre éléments d'informations propres variables), L'IFLA utilise le tiret cadratin « — » (tiret le plus long, devant demi-cadratin « – », trait d'union « - » et signe moins « - »). Un signe de ponction que nous n'utiliserons pas puisque que nous avons fait le choix de faire appel à des séparateurs, qui dépassent le champ de la ponctuation (« In », « On », « At », etc.) (5).
Notes de fin de section :
- Voir infra, encadré « Autres règles d'écriture ».
- Voir section suivante.
- Voir section précédente « Séparateurs de zone ».
- Voir [12], sections « Schéma de l'ISBD » (dans la note) et « Ponctuation » > A.3.2.3, pages 25 et 33.
- Réf. 3.
Du rapport entre « voir » « from » et « cf. »
Il s'agit là des trois termes que nous nous sommes donnés pour faire les renvois vers les documents externes, avec le « from » en plus du « voir » et du « cf. » traditionnels, que nous opposons aux renvois internes, avec les « voir [supra | infra] », auxquels on pourrait d'ailleurs ajouter la flèche de renvoi dite analogique (⇒) (1) couramment utilisée dans les documents à entrées tels que dictionnaires, encyclopédies ou encore glossaires, pour marquer les mots présentant « un rapport étroit de sens (2) » (3).
Mettant de côté les renvois internes, pour lesquels il n'y a pas de nuances à apporter, dans la façon de les utiliser, il y a par contre, avec les renvois externes, non moins de quatre cas de figure à distinguer :
- celui du « voir » tout court : pour les renvois simples vers un document externe ;
- celui du « voir » accompagné du « goTo », sinon d'une virgule (voir supra, hors encadré) : pour les renvois vers une partie de document externe ;
- celui du « from » (toujours accompagné du « goTo », ou d'une virgule, comme précédemment) : pour les renvois vers l'origine des extraits, et des citations en particulier ;
- celui du « cf. » lui aussi toujours accompagné du « goTo » (ou d'une virgule) : pour les renvois vers l'origine de contenus repris quasiment tels quels (4), qu'on pourrait voir comme des citations dégradées, par opposition aux citations pleines susmentionnées.
Notes :
- Cf. Tableau des signes conventionnels, convention et abréviations. In : Le Grand Robert de la langue française / A. Rey. 2e édition. Dictionnaires Le Robert, 1985. Tome I. At : pages XLVII-LVI (47-56). GoTo : 10e entrée, page XLVII (première page du tableau).
- From ibid.
- Ne pas confondre le véritable renvoi avec l'appel de note (aussi appelé renvoi de note, à tort), qui lui vise seulement les notes situées en dehors du texte courant en bas de page, que ce soit en fin de chapitre ou en fin de document (a).
- Le rattachement du « cf. » au « from », plus qu'au « voir », tient à son étymologie : « cf. », abréviation latine de confer, conjugue en effet le verbe conferre, qui signifie comparer, à l’impératif (b). En utilisant « cf. » comme marqueur, l'auteur est donc censé chercher à mettre l'accent sur le parallèle à faire entre le propos qu'il tient et celui qui en est à l'origine.
- Cf. Orthotypographie : Volume I de A à F / J.-P. Lacroux. Hélio Services, 2007. At : https://app.box.com/orthotypographie-volume-I-de-A-a-F [PDF en ligne]. GoTo : section « Appel de note », page 186.
- Cf. Confer [Article]. In : Dictionnaire de l'Académie française.fr. At : https://www.dictionnaire-academie.fr/confer [HTML][Consultation le 19 juillet 2024].
Traitement des relations hiérarchiques
Les relations hiérarchiques dont on parle renvoient à la notion de quiddité qui, en grammaire, est marquée par la préposition de. On aura ainsi à référencer, typiquement : telle partie de tel ouvrage ; tel paragraphe de telle section ; telle section de telle page.
Selon les cas, il conviendra de mentionner — dans les références à produire — d'abord le tout, ensuite la partie ; ou au contraire, d'abord la partie, ensuite le tout.
Lorsque le tout viendra se placer devant la partie (le tout se décomposant en parties), la quiddité sera dite descendante ; quand ce sera au contraire à la partie de venir se placer devant le tout (les parties constituant le tout), elle sera dite ascendante.
Il y a deux cas de quiddité descendante à considérer :
- avec document en plusieurs parties* : du document parent de premier rang au document fils, toujours de premier rang, le titre commun du document parent précédant le titre dépendant du document fils :
- Harry Potter [Saga]. Part. I ;
- Vietnam [Documentaire TV]. Part. I ;
- Indiana Jones [Production cinématographique]. Part. I ;
- etc.
- avec partie et sous-parties servant expressément, dans les documents, à repérer les extraits : de la partie parente au parties filles (de la section au paragraphe puis du paragraphe au verset, typiquement)**, quel que soit le rang du document considéré.
* Dans le cas particulier des monographies imprimées, les parties deviennent des tomes qui correspondent à autant de volumes (voir supra, encadré « Monographie : du rapport entre partie, tome et volume (I) » ; voir infra, encadré « Du rapport entre partie, tome et volume (II) »).
** Avec les monographies et les publications en série, les parties-types à considérer sont, d'un côté, la section, dont l'en-tête sera composé d'un numéro d'ordre et d'un intitulé, et de l'autre, le paragraphe, l'alinéa et le verset, qui eux auront comme seul marqueur un numéro d'ordre.
Les deux premiers cas de quiddité ascendante à considérer :
- du document de premier rang à la collection, en ce qui concerne les monographies ;
- du document fils d'un rang donné au document parent de rang supérieur (un chapitre de roman, typiquement).
Troisième cas de quiddité ascendante : du sous-domaine au domaine, en ce qui concerne les publications intégratrices (sites Web), autant que les plateformes (réseaux sociaux).
Quatrième et dernier cas de quiddité ascendante, en ce qui concerne les monographies et les publications en série, et en particulier après le GoTo de repérage des extraits : de la partie de document (1) au signet (2) (d'abord la section, ensuite la page, typiquement).
Notes de fin de section :
- Section, paragraphe, alinéa ou encore verset.
- Le pluriel tenant au fait qu'une partie de document, aussi petite soit-elle, peut en effet courir sur plusieurs pages.
Traitement des dates
Mention (ou non) des dates à considérer
Règles générales :
- les dates de publication seront systématiquement indiquées ;
- les dates de consultation, dont on pourrait se passer, ne seront indiquées que pour les documents en ligne qui, de surcroît, se prêtent aux mises à jour, les pages des sites Web typiquement ;
- les dates de mise à jour, qu'il faudrait normalement considérer (dans le cas des Blogs notamment), mais qui en même temps viennent alourdir les références, ne seront utilisées que si les dates de publication ne sont pas indiquées.
Règles à appliquer dans le cas plus spécifique des ressources intégratrices :
- dans le cas des publications intégratrices* (bases documentaires, Blogs, sites Web et Wikis) : pas de date à mentionner** ;
- dans le cas des plateformes intégratrices (agrégateurs, médias sociaux, réseaux sociaux et places de marchés) : mention de la date de fondation ;
- dans le cas des distributions intégratrices (logiciels) : mention de la date de distribution.
* À ne pas confondre avec les contenus qu'elles intègrent.
** S'il fallait en mentionner une, ce serait la date de fondation, mais cela ne serait pertinent que si la mention de l'éditeur l'était elle-même (la Société Éditrice du Monde pour Le Monde.fr), ce qui ne sera pas le cas : on retiendra plutôt le directeur de publication (en l'occurrence L. Dreyfus).
Position des dates
Règles générales :
- Concernant les dates de publication :
- Avec les ressources de premier rang (monographies, publications en série, productions télévisées, etc.), celles-ci viendront se placer à côté de l'éditeur, du distributeur, du diffuseur.
- Avec les ressources de rang inférieur (un article de revue par exemple), elles viendront se placer après la référence du document parent (une référence qui, dans le cas des publications en série, comprendra titre commun et numérotation, exemple : « Journal of Physics. Vol. 18. No 19, avril 2006 »).
- Concernant les dates de consultation : dès lors qu'elles seront mentionnées, celles-ci viendront se placer en bout de référence, après les formats (HTML, PDF, EPUB…), après les supports (CD ou DVD par exemple).
- Concernant les dates de mise à jour : si elles sont indiquées, elles occuperont la place des dates de publication, dès lors que celles-ci ne le seraient pas (1).
Autres règles à appliquer dans le cas particulier des plateformes et des distributions intégratrices (qui sont des ressources de premier rang) : dates de fondation et dates de distribution viendront respectivement se placer à côté du ou des fondateurs, à côté du ou des développeurs.
Note de fin de section :
- Voir section précédente, 3e item.
Formats des dates
Le principe retenu étant de réduire, autant que possible, les dates aux seules années (pour simplifier les choses), il existe cependant nombre de cas pour lesquels les dates auront besoin d'être affinées, avec nécessité de préciser le mois voire le jour, et jusqu'à l'heure exacte.
Les ressources pour lesquelles il conviendra de préciser les dates comprenant :
- les numéros de publication en série ;
- les contenus des publications/
plateformes intégratrices ; - les productions télévisées/radiodiffusées diffusées en replay ;
les critères à considérer seront respectivement :
- la fréquence de livraison des numéros de publications en série ;
- la fréquence de publication des contenus mis en ligne sur publications/
plateformes intégratrices ; - la période de diffusion des productions télévisées/radiodiffusées diffusées en replay.
Cas des numéros de publications en série :
- lorsqu'il y aura plusieurs livraisons par an à considérer (comme dans le cas des mensuels, des bimensuels ou des trimestriels), on précisera le mois, comme suit : mai 2022 ;
- lorsque la fréquence s'élèvera à plusieurs livraisons par mois (hebdomadaires) ou a fortiori par semaine (avec les quotidiens), on précisera le jour : 4 mai 2022 ;
- s'il faut considérer plusieurs livraisons par jour, on précisera l'heure : 4 mai 2022, 21 heures.
Cas des contenus mis en ligne sur publications ou plateformes intégratrices : mêmes formats que précédemment, mais en partant cette fois de la fréquence de publication des contenus. Le format qui reviendra le plus souvent sera celui de la date du jour (4 mai 2022). Le troisième, avec l'heure (4 mai 2022, 21h00), s'appliquera aux contenus qui sont publiés en continu (Twitter). Le premier, sans jour ni heure (mai 2022), ne s'appliquera quant à lui que très rarement.
Cas des productions télévisées ou radiodiffusées diffusées en replay, pour lesquelles on devra donc mentionner les périodes de diffusion, avec un format qui dépendra de l'unité de temps à considérer :
- plusieurs mois : mai 2022-juillet 2022 ;
- quelques jours : jeudi 2 juin-samedi 4 juin 2022 ;
- quelques heures : jeudi 2 juin, 20h00-22h00.
Cas des plateformes et des distributions intégratrices, avec dates de fondation et dates de distribution. On mentionnera la date du jour :
- date de fondation de Facebook : 4 février 2004 ;
- date de distribution de la première version du CMS Joomla : 17 août 2005.
Attention. — S'il n'est pas donné au référenceur d'utiliser le format attendu, il lui reviendra de se rabattre sur l'année, le mois ou le jour. Si aucune date ne lui est donnée, il s'en affranchira.
Année seulement vs Mois + année vs Jour + mois + année [+ heure]
Nous rappelons ici (1) que tous les types sont à considérer (monographies, publications en série, productions télévisées…), sauf les publications intégratrices.
Ressources pour lesquelles l'année sera suffisante :
- les monographies, à l'exception des spécifications et des brevets (voir infra) ;
- les publications en série, dès lors qu'elles seront prises dans leur ensemble (avec tous les numéros) ou en partie seulement ;
- les numéros de publications en série, dès lors qu'ils seront distribués (soit en ligne soit sur un support matériel [DVD]).
Autres ressources pour lesquelles l'année sera suffisante :
- hors directs et replays, les monoproductions TV (un documentaire) ou radio (une émission spéciale), dès lors qu'elles seront distribuées (soit en ligne soit sur un support) ;
- hors replays, les productions en série TV ou radio, dès lors qu'elles seront prises dans leur ensemble ou en partie seulement ;
- hors directs et replays, les productions cinématographiques, dès lors qu'elles seront distribuées (soit en ligne soit sur un support) ;
- les productions musicales ;
- les productions graphiques d'ordre artistique ou publicitaire (mais pas technique) ;
- les distributions intégratrices (logiciels), que l'on ne confondra pas avec les publications intégratrices (les sites Web notamment).
Ressources pour lesquelles il conviendra de préciser le mois :
- les spécifications donnant lieu à plusieurs livraisons par an ;
- les numéros de publications en série donnant lieu à plusieurs livraisons par an, qu'il faut distinguer de leur distribution (auquel cas l'année sera suffisante [voir supra, section courante]) ;
- les replays des productions télévisuelles, radiophoniques et cinématographiques diffusés pendant plusieurs mois.
Ressources pour lesquelles il conviendra de préciser le jour :
- les brevets ;
- les numéros de publications en série donnant lieu à plusieurs livraisons par mois ou par semaine, qu'il faut distinguer là encore de leur distribution ;
- les monoproductions TV (un documentaire) ou radio (une émission spéciale) diffusées en direct ;
- les épisodes/numéros d'émissions de TV ou de radio diffusés en direct ;
- les productions cinématographiques diffusées en direct ;
- les replays des productions télévisuelles, radiophoniques et cinématographiques diffusés pendant quelques jours seulement ;
- les textes de loi ;
- les billets de Blog avec leurs éventuels commentaires, pour lesquels il conviendra de préciser l'heure ;
- les xCasts (tweets, messages de Facebook, photos de Flickr, présentations de SlideShare, vidéos de YouTube…), pour lesquels il conviendra parfois de préciser l'heure (tweets et messages de Facebook notamment) ;
ainsi que les plateformes et les distributions intégratrices, avec les dates de fondation et les dates de distribution.
#20241104-F2.2
Ressources pour lesquelles le format des dates sera variable : les productions graphiques d'ordre technique (2).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Mention (ou non) des dates à considérer ».
- Même référencées en tant que ressources de premier rang (a), on ne pourra s'affranchir du fait que ces productions ont pour vocation d'être utilisées comme figures d'illustration dans des documents de toutes sortes dont certains seront simplement attachés à une année (de publication/de distribution/de diffusion, peu importe) quand d'autres nécessiteront une date précise impliquant, en plus de l'année, le mois, le jour et jusqu'à l'heure.
- Voir infra, section « Description des ressources de premier rang » > « [Graphisme] Production technique ».
Cas des ressources impliquant plusieurs dates
Les cinq cas de figure à considérer :
- celui du document issu d'un document parent ;
- celui du document issu d'un événement ;
- celui de la réédition d'une production musicale ;
- celui de la production graphique d'ordre soit publicitaire soit technique ;
- celui de l'œuvre d'art.
Avec les documents issus d'un document parent (notice d'un film, vidéo d'une émission de télévision ou encore document d'archives), l'année du document original viendra compléter l'année de publication, de distribution ou de diffusion du document à référencer (notice/vidéo/document d'archives).
Avec les documents issus d'un événement (actes d'un colloque, vidéo d'une conférence, webinaire d'une formation), idem, le ou les jours de l'événement viendront compléter l'année de publication, de distribution ou de diffusion du document à référencer (actes édités/vidéo/webinaire).
Avec les rééditions de productions musicales, l'année de distribution première viendra compléter l'année de distribution ou de diffusion de la nouvelle édition.
#20241104-F2.1
Avec les productions graphiques qui ne sont pas assimilables à des œuvres d'art (encore que certaines présentent un caractère artistique indéniable), on confondra, d'un côté, les années de réalisation (a priori connues) avec les années de distribution (qui elles le sont moins), pour ce qui concerne les productions publicitaires, et de l'autre (en sens inverse), les années de distribution (souvent disponibles) avec les années de réalisation (qui elles le sont rarement), pour ce qui est des productions techniques, dès lors celles-ci seront directement accessibles en ligne. Avec ces deux types de productions, on ne retiendra donc qu'une seule date, et non deux comme dans les cas précédents.
Cas des œuvres d'art
Avec les œuvres d'art, qui sont des productions dites exclusives, car non distribuables (un tableau de maître), il faudra considérer : d'une part, la date de réalisation de l'œuvre, d'autre part, les années de son exposition dans le ou les lieux à considérer.
La date de réalisation viendra se placer à côté du nom de l'artiste, les années d'exposition, qui pourront se réduire à quelques mois voire quelques jours, à côté du lieu d'exposition.
Pour ce qui concerne le format des dates de réalisation, tout dépendra et du moyen d'expression utilisé et du temps que l'artiste aura consacré à son œuvre. Cela ira de la fraction de seconde pour une photo numérique, auquel cas il conviendra d'indiquer le jour, à plusieurs années, et dans ce cas on indiquera la plage à considérer.
Traitement du rapport entre édition électronique et édition(s) papier associée(s)
Il y a plusieurs cas de figure à considérer :
- celui de l'édition électronique d'un document qui aura été édité une seule fois en version papier ;
- celui de l'édition électronique d'un document plusieurs fois édité en version papier ;
- celui du document d'archives électronique issu d'un document qui aura été édité une seule fois, comme dans le premier cas, en version papier ;
plus le cas particulier des monographies et publications en série purement électroniques, pour lesquelles il n'y a pas d'édition papier (Wikipédia par exemple).
Une seule et unique édition papier : relation de parité 1-1. Le document est la version électronique d'une seule et unique édition papier. La référence à produire sera celle d'un document papier classique, avec en sus les éléments d'informations qui permettront d'accéder à sa version électronique. Exemples :
Traité de documentation / P. Otlet. Mundaneum, 1934. At : https://books.openedition.org/traite-de-documentation [HTML].
Note : l'année mentionnée est l'année de publication de l'édition papier.
Qu’est-ce qu’un mythe égyptien ? Propos liminaires [Article] / L. Medini (+ collaborateur). In : Revue de l'histoire des religions. No (tome) 235, 4e trimestre 2018. At : https://journals.openedition.org/mythe-egyptien-propos-liminaires [HTML].
Note : comme dans l'exemple précédent, l'année mentionnée est celle de l'année de publication de l'édition papier.
Plusieurs éditions papier : relation de non parité 1-n. Le document est la version électronique d'un contenu plusieurs fois édité en version papier, que ce soit par un ou plusieurs éditeurs. La référence à produire mentionnera le distributeur et l'année de distribution (en lieu et place de l'éditeur et de l'année de publication). Exemple :
L'Iliade [Épopée] / Homère. Version électronique. Ebooks Libres et Gratuits, 2004. At : https://www.ebooksgratuits.com/l-iliade [PDF].
Note : l'année mentionnée est l'année de distribution de l'édition électronique.
Commentaire. — Aucun des exemples de l'INSA ne renvoie à des documents électroniques se rapportant à des éditions multiples. C'est somme toute logique, les documents donnés en exemple sont tous issus de la littérature grise.
Document d'archives : relation de parité 1-1. Le document (électronique) est un document d'archives. La référence à produire ne mentionnera que le producteur (1), en règle générale responsable non seulement de son édition (électronique) mais aussi de sa distribution. Exemple :
Léviathan : La Matière, la Forme et la Puissance d’un État ecclésiastique et civil [Document d'archives [Essai / T. Hobbes, 1921]] / BnF (Bibliothèque nationale de France). Réf. : ark:/12148/bpt6k65496c. At : https://gallica.bnf.fr/leviathan-matiere-forme-puissance-d-etat-ecclesiastique-civil [HTML+JPEG Player].
Note : n'est mentionnée que l'année de publication de l'édition papier originale (1921), l'année de distribution du document d'archives étant superflue (2).
Cas des monographies et publications en série purement électroniques : relation de parité 1-0. Ajout du descripteur ad hoc portant la mention « électronique ». Exemple :
Interactive Compression of Digital Data [Article] / B. Carpentieri. In : Algorithms. Vol. 3. No 1 [Numéro de revue électronique], janvier 2010. At : http://www.mdpi.com/interactive-compression-of-digital-data [PDF].
Note : l'année mentionnée est l'année de distribution.
Notes de fin de section :
- Voir annexe « Fondamentaux de la description archivistique », introduction (objet de la description archivistique).
- Voir section « Principaux éléments et format de base des descriptions » de l'annexe susmentionnée.
Traitement du nom des sites Web
Il y a quatre informations à considérer :
- le nom du site affiché dans les pages, en règle générale sous forme de logo : Le Monde ; Le Figaro ; Libération ; DVDFr.com ;
- le nom du site dans les onglets des navigateurs, qui se retrouve dans les pages de résultats des moteurs de recherche : Le Monde.fr ; Le Figaro ; Libération ; DVDFr ;
- le nom du site dans les mentions légales : Le Monde.fr ; www.figaro.fr ; www.liberation.fr ; DVDFr.com ;
- le nom de domaine dans la barre d'adresse : www.lemonde.fr ; www.figaro.fr ; www.liberation.fr ; www.dvdfr.com.
Le problème étant de trouver une solution qui permette de distinguer les sites Web des éditeurs classiques (pour les productions physiquement distribuées), nous avons fait le choix de combiner le nom des sites affiché dans les pages avec l'extension de leur domaine, qui parfois en fera déjà partie (DVDFr.com). Avec nos trois quotidiens cela donnera : Le Monde.fr ; Le Figaro.fr ; Libération.fr ; DVDFr.com.
Traitement des liens hypertextes
Mots-clés dans les libellés
Avec les ressources d'ordre littéraire, et plus généralement d'ordre artistique, les libellés utilisés reprendront les titres tels quels, sans aucune modification (cela vaudra aussi pour les œuvres qui ne sont pas purement artistiques, celles du cinéma notamment, du fait de leur caractère industriel).
Avec les autres ressources, celles dont le titre aura comme principale fonction d'informer, les libellés seront au contraire retravaillés, dans le but (double) de mettre l'accent sur les mots-clés, et lorsqu'ils seront particulièrement longs, de les raccourcir.
On retiendra bien sûr les substantifs (c'est-à-dire noms communs et noms propres) et les adjectifs (jeune vs vieux, beau vs laid, riche vs pauvre).
Mais on retiendra aussi les mots dits vides (comme le « de » par exemple) qui, non insérés dans les libellés, priveraient ces derniers de tout leur sens. Prenons un exemple : traduction-anglais-français, libellé particulièrement ambiguë qui pourrait signifier « traduction de l'anglais en français » aussi bien que « traduction en l'anglais du français », sera complété avec les prépositions « de »/« du » et « en », qui donneront, selon l'idée qu'il conviendra de faire passer, soit traduction-de-l-anglais-en-français soit traduction-en-anglais-du-français.
Parmi ces mots, que l'on devra donc conserver, il y aura notamment :
- les mots généraux négatifs (personne, rien, nulle part, jamais, nullement, aucun) [Tesnière, p. 218] ;
- lesdits forclusifs de négation (pas, guère, plus) [Tesnière, p. 227-228], que ceux-ci soient liés à un substantif (pas-de-voiture) ou à un adjectif (voiture-non-puissante), ainsi que les marqueurs correspondants (le « sans » en particulier : voiture-sans-puissance) ;
- la préposition de quiddité « de » (voiture-de-sport, iliade-de-homère, fils-de-pierre, cadre-de-tableau, verre-d-eau, gant-de-cuir…) [Tesnière, p. 446] ;
- les articles définis liés au « de » de quiddité (du, de l', de la, des) ;
- les adverbes de quiddité du verbe « faire », que l'on reprendra en même temps (faire-fureur, faire-sensation, faire-semblant…) [Tesnière, p. 77] ;
- les prépositions de localisation, que ce soit dans l'espace (voyage-de-paris-a-rome) ou le temps (histoire-de-antiquite-a-rennaissance) [Tesnière, p. 459], au sens propre comme au figuré (échelle-de-un-a-mille) ;
- les marqueurs de relation logique, utilisés quant à eux pour introduire les idées de cause (« à cause de », « du fait de », « parce que », « car »…) [Nazarenko] et de conséquence (« pour », « en vue de », « donc », « de sorte que »…) [Hybertie] ;
tandis que l'on exclura au contraire, en plus des références aux types (sauf s'ils font partie du titre) :
- les articles indéfinis (un, une, des), ainsi que les articles définis (le, la, les), dès lors que ceux-ci ne seront pas liés au « de » de quiddité mentionné plus haut (un/le léopard = leopard) ;
- les verbes d'état (le léopard est rapide = leopard-rapide) ;
- les verbes d'action (à l'exception du verbe « faire » suivi d'un adverbe de quiddité, voir supra, section courante), auxquels on substituera le substantif correspondant (le léopard court = course-du-leopard) ;
- les adverbes de manière (ou de qualification) [Tesnière, p. 468], auxquels on pourra substituer l'adjectif correspondant , dès lors que celui-ci sera adossé au substantif dérivé du verbe d'action (le léopard court rapidement = course-rapide-du-leopard) ;
- les adjectifs généraux (quelque(s), plusieurs, mon-ton-son…, ce-cet-ces…) [Tesnière, p. 68-71] ;
- les pronoms personnels, auxquels on substituera le substantif représenté (il court = course-du-leopard) ;
- les jonctifs « et » et « ou » (qui respectivement servent à adjoindre ou au contraire à disjoindre) [Tesnière, p. 331-332], ainsi que les jonctifs de phrases « mais » et « or » [Tesnière, p. 332-335] :
- Emmanuel Macron gagne l'élection présidentielle et les élections législatives = victoire-d-emmanuel-macron-a-l-election-presidentielle-aux-elections-legislatives ;
- Emmanuel Macron fera alliance, dissoudra ou démissionera = alliance-dissolution-demission-d-emmanuel-macron ;
- Emmanuel Macron n'a pas de majorité, mais ne dissout pas = pas-de-majorite-pour-emmanuel-macron-pas-de-dissolution ;
- Emmanuel Macron ne dissout pas, or il n'a pas de majorité = non-dissolution-d-emmanuel-macron-pas-de-majorite ;
- les mots interrogatifs [Tesnière, p. 194-195]. C'est le thème des questions soulevées qui définira les libellés (libellés auxquels on pourra toujours adjoindre le mot interrogatif à considérer) :
- Qui lit Homère ? = lecture-de-homere[-par-qui] ;
- Quand est-ce que Pierre lira Homère ? où le lira-t-il ? comment le lira-t-il ? = lecture-de-homere-par-pierre[-quand][-ou][-comment] ;
- Quel roman Pierre est-il en train de lire ? = lecture-de-roman-par-pierre[-lequel].
Concernant les adverbes de localisation [Tesnière, p. 74-79], qui comprennent adverbes de lieu (« ici » vs « là-bas », et leurs variantes, « jusqu'ici », « jusque là-bas »…) et adverbes de temps (« hier », « aujourd'hui », « demain », avec les mêmes variantes), pas de règle générale : il conviendra, selon les cas, soit de les reprendre tels quels soit de les exclure soit de leur substituer une information plus précise, qui impliquera soit un lieu soit une date (jusque là-bas = jusqu'à Rome ; jusqu'à demain = jusqu'au 16 juillet 2022).
Exception : brevets et texte de loi. On utilisera l'identifiant des documents. Pour intégrer leur caractère juridique d'une part. Pour raccourcir les libellés d'autre part.
Typographie. Pour ce qui concerne les sigles, ceux-ci seront repris tels quels, avec leurs lettres capitales, et sans qu'ils soient développés, on l'aura déjà fait dans le titre (SNCF et non Societe-Nationale-des-Chemins-de-Fer). Pour ce qui concerne les abréviations, celles-ci seront en revanche explicitées (numero-1 sera plus clair que no-1).
Titres à joindre aux URL
Ces titres, affichés dans les infobulles des liens, censés… parce que souvent mal définis, rejoindre ceux qu'on voit apparaître dans les pages de résultats des moteurs de recherche de même que les onglets des navigateurs (pour les documents consultés), combinerons titre propre des documents et, sans extension, nom du site d'hébergement (Apple vs Apple.com), à moins que celle-là en fasse vraiment partie (DVDFr.com).
Pour séparer les deux éléments d'informations (iTunes et Apple par exemple, Apple intervenant ici en tant que site hébergeur du document décrivant le logiciel iTunes, on utilisera comme séparateur la barre verticale, ce qui donnera : iTunes | Apple ; avec https://
Si le site à considérer fait partie d'un site plus important (comme le magasin des applications d'Apple par exemple) avec une URL (https://apps.apple.com en l'occurrence) mettant en jeu sous-domaine et super-domaine (respectivement apps et apple, com étant le domaine de plus haut niveau), c'est au site affilié (App Store) et non au site d'affiliation (Apple) qu'on donnera la priorité, celui-là venant se placer devant celui-ci, de sorte qu'on écrira, avec ARTE, l'une des très nombreuses applications tirées du magasin : « ARTE (application de la chaîne éponyme) | App Store | Apple » ou tout simplement « ARTE | App Store » ; avec https://
Cas des objets multimédias dérivés d'une œuvre d'art : traitement des formats
#20241104-F5.1
Cas de figure à considérer :
- celui du document indépendant ;
- celui du document non indépendant néanmoins sujet principal du document auquel il est attaché ;
- celui du document non indépendant utilisé comme figure d'illustration ;
- celui de la reproduction d'un objet non distribuable qu'on aura à considérer comme le véritable sujet.
Premier cas de figure, l'objet est référencé en tant que document indépendant, c'est-à-dire en dehors de tout contexte. Directement accessible, son format viendra se placer en bout de référence, juste après son adresse, comme suit :
Salvador Dali A [Photo] / P. Halsman, 1948. In : Library of Congress.gov. At : https://tile.loc.gov/salvador-dali-a [JPG].
Deuxième cas de figure, l'objet à référencer n'est plus indépendant — il est en effet attaché à un document —, mais cependant reste le sujet principal. N'étant plus directement accessible, son format (JPG) sera lié au format du document parent (HTML), comme suit :
Salvador Dali A [Photo] / P. Halsman, 1948. In : Library of Congress.gov. At : http://loc.gov/salvador-dali-a [HTML/JPG][Consultation le 30 septembre 2024].
Troisième cas de figure, l'objet à référencer est toujours attaché à un document, mais cette fois comme figure d'illustration. Son format sera attaché à l'élément d'information qui, dans le document parent, permettra de le localiser (figure 2), comme suit :
Salvador Dali A [Photo] / P. Halsman, 1948.
Reproduction In : Photographie [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/photographie [HTML][Consultation le 30 septembre 2024], figure 2 (Dali Atomicus, photographie de Philippe Halsman mettant en scène Salvador Dali) [JPG].
Note : Salvador Dali A est le titre de la photo originale (c'est bien celle-ci qui est montrée dans la page de Wikipédia) tandis que Dali Atomicus est celui de la photo exposée au MoMA (les deux photos présentent quelques différences).
Quatrième et dernier cas de figure, l'objet référencé ne fait que reproduire un autre objet, non distribuable, et qui en l'occurrence sera le véritable sujet (ici le tirage gélatino-argentique de la photo mentionnée). Le format de la reproduction viendra se placer sous la référence de l'objet non distribuable, comme suit :
Salvador Dali A [Photo] / P. Halsman, 1948.
Reproduction [JPG] In : Salvador Dali A [Notice]. In : Library of Congress.gov. At : https://www.loc.gov/salvador-dali-a [HTML][Consultation le 30 septembre 2024].
Le titre de la notice reprenant celui de la photo, la référence à produire pourra aussi s'écrire de la manière suivante :
Salvador Dali A [Photo] / P. Halsman, 1948.
Reproduction [JPG] In : Notice. In : Library of Congress.gov. At : https://www.loc.gov/salvador-dali-a [HTML][Consultation le 30 septembre 2024].
Remarque. — Dès lors que l'objet non distribuable est le véritable sujet, il convient d'attacher sa reproduction à un document qui faute de notice disponible devra nécessairement lui être consacré expressément (exemple de contenu dédié hors notice avec la photo considérée : https://en.wikipedia.org/
[Multimédia] Format des objets dynamiques
Il s'agit des objets intégrant images animées ou sons pour lesquels un composant de lecture spécifique viendra, le plus souvent, se brancher sur le logiciel de base (typiquement un navigateur lecteur de pages HTML).
Premier exemple, avec une présentation :
Next-Generation Ecosystems [Présentation] / D. Hinchcliffe. On : SlideShare.net, 8 février 2012. At : https://fr.slideshare.net/next-generation-ecosystems [HTML/PPT Player][Consultation le 30 septembre 2024] ;
et si l'on souhaite faire passer l'idée que les contenus de la présentation (affichés par le player, écran par écran) existent aussi au format HTML (en-dessous de la présentation) :
Next-Generation Ecosystems [Présentation] / D. Hinchcliffe. On : SlideShare.net, 8 février 2012. At : https://fr.slideshare.net/next-generation-ecosystems [HTML+PPT Player][Consultation le 30 septembre 2024].
Deuxième exemple, avec une vidéo (on s'affranchira du format utilisé*) :
Web 2.0… The machine is Us/ing Us [Vidéo] / M. Wesch. On : YouTube.com, 31 janvier 2007. At : https://www.youtube.com/web-2-0-machine-human-being [HTML/Player][Consultation le 30 septembre 2024].
* La mention des formats ne présente en effet, dans le domaine de la vidéo, que peu d'intérêt, tout comme dans le domaine de la télévision (1), et plus généralement, celui de l'audiovisuel.
Troisième exemple, avec une carte dynamique affichée dans un canevas (canvas) :
Paris [Carte] / Google. In : Google Maps.fr. At : https://www.google.com/paris [HTML/Canvas][Consultation le 30 septembre 2024].
Remarque. — Comme dans le cas des vidéos, pas de référence aux formats utilisés pour constituer et animer les cartes (Google Maps [Article]. In : Wikipedia.org. At : https://en.wikipedia.org/google-maps [HTML][Consultation le 30 septembre 2024). GoTo : section « Implementation »).
Note de fin de section :
- Voir infra, encadré « Monoproduction télévisée vs monographie électronique ».
Cas des fiches produits en ligne : ni format ni date de consultation
Pour les monographies et les publications en série, les productions de la télévision et de la radio, et enfin les productions du cinéma — traditionnellement imprimées, diffusées et distribuées en salle, mais qui au lieu de cela seront enregistrées et distribuées sur des supports amovibles (CD/DVD), et traitées comme telles — nous indiquerons les URL des fiches produits, mais sans préciser pour autant leur format (HTML le plus souvent) ni les dates de consultation (règle de base normalement appliquée aux ressources en ligne), car ce sont des éléments d'informations de second rang.
Exemples :
- avec format et date de consultation de la fiche produit :
L'Odyssée [Épopée] / Homère. Version audio. Gallimard Jeunesse [Éditeur-distributeur], 2017. MP3 enregistré sur CD. URL fiche produit : https://www.gallimard-jeunesse.fr/l-odyssee [HTML][Consultation le 30 septembre 2024] ;
- sans format ni date de consultation :
L'Odyssée [Épopée] / Homère. Version audio. Gallimard Jeunesse [Éditeur-distributeur], 2017. MP3 enregistré sur CD. URL fiche produit : https://www.gallimard-jeunesse.fr/l-odyssee.
Autres règles d'écriture
Traitement des ouvrages impliquant plus d'un auteur. On ajoutera la mention « + collaborateur(s) », plus parlante que le traditionnel « et al. » (locution latine abrégée signifiant « plus autres »).
Traitement des sigles (S.N.C.F.) et acronymes (AFNOR). Ceux-ci seront explicités : AFNOR (Association Française de Normalisation).
Typologie des formats
#20250131-F6.1
L'organisation des formats, nombreux, présentés ci-après se fonde sur une typologie qui tient à la nécessité de chercher l'unité (dans la variété), de manière éviter les problèmes de redondance, et cela en faisant jouer le principe de factorisation des éléments d'informations (ceux qui s'y prêtent bien sûr) dans les formats généraux de plus haut niveau.
Seront donc remontés (dans lesdits formats généraux) :
- les éléments d'informations obligatoires (par opposition à ceux qui ne le seront pas, pour un format donné) ;
- les éléments d'informations partagés, c'est-à-dire communs à plusieurs formats (par opposition à ceux qui au contraire seront la propriété de l'un seul d'entre eux) ;
- les super-éléments d'informations abstraits, eux aussi communs à plusieurs formats, mais qui à la différence des précédents seront expressément le produit d'une généralisation appliquée à des éléments d'informations concrets devenus par suite sous-éléments.
Exemple : création du super-élément abstrait « Titre de ressource principale » à partir des sous-éléments concrets « Titre de monographie ressource principale » et « Titre de publication en série ressource principale » notamment ; l'un relevant du genre, les deux autres de l'espèce, dans le cadre de la relation Genre / Espèce (1).
De ces trois nouveaux types d'éléments d'informations découlent, avec les ressources de premier rang, trois premiers formats types :
- format général de base : format type impliquant les éléments d'informations qui, pour une catégorie de ressource donnée, sont obligatoires ;
- format général avancé : format type impliquant éléments d'informations du format général de base correspondant et éléments d'informations supplémentaires de complétion (non obligatoires, car les formats généraux de base suffiraient à lever toute ambiguïté quant à l'identification des ressources qu'on aurait à décrire) ;
- format spécialisé : format type impliquant en plus des éléments d'informations du format général correspondant des éléments d'informations d'ordre circonstanciel (une réédition, une traduction, une révision, etc.) qui eux seront obligatoires (sous peine d'ambiguïté dans l'identification des ressources décrites avec les seuls éléments d'informations du format général) ;
plus les quatre suivants, avec les ressources de second et troisième rangs (respectivement attachées, directement, à des ressources de premier rang et de second rang) :
- format général : format type de plus haut niveau impliquant les éléments d'informations abstraits qui sont communs à toutes les ressources hors productions graphiques (2) ;
- format dérivé : seulement utilisé avec les ressources de second rang, format type impliquant la valorisation de l'un seul des éléments d'informations abstraits du format général correspondant ;
- format spécifique : format type impliquant les éléments d'informations abstraits des productions graphiques susmentionnées, avec des éléments d'informations spécifiques que les formats généraux n'intègrent pas ;
- format particulier : valant pour toutes les espèces de ressources (générales comme spécifiques), mais de troisième rang seulement, format type impliquant des éléments d'informations concrets.
Les formats des ressources de premier rang, issus des trois premiers formats types, ainsi que les formats particuliers des ressources de troisième rang seront directement utilisables (éléments d'informations concrets), tandis que formats généraux, dérivés et spécifiques des ressources de second et troisième rangs, seront à exploiter, du fait de la hauteur de vue introduite par les éléments d'informations abstraits.
#Format à utiliser : … Application : …
#Format [général/dérivé/spécifique] à exploiter : … Exploitation du format [général/dérivé/spécifique], avec… : …
Notes de fin de section :
- Voir Genre / Espèce / Individu // J. Valette. In : Lumni.fr, 14 juin 2024. At : https://www.lumni.fr/article/genre-espece-individu [HTML][Consultation le 22 janvier 2025].
- Figures d'illustration comprenant productions voire reproductions de productions originales ainsi que tableaux, plans et autres cartes.
Notion de format spécifique
Les formats spécifiques se caractérisent par le fait qu'ils donnent la possibilité d'élargir le champ d'application des formats généraux.
Ce sont des formats qui par définition s'appliquent à des ressources spécifiques cependant que les formats généraux s'appliqueront aux ressources générales les plus communes.
Il s'agit là, en d'autres termes, de formats spécialement conçus pour des catégories de ressources que les formats généraux ne donnent pas la possibilité de traiter.
Formats spécifiques contre formats généraux avancés
Il faut tout d'abord distinguer formats spécifiques et formats généraux avancés : seulement conçus pour introduire des éléments de détail, les ressources auxquelles s'appliquent les formats généraux avancés restent dans le champ des formats généraux.
Formats spécifiques contre formats spécialisés
Il faut ensuite distinguer formats spécifiques et formats spécialisés : seulement conçus pour introduire des éléments de circonstance, les ressources auxquelles s'appliquent formats spécialisés restent elles aussi dans le champ des formats généraux.
Formats spécifiques contre formats dérivés
Il faut enfin distinguer les formats spécifiques des formats dérivés (et a fortiori des formats particuliers) : conçus pour cibler des catégories de ressources particulières (reprenons comme exemple celle déjà mentionnée des monographies), les formats dérivés servent au contraire à réduire le champ d'application des formats généraux.
Du format à la classe orientée objet, à la table des bases de données relationnelles
Dans le langage de la POO (Programmation Orientée Objet) :
- les formats sont des classes (ii) ;
- les références qu'ils servent à produire sont des objets (iii) ;
- les éléments d'informations (non valorisés) qu'ils combinent sont des attributs (iv).
Dans le langage des bases de données :
- les formats deviennent des tables ;
- les références, des enregistrements ;
- les éléments d'informations, des en-têtes de colonnes ;
- les valeurs des éléments d'informations dans les enregistrements, des champs.
Les relations à établir entre d'un côté les classes (entre elles), de l'autre les tables (toujours entre elles), et puis entre les classes et les tables ne sont pas notre sujet.
Cela pourrait le devenir s'il fallait envisager le développement d'une application tournant autour de la gestion informatisée de nos références.
On relèvera simplement que les relations à considérer entre les formats, et donc entre les classes correspondantes (de même qu'entre les tables), sont des relations hiérarchiques.
Sont à considérer comme hiérarchiques, avec leur rattachement à des tables (pour faciliter leur qualification), les relations entre :
- format général de base et format général avancé : occurrences enregistrées dans une seule et même table ;
- format général de base ou avancé et format spécialisé : occurrences toujours enregistrées dans une seule et même table ;
- format général de base ou avancé et format spécifique : occurrences enregistrées dans deux tables différentes, ce qui implique un éclatement des en-têtes de colonnes ;
- format général (pour ressources attachées à une ressource parente) et format dérivé :
- les occurrences de format dérivé sont un sous-ensemble des occurrences du format général correspondant : une seule table ;
- les occurrences d'un format dérivé présentent des caractéristiques spécifiques qui les rattachent à un format spécifique : plusieurs tables ;
- format général et format particulier : voir cas précédent ;
- format général et format spécifique : occurrences enregistrées dans deux tables différentes, voir troisième cas.
Les techniques identifiées en POO (il y en a peut-être d'autres) pour représenter les relations hiérarchiques sont les suivantes :
- une super-classe et une sous-classe, celle-ci héritant des attributs de celle-là (v) ;
- une classe abstraite super-classe et une classe concrète sous-classe, celle-là ne pouvant être instanciée qu'au travers de celle-ci (vi) ;
- une métaclasse de niveau supérieur et une classe de niveau inférieur, avec association navigable dirigée vers la métaclasse en lieu et place de la relation d'héritage (vii) ;
- une seule classe mêlant attributs obligatoires (c'est-à-dire à valoriser obligatoirement) d'un côté et attributs non obligatoires de l'autre (viii).
Technique à envisager avec les formats pour représenter les relations hiérarchiques susmentionnées :
- format général de base et format général avancé : une seule classe mêlant attributs de base obligatoires et attributs avancés non obligatoires ;
- format général de base ou avancé et format spécialisé : une seule classe mêlant attributs de base et spécialisés obligatoires et attributs avancés toujours non obligatoires ;
- format général de base ou avancé et format spécifique : une super-classe et une sous-classe ;
- format général (pour ressources attachées à une ressource parente) et format dérivé : classe abstraite et classe concrète ;
- format général et format particulier : voir cas précédent ;
- format général et format spécifique : une super-classe et une sous-classe.
#question : rapport entre formats spécifiques des formats généraux de base concrets et formats spécifiques des formats généraux (tout court) abstraits.
Description des ressources de premier rang
Monographie
Historique des supports de distribution :
- support non électronique : papier ;
- supports électroniques amovibles : CD/DVD ;
- supports électroniques en ligne dématérialisés : serveurs de stockage.
Monographie imprimée tenant en un seul volume
Format général de base
Le format présenté ci-dessous est un format général : il couvre à lui seul un très grand nombre de cas, la majorité probablement (encore que cela reste à vérifier). Mais il faut aussi le voir comme un format de base dont on reprendra le éléments pour traiter les cas particuliers.
Éléments à mentionner :
- Titre de monographie. (Plus que Titre tout court, car il existe toutes sortes de titre.)
- Typei :
- Actes de colloque | Brevet | Guide | Manuel | Norme | Note | Rapport | Spécification | Thèse | Traité.
- Catalogue.
- Biographie | Épopée | Essai | Pamphlet | Roman.
- Anthologie | Recueil. (De contes, de fables ou de nouvelles)
- Dictionnaire | Encyclopédie.
- Atlas (recueil de cartes) | Recueil de plans.
- Album de bande dessinée (ou bande dessinée tout court voire BD).
- Recueil de partitions musicales.
- Auteurii.
- Éditeur.
- Année de publication.
i. Liste non exhaustive, en ce qui concerne les genres littéraires notamment (1).
ii. Personne ou collectif responsable des contenus.
Commentaire. — Pour désigner les personnes, on utilisera, ici comme ailleurs, la majuscule du prénom suivi du nom, sans faire appel, pour ce dernier, aux petites capitales : avec « Frédéric Simonet », cela donnera tout simplement « F. Simonet », alors qu'on devrait normalement écrire « Frédéric Simonet » , et non « Frédéric SIMONET » (on observera la différence de style entre petites et grandes capitales).
[Monographie imprimée] Le métier d'éditeur
Le métier d'éditeur comprend trois volets :
- la sélection des manuscrits/tapuscrits* (en vue de leur publication) ;
- la fabrication des livres (maquettage et tirage sont en général sous-traités) ;
- la distribution des livres en librairie (gestion des stocks et des commandes, expédition des livres). (Et ce sont les libraires qui s'occuperont de la vente au client final.)
* Les manuscrits s'écrivent à la main (avec un stylo) ; les tapuscrits, anciennement tapés à la machine, le sont aujourd'hui avec un ordinateur (ordinateur en tant que tel, plus clavier, plus écran, plus logiciel de traitement de texte).
Commentaire. — L'avènement de l'Internet a brouillé les cartes de ce modèle, et en a même créé un nouveau : en effet, quel que soit le canal utilisé (qu'il s'agisse d'un site Web ou d'une application mobile), la distribution des livres visera le grand public directement, sans passer par les libraires. Il s'agit là d'un fait de désintermédiation qui de surcroît pourra mettre en jeu un distributeur indépendant (Amazon par exemple), distributeur qu'il conviendra de mentionner (dans les références), en plus de l'éditeur.
Format à utiliser :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur}. {Éditeur}, {Année de publication}
Application :
La peste [Roman] / A. Camus. Gallimard, 1947.
Se lit de la manière suivante :
La peste : un roman d'A. Camus édité par Gallimard en 1947.
Note de fin de section :
- Voir Genre Littéraire [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/genre-litteraire [HTML][Consultation en 2021].
Formats spécialisés
Formats intégrant des éléments d'informations d'ordre circonstanciel qui viendront enrichir le format général de base. Ci-dessous, les trois premiers cas retenus :
- la monographie est une réédition ;
- la monographie est une révision (à distinguer effectivement de la réédition*) ;
- la monographie a un identificateur** ;
auxquels s'ajoutent les trois suivants :
- la monographie fait partie d'une collection ;
- la monographie compile plusieurs ouvrages ;
- la monographie est une traduction.
* Les révisions s'appliquent aux monographies qui, du fait de leur orientation technique, font l'objet de mises à jour régulières : seront concernées les normes, et plus encore les spécifications, pour lesquelles il conviendra d'indiquer la version à considérer (laquelle viendra annuler et remplacer la version précédente), et non l'édition (qui elle peut rendre caduque les autres éditions, mais pas nécessairement).
** Comme dans le cas des révisions, les monographies concernées seront celles qui présenteront un caractère technique, plutôt confidentiel donc, et par conséquent avec un nombre de tirages limité.
La monographie est une réédition (1)
Format général auquel on ajoutera l'élément d'information suivant : Édition (2e édition | 3e édition… Nouvelle édition | Édition augmentée…).
Format à utiliser :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur}. {Édition}. {Éditeur}, {Année de publicationi}
i. Celle de l'édition mentionnée.
Application :
Un point, c'est tout ! : La ponctuation efficace [Guide] / J.-P. Colignon. 4e édition. Victoires, 2011.
Se lit de la manière suivante :
« Un point, c'est tout ! La ponctuation efficace » : un guide de J.-P. Colignon réédité par Victoires (4e édition) en 2011.
Note de fin de section :
- Voir [6], section « Date de publication ou de distribution » > 4.4.1, page 42.
La monographie est une révision
Format général auquel on ajoutera les éléments d'informations suivants :
- Numéro de version ;
- Groupe de travail.
Par ailleurs :
- substitution du directeur du groupe de travail à l'auteur ;
- substitution de la date de publication (en précisant simplement le mois) à la seule année de publication. (Et comme dans le cas des rééditions, la date que l'on retiendra sera bien celle de la version mentionnée : on fera abstraction des dates de publication des versions antérieures voire postérieures.)
Format à utiliser :
{Titre de monographie}. Version {Numéro} [{Type}] / {Groupe de travail}, {Directeur} [Directeur]. {Éditeur}, {Date de publication}
Commentaire. — Comme dans le cas des titres de partie (1), le titre est composé d'un titre commun (celui de la monographie) et d'un titre dépendant (ici indicateur de la version à considérer). Sur le fond (car une version n'est pas assimilable à une partie), on retiendra que là où les parties s'ajoutent pour former un tout, les versions elles se substituent les unes aux autres, les plus récentes chassant les plus anciennes.
Application :
Protocole HTTP (HyperText Transfer Protocol). Version 1.1 [Spécification] / Groupe Réseau de l'IETF, R. Fielding [Directeur]. IETF, juin 1999.
Référence plus compacte :
HTTP 1.1 [Spécification] / Groupe Réseau de l'IETF, R. Fielding [Directeur]. IETF, juin 1999 ;
encore plus compacte (sans la mention du directeur) :
HTTP 1.1 [Spécification] / Groupe Réseau de l'IETF. IETF, juin 1999.
Se lit de la manière suivante :
Version 1.1 du protocole HTTP : spécification du groupe Réseau de l'IETF (Internet Engineering Task Force) [dirigé par R. Fielding] éditée par l'IETF en juin 1999.
Note de fin de section :
- Voir infra, section « Monographie imprimée comportant plusieurs parties soit plusieurs tomes et donc autant de volumes » > « Partie/tome/volume tiré d'un ensemble publié en plusieurs années » > « Titre propre = titre commun + titre dépendant ».
La monographie a un identificateur
Format général auquel on ajoutera l'élément d'information suivant : Identificateur.
Attention. — Cet identificateur, dont la valeur et le format dépendront seulement de l'éditeur (1)(2), n'est pas l'ISBN (3) (code ISO (4)(5) des années 70 (6) introduit dans le but principal d'identifier les monographies rapidement, et sans équivoque (7)(8), à l'échelle mondiale), mais répond cependant au même l'objectif, à l'échelle près (laquelle sera seulement nationale, régionale voire locale).
Format à utiliser :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur}. {Édition}. {Éditeur}, {Année de publication}. Document {Identificateur}
Application :
Le contrôleur du robot BIP2000 [Rapport Technique] / C. Azevedo. Inria, 2001. Document RT-0249.
Se lit de la manière suivante :
Le contrôleur du robot BIP2000 : rapport technique de C. Azevedo édité par l'Inria en 2001 sous la référence RT-0249.
Notes de fin de section :
- Voir [6], section « Zone du numéro normalisé (ou autre numéro) et des modalités d’acquisition » > « Note d'introduction », page 59.
- Voir [12], section « Zone de l'identificateur et des modalités d’acquisition » > « Note préliminaire », 2e paragraphe, page 191.
- Voir International Standard Book Number [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/ISBN [HTML][Consultation en 2023].
- Ibid, section « Structure de l'ISBN-13 ».
- Voir ISBN et code barres [Page Web] / Agence internationale de l'ISBN. In : ISBN.org. At : https://www.isbn-international.org/ISBN-code-barres [HTML][Consultation en 2023].
- Réf. 3, introduction.
- Ibid.
- Voir Avantages de l'ISBN [Page Web] / Agence internationale de l'ISBN. In : ISBN.org. At : https://www.isbn-international.org/avantages-de-ISBN [HTML][Consultation en 2023]. GoTo : section « Autres avantages de l'ISBN », 1er item.
La monographie fait partie d'une collection (1)
Format général auquel on ajoutera l'élément d'information suivant : Titre de collection.
Format à utiliser :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur}. {Éditeur}, {Année de publicationi}. {Titre de collection}
i. Celle de la collection mentionnée.
Application :
La peste [Roman] / A. Camus. Gallimard, 1972. Folio.
Se lit de la manière suivante :
La peste : un roman d'A. Camus édité par Gallimard en 1972 dans la collection Folio.
Note de fin de section :
- Voir [6], section « Date de publication ou de distribution » > 4.4.1, page 42.
La monographie compile plusieurs ouvrages (1)(2)
Monographie n'ayant pas de titre collectif pour couvrir l'ensemble des titres compilés. S'il y a titre collectif, celui-ci servira de titre propre, on se reportera alors au format de base.
Élément à considérer en lieu et place du seul titre propre : liste complète des titres compilés.
Format à utiliser, avec deux titres :
{Premier titre} ; {Second titre} [{Type}] / {Auteur}. {Éditeur}, {Année de publication}
Application :
Iliade ; Odyssée [Épopée] / Homère. Gallimard, 1955.
Notes de fin de section :
- Voir [6], section « Publication sans titre propre » > 1.1.4.2.1, page 23.
- Voir [12], section « Ressource sans titre collectif », page 45.
La monographie est une traduction (1)(2)
Format général auquel on ajoutera les éléments d'informations suivants :
- Traducteur ;
- Langue d'origine (Allemand | Anglais | Espagnol…).
Format à utiliser :
- avec un seul titre (et un seul traducteur) :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur} ; traduction [de la version originale en {Langue d'origine}] par {traducteur}. {Éditeur}, {Année de publication}
- avec deux titres et deux traducteurs :
{Premier titre} ; {Second titre} [{Type}] / {Auteur} ; traductions respectives [des versions originales en {Langue d'origine}] par {Premier traducteur} et {Second traducteur}. {Éditeur}, {Année de publication}
Application :
- avec premier format (un seul titre [et un seul traducteur]) :
Iliade [Épopée] / Homère ; traduction [de la version originale en grec] par R. Flacelière. Gallimard, 1955 ;
- avec second format (deux titres, deux traducteurs) :
Iliade ; Odyssée [Épopée] / Homère ; traductions respectives [des versions originales en grec] par R. Flacelière et V. Bérard. Gallimard, 1955.
Notes de fin de section :
- Voir [6], section Transcription > 1.5.4.10, page 30.
- Voir [12], section Transcription > 1.4.5.9, page 65.
Monographie imprimée comportant plusieurs parties soit plusieurs tomes et donc autant de volumes
Il s'agit de référencer une monographie comportant plusieurs parties, c'est-à-dire, selon les termes de l'IFLA, une monographie « ayant un nombre déterminé de parties matériellement séparées […] et connue pour avoir été conçue ou publiée comme un tout (1) » ou « comprenant un nombre déterminé de parties physiquement séparées, ces parties ayant été conçues et publiées pour former une unité (2) ».
Notes de fin de section :
- From [6], section Définitions, entrée « Monographie en plusieurs parties », page 10.
- From : Annexe E (Glossaire). In : [12]. At : pages 205-226. GoTo : entrée « Monographie en plusieurs parties », page 215.
Du rapport entre partie, tome et volume (II)
Il convient d'observer que la notion de partie conjugue découpage logique (dans le cadre de la relation de composition « tout/partie ») et découpage matériel (qui dit partie dit en effet volume).
Il n'en demeure pas moins que, dans son traité de documentation, P. Otlet insiste sur le distinguo à faire entre ces deux sortes de découpage, avec d'un côté, les tomes, pour ce qui relève de l'ordre logique, et de l'autre, pour l'ordre matériel, les volumes (1).
Pour autant, et même s'il n'est pas tout à fait exclu qu'un volume puisse contenir plusieurs tomes, toujours selon P. Otlet (2), nous ferons nous l'hypothèse qu'à l'instar des parties de l'IFLA, les tomes sont eux aussi à prendre de pair avec les volumes (3)(4).
Et nous considérerons par conséquent que lesdites notions de partie, tome et volume désignent en réalité un même objet (qui dit partie dit tome, qui dit tome dit volume). Un même objet dont on aura à valoriser tantôt l'aspect logique (avec la notion de partie, et de manière plus spécifique, celle de tome) tantôt l'aspect matériel (avec la notion de volume, en relation avec celle de tome).
Notes :
- « Le volume est la division matérielle d’un ouvrage. Le tome en est la partie intellectuelle. »
From : Structure et parties du livre. In : [1]. At : pages 116-131. GoTo : section « Vues d'ensemble », page 116 (1ère colonne). - « Il n’est pas rare […] de rencontrer des tomes reliés en un volume… »
From : ibid. GoTo : section « Division, sectionnement des ouvrages » > « Espèces de divisions », 1er item, page 123 (1ère colonne). - « Ordinairement la division par volume concorde avec la division par tome. »
Loc. cit. - Si tel n'était pas le cas (pas de concordance, plusieurs tomes en un seul volume), les tomes devraient alors rejoindre le groupe des ressources de second rang.
Littérature et récit long : du rapport entre saga, cycle romanesque et série littéraire (1)
Saga (ou suite romanesque). Centrée sur un personnage, une famille, un lieu, la saga est conçue pour être lue, de bout en bout, et dans l'ordre indiqué (Harry Potter).
Cycle romanesque. Volontairement décentré, le cycle romanesque donnera la possibilité de s'attacher librement à un personnage/une famille/un lieu voire un thème, sans qu'il soit nécessaire de tout lire (c'est comme cela que la Comédie humaine de Balzac a été pensée).
Série littéraire. Le plus souvent centrée sur un seul personnage, son héros, la série littéraire détache quant à elle carrément les parties, qui du même coup deviennent plutôt des numéros (le Commissaire Maigret de Simenon en compte soixante-quinze, sans compter les vingt-huit nouvelles venant s'ajouter au romans). Pour autant, c'est bien en tant que supermonographie (et non comme publication en série), que pour l'instant nous traitons les séries littéraires.
Note :
- Voir Suite romanesque [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/suite-romanesque [HTML][Consultation en 2023]. GoTo : introduction de l'article.
Ensemble des parties
Publication de l'ensemble des parties en plusieurs années
Aux formats susmentionnés, seront apportés les modifications suivantes :
- substitution des types propres à la supermonographie (saga/cycle) aux types de base de la monographie ;
- ajout du nombre de parties dans la zone de titre ;
- mention des années de publication des première et dernière parties (en lieu et place de la seule année de publication pour les monographies en une seule partie) ;
- ajout d'une note dans laquelle, pour chaque partie, seront mentionnés :
- Numéro d'ordre ;
- Titre ;
- Année de publication.
Format à utiliser :
{Titre de supermonographie} [{Type}] / {Auteur}. {Nombre de parties} parties. {Éditeur}, {Année de publication de première partie}-{Année de publication de dernière partie}.
Part. {Numéro de première partie} ({Titre de première partie}), {Année de publication de première partie}.
…
Part. {Numéro de dernière partie} ({Titre de dernière partie}), {Année de publication de dernière partie}.
Application :
Harry Potter [Saga] / J. K. Rowling. Sept parties. Gallimard Jeunesse, 1998-2007.
Part. I (À l’école des sorciers), 1998.
Part. II (La Chambre des secrets), 1999.
Part. III (Le Prisonnier d'Azkaban), 1999.
Part. IV (La Coupe de feu), 2000.
Part. V (L'Ordre du Phénix), 2003.
Part. VI (Le Prince de sang-mêlé), 2005.
Part. VII (Les Reliques de la Mort), 2007.
Se lit de la manière suivante :
Harry Potter : une saga de J. K. Rowling en sept parties éditée par Gallimard Jeunesse entre 1998 et 2007.
La répartition des informations descriptives [se fait] sur deux ou plusieurs niveaux [ici deux]. Le premier niveau [en l'occurrence, Harry Potter] contient les informations communes à l’ensemble de la publication ou à la publication principale. Le second niveau [Parties I-VII de la série] et les niveaux suivants contiennent les informations relatives au volume particulier ou à toute autre unité (1)(2).
Il sera toujours possible de présenter les différentes parties sans tabulation ni retour à la ligne. Le tout sera plus compact, mais aussi moins lisible :
Harry Potter [Saga] / J. K. Rowling. Sept parties. Gallimard Jeunesse, 1998-2007.
Contient : Part. I (À l’école des sorciers), 1998 ; Part. II (La Chambre des secrets), 1999 ; Part. III (Le Prisonnier d'Azkaban), 1999 ; Part. IV (La Coupe de feu), 2000 ; Part. V (L'Ordre du Phénix), 2003 ; Part. VI (Le Prince de sang-mêlé), 2005 ; Part. VII (Les Reliques de la Mort), 2007.
Référence encore plus compacte :
Harry Potter [Saga] / J. K. Rowling. Sept parties. Gallimard Jeunesse, 1998-2007.
Contient : Part. I, 1998 ; Part. II, 1999 ; Part. III, 1999 ; Part. IV, 2000 ; Part. V, 2003 ; Part. VI, 2005 ; Part. VII, 2007.
Remarque. — L'usage de la majuscule et du chiffre romain dans les parties (Part. I, Part. II… Part. VII) tient au fait qu'il faut les considérer comme « titres dépendants » d'un « titre commun » (en l'occurrence, Harry Potter) (3).
Notes de fin de section :
- From : Annexe A (Description à plusieurs niveaux). In : [6]. At : pages 62-63. GoTo : page 62.
- Cf. Annexe A (Description à plusieurs niveaux). In : [12]. At : pages 197-198. GoTo : page 197.
- Voir infra, section « Titre propre = titre commun + titre dépendant ».
Publication de l'ensemble des parties (tous les tomes/tous les volumes) dans une même édition, la même année
Au format de la section précédente, seront apportées les modifications suivantes :
- substitution de l'élément « Plusieurs volumes » à « Plusieurs parties » ;
- substitution des éléments « Tome I, II, III… » à « Part. I, II, III… » ;
- retour à une seule année de publication, comme dans le cas des monographies en une seule partie (en lieu et place des années de publication des première et dernière parties) ;
- et dans la note sur les différentes parties de la monographie, retrait des dates de publication : il n'y en a plus qu'une seule, et celle-ci aura déjà été mentionnée en première ligne.
Format à utiliser :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur}. Plusieurs volumes. {Éditeur}, {Année de publication}.
Tome {Numéro de premier tome} : {Titre de premier tome}.
…
Tome {Numéro de dernier tome} : {Titre de dernier tome}.
Application :
Le Grand Robert de la langue française [Dictionnaire] / A. Rey. Plusieurs volumes. Dictionnaires Le Robert, 1985.
Tome I : A-Bio.
Tome II : Bip-Cout.
Tome III : Couv-Ento.
…
Tome IX : Suc-Z.
Se lit de la manière suivante :
Le Grand Robert de la langue française : un dictionnaire d'A. Rey en plusieurs volumes (ré)édité par Les Dictionnaires Robert en 1985.
Partie/tome/volume tiré d'un ensemble publié en plusieurs années
Le référencement d'une seule des parties soulève la question du format à utiliser pour définir le titre propre.
Titre propre = titre commun + titre dépendant
La première solution consiste à combiner titre commun (Harry Potter) et titre dépendant indicateur d'ordre (Part. I).
Attention. — La notion de titre dépendant s'applique aux titres qui, à eux seuls, ne suffisent pas à identifier une partie : si « Part. I » se présente effectivement comme un titre dépendant, du fait de son caractère très général, « À l'école des sorciers » se présente lui comme un titre non dépendant, du fait de sa spécificité (1)(2).
Éléments à considérer pour former le titre propre : titre commun et titre dépendant indicateur d'ordre.
Format à utiliser :
{Titre commun}. {Titre dépendant indicateur d'ordre} [{Type}] / {Auteur}. {Éditeur}, {Année de publication}
Application :
Harry Potter. Part. I [Roman] / J. K. Rowling. Gallimard Jeunesse, 1998.
Se lit de la manière suivante :
Harry Potter, partie I : un roman de J. K. Rowling édité par Gallimard Jeunesse en 1998.
Le titre propre peut être composé d’un titre commun et d’un titre dépendant lorsqu’une section, un supplément, une partie, etc., porte un titre ou une indication d’ordre [ici Part. I] qui ne permet pas de l’identifier sans l’adjonction du titre commun [de la section, de la partie] ou du titre de la publication principale [du supplément] (3)(4).
Notes de fin de section :
- Voir infra, section « Titre propre = titre de partie ».
- Voir [6], section Définitions, entrée « Titre dépendant », page 10.
- From [6], section « Titre propre » > 1.1.2.8, page 21.
- Cf. [12], section « Titre commun et titre dépendant », page 56.
Titre propre = titre de partie
La seconde solution consiste à utiliser comme titre propre le seul titre non dépendant (À l’école des sorciers) avec un titre commun (Harry Potter) qui dès lors deviendra titre de collection (1).
Format à utiliser :
{Titre propre : Titre indépendant} [{Type}] / {Auteur}. {Éditeur}, {Année de publication}. {Titre de collection : Titre commun}
Application :
À l’école des sorciers [Roman] / J. K. Rowling. Gallimard Jeunesse, 1998. Harry Potter.
Équivalent de :
Harry Potter. Part. I [Roman] / J. K. Rowling. Gallimard Jeunesse, 1998.
Se lit de la manière suivante :
À l’école des sorciers : un roman de J. K. Rowling édité par Gallimard Jeunesse en 1998 dans la collection Harry Potter.
Le titre propre peut être composé uniquement du titre d’un supplément, d’une partie, etc., lorsque ce titre peut être dissocié du titre commun ou du titre de la publication principale (2)(3).
Lorsque la publication décrite constitue une partie séparée [À l'école des sorciers] d’une monographie en plusieurs parties, le titre propre de la collection est le titre propre de la monographie en plusieurs parties décrite comme un tout [Harry Potter] (4)(5).
Si l'on veut (car rien n'y oblige), avec ce dernier format, préciser le rang du titre dépendant au sein de la collection (dans notre exemple, il s'agit de la première partie), il faudra le placer, entre parenthèses, après le titre de collection :
À l’école des sorciers [Roman] / J. K. Rowling. Gallimard Jeunesse, 1998. Harry Potter (part. 1).
Remarque. — La typographie est importante. On écrira bien « Harry Potter (part. 1) » et non « Harry Potter. Part. I », car cette première partie apparaîtrait alors, à cause du point, comme une sous-collection (Part. I) de la collection principale (Harry Potter). Ce qu'elle n'est pas, du tout, puisque « À l’école des sorciers » EST le premier opus de la saga.
Notes de fin de section :
- Voir Annexe E (Glossaire). In : [12]. At : pages 205-226. GoTo : entrée « Titre indépendant », page 225.
- From [6], section « Titre propre » > 1.1.2.9, page 21.
- Cf. [12], section « Ressources constituant une partie ou un supplément d’une autre ressource » > 1.1.4.6.2, page 58.
- From [6], section « Titre propre de la collection ou de la sous-collection » > 6.1.5, page 52.
- Cf. [12], section « Titre propre de la collection ou de la monographie en plusieurs parties », page 156.
Partie/tome/volume tiré d'un ensemble publié d'un seul bloc, dans une même édition : titre propre = titre commun
Dans le cas des monographies en plusieurs parties publiées dans une seule et même édition, la solution à considérer, pour référencer une seule partie, sera d'utiliser comme titre propre le titre commun (Le Grand Robert de la langue française) avec un titre dépendant (Tome I) qui lui viendra se placer en bout de référence, après l'année de publication.
Format à utiliser :
{Titre commun} [{Type}] / {Auteur}. {Éditeur}, {Année de publication}. {Titre dépendant indicateur d'ordre}.
Application :
Le Grand Robert de la langue française [Dictionnaire] / A. Rey. Dictionnaires Le Robert, 1985. Tome I.
Plus pertinent que (en reprenant le format qui juxtapose titre commun et titre dépendant) :
Le Grand Robert de la langue française. Tome I [Dictionnaire] / A. Rey. Dictionnaires Le Robert, 1985
car cette référence laisse penser que seul le tome considéré a été édité en 1985.
Numéro de volume vs titre de collection : y aurait-il conflit ?
On relèvera que le numéro de volume vient se placer au même endroit que le titre de collection (1), juste après l'année de l'édition, alors que les deux éléments d'informations ont des sémantiques opposées : « comprend tel volume » vs « appartient à telle collection ».
Mais cela ne pose pas vraiment de problème, car la présence de ces deux éléments d'informations, dans une seule et même référence, n'a en réalité pas beaucoup de sens : ou bien on cherchera à référencer un volume particulier (voire plusieurs, mais pas tous), et la collection n'aura pas à être mentionnée ; ou bien il s'agira de fournir la référence globale de l'ensemble des volumes, et alors sera seulement mentionnée la collection.
Ce qui donnerait, pour la référence globale, si la collection (disons Grands Dictionnaires) existait :
Le Grand Robert de la langue française [Dictionnaire] / A. Rey. Plusieurs volumes. Dictionnaires Le Robert, 1985. Grands Dictionnaires.
Tome I : A-Bio.
Tome II : Bip-Cout.
Tome III : Couv-Ento.
…
Tome IX : Suc-Z.
contre la référence suivante :
Le Grand Robert de la langue française [Dictionnaire] / A. Rey. Dictionnaires Le Robert, 1985. Tome I.
pour le premier tome seulement.
Note :
- Voir supra, section « La monographie fait partie d'une collection ».
Monographie électronique
Les quatre cas de figure à considérer :
- celui de la monographie locale (version électronique de la version papier) ;
- celui de la monographie en ligne à télécharger (version électronique de la version papier comme précédemment) ;
- celui de la monographie en ligne tout court (version électronique [de la version papier] qu'on aura pas à télécharger) ;
- celui de la monographie exclusivement électronique (pas de version papier).
Attention, les formats présentés ci-dessous se fondent sur le format le plus élémentaire des monographies en une seule partie (format intégrant seulement : titre, type, auteur, éditeur et année de publication). Pour les monographies en plusieurs parties, il conviendra d'ajouter les éléments d'informations attendus (1). Idem avec les monographies faisant l'objet d'une nouvelle édition (2) ou faisant partie d'une collection (3).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Monographie imprimée : plusieurs parties ».
- Voir supra, section « La monographie est une réédition ».
- Voir supra, section « La monographie fait partie d'une collection ».
[Monographie électronique] Éditeur-Distributeur
Avec les formats électroniques, les deux métiers se prolongent mutuellement. Les éditeurs deviennent distributeurs, et réciproquement, les distributeurs éditeurs, pour ne plus former qu'un seul et unique métier, celui d'éditeur-distributeur (car l'édition précèdera toujours la distribution).
Ajoutons, pour simplifier les choses, qu'on ne fera pas de différence entre, d'un côté, le véritable éditeur devenu aussi distributeur (Gallimard Jeunesse dans nos exemples), et le distributeur seulement éditeur des versions électroniques (Ebooks Libres et Gratuits) : tous porteront la mention « Éditeur-distributeur ».
Commentaire. — Cette question fera l'objet d'un approfondissement avec les publications en série (1).
Note :
- Voir infra, encadré « [Publication en série] Éditeur vs Distributeur ».
Monographie locale
Pour les monographies accessibles en mode local (c'est-à-dire enregistrées sur un support amovible [bande, cassette, disque]), reprise des éléments d'informations de base auxquels on ajoutera :
- Spécificité (Version audio | Version électronique) ;
- Format (EPUB | HTML | PDF…) ;
- Type de support utilisé pour l'enregistrement (CD | DVD…) ;
- URL de la fiche produiti.
i. Fiche à rechercher de préférence chez l'éditeur.
Par ailleurs : ajout de la mention « Éditeur-distributeur » dans la zone de publication.
Format à utiliser :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur}. {Spécificité}. {Éditeur} [Éditeur-distributeur], {Année de publication}. {Format} enregistré sur {Type de support}. URL fiche produit : http://{domaine}/
Application :
L'Odyssée [Épopée] / Homère. Version audio. Gallimard Jeunesse [Éditeur-distributeur], 2017. MP3 enregistré sur CD. URL fiche produit : https://www.gallimard-jeunesse.fr/l-odyssee.
Se lit de la manière suivante :
L'Odyssée : une épopée d'Homère éditée et distribuée en version audio par Gallimard Jeunesse en 2017. Fichier(s) MP3 enregistré(s) sur CD.
Monographie en ligne à télécharger
Pour les monographies accessibles en ligne, mais qui cependant nécessitent un téléchargement, reprise des éléments d'informations de base auxquels on ajoutera :
- Spécificité (Version audio | Version électronique) ;
- URL de la fiche de téléchargement ;
- Format.
Par ailleurs :
- ajout de la mention « Éditeur-distributeur » dans la zone de publication ;
- ajout de la mention « À télécharger » dans la zone d'accès.
Format à utiliser :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur}. {Spécificité}. {Éditeur} [Éditeur-distributeur], {Année de publication}. Ati : http://{domaine}/
i. Suivi du deux-points, sert à introduire, et marquer, la zone d'accès aux documents (zone comprenant URL de fiche de téléchargement, format et mention « À télécharger »).
Application :
L'Iliade [Épopée] / Homère. Version électronique. Ebooks Libres et Gratuits [Éditeur-distributeur], 2004. At : https://www.ebooksgratuits.com/l-iliade [PDF][À télécharger].
Se lit de la manière suivante :
L'Odyssée : une épopée d'Homère éditée et distribuée en version électronique par Ebooks Libres et Gratuits en 2004. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués, après téléchargement.
Monographie en ligne
Pour les monographies directement accessibles en ligne (sans qu'il soit donc nécessaire de les télécharger), reprise des éléments d'informations de base auxquels on ajoutera :
- Spécificité (Version audio | Version électronique) ;
- URL ;
- Format.
Par ailleurs : ajout de la mention « Éditeur-distributeur » dans la zone de publication.
Format à utiliser :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur}. {Spécificité}. {Éditeur} [Éditeur-distributeur], {Année de publication}. At : http://{domaine}/
Application :
L'Iliade [Épopée] / Homère. Version électronique. Ebooks Libres et Gratuits [Éditeur-distributeur], 2004. At : https://app.box.com/l-iliade [PDF].
Se lit de la manière suivante :
L'Odyssée : une épopée d'Homère éditée et distribuée en version électronique par Ebooks Libres et Gratuits en 2004. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués, sans téléchargement.
Monographie exclusivement électronique
La composante électronique devient intrinsèque : on ne parle plus de version audio (resp. électronique) (supposant l'existence d'une version papier) mais de livre audio (resp. électronique).
Il y aura deux cas de figure à considérer avec : d'un côté, les monographies enregistrées sur support amovible ; de l'autre, les monographies en ligne (que l'on aura à télécharger éventuellement).
Premier cas de figure (enregistrement sur support amovible), reprise des éléments d'informations de base auxquels on ajoutera :
- Spécificité (Livre audio | Livre électronique | Livre multimédia) ;
- Format (EPUB | HTML | PDF…) ;
- Type de support utilisé pour l'enregistrement (CD | DVD…) ;
- URL de la fiche produit.
Second cas de figure (en ligne), reprise des éléments d'informations de base auxquels on ajoutera :
- Spécificité (Livre audio | Livre électronique | Livre multimédia) ;
- URL ;
- Format.
Dans les deux cas :
- ajout de la mention « Éditeur-distributeur » dans la zone de publication ;
et dans le second cas, pour les monographies en ligne à télécharger :
- ajout de la mention « À télécharger ».
Format à utiliser :
- avec les monographies enregistrées sur support amovible :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur}. {Spécificité}. {Éditeur} [Éditeur-distributeur], {Année de publication}. {Format} enregistré sur {Type de support}. URL fiche produit : http://{domaine}/
{identifiant-de-ressource} - avec les monographies en ligne (à télécharger éventuellement) :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur}. {Spécificité}. {Éditeur} [Éditeur-distributeur], {Année de publication}. At : http://{domaine}/
{identifiant-de-ressource} [{Format}]
Si l'Odyssée et l'Iliade n'existaient pas en version imprimée, mais seulement en version audio pour le premier ouvrage, et en version électronique pour le second, il faudrait les référencer de la manière suivante :
- application du premier format (enregistrement sur support amovible) avec livre audio :
L'Odyssée [Épopée] / Homère. Livre audio. Gallimard Jeunesse [Éditeur-distributeur], 2017. MP3 enregistré sur CD. URL fiche produit : https://www.gallimard-jeunesse.fr/l-odyssee ;
- application du second format avec ouvrage en ligne soit directement lisible soit à télécharger :
L'Iliade [Épopée] / Homère. Livre électronique. Ebooks Libres et Gratuits [Éditeur-distributeur], 2004. At : https://app.box.com/l-iliade [PDF] ;
L'Iliade [Épopée] / Homère. Livre électronique. Ebooks Libres et Gratuits [Éditeur-distributeur], 2004. At : https://www.ebooksgratuits.com/l-iliade [PDF][À télécharger].
Se liraient de la manière suivante :
- concernant l'enregistrement sur support amovible :
L'Odyssée : une épopée d'Homère. Livre audio édité et distribué par Gallimard Jeunesse en 2017. Fichier(s) MP3 enregistré(s) sur CD ;
- concernant l'ouvrage en ligne :
L'Iliade : une épopée d'Homère. Livre électronique édité et distribué par Ebooks Libres et Gratuits en 2004. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués, soit directement soit après téléchargement.
[Monographie électronique] Formats recommandés vs format proposés
Reprenons l'exemple de l'Odyssée d'Homère et appliquons lui, strictement, les formats que recommandent l'ISO 690 et l'IFLA. Avant de présenter notre propre format.
Enregistrement sur support amovible
Format ISO 690. Le format ISO 690 stipule qu'il faudra préciser la type de support utilisé (CD audio) après le titre (celui-ci venant se placer après l'auteur) (1) :
Homère. L'Odyssée [CD audio]. Gallimard Jeunesse, 2017.
Format IFLA (ER) [4]. L'IFLA préconise de dégager le type de support utilisé en fin de référence et recommande par ailleurs de préciser, et le type du document (ressource électronique), et le type de données à considérer (dans le cas présent, des données sonores), le type du document venant se placer juste après le titre, celui des données, après la zone de titre (qui comprend titre et auteur) :
L'Odyssée [Ressource électronique] / Homère. Données sonores. Gallimard Jeunesse, 2017. CD audio.
L'IFLA suggère deux variantes, plus concises :
L'Odyssée / Homère. Données électroniques sonores. Gallimard Jeunesse, 2017. CD audio ;
L'Odyssée / Homère. Document électronique sonore. Gallimard Jeunesse, 2017. CD audio.
Pour aller plus loin :
- sur la question des techniques à utiliser pour mentionner les support(s) d'enregistrement des documents électroniques : voir [4], section « Indication spécifique du type de document et nombre d'unités matérielles », page 73 ;
- sur la question de l'éventuel ajout de la mention « Ressource électronique » : même document que précédemment, section « Indication générale du type de document », 1.2.1, page 38 ;
- sur la question des types de données à considérer : toujours le même document, section « Indication du type de ressource électronique », 3.1.1, page 59 ;
- sur la question des mots-clés à utiliser pour caractériser, et types de données, et types de supports : voir Annexe C (Indications recommandées, générale et spécifique, du type de document et de support), dans le même document que précédement, pages 102-108, page 102.
Format YWS (notre format). Ayant mis de côté le type du document (parce que trop général), nous avons substitué au type des données (trop technique) la spécificité de l'édition et nous avons ajouté le format des données (qui lui amène de la précision). Couplé au type de support utilisé (pour l'enregistrement desdites données), ce dernier viendra se placer à la fin de la référence :
L'Odyssée [Épopée] / Homère. Version audio. Gallimard Jeunesse [Éditeur-distributeur], 2017. MP3 enregistré sur CD audio.
Nous considérons que les questions d'ordre technique, qui répondent à la question du comment (puisqu'il s'agit de donner les éléments d'informations conditionnant l'accès aux contenus), n'ont pas à interférer avec celles du quoi (de quel ouvrage parle-t-on) et du qui (par qui a-t-il été écrit et édité).
On relèvera que le format adopté se lit assez naturellement :
L'Odyssée : une épopée d'Homère éditée et distribuée en version audio par Gallimard Jeunesse en 2017. Fichier(s) MP3 enregistré(s) sur CD audio.
Enregistrement sur support en ligne dématérialisé
Format ISO 690. Le format ISO 690 stipule 1o qu'il faudra préciser que le support est en ligne et 2o qu'il faudra en plus indiquer, et le mode d'accès à la ressource, et son adresse (2) :
Homère. L'Iliade [Support en ligne]. Ebooks Libres et Gratuits, 2004.
Mode d'accès : World Wide Web ;
URL : https://app.box.com/l-iliade.
Format IFLA (ER). Le format IFLA stipule qu'il faudra ajouter, comme précédemment, le type du document et le type des données (avec les mêmes variantes), et qu'il faudra en plus, comme le recommande l'ISO, préciser le mode d'accès à la ressource et son adresse (3)(4).
Ci-dessous, les trois variantes du format de base :
L'Iliade [Ressource électronique] / Homère. Données textuelles. Ebooks Libres et Gratuits, 2004 ;
L'Iliade / Homère. Données électroniques textuelles. Ebooks Libres et Gratuits, 2004 ;
L'Iliade / Homère. Document électronique. Ebooks Libres et Gratuits, 2004 ;
que l'on complètera avec mode d'accès et URL :
Mode d'accès : World Wide Web ;
URL : https://app.box.com/l-iliade.
Format YWS (notre format). Le format que nous retiendrons sera le suivant :
L'Iliade [Épopée] / Homère. Version électronique. Ebooks Libres et Gratuits [Éditeur-distributeur], 2004. At : https://app.box.com/l-iliade [PDF].
Il se liera de la manière suivante :
L'Odyssée : une épopée d'Homère éditée et distribuée en version électronique par Ebooks Libres et Gratuits en 2004. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués, sans téléchargement.
Notes :
- Voir [9], section « Livre ou autre ressource monographique, imprimé ou en ligne ».
- Ibid (Mode d'accès et URL correspondent à l'élément d'information « Disponibilité et accès »).
- Voir [4], section « Notes sur le mode d’accès », pages 89-90.
- Voir [12], section « Notes sur le mode d’accès (Ressources électroniques) », page 150.
[Monographies] #Documents d'archives en ligne
Il s'agit là de référencer les monographies en tant que documents d'archives. La difficulté tient au fait qu'il y a en fait deux références à considérer : celle du document d'archives bien sûr (à considérer comme tel) avec la mention du producteur notamment (personne ou collectif responsable de l'archivage du document) ; mais aussi celle de l'édition originale, à laquelle on ne saurait se soustraire.
Il y aura donc trois types d'informations à considérer :
- pour commencer, les informations communes à l'édition originale et au document d'archives, le titre de la monographie notamment, qui dans la référence à considérer, celle du document d'archives, seront des informations de premier plan ;
- ensuite, les informations propres au document d'archives, qui elles aussi seront des informations de premier plan ;
- enfin, les informations propres à l'édition originale, qui elles devront passer au second plan, et que l'on traitera comme telles en les subordonnant au descripteur « Document d'archives ».
Cette nécessité de distinguer informations de premier et second plan, combiné au croisement des principes de la description archivistique (1) avec ceux de la description bibliographique des monographies imprimées (2), nous a conduit à définir le format hybride (3) suivant :
{Titre de la monographie} [Document d'archives [{Type de la monographie} / {Auteur de la monographie}, {Année de publication de la monographie}]] / {Producteur du document d'archives}. Réf. : {Référence du document d'archives}. At : http://{domaine}/
Prenons le cas des thèses de doctorat archivées sur HAL-TEL.science (4)(5) et partons de l'exemple suivant :
Conception et réalisation de modules photovoltaïques électroniques [Thèse de doctorat] / A. Cid Pasto. INSA (Institut National des Sciences Appliquées), 2006.
La référence du document d'archives correspondant sera la suivante :
Conception et réalisation de modules photovoltaïques électroniques [Document d'archives [Thèse de doctorat / A. Cid Pasto, 2006]] / CNRS. Réf. : tel-00128644. At : https://theses.hal.science/conception-realisation-de-modules-photovoltaiques-electroniques [DOC].
Remarque. — La référence du document apparaît dans son adresse effective (https://theses.hal.science/tel-00128644/document). Dans son ancienne version (https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00128644/document [PDF]), qui n'est plus d'actualité depuis 2023, elle apparaissait dans le document lui-même.
Se lit de la manière suivante :
Conception et réalisation de modules photovoltaïques électroniques : document d'archives — thèse de doctorat de A. Cid Pasto publiée en 2006 — du CNRS enregistré sous tel-00128644. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués.
Notes de fin de section :
- Voir annexe « Fondamentaux de la description archivistique ».
- Voir supra, section « Monographie imprimée tenant en un seul volume » > « Format général de base ».
- Voir infra, sections « Description des ressources hybrides » > « Introduction » et « Description des ressources hybrides » > « Cas des #documents d'archives ».
- HAL-Thèses En Ligne.science : plateforme d'« auto-archivage en ligne des thèses de doctorat ».
From : Page d'accueil. In : Thèses En Ligne.science. At : https://theses.hal.science [HTML][Consultation en 2023]. GoTo : accroche de l'article. - HAL : plateforme du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) développée sous la « triple tutelle » du CNRS lui-même, de l'Inria (Institut National de Recherche en sciences et technologies du numériques) et de l'INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture et l'Environnement).
From : Mentions légales. In : HAL.science. At : https://hal.science/mentions-legales [HTML][Consultation en 2023]. GoTo : accroche de l'article.
Document d'archives (1)
Pour son producteur, le document d'archives est un document qui, du fait de la valeur qu'il lui reconnaît, est considéré comme digne de figurer dans ses archives. Pour l'utilisateur (enseignant, chercheur, journaliste…), le document d'archives est un document qui provient d'un service d'archivage.
Note :
- Voir [16], section « Sens de la préposition “de” entre document et archives ».
Publication en série
Historique des supports de distribution : voir supra, section « Monographie ».
Publication en série imprimée : tous les numéros
Format de base des publications révolues
Publications dont la livraison a été arrêtée.
Éléments à mentionner :
- Titre de publication.
- Type (Bulletin | Journal | Magazine | Revue).
- Directeur de publication.
- Numérosi des première et dernière livraisons.
- Éditeur.
- Années (de publication) des première et dernière livraisons.
i. Volume plus numéro ou numéro tout court.
Format à utiliser :
{Titre de publication} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Numéro de première livraison}-{Numéro de dernière livraison}. {Éditeur}, {Année de première livraison}-{Année de dernière livraison}
Application :
Bulletin de documentation et d’information [Bulletin] / U.E.R. (Union Européenne de Radiodiffusion). Vol. 1, no 1-vol. 4, no 22. U.E.R., 1950-1953.
Se lit de la manière suivante :
Le Bulletin de Documentation et d’Information : un bulletin de l'U.E.R. (Union Européenne de Radiodiffusion) en quatre volumes, pour un total de vingt-deux numéros. Numéros de bulletin livrés (par l'U.E.R.) entre 1950 et 1953.
Remarque. — Si l'on souhaite mentionner les dates des première et dernière livraisons, celles-ci viendront se placer (entre parenthèses) après les numéros correspondants :
Bulletin de documentation et d’information [Bulletin] / U.E.R. (Union Européenne de Radiodiffusion). Vol. 1, no 1 (15 mai 1950)-vol. 4, no 22 (15 novembre 1953). U.E.R., 1950-1953.
Format de base des publications non révolues
Publications dont la livraison est toujours d'actualité.
Seule différence avec le format de la section précédente : retrait des numéro et année de dernière livraison, qui n'ont plus lieu d'être.
Format à utiliser :
{Titre de publication} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Numéro de première livraison}-{Espace de ponctuation}. {Éditeur}, {Année de première livraison}-{Espace de ponctuation}
Remarque. — On observera que le trait d'union a été maintenu, aussi bien après le numéro qu'après l'année de première livraison : il sert ici à indiquer que la publication continue de paraître (1)(2).
Application :
ACM Transactions on Internet Technology [Revue] / L. Liu. Vol. 1, no 1- . ACM (Association for Computing Machinery), 2001- .
Se lit de la manière suivante :
ACM Transactions on Internet Technology : une revue dirigée par L. Liu. Numéros de revue livrés par ACM (Association for Computing Machinery) depuis 2001.
Cas d'une revue éditée successivement par deux éditeurs (3)(4).
Format à utiliser :
{Titre de publication} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Numéro de première livraison}-{Numéro de dernière livraison}. {Premier éditeur}, {Année de première livraison}-{Année de dernière livraison} ; {Deuxième éditeur}, {Année de première livraison}-{Espace de ponctuation}
Reprenons l'exemple de la revue Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer qui fut d'abord éditée par Pergamon Press, ensuite par Elsevier :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer [Revue] / P. Bernath. Vol. 1, no 1- . Pergamon Press, 1961-1992 ; Elsevier, 1992- .
Se lit de la manière suivante :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer : une revue dirigée par P. Bernath. Numéros de revue livrés par Pergamon Press entre 1961 et 1992 ; depuis 1992, par Elsevier.
Remarque. — Si l'on voulait appliquer strictement le format de l'IFLA, il faudrait mentionner les deux éditeurs dans la zone de notes, et ne retenir, dans la référence, que l'éditeur historique :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer [Revue] / P. Bernath. Vol. 1, no 1- . Pergamon Press, 1961- .
Notes : Pergamon Press, 1961-1992 ; Elsevier, 1992- .
Notes de fin de section :
- Voir [7], section « Schéma de ponctuation de la numérotation », 1er paragraphe, page 47 et section « Date de publication ou de distribution » > « Publications en série », 2e paragraphe, page 55.
- Voir [12], section « Numérotation (Publications en série) » > « Ponctuation prescrite », 2e paragraphe, page 88 et section « Zone de la publication, production, distribution » > « Ponctuation prescrite », 6e paragraphe, page 93.
- Voir [7], section « Changement de lieu de publication ou de distribution » > « Publications en série », page 53.
- Voir [12], section « Changement de nom d’éditeur, producteur ou distributeur » > « Publications en série, Monographies en plusieurs parties », page 107.
Publication en série imprimée : un ou plusieurs numéros
On reprendra, dans son principe, la technique utilisée pour les monographies en plusieurs parties : pour les publications en série, le titre propre associera titre commun et numéro(s) de livraison, là où les monographies font jouer, en plus du titre commun, les titres dépendants éventuellement indicateurs d'ordre.
Commentaire I. — Dans sa version intégrée de la norme, l'IFLA insiste sur la nécessité d'accorder les techniques à utiliser (1).
Commentaire II. — Dans la norme sur les publications en série, l'IFLA traite bien le cas des sections et éventuelles sous-sections servant à regrouper des numéros, mais pas celui des numéros que l'on souhaiterait référencer séparément voire individuellement (2).
Notes de fin de section :
- Voir [12], section « Ressource constituant une partie ou un supplément d’une autre ressource » > 1.1.4.6.1, page 58.
- Voir [7], section « Titre commun et titre dépendant », page 39.
Un seul numéro
Aux formats susmentionnés, seront apportés les modifications suivantes :
- ajout du numéro de livraison ;
- retrait du ou des numéros de première et éventuelle dernière livraisons ;
- mention de la date de livraison du numéroi en lieu et place de l'année ou des années de livraison du ou des premier et éventuel dernier numéros (1).
i. Cette date de livraison se réduira à une année de livraison si la publication à considérer est une publication annuelle, mais cela n'arrive pas souvent (dans le domaine de la presse, en France, ce sont les mensuels qui dominent le marché (2)).
Format à utiliser :
{Titre de publication}. {Numéro de livraison} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Éditeur}, {Date de livraison}
Application :
Bulletin de documentation et d’information. Vol. 1. No 1 [Numéro de bulletin] / U.E.R. (Union Européenne de Radiodiffusion). U.E.R., [Date] mai 1950.
Remarque. — On relèvera que le point abréviatif utilisé dans « vol. » (abréviation par troncation de « volume ») ne l'est plus dans « no » (obtenu quant à lui par retranchement médian de « umér » dans « numéro », « n[umér]o » donnant « no »).
Se lit de la manière suivante :
Premier numéro du Bulletin de Documentation et d’Information : numéro de bulletin de l'U.E.R. (Union Européenne de Radiodiffusion) livré (par l'U.E.R.) en mai 1950.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Formats des dates ».
- Voir Presse écrite en France par périodicité [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/presse-ecrite-en-france-par-periodicite [HTML][Consultation en 2022].
Plusieurs numéros consécutifs
Seules différences avec format de la section précédente :
- mention des premier et dernier numéros de la sélection (au lieu d'un seul numéro) ;
- mention des première et dernière années de livraison des numéros sélectionnés (au lieu d'une seule année de livraison).
Format à utiliser :
{Titre de publication}. {Premier numéro de livraison}-{Dernier numéro de livraison} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Éditeur}, {Année de livraison du premier numéro}-{Année de livraison du dernier numéro}
Remarque. — Si les deux années de livraison se confondent, pour n'en former qu'une seule, celle-ci ne sera mentionnée qu'une seule fois.
Application :
Bulletin de documentation et d’information. Vol. 1, no 1-Vol. 1, no 3 [Numéros de bulletin] / U.E.R. (Union Européenne de Radiodiffusion). U.E.R., 1950
ou plus simplement, les trois numéros appartenant au même volume :
Bulletin de documentation et d’information. Vol. 1. No 1-3 [Numéros de bulletin] / U.E.R. (Union Européenne de Radiodiffusion). U.E.R., 1950.
Se lit de la manière suivante :
Premier, deuxième et troisième numéros du Bulletin de Documentation et d’Information : numéros de bulletin de l'U.E.R. (Union Européenne de Radiodiffusion) livrés (par l'U.E.R.) en 1950.
Plusieurs numéros non consécutifs
Seule différence avec format de la section précédente : mention de chacun des numéros de la sélection (au lieu des seuls premier et dernier numéro).
Format à utiliser, avec trois numéros :
{Titre de publication}. {Premier numéro de livraison} ; {Deuxième numéro de livraison} ; {Troisième numéro de livraison} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Éditeur}, {Année de livraison du premier numéro} ; {Année de livraison du deuxième numéro} ; {Année de livraison du troisième numéro}
Remarque. — On fusionnera les années de livraison qui se confondent.
Application :
Bulletin de documentation et d’information. Vol. 1. No 1 ; 3 ; 5 [Numéros de bulletin] / U.E.R. (Union Européenne de Radiodiffusion). U.E.R., 1950.
Se lit de la manière suivante :
Numéros 1, 3 et 5 du premier volume du Bulletin de Documentation et d’Information : numéros de bulletin de l'U.E.R. (Union Européenne de Radiodiffusion) livrés (par l'U.E.R.) en 1950.
Publication en série électronique
Les quatre cas de figure à considérer :
- celui de la publication locale exclusivement (pas de version papier)* ;
- celui de la publication en ligne à télécharger (version électronique de la version papier) ;
- celui de la publication en ligne tout court (version électronique [de la version papier] qu'on aura pas à télécharger) ;
- celui de la publication en ligne exclusivement (pas de version papier).
* Leurs contenus étant le plus souvent interactifs (documents sonores, documents vidéographiques voire programmes informatiques), les publications qui sont enregistrées sont rarement imprimées. Et réciproquement, celles qui sont imprimées sont rarement enregistrées (ce serait tout à fait possible, mais visiblement il n'y a pas de marché).
Attention, les formats présentés ci-dessous se fondent sur le format des publications non révolues. Pour les publications qui elles le seraient (révolues), il conviendra d'ajouter les éléments d'informations attendus (numéro et année de dernière livraison, voir supra, section « Format de base des publications révolues »).
[Publication en série] Éditeur vs Distributeur
Dans le cas des publications en ligne tirées de la version papier, la question qui se pose est celle du rapport entre édition et distribution, sur le plan commercial.
Commentaire. — Cette question a déjà été abordée avec les monographies (1). Elle est ici traitée dans le détail.
Note de fin de section :
- Voir supra, encadré « [Monographie électronique] Éditeur-Distributeur ».
L'éditeur livre ses numéros papier à des intermédiaires
L'éditeur ne s'adresse pas directement au client final : ce sont des intermédiaires qui se chargeront de vendre ou de mettre à disposition (sans contrepartie financière) les numéros papier que l'éditeur leur aura livrés.
Le distributeur met en ligne des numéros électroniques
Le métier du distributeur consiste à fournir, depuis une plateforme en ligne, un accès direct (ce qui ne veut pas dire gratuit) à la version électronique des numéros papier.
On retiendra que le distributeur dont on parle ici n'est pas le prestataire auquel l'éditeur classique fera appel pour placer ses numéros.
Il faudra par ailleurs intégrer le fait que le distributeur aura bien un rôle à jouer en tant qu'éditeur, mais seulement comme éditeur des versions électroniques.
Publication locale exclusivement
Pour commencer, ajout de la mention « électronique », laquelle viendra enrichir le type de publication à considérer (bulletin, journal, magazine ou revue).
Ensuite, reprise des éléments d'informations de base auxquels on ajoutera :
- Langage(s) des éventuels programmes informatiques (Java | PHP | Python…) ;
- Format des éventuels documents (EPUB | HTML | PDF…) ;
- Type de support utilisé pour l'enregistrement (CD | DVD…) ;
- URL de la fiche produit.
Format à utiliser :
{Titre de publication} [{Type} électronique] / {Directeur de publication}. {Numéro de première livraison}-{Espace de ponctuation}. {Éditeur}, {Année de première livraison}-{Espace de ponctuation}. Programme(s) {Langage(s) de programmation} ou document(s) {Format(s)} enregistrés sur {Type de support}. URL fiche produit : http://{domaine}/
Attention, il faut savoir que les publications électroniques enregistrées sur support amovible ne sont plus d'actualité, du fait de ce mouvement général, que tous nous observons (depuis les années 2000), vers la dématérialisation toujours plus avancée des ressources. Pour autant, nous nous devions de traiter ce cas de figure, car on ne peut pas exclure la réapparition de ce type de publications.
L'exemple que nous proposons sera donc celui de Drivers essentiels, une ex-revue bimestrielle de Manuel Ornato lancée en janvier-février 2003, dont nous faisons l'hypothèse qu'elle existe encore avec un lien sur la fiche, la fiche produit, qui en fait ne sera qu'une notice (vu que la revue n'existe plus).
Application :
Drivers essentiels [Revue électronique] / M. Ornato. No 1- . Euro Services Internet, 2003- . Programmes [Langage(s) ?] enregistrés sur DVD-ROM. URL fiche produit : https://catalogue.bnf.fr/drivers-essentiels
ou plus simplement, le ou les langages des programmes n'étant pas indiqués (dans la notice) :
Drivers essentiels [Revue électronique] / M. Ornato. No 1- . Euro Services Internet, 2003- . Programmes enregistrés sur DVD-ROM. URL fiche produit : https://catalogue.bnf.fr/drivers-essentiels.
Se lit de la manière suivante :
Drivers essentiels : une revue électronique dirigée par M. Ornato. Numéros de revue livrés par Euro Services Internet depuis 2003. Programmes des numéros enregistrés sur DVD-ROM.
Référencement d'un seul numéro, le premier par exemple, avec sa date de livraison (1) :
Drivers essentiels. No 1 [Numéro de revue électronique] / M. Ornato. Euro Services Internet, [Date] janvier-février 2003. Programmes enregistrés sur DVD-ROM.
Exemple complémentaire, avec une revue, toujours électronique, mais qui cette fois est pourvoyeuse de documents :
Découverte interactive [Revue électronique] / M. Ornato. No 1- . Euro Services Internet, 2003- . Documents enregistrés sur DVD-ROM. URL fiche produit : https://catalogue.bnf.fr/decouverte-interactive.
Référencement du premier numéro :
Découverte interactive. No 1 [Numéro de revue électronique] / M. Ornato. Euro Services Internet, [Date] janvier-février 2003. Documents enregistrés sur DVD-ROM. URL fiche produit : https://catalogue.bnf.fr/decouverte-interactive.
Note de fin de section :
- Voir supra, sections « Formats des dates » et « Publication en série imprimée : un ou plusieurs numéros » > « Un seul numéro ».
Cas des revues papier joignant un contenu électronique
Il suffira, dans le type, de retirer la mention « électronique » :
Utilitaires PC pratique [Revue] / M. Ornato. No 1- . Euro Services Internet, 2004- . Programmes enregistrés sur DVD-ROM. URL fiche produit : https://catalogue.bnf.fr/utilitaires-PC-pratique.
Référencement du premier numéro :
Utilitaires PC pratique. No 1 [Numéro de revue] / M. Ornato. Euro Services Internet, [Date] janvier-février 2004. Programmes enregistrés sur DVD-ROM. URL fiche produit : https://catalogue.bnf.fr/utilitaires-PC-pratique.
Commentaire. — Ne pas confondre ce cas avec celui des suppléments (1). Ici, ce sont les programmes des DVD qui viennent justifier l'achat des numéros de la revue, et non l'inverse. Ils en sont la finalité.
Note :
- Voir infra, section « Cas des coffrets multimédias ».
Traitement de la composante électronique
Avec les publications en série, la composante électronique ne se traite pas comme une spécialité, comme dans le cas des monographies, avec l'ajout de la mention « Livre électronique » en sus du type de monographie à considérer (1) : on se contentera en effet de la rattacher directement au type de publication (on écrira « [Revue électronique] », par exemple, et non « [Revue]… Format électronique… »).
Pourquoi une telle différence de traitement ?
Ce que l'on observe
C'est un fait, l'adjonction de la mention « électronique » aux différents types de publications en série fonctionne bien : on parlera volontiers de bulletin électronique, de journal électronique, de magazine électronique et pour finir de revue électronique.
Pour autant, acceptera-ton aussi facilement de parler d'une biographie électronique, d'une épopée électronique, d'un essai électronique ou d'un roman électronique ? visiblement, non ; alors qu'on parlera très naturellement d'un dictionnaire ou d'une encyclopédie électroniques ; assez naturellement d'un brevet, d'une étude (quoique), d'un guide… ou d'une thèse, électroniques.
Ce que l'on en déduit
Il semblerait donc que l'ajout de la mention « électronique » fonctionne bien avec les ouvrages conçus pour être consultés ponctuellement (carte d'atlas, entrée de dictionnaire, article d'encyclopédie) ; que cela fonctionne aussi, et pour la même raison, avec les ouvrages de la littérature grise ; mais que cela ne fonctionne pas avec les œuvres littéraires, qui elles sont faites pour être lues du début à la fin, et plutôt en continu.
Conclusion
Les publications en série n'étant pas spécialement, voire pas du tout, faites pour dérouler un récit, on comprendra qu'il faille les rapprocher soit des ouvrages de la littérature grise soit des ouvrages de référence (atlas, dictionnaires ou encyclopédies). Faudrait-il voir dans ce rapprochement le signe que la mention « électronique » est plus attachée au travail qu'au loisir ? Probablement.
Note :
- Voir supra, section « Monographie exclusivement électronique ».
Publication en ligne à télécharger (version électronique du papier)
Pour les publications accessibles en ligne, mais qui cependant nécessitent un téléchargement, il faudra considérer les quatre cas de figure suivants :
- premier cas de figure : le distributeur se distingue de l'éditeur et par ailleurs les années de distribution sont postérieures aux premières années de livraison ;
- deuxième cas de figure : les années de distribution restant postérieures aux années de livraison, distributeur et éditeur ne font plus qu'un ;
- troisième cas de figure : le distributeur se distingue de l'éditeur (retour au premier cas), mais les années de distribution et de livraison coïncident ;
- quatrième cas de figure : distributeur et éditeur ne font qu'un et en même temps les années de distribution et de livraison coïncident.
Éditeur ≠ Distributeur | Années de livraison ≠ Années distribution
Le distributeur des numéros électroniques est à distinguer de l'éditeur des numéros papier : il faudra mentionner les deux entités en insistant sur le rôle de l'une par rapport à l'autre.
La distribution des numéros électroniques est postérieure aux premières années de livraison — c'est toujours le cas avec les publications anciennes nées avant l'avènement de l'Internet (années 90) : il faudra mentionner les années de livraison ainsi que les années de distribution.
Reprise des éléments d'informations de base auxquels on ajoutera :
- Spécificité (une seule instance : Version électronique) ;
- Distributeur ;
- Plateforme ;
- Année première de distribution ;
- URL de la fiche de téléchargement ;
- Format.
Par ailleurs :
- ajout de la mention « Éditeur » dans la zone de livraison ;
- ajout de la mention « Distributeur » dans la zone de distribution ;
- ajout de la mention « À télécharger » dans la zone d'accès.
Format à utiliser :
{Titre de publication} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Numéro de première livraison}-{Espace de ponctuation}. {Éditeur} [Éditeur], {Année de première livraison}-{Espace de ponctuation}. {Spécificité}. {Distributeur} [Distributeur] via {Plateforme}, {Année première de distribution}-{Espace de ponctuation}. Ati : http://{domaine}/
i. Comme dans le cas des monographies en ligne (qu'il faille ou non les télécharger), l'ajout de ce « At » sert à marquer la zone d'accès aux publications.
Reprenons la référence du J.Q.S.R.T. (Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer), et supposons, pour simplifier les choses, qu'il n'y ait pas eu de changement d'éditeur. Si tel était le cas, la référence à considérer devrait alors se présenter ainsi :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer [Revue] / P. Bernath. Vol. 1, no 1- . Pergamon Press [Éditeur], 1961- . Version électronique. Elsevier [Distributeur] via ScienceDirect.com, 1997- . At : https://www.sciencedirect.com/journal-of-quantitative-spectroscopy-radiative-transfer [PDF][À télécharger].
Se lirait de la manière suivante :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer : une revue dirigée par P. Bernath. Numéros de revue livrés par Pergamon Press depuis 1961 et distribués en version électronique par Elsevier (via ScienceDirect.com) depuis 1997. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués, après téléchargement.
Référencement d'un seul numéro, le premier, avec d'une part, sa date de livraison (septembre 1961), et d'autre part, son année de distribution en version électronique (1997) :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer. Vol. 1. No 1 [Numéro de revue] / S.S. Penner. Pergamon Press [Éditeur], [Date] septembre 1961. Version électronique. Elsevier [Distributeur] via ScienceDirect.com, 1997- . At : https://www.sciencedirect.com/journal-of-quantitative-spectroscopy-radiative-transfer-volume-1-numero-1 [PDF][À télécharger].
Remarque. — On relèvera l'ajout du trait d'union après « 1997 » (pour signifier « depuis » 1997), tandis que « septembre 1961 » sans trait d'union veut simplement dire « en » septembre 1961.
Éditeur = Distributeur | Années de livraison ≠ Années distribution
Malgré le doublon, on retiendra les deux mentions, et celle de l'éditeur, et celle du distributeur, car il faut ici marquer la différence entre années de livraison et années de distribution. Pour distinguer les métiers, on ajoutera respectivement les mentions « éditeur » et « distributeur ».
Format à utiliser : reprise du format de la section précédente.
Supposons, toujours pour simplifier les choses, que Pergamon Press soit à la fois éditeur (depuis 1961) et distributeur (depuis 1997) de J.Q.S.R.T. Si tel était le cas, la référence à considérer devrait alors se présenter ainsi :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer [Revue] / P. Bernath. Vol. 1, no 1- . Pergamon Press [Éditeur], 1961- . Version électronique. Pergamon Press [Distributeur] via ScienceDirect.com, 1997- . At : https://www.sciencedirect.com/journal-of-quantitative-spectroscopy-radiative-transfer [PDF][À télécharger].
Se lirait de la manière suivante :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer : une revue dirigée par P. Bernath. Numéros de revue livrés, depuis 1961, et distribués en version électronique, depuis 1997 (via ScienceDirect.com), par Pergamon Press. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués, après téléchargement.
Référencement du premier numéro, avec sa date de livraison (septembre 1961) et son année de distribution en version électronique (1997), comme dans le cas précédemment :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer. Vol. 1. No 1 [Numéro de revue] / S.S. Penner. Pergamon Press [Éditeur], [Date] septembre 1961. Version électronique. Pergamon Press [Distributeur] via ScienceDirect.com, 1997- . At : https://www.sciencedirect.com/journal-of-quantitative-spectroscopy-radiative-transfer-volume-1-numero-1 [PDF][À télécharger].
Éditeur ≠ Distributeur | Années de livraison = Années distribution
Pour éviter le doublon entre années de livraison et années de distribution, on ne retiendra qu'une seule mention, et la priorité sera donnée au distributeur, car il s'agit là de référencer des publications qui se rapprochent davantage de la publication en ligne (existant aussi en version papier) que de la publication traditionnelle (mise à disposition en version électronique).
Au format de la section précédente, seront donc apportées les modifications suivantes :
- retrait de l'éditeur ;
- retrait des années de livraison ;
- ajout de la mention « Éditeur » dans la zone de distribution : le « Distributeur » devient « Éditeur-distributeur »i.
i. Cela s'explique par le fait qu'il ne peut y avoir distribution sans édition, ne serait-ce qu'électronique. Et nous faisons ici l'hypothèse que c'est le distributeur qui s'en occupe.
Format à utiliser :
{Titre de publication} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Numéro de première livraison}-{Espace de ponctuation}. {Spécificité}. {Distributeur} [Éditeur-distributeur] via {Plateforme}, {Année première de distribution}-{Espace de ponctuation}. At : http://{domaine}/
Faisant ici l'hypothèse que la livraison de J.Q.S.R.T., par Pergamon Press, a commencé en même temps que sa distribution, par Elsevier, en 1997, ci-dessous la référence à considérer :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer [Revue] / P. Bernath. Vol. 1, no 1- . Version électronique. Elsevier [Éditeur-distributeur] via ScienceDirect.com, 1997- . At : https://www.sciencedirect.com/journal-of-quantitative-spectroscopy-radiative-transfer [PDF][À télécharger].
Se lirait de la manière suivante :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer : une revue dirigée par P. Bernath. Numéros de revue édités et distribués en version électronique (via ScienceDirect.com) par Elsevier, depuis 1997. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués, après téléchargement.
Référencement du premier numéro, avec l'année de distribution seulement, puisque Pergamon Press, l'éditeur, n'est pas mentionné et qu'Elsevier, bien que lui aussi éditeur (de la version électronique), joue surtout un rôle de distributeur, via ScienceDirect.com :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer. Vol. 1. No 1 [Numéro de revue] / S.S. Penner. Version électronique. Elsevier [Éditeur-distributeur] via ScienceDirect.com, 1997- . At : https://www.sciencedirect.com/journal-of-quantitative-spectroscopy-radiative-transfer-volume-1-numero-1 [PDF][À télécharger].
Éditeur = Distributeur | Années de livraison = Années distribution
On ne retiendra plus qu'une seule mention, celle du distributeur (car il s'agit bien, là encore, de référencer une publication en ligne), et on ajoutera la mention « Éditeur ».
Au format de la section précédente, seront donc apportées les modifications suivantes :
- retrait de l'éditeur ;
- retrait des années de livraison ;
- ajout de la mention « Éditeur » dans la zone de distributioni.
i. Contrairement au cas précédent, le distributeur est en même temps éditeur, pleinement.
Format à utiliser :
{Titre de publication} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Numéro de première livraison}-{Espace de ponctuation}. {Spécificité}. {Distributeur} [Éditeur][Distributeur] via {Plateforme}, {Année première de distribution}-{Espace de ponctuation}. At : http://{domaine}/
Application :
ACM Transactions on Internet Technology [Revue] / L. Liu. Vol. 1, no 1- . Version électronique. ACM (Association for Computing Machinery) [Éditeur][Distributeur] via ACM Digital Library.org, 2001- . At : https://dl.acm.org/transactions-on-internet-technology [PDF][À télécharger].
Se lit de la manière suivante :
ACM Transactions on Internet Technology : une revue dirigée par L. Liu. Numéros de revue non seulement édités mais aussi distribués en version électronique par ACM (Association for Computing Machinery), via ACM Digital Library.org, depuis 2001. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués, après téléchargement.
Référencement du premier numéro, avec sa date de livraison (août 2001), en lieu et place des années de distribution (2001-), comme dans le cas précédent, car ici le distributeur est aussi éditeur à part entière :
ACM Transactions on Internet Technology. Vol. 1. No 1 [Numéro de Revue] / [L. Liu ?]. Version électronique. ACM (Association for Computing Machinery) [Éditeur][Distributeur] via ACM Digital Library.org, [Date] août 2001. At : https://dl.acm.org/transactions-on-internet-technology-volume-1-numero-1 [PDF][À télécharger]
ou bien, puisqu'il y a doute sur l'identité du directeur de publication :
ACM Transactions on Internet Technology. Vol. 1. No 1 [Numéro de Revue] / [Directeur de publication ?]. Version électronique. ACM (Association for Computing Machinery) [Éditeur][Distributeur] via ACM Digital Library.org, [Date] août 2001. At : https://dl.acm.org/transactions-on-internet-technology-volume-1-numero-1 [PDF][À télécharger]
ou encore, en retirant la mention du directeur de publication :
ACM Transactions on Internet Technology. Vol. 1. No 1 [Numéro de Revue]. Version électronique. ACM (Association for Computing Machinery) [Éditeur][Distributeur] via ACM Digital Library.org, [Date] août 2001. At : https://dl.acm.org/transactions-on-internet-technology-volume-1-numero-1 [PDF][À télécharger].
Publication en ligne (version électronique du papier)
Il s'agit là de référencer des publications dont les numéros n'auront pas à être téléchargés, contrairement au cas précédent, et qui par ailleurs se présentent comme un copier-coller de leur version papier, aussi bien en matière de contenu que de présentation.
Les deux métiers, édition et distribution, s'interpénètrent complètement : l'éditeur distributeur de ses contenus via une plateforme donnée devient éditeur tout court.
Au format de la section précédente, seront donc apportées les modifications suivantes :
- substitution de l'élément « Éditeur » à l'élément « Distributeur » ;
- retrait de la mention « Éditeur » ;
- retrait de la mention « Distributeur » ;
- retrait du nom de la plateforme. (Se confond avec titre de publication.)
Format à utiliser :
{Titre de publication} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Numéro de première livraison}-{Espace de ponctuation}. {Spécificité}. {Éditeur}, {Année de première livraison}-{Espace de ponctuation}. At : http://{domaine}/
Application :
Ça m'intéresse [Magazine] / R. Heinz. No 384- . Version électronique. Prisma media, 2013- . At : https://www.caminteresse.fr [HTML].
Référencement du premier numéro mis en ligne, avec date de livraison du numéro papier (janvier 2013) et non années de distribution de sa version électronique (2013-), car éditeur et distributeur ne font qu'un (comme dans le cas précédent) :
Ça m'intéresse. No 384 [Numéro de magazine] / R. Heinz. Version électronique. Prisma media, [Date] janvier 2013. At : https://www.prismashop.fr/ca-m-interesse-numero-384 [HTML].
Publication en ligne exclusivement (pas de version papier)
Il s'agit là de référencer des publications dont les numéros n'auront pas à être téléchargés, comme dans le cas précédent, mais qui en plus n'ont pas de version papier.
Ces publications se prêtent à des mises à jour que les publications enregistrées (sans version papier) ou les publications tirées de la version papier n'autorisent pas.
Au format de la section précédente, seront donc apportées les modifications suivantes :
- retrait de la spécificité (version électronique), puisqu'il n'y a pas de version papier ;
- ajout de la date de consultation, de façon à anticiper les éventuels changement de contenu.
Format à utiliser :
{Titre de publication} [{Type}] / {Directeur de publication}. {Numéro de première livraison}-{Espace de ponctuation}. {Éditeur}, {Année de première livraison}-{Espace de ponctuation}. At : http://{domaine}/
Application :
Oxford University Gazette [Revue électronique] / [Directeur de publication ?]. Vol. 124, no 4209- . University of Oxford, 1993- . At : https://gazette.web.ox.ac.uk [HTML][Consultation en 2021]
ou bien, le directeur de publication n'étant pas cité :
Oxford University Gazette [Revue électronique]. Vol. 124, no 4209- . University of Oxford, 1993- . At : https://gazette.web.ox.ac.uk [HTML][Consultation en 2021].
Commentaire. — N'ayant pas de version papier, on pourrait se demander si les revues de ce type ne devraient pas être considérées comme des sites Web, qui eux sont rangés dans la catégorie des publications intégratrices : c'est l'ancienneté de la publication considérée, et la conservation du système de numérotation (volume suivi du numéro), qui nous a conduit à utiliser le format des publications en série.
Référence de l'IFLA (1) :
Oxford University gazette [Electronic resource]. Electronic data. Vol. 124, no. 4209 (23 Sept. 1993)- . University of Oxford, 1993- .
Weekly;
Mode of access: World Wide Web;
URL: https://gazette.web.ox.ac.uk.
Référencement du premier des numéros seulement électroniques, avec sa date de publication (23 septembre 1993) :
Oxford University gazette. Vol. 124. No 4209 [Numéro de revue électronique]. University of Oxford, [Date] 23 septembre 1993. At : https://gazette.web.ox.ac.uk/volume-124-numero-4209 [TXT][Consultation en 2021]
ou bien
Oxford University gazette. University Acts [Numéro de revue électronique]. University of Oxford, [Date] 23 septembre 1993. At : https://gazette.web.ox.ac.uk/univertsity-acts [TXT][Consultation en 2021]
ou bien
Oxford University gazette. Vol. 124. No 4209 (University Acts) [Numéro de revue électronique]. University of Oxford, [Date] 23 septembre 1993. At : https://gazette.web.ox.ac.uk/volume-124-numero-4209-university-acts [TXT][Consultation en 2021].
Note de fin de section :
- From [7], exemple 38b, page 101.
« Monoproduction » télévisée
Historique des supports de réception :
- téléviseur analogique (traitement de contenus analogiques diffusés par voie hertzienne en TAT [Télévision Analogique Terrestre]) ;
- téléviseur + décodeur non connectés (traitement de contenus numériques diffusés soit par voie hertzienne, en TNT [Télévision Numérique Terrestre], soit par le câble soit par le satellite) ;
- téléviseur + décodeur connectés (traitement des contenus numériques de la télévision sur IP [IPTV] qui elle utilise Internet pour délivrer ses services : TV en direct, replay et VOD notamment).
Terminologie
Programme en direct. Programme diffusé (en règle générale par une seule chaîne) un jour donné. Il convient de préciser que les directs comprennent, en plus des live (qui sont les programmes diffusés en temps réel), les programmes d'abord enregistrés avant d'être diffusés ainsi que les rediffusions.
Programme en replay (aussi appelé catch-up). Programme post direct mis à la disposition du spectateur pendant une période donnée allant de quelques semaines à quelque mois.
VOD (Video on Demand = Vidéo à la demande). Vidéos hors programmes intégrées dans un catalogue comprenant productions cinématographiques et télévisuelles (téléfilms et documentaires notamment), toujours disponibles, mais que le spectateur devra acheter ou du moins louer (ce qui limitera la période pendant laquelle il pourra les visionner).
Autres supports utilisables :
- ordinateur classique ;
- tablette ;
- smartphone.
Remarque. — Pour accéder aux services de la télévision sur IP, avec ces autres supports, il faudra avoir installé le logiciel de lecture ad hoc.
Monoproduction télévisée vs monographie électronique
Nous aurions voulu aligner les formats des monoproductions télévisées sur ceux des monographies électroniques, mais, pour des raisons qui tiennent à la complexité des technologies engagées (dans le domaine de l'audiovisuel) et par suite au changement de métier que cela induit, nous avons fait le choix de les différencier.
Diversité des technologies
Concernant les technologies, il faut en effet composer avec : d'un côté, les formats analogiques historiques (NTSC, PAL et SECAM), que l'on utiliserait plus, quoique… ; de l'autre, les formats numériques (AVI, MOV, MP4…), que l'on devrait, s'il fallait les intégrer dans nos références, associer aux formats de compression utilisés (avec le MP4 ce serait le MPEG-4), et cela, sans oublier de mentionner les formats régionaux issus de l'analogique — très importants — qui servent à définir, entre autres, le nombre de lignes par image et la fréquence des images (1).
Remarque. — Le lecteur exigeant observera, quelque part sur les jaquettes de ses DVD (qu'il aura achetés en France), la mention du format PAL (stipulant 625 lignes par image et 25 images par seconde). Les États-Unis, pour ne citer qu'eux, utilisent un autre format : le NTSC (525 lignes par image, 30 images par seconde).
Pour information, sont présentés ci-dessous les principaux formats qu'il conviendrait de considérer avec, d'une part, les formats conteneurs des données audio et vidéo non compressées, autrement dit les données brutes des contenus audiovisuels (2)(3), et d'autre part, les formats de compression (4)(5), conçus pour limiter la quantité de données à faire circuler sur les réseaux :
- Principaux formats conteneurs : AVI (format propriétaire, Microsoft) ; MOV, couramment appelé QuickTime (format propriétaire, Apple) ; MP4 (format Open Source, MPEG [groupe travail de l'ISO]) ; FLV (format propriétaire, Adobe) ; MKV (format Open Source, Matroska) ; OGG (format Open Source, Xiph.org) ; VOB (format propriétaire, DVD Forum) ; M2TS (format propriétaire, Blu-ray Disc Association).
- Principaux formats de compression : MPEG-2 (télédiffusion non connectée [TNT, câble, satellite], télédiffusion connectée [IPTV], de même que DVD et disque Blu-ray pour les supports amovibles) et MPEG-4 (qui lui n'est pas supporté par le DVD).
Incidence sur les formats
Si l'on voulait intégrer dans nos formats (ceux qui servent à référencer les productions télévisées) les formats dont on vient de parler (ceux des contenus en tant que tels), on voit donc qu'il faudrait prendre en considération, pour être complet, les trois éléments d'informations suivants :
- le format conteneur (AVI | MOV | MP4… VOB | M2TS),
- le format de compression (MPEG-2 | MPEG-4),
- le rormat régional (NTSC | PAL | PAL-SECAM | SECAM),
{format conteneur}/{format de compression}/{format régional}
et pour lequel il conviendrait d'ajouter le mode d'accès :
{format conteneur}/{format de compression}/{format régional} {Mode d'accès}
ce qui donnerait par exemple :
MP4/MPEG-4/PAL télédiffusé par voie hertzienne (TNT) ;
MP4/MPEG-4/PAL télédiffusé sur IP (IPTV) via Internet ;
MP4/MPEG-4/PAL télédiffusé en ligne ;
MP4/MPEG-4/PAL en ligne à télécharger ;
VOB/MPEG-2/PAL enregistré sur DVD.
Dès lors, la question qui se pose, c'est de savoir dans quel mesure ce format — lequel comprend donc format conteneur, format de compression et format régional — est utile.
Une question qui, dans le cas des monographies électroniques, faut-il le souligner, ne se pose pas, car de ce côté là, la présentation des formats (EPUB/HTML/PDF…) a une vraie fonction, et même plusieurs :
- les formats renseignent en effet l'utilisateur sur les équipements à utiliser (avec les liseuses par exemple, tous les formats ne sont pas toujours pris en charge : c'est le cas du format EPUB avec les liseuses Kindle, conçues pour lire un autre format, le AZW) ;
- les formats renseignent ensuite sur les logiciels à utiliser (pour lire des documents EPUB avec une liseuse Kindle, il faudra utiliser un logiciel de conversion tel que Calibre) ;
- les formats renseignent enfin l'utilisateur sur l'expérience qui lui sera proposée (un même document, sur liseuse, se lira autrement si on utilise un autre support, avec un autre logiciel, typiquement un ordinateur avec un navigateur ou encore un smartphone avec une application mobile).
Mais dans le cas des productions télévisées, deux questions se posent :
- Est-il vraiment nécessaire de renseigner l'utilisateur sur les équipements et les logiciels à utiliser ?
- Est-il vraiment nécessaire par ailleurs de le renseigner sur l'expérience qui lui sera proposée ?
Première question, sur la nécessité de renseigner l'utilisateur sur équipements et logiciels à utiliser.
Téléviseurs et décodeurs sont conçus pour prendre en charge les différents formats de diffusion sans que l'utilisateur ait à se préoccuper de quoi que ce soit ; idem avec l'ordinateur (ordinateur de bureau/ordinateur portable/tablette/smartphone) ; c'est peut-être un peu moins vrai avec les lecteurs de DVD, quoique (mais qui se préoccupe aujourd'hui de savoir si son lecteur est compatible avec les formats PAL ou NTSC ?).
Il convient d'ajouter qu'en télédiffusion sur IP, les logiciels sont mis à jour automatiquement par les opérateurs ; et que cela se passe de la même manière (ou presque) avec l'ordinateur, que ce soit avec un navigateur ou une application mobile (il n'est plus nécessaire d'aller chercher et d'appliquer soi-même les mises à jour).
Seconde question, sur la nécessité de renseigner l'utilisateur sur l'expérience qui lui sera proposée.
Il faut certes reconnaître que l'expérience ne sera pas la même selon qu'on passera par un grand ou un petit écran, mais quoi qu'il en soit cela ne changera rien à la nature des contenus délivrés ; et par ailleurs, on se rappellera que, face à un écran, l'utilisateur n'a pas cette possibilité d'agir sur les contenus qui lui sont proposés, il reste relativement passif.
Voilà pourquoi, comme nous l'avons annoncé plus haut, nous ne mentionnerons dans nos références ni les formats ni même les modes d'accès. Nous ferons cependant une exception avec les DVD, pour lesquels nous retiendrons les formats dits régionaux (NTSC, PAL, PAL-SECAM ou SECAM) que les lecteurs devront obligatoirement prendre en charge pour lire les contenus.
Autre métier, autre terminologie
Concernant le changement de métier, on observera simplement :
- que les éditeurs deviennent des diffuseurs ;
- que les auteurs des manuscrits deviennent responsables de production (en tant que directeurs [éventuellement créateurs/producteurs] des émissions qu'ils présentent/en tant que réalisateurs [éventuellement producteurs]) ;
- et que du reste les titres de collection deviennent titres de série.
Notes :
- Voir [13], section « Ligne vidéo numérique » (comparaison des systèmes à 625 et 525 lignes), page 299.
- Voir [13], section « Formats des fichiers video » > Conteneurs, pages 384-386.
- Voir Tableau « General information about video container formats ». In : Comparison of video container formats [Article]. In : Wikipedia.org. At : https://en.wikipedia.org/comparison-of-video-container-formats [HTML][Consultation en 2023].
- Voir Tableau 6.8 (Application de la compression numérique). In : [13]. At : page 379.
- Voir Tableau « Video container support for video coding formats ». In : article Wikipédia de la 3e note. At : URL correspondante.
« Monoproduction » télévisée programmée en direct
Éléments à mentionner :
- Titre de monoproduction télévisée.
- Type (Documentaire TV | Docufiction TV | Émission spéciale télévisée | Téléfilm).
- Responsable de production + Profil (Directeur d'émission, présentateur [créateur, producteur]i | Réalisateurii [producteur]).
- Diffuseuriii + mention « En direct ».
- Date de diffusion.
i. Présentateur éventuellement créateur voire producteur (et dans ce cas, responsable du financement).
ii. Pour les documentaires, docufictions et téléfilms, personne ou collectif responsable des contenus.
iii. Personne ou collectif responsable de la diffusion.
Format à utiliser avec les monoproductions en une seule partie :
{Titre de monoproduction télévisée} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Diffuseur} [En direct], {Date de diffusion}
Application :
Corée : Une guerre sans fin [Documentaire TV] / J. Maggio [Réalisateur]. ARTE [En direct], 12 avril 2021.
Se lit de la manière suivante :
« Corée : Une guerre sans fin » : un documentaire TV de J. Maggio (réalisateur du documentaire) diffusé en direct par ARTE le 12 avril 2021.
Cas des monoproductions en plusieurs parties (documentaire TV en neufs parties diffusées en trois fois trois parties) :
Vietnam [Documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. Neuf parties. ARTE [En direct], 19 septembre 2017 (part. 1-2-3)-20 septembre 2017 (part. 4-5-6)-21 septembre 2017 (part. 7-8-9).
Contient : Part. I (Indochine, la fin) ; Part. II (Insurrection) ; Part. III (Le bourbier) ; Part. IV (Le doute) ; Part. V (Révoltes) ; Part. VI (Fantômes) ; Part. VII (Mer de feu) ; Part. VIII (Guerre civile) ; Part. IX (L'effondrement).
Première partie seulement, option 1 :
Vietnam. Part. I [Documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. ARTE [En direct], 19 septembre 2017.
Option 2 :
Indochine, la fin [Documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. ARTE [En direct], 19 septembre 2017. Vietnam [Série documentaire] (part. 1).
Les trois premières parties, option 1 :
Vietnam. Part. I ; Part. II ; Part. III [Parties de documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. ARTE [En direct], 19 septembre 2017.
Option 2 :
Indochine, la fin ; Insurrection ; Le bourbier [Parties de documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. ARTE [En direct], 19 septembre 2017. Vietnam [Série documentaire] (part. 1-3).
Il y a un autre cas à traiter, plus spécifique, et qui du reste mérite discussion, celui des éditions renouvelées (1), dont le format est calé sur celui des rééditions de monographies (2) :
Cérémonie des Césars [Émission spéciale] / A. de Caunes. 47e édition. Canal+, 25 février 2022.
Plus spécifique encore sera le cas, ici non traité, des monoproductions qui, en plus d'être des rééditions, sont en plusieurs parties (3).
Notes de fin de section :
- La réédition de monoproduction télévisée (mais cela vaut aussi pour la radio) n'étant que partiellement assimilable à la réédition de monographie, la mise en regard des formats, comme nous l'avons fait avec les parties (en faisant correspondre partie(s) de monographie et partie(s) de monoproduction), n'est pas si évidente que cela.
Voir annexe « Examen des questions de classement », section « Monoproductions télévisées et radiophoniques ». - Voir supra, section « La monographie est une réédition ».
- Réf. 1.
« Monoproduction » télévisée diffusée en replay
Il y a trois types de replays à considérer :
- le replay télévisé classique (diffusé à la télévision) ;
- le replay en ligne ;
- le replay en podcast (1).
Note de fin de section :
- Voir annexe « Qu'entend-on par podcast ? », section « Diffusion en continu… ».
Replay télévisé
On partira du format utilisé pour les monoproductions programmées en direct, et on apportera les modifications suivantes :
- substitution de la mention « En replay » à la mention « En direct » ;
- substitution des dates de début et de fin du replay ou bien à la seule et unique date de diffusion du direct ou bien à toutes les dates de diffusion (pour les programmes en plusieurs parties diffusés en plusieurs fois).
Format à utiliser avec les monoproductions en une seule partie :
{Titre de monoproduction télévisée} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Diffuseur} [En replay], {Date de début}-{Date de fin}
Application :
Corée : Une guerre sans fin [Documentaire TV] / J. Maggio [Réalisateur]. ARTE [En replay], avril 2021-juin 2021.
Se lit de la manière suivante :
« Corée : Une guerre sans fin » : un documentaire TV de J. Maggio (réalisateur du documentaire) diffusé en replay par ARTE entre avril et juin 2021.
Cas des monoproductions en plusieurs parties :
Vietnam [Documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. Neuf parties. ARTE [En replay], janvier 2021-juillet 2021.
Contient : Part. I (Indochine, la fin) ; Part. II (Insurrection) ; Part. III (Le bourbier) ; Part. IV (Le doute) ; Part. V (Révoltes) ; Part. VI (Fantômes) ; Part. VII (Mer de feu) ; Part. VIII (Guerre civile) ; Part. IX (L'effondrement).
Première partie seulement, option 1 :
Vietnam. Part. I [Documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. ARTE [En replay], janvier 2021-juillet 2021.
Option 2 :
Indochine, la fin [Documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. ARTE [En replay], janvier 2021-juillet 2021. Vietnam [Série documentaire] (part. 1).
Les trois premières parties, option 1 :
Vietnam. Part. I ; Part. II ; Part. III [Parties de documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. ARTE [En replay], janvier 2021-juillet 2021.
Option 2 :
Indochine, la fin ; Insurrection ; Le bourbier [Parties de documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. ARTE [En replay], janvier 2021-juillet 2021. Vietnam [Série documentaire] (part. 1-3).
Replay en ligne
On partira du format de la section précédente (replay télévisé) et on ajoutera l'URL de la page de consultation du document. Comme dans le cas des monographies et des publications en ligne, on relèvera l'introduction du « At », juste avant l'URL, de façon à marquer la zone d'accès.
Format à utiliser avec les monoproductions en une seule partie :
{Titre de monoproduction télévisée} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Diffuseur} [En replay], {Date de début}-{Date de fin}. At : http://{domaine}/
Application :
Corée : Une guerre sans fin [Documentaire TV] / J. Maggio [Réalisateur]. ARTE [En replay], avril 2021-juin 2021. At : https://www.arte.tv/coree-une-guerre-sans-fin.
Se lit de la manière suivante :
« Corée : Une guerre sans fin » : un documentaire TV de J. Maggio (réalisateur du documentaire) diffusé en replay par ARTE entre avril et juin 2021. Document accessible en ligne selon URL indiquée.
Cas des monoproductions en plusieurs parties :
Vietnam [Documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. Neuf parties. ARTE [En replay], janvier 2021-juillet 2021. At : https://www.arte.tv/vietnam.
Contient : Part. I (Indochine, la fin) ; Part. II (Insurrection) ; Part. III (Le bourbier) ; Part. IV (Le doute) ; Part. V (Révoltes) ; Part. VI (Fantômes) ; Part. VII (Mer de feu) ; Part. VIII (Guerre civile) ; Part. IX (L'effondrement).
Première partie seulement :
Vietnam. Part. I (Indochine, la fin) [Partie de documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. ARTE [En replay], janvier 2021-juillet 2021. At : https://www.arte.tv/vietnam-partie-1-indochine-la-fin.
Les trois premières parties :
Vietnam. Part. I ; II ; III [Parties de documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. ARTE [En replay], janvier 2021-juillet 2021.
Part. I (Indochine, la fin). At : https://www.arte.tv/vietnam-partie-1-indochine-la-fin.
Part. II (Insurrection). At : https://www.arte.tv/vietnam-partie-2-insurrection.
Part. III (Le bourbier). At : https://www.arte.tv/vietnam-partie-3-le-bourbier.
Replay en podcast (baladodiffusion)
Le podcast dont on parle ici (1) se rapproche du replay en ligne. La principale différence tient au fait qu'en lieu et place du navigateur (auquel on soumettra l'URL du replay), on utilisera l'application mobile du diffuseur ; application mobile plutôt conçue pour être installée sur un smartphone ou une tablette.
En partant du format de la section précédente, on apportera d'abord les modifications suivantes :
- substitution de la mention « En podcast » à la mention « En replay » ;
- retrait de l'URL.
On ajoutera ensuite les éléments d'informations qui se rapportent à l'installation des applications mobiles :
- Système d'exploitation ;
- Application ;
- Type d'application (une seule instance : Application mobile) ;
- Magasin d'applicationsi (couramment appelée App Store) ;
- URL de la fiche de téléchargement de l'application avec mention « À télécharger ».
i. Magasin d'hébergement de l'application.
Format à utiliser avec les monoproductions en une seule partie :
{Titre de monoproduction télévisée} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Diffuseur} [En podcast], {Date de début}-{Date de fin}.
Configuration requise :
{Système d'exploitation}. {Application} [{Type d'application}]. {Magasin d'applications} [Distributeur]. Ati : http://{domaine}/
i. Comme dans le cas des replays à télécharger, l'ajout de ce « At » sert à marquer la zone d'accès qui, dans le cas présent, fournira les adresses des applications à télécharger.
Application :
Corée : Une guerre sans fin [Documentaire TV] / J. Maggio [Réalisateur]. ARTE [En podcast], janvier 2021-juillet 2021.
Configuration requise :
MacOS. ARTE [Application mobile]. App Store [Distributeur]. At : https://apps.apple.com/arte [À télécharger] ;
Android. ARTE [Application mobile]. Google Play [Distributeur]. At : https://play.google.com/arte [À télécharger].
Cas des monoproductions en plusieurs parties :
Vietnam [Documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. Neuf parties. ARTE [En podcast], janvier 2021-juillet 2021.
Configuration requise :
MacOS. ARTE [Application mobile]. App Store [Distributeur]. At : https://apps.apple.com/arte [À télécharger] ;
Android. ARTE [Application mobile]. Google Play [Distributeur]. At : https://play.google.com/arte [À télécharger].
Contient : Part. I (Indochine, la fin) ; Part. II (Insurrection) ; Part. III (Le bourbier) ; Part. IV (Le doute) ; Part. V (Révoltes) ; Part. VI (Fantômes) ; Part. VII (Mer de feu) ; Part. VIII (Guerre civile) ; Part. IX (L'effondrement).
Remarque. — On observera que configuration requise vient se placer avant la présentation des différentes parties, selon les recommandations de l'IFLA : « Les notes sur la configuration requise du système et sur le mode d’accès précèdent, dans cet ordre, toutes les autres notes. (2)(3) »
Notes de fin de section :
- Voir annexe « Qu'entend-on par podcast ? », section « Diffusion en continu… ».
- From [4], section « Zone des notes » > Sommaire, 2e paragraphe, page 85.
- Cf. [12], section « Notes sur la zone de la forme du contenu et du type de médiation et sur les types spécifiques de ressource » > « Configuration requise du système (Ressources électroniques) », 1er paragraphe, page 165.
« Monoproduction » télévisée distribuée en ligne
On partira du format utilisé pour les replays en ligne, et on apportera les modifications suivantes :
- substitution du distributeur au diffuseur ;
- substitution de la mention « Distributeur » à la mention « En replay » ;
- substitution de l'année de distribution aux dates de début et de fin du replay;
- substitution de l'URL de la page de téléchargement (du document) à l'URL de la page de consultation ;
- ajout de la mention « À télécharger ».
Format à utiliser avec les monoproductions en une seule partie :
{Titre de monoproduction télévisée} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Distributeur} [Distributeur], {Année de distribution}. At : http://{domaine}/
Application :
Corée : Une guerre sans fin [Documentaire TV] / J. Maggio [Réalisateur]. ARTE Boutique [Distributeur], 2021. At : https://boutique.arte.tv/coree-une-guerre-sans-fin [À télécharger].
Cas des monoproductions en plusieurs parties :
Vietnam [Documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. Neuf parties. ARTE Boutique [Distributeur], 2017. At : https://boutique.arte.tv/vietnam [À télécharger].
Contient : Part. I (Indochine, la fin) ; Part. II (Insurrection) ; Part. III (Le bourbier) ; Part. IV (Le doute) ; Part. V (Révoltes) ; Part. VI (Fantômes) ; Part. VII (Mer de feu) ; Part. VIII (Guerre civile) ; Part. IX (L'effondrement).
« Monoproduction » télévisée distribuée sur support
On partira du format de la section précédente (distribution en ligne), et on apportera les modifications suivantes :
- substitution du type de support utilisé pour l'enregistrement (CD | DVD…) au mode d'accès (en ligne et à télécharger) ;
- ajout du format régional (NTSC | PAL | PAL-SECAM | SECAM) ;
- substitution de l'URL de la fiche produit à l'URL de la fiche de téléchargement.
Format à utiliser avec les monoproductions en une seule partie :
{Titre de monoproduction télévisée} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Distributeur} [Distributeur], {Année de distribution}. Vidéo enregistrée sur {Type de support} (format {Format régional}). URL fiche produit : http://{domaine}/
Application :
Corée : Une guerre sans fin [Documentaire TV] / J. Maggio [Réalisateur]. ARTE Boutique [Distributeur], 2017. Vidéo enregistrée sur DVD (format PAL). URL fiche produit : https://boutique.arte.tv/coree-une-guerre-sans-fin.
Se lit de la manière suivante :
« Corée : Une guerre sans fin » : un documentaire TV de J. Maggio (réalisateur du documentaire) distribué par ARTE Boutique en 2017. Vidéo enregistrée sur DVD au format PAL.
Cas des monoproductions en plusieurs parties :
Vietnam [Documentaire TV] / K. Burns [Réalisateur]. Neuf parties. ARTE Boutique [Distributeur], 2017. Vidéos enregistrées sur DVD (format PAL). URL fiche produit : https://boutique.arte.tv/vietnam.
Contient : Part. I (Indochine, la fin) ; Part. II (Insurrection) ; Part. III (Le bourbier) ; Part. IV (Le doute) ; Part. V (Révoltes) ; Part. VI (Fantômes) ; Part. VII (Mer de feu) ; Part. VIII (Guerre civile) ; Part. IX (L'effondrement).
[Monoprod. TV] #Documents d'archives en ligne
Il s'agit là de référencer les productions en tant que documents d'archives comme nous l'avons fait avec les monographies (1).
Format à utiliser :
{Titre de la monoproduction télévisée} [Document d'archives [{Type de la production} / {Responsable de la production} [{Profil}], {Année de diffusion originale de la production}]] / {Producteur du document d'archives}. Réf. : {Référence du document d'archives}. At : http://{domaine}/
Application :
Apollo 11 : Résumé couleur de la mission sur la Lune [Document d'archives [Documentaire TV / M. Anfrol [Réalisateur], 1969]] / INA (Institut National de l'Audiovisuel). Réf. : CAD99028787. At : https://madelen.ina.fr/apollo-11-resume-couleur-de-mission-sur-lune.
Remarque. — C'est dans le code source de la page Web que nous avons trouvé la référence du document (CAD99028787). En règle générale, celle-ci apparaît de manière plus explicite dans l'adresse.
Se lit de la manière suivante :
« Apollo 11 : Résumé couleur de la mission sur la Lune » : document d'archives — documentaire TV de M. Anfrol réalisé en 1969 — de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel) enregistré sous CAD99028787. Document accessible en ligne selon URL indiquée, sans téléchargement.
Cas des documents d'archives en plusieurs parties :
Apocalypse : La guerre des mondes 1945-1991 [Document d'archives [Documentaire TV / I. Clarke [Réalisateur], 2019]] / INA (Institut National de l'Audiovisuel). Six parties. Réf : COLL600919. At : https://madelen.ina.fr/apocalypse-guerre-des-mondes-1945-1991.
Contient : Part. I (La grande rupture 1945-1946) ; Part. II (L'escalade de la peur 1947-1950) ; Part. III (Le monde tremble 1950-1952) ; Part. IV (La conquête 1953-1955) ; Part. V (Le Mur 1956-1962) ; Part. VI (L'abîme 1963-1991).
Note de fin de section :
- Voir supra, section « [Monographies] #Documents d'archives en ligne ».
« Monoproduction » radiophonique
Historique des supports de réception :
- poste de radio analogique (traitement de sons analogiques diffusés par voie hertzienne) ;
- récepteur DAB (Digital Audio Broadcasting) (traitement de contenus numériques [non seulement du son mais aussi du texte et des images] diffusés par voie hertzienne en DAB+, anciennement RNT [Radio Numérique Terrestre]) ;
- téléviseur + décodeur non connectés, pour en effet écouter la radio (traitement de contenus numériques toujours diffusés par voie hertzienne mais cette fois en passant par la TNT [Télévision Numérique Terrestre]) ;
- téléviseur + décodeur connectés, toujours pour écouter la radio (traitement des contenus numériques de la télévision sur IP conçue au départ pour la TV en direct, les replays et la VOD, mais qui maintenant donne accès à toutes sortes de services dont la radio).
Autres supports utilisables :
- baladeur numérique (lecteur MP3) ;
- ordinateur classique ;
- tablette ;
- smartphone.
« Monoproduction » radiophonique programmée en direct
Éléments à mentionner :
- Titre de monoproduction radiophonique.
- Type (une seule instance : Émission spéciale radiodiffusée).
- Responsable de production + Profil (une seule instance : Directeur d'émission, animateur [créateur, producteur]i).
- Diffuseurii + mention « En direct ».
- Date de diffusion.
i. Animateur éventuellement créateur voire producteur (et dans cas, responsable du financement).
ii. Personne ou collectif responsable de la diffusion.
Format à utiliser :
{Titre de monoproduction radiophonique} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Diffuseur} [En direct], {Date de diffusion}
Application :
Présidentielle 2022 [Émission spéciale radiodiffusée] / J. Sellier [Directeur d'émission, animateur]. RTL [En direct], 24 avril 2022.
« Monoproduction » radiophonique diffusée en replay
Comme dans le cas des monoproductions télévisées, il y a avec la radio trois types de replays à considérer :
- le replay radiotélévisé (émission de radio diffusée à la télévision) ;
- le replay en ligne ;
- le replay en podcast (1).
Les formats à considérer auront toujours la même racine :
{Titre de monoproduction radiophonique} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]
racine à laquelle on adjoindra (respectivement) les suffixes suivants :
{Diffuseur} [En replay radiotélévisé], {Date de début}-{Date de fin}
{Diffuseur} [En replay], {Date de début}-{Date de fin}. At : http://{domaine}/
{Diffuseur} [En podcast], {Date de début}-{Date de fin}.
Configuration requise :
{Système d'exploitation}. {Application} [Application mobile]. {Magasin d'applications} [Distributeur]. At : http://{domaine}/
Application, avec chacun des formats susmentionnés (lesquels s'appliqueront, c'est un rappel, aux replays radiotélévisés/replays en ligne/replays en podcast) :
Présidentielle 2022 [Émission spéciale radiodiffusée] / J. Sellier [Directeur d'émission, animateur]. RTL [En replay radiotélévisé], 24 avril 2022-30 avril 2022 ;
Présidentielle 2022 [Émission spéciale radiodiffusée] / J. Sellier [Directeur d'émission, animateur]. RTL [En replay], 24 avril 2022-30 avril 2022. At : https://www.rtl.fr/presidentielle-2022 ;
Présidentielle 2022 [Émission spéciale radiodiffusée] / J. Sellier [Directeur d'émission, animateur]. RTL [En podcast], 24 avril 2022-30 avril 2022.
Configuration requise :
MacOS. Radio.fr [Application mobile]. App Store [Distributeur]. At : https://apps.apple.com/radio-fr [À télécharger] ;
Android. Radio.fr [Application mobile]. Google Play [Distributeur]. At : https://play.google.com/radio-fr [À télécharger].
Note de fin de section :
- Voir annexe « Qu'entend-on par podcast ? », section « Diffusion en continu… ».
« Monoproduction » radiophonique distribuée en ligne
On partira du format utilisé pour les replays en ligne, comme nous l'avons fait plus haut avec les monoproductions télévisées, et on apportera les mêmes modifications (1).
Format à utiliser :
{Titre de monoproduction radiophonique} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Distributeur} [Distributeur], {Année de distribution}. At : http://{domaine}/
Application :
Spéciale élections européennes 2019 [Émission spéciale radiodiffusée] / P.-A. Bouclay [Directeur d'émission, animateur]. Radio Courtoisie [Distributeur], 2019. At : https://www.radiocourtoisie.fr/speciale-elections-europeennes-2019 [À télécharger].
Note de fin de section :
- Voir supra, section « “Monoproduction” télévisée distribuée en ligne ».
« Monoproduction » radiophonique distribuée sur support
Reprise de la racine utilisée avec les replays ; racine à laquelle on adjoindra, en substituant « bobino » à « vidéo » et en faisant abstraction du format régional (propre à la vidéo), le suffixe des productions télévisées (celles qui sont distribuées sur un support (1)).
Format à utiliser :
{Titre de monoproduction radiophonique} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Distributeur} [Distributeur], {Année de distribution}. Bobino (document) enregistré sur {Type de support}. URL fiche produit : http://{domaine}/
Application :
Spéciale élections européennes 2019 [Émission spéciale radiodiffusée] / P.-A. Bouclay [Directeur d'émission, animateur]. Radio Courtoisie [Distributeur], 2019. Bobino (document) enregistré sur CD. URL fiche produit : https://www.radiocourtoisie.fr/speciale-elections-europeennes-2019.
Note de fin de section :
- Voir supra, section « “Monoproduction” télévisée distribuée sur support ».
[Monoprod. radio] #Documents d'archives en ligne
Format à utiliser :
{Titre de la monoproduction radiophonique} [Document d'archives [{Type de la production} / {Responsable de la production} [{Profil}], {Année de diffusion originale de la production}]] / {Producteur du document d'archives}. Réf. : {Référence du document d'archives}. At : http://{domaine}/
Commentaire. — Au titre près (titre de monoproduction radiophonique vs télévisée), il s'agit du format utilisé avec les monoproductions télévisées (1).
Application :
Émission spéciale pour la naissance de Radio-France [Document d'archives [Émission spéciale radiodiffusée / M. Constant [Directeur d'émission, animateur], 1975]] / INA (Institut National de l'Audiovisuel). Réf. : PHD95072308. At : https://www.ina.fr/emission-speciale-pour-naissance-de-radio-france.
Remarque. — La référence du document (PHD95072308), qu'on pourra trouver dans le code source de la page, apparaît aussi dans son adresse effective (https://www.ina.fr/…/phd95072308).
Note de fin de section :
- Voir supra, section « [Monoprod. TV] #Documents d'archives en ligne ».
Production télévisée en série
Historique des supports de réception (écrans de télévision) : voir supra, section « “Monoproduction” télévisée ».
Production télévisée en série programmée en direct
Éléments à mentionner :
- Titre de production télévisée en série.
- Type (Documentaire TV (en série) | Jeu TV, Journal d'information TV | Magazine TV | Série TV | Spectacle TV).
- Responsable de production + Profil (Directeur d'émission, présentateur [créateur, producteur]i | Réalisateurii | Producteuriii).
- Numérosiv des première et dernière livraisons.
- Diffuseurv + mention « En direct ».
- Années (de diffusion) des première et dernière livraisons.
i. Présentateur éventuellement créateur voire producteur (et dans cas, responsable du financement).
ii. Pour les séries, personne ou collectif responsable des contenus.
iii. Toujours pour les séries, personne ou collectif responsable du financement.
iv. Saison plus épisode (ou numéro) ou épisode (ou numéro) tout court.
v. Personne ou collectif responsable de la diffusion.
Format à utiliser :
{Titre de production télévisée en série} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Numéro de première livraison}-{Numéro de dernière livraison}. {Diffuseur} [En direct], {Année de première livraison}-{Année de dernière livraison}
Remarque. — Pour les productions en série non révolues (c'est-à-dire toujours d'actualité), il suffira de retirer, comme nous l'avons fait avec les publications, le numéro et l'année de dernière livraison.
Application avec magazine TV :
Apostrophe [Magazine TV] / B. Pivot [Directeur d'émission, présentateur, créateur]. No 1-no 724. Antenne 2 [En direct], 1975-1990.
Se lit de la manière suivante :
Apostrophe : un magazine TV de B. Pivot (non seulement présentateur mais aussi créateur du magazine) comptant 724 numéros diffusés en direct par Antenne 2 entre 1975 et 1990.
Référencement d'un seul numéro, le premier par exemple, avec sa date de première livraison-diffusion (10 janvier 1975) :
Apostrophe. No 1 [Numéro de magazine TV] / B. Pivot [Directeur d'émission, présentateur, créateur]. Antenne 2 [En direct], [Date] 10 janvier 1975.
Remarque. — Le format utilisé reprend celui des publications en série, pour un seul numéro. Si l'on veut référencer plusieurs numéros, que ceux-ci soient consécutifs ou non, il suffira de transposer, de la même manière, les formats utilisés avec les publications en série.
Application avec série TV :
Borgen : Une femme au pouvoir [Série TV] / C. Hammerich [Producteur]. Saison 1, épisode 1-saison 3, épisode 10 (no 30). DR1 [En direct], 2010-2013.
Se lit de la manière suivante :
« Borgen : Une femme au pouvoir » : une série TV de C. Hammerich (producteur de la série) en trois saisons, pour un total de 30 épisodes. Épisodes diffusés en direct par DR1 entre 2010 et 2013.
Référencement d'un seul épisode, le tout premier par exemple, avec sa date de première livraison-diffusion (26 septembre 2010) :
Borgen : Une femme au pouvoir. Saison 1. Épisode 1 [Numéro de série TV] / C. Hammerich [Producteur]. ARTE [En direct], [Date] 26 septembre 2010.
Autre cas, plus complexe, celui de la série Chapeau melon et bottes de cuir, avec d'un côté, la série des années 60, et de l'autre (après une interruption de plusieurs années), celle des années 70 :
Chapeau melon et bottes de cuir [Série TV] :
Années 60 : The Avengers / ABC (Associated British Corporation) [Producteur]. Saison 1, épisode 1-saison 6, épisode 33 (no 161). ITV [En direct], 1961-1969.
Années 70 : The New Avengers / IDTV – TV [Producteur] ; TF1 [Partenaire]. Saison 1, épisode 1-saison 2, épisode 13 (no 187). ITV [En direct], 1976-1977.
Remarque. — Le format utilisé renvoie au cas des monographies en plusieurs parties. On relèvera cependant le remplacement de Part. I, Part. II, Part. III… par Années 60 et Années 70, car avec les séries, il n'y a pas d'ordre à considérer : substituer Séries I/II (pendants de Part. I/II) à Années 60/70 laisserait penser, à tort, qu'on ne pourrait pas suivre les épisodes des années 70 sans avoir vu ceux des années 60.
Référence intégrant en plus les années de diffusion en France :
Chapeau melon et bottes de cuir [Série TV] :
Années 60 : The Avengers / ABC (Associated British Corporation) [Producteur]. Numéros, diffuseurs et années de diffusion en direct :
Saison 1, épisode 1-saison 6, épisode 33 (no 161). ITV, 1961-1969.
Saison 2, épisode 1-saison 3, épisode 26. 13ème Rue, 1998.
Saison 4,
épisodes 1-14. O.R.T.F. (2e chaîne), 1967 ;
épisodes 15-26. FR3, 1991.
Saison 5,
épisodes 1-23. O.R.T.F. (2e chaîne), 1968 ;
épisode 24. TF1, 1978.
Saison 6, épisodes 1-33. O.R.T.F. (2e chaîne), 1968-1970.
Années 70 : The New Avengers / IDTV – TV [Producteur] ; TF1 [Partenaire]. Saison 1, épisode 1-saison 2, épisode 13 (no 187). ITV [En direct], 1976-1977 ; TF1, 1977-1979.
Remarque. — On observera ici l'ajout des tabulations, de manière à traiter les informations plus spécifiques se rapportant aux saisons et aux épisodes, et par suite, du fait même de la spécialisation de l'information, la mise en facteur des informations communes, ce qui évitera les problèmes de redondance : « Chapeau melon et bottes de cuir », « Série TV », « Années 60 », « Saison 4 », et « Saison 5 », les occurences à factoriser, ne sont mentionnées qu'une seule fois.
Référencement d'un seul épisode, le tout premier par exemple, avec sa date de première livraison-diffusion (7 janvier 1961, en Angleterre seulement) :
The Avengers = Chapeau melon et bottes de cuir. Saison 1. Épisode 1 [Numéro de série TV] / ABC (Associated British Corporation) [Producteur]. ITV [En direct], [Date] 7 janvier 1961.
Réferencement du dernier épisode de la série des années 70, avec ses deux dates de premières livraisons-diffusions (en Angleterre, le 17 décembre 1977, puis en France, le 8 septembre 1979) :
The New Avengers = Chapeau melon et bottes de cuir. Saison 2. Épisode 13 [Numéro de série TV] / IDTV – TV [Producteur] ; TF1 [Partenaire]. ITV [En direct], [Date] 17 décembre 1977 ; TF1, [Date] 8 septembre 1979.
Production télévisée en série diffusée en replay
Comme dans le cas des monoproductions (non seulement télévisées mais aussi radiophoniques), il y a, avec les productions télévisées en série, trois types de replays à considérer :
- le replay télévisé ;
- le replay en ligne ;
- le replay en podcast (1).
Racine des trois formats correspondants :
{Titre de production télévisée en série} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Numéro de première livraison}-{Numéro de dernière livraison}
Suffixes à ajouter :
{Diffuseur} [En replay], {Date de début}-{Date de fin}
{Diffuseur} [En replay], {Date de début}-{Date de fin}. At : http://{domaine}/
{Diffuseur} [En podcast], {Date de début}-{Date de fin}.
Configuration requise :
{Système d'exploitation}. {Application} [Application mobile]. {Magasin d'application} [Distributeur]. At : http://{domaine}/
Application :
Borgen : Une femme au pouvoir [Série TV] / C. Hammerich [Producteur]. Saison 1, épisode 1-saison 3, épisode 10 (no 30). ARTE [En replay], novembre 2020-octobre 2022 ;
Borgen : Une femme au pouvoir [Série TV] / C. Hammerich [Producteur]. Saison 1, épisode 1-saison 3, épisode 10 (no 30). ARTE [En replay], novembre 2020-octobre 2022. At : https://www.arte.tv/borgen-une-femme-au-pouvoir ;
Borgen : Une femme au pouvoir [Série TV] / C. Hammerich [Producteur]. Saison 1, épisode 1-saison 3, épisode 10 (no 30). ARTE [En podcast], novembre 2020-octobre 2022.
Configuration requise :
MacOS. ARTE [Application mobile]. App Store [Distributeur]. At : https://apps.apple.com/arte [À télécharger] ;
Android. ARTE [Application mobile]. Google Play [Distributeur]. At : https://play.google.com/arte [À télécharger].
Note de fin de section :
- Voir annexe « Qu'entend-on par podcast ? », section « Diffusion en continu… ».
Production télévisée en série distribuée en ligne
On partira du format utilisé pour les replays en ligne, comme nous l'avons déjà fait avec les monoproductions télévisées et radiophoniques, et on apportera les mêmes modifications (1).
Format à utiliser :
{Titre de production télévisée en série} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Numéro de première livraison}-{Numéro de dernière livraison}. {Distributeur} [Distributeur], {Année de distribution}. At : http://{domaine}/
Application :
Borgen : Une femme au pouvoir [Série TV] / C. Hammerich [Producteur]. Saison 1, épisode 1-saison 3, épisode 10 (no 30). ARTE Boutique [Distributeur], 2010. At : https://boutique.arte.tv/borgen-une-femme-au-pouvoir [À télécharger].
Note de fin de section :
- Voir supra, section « “Monoproduction” télévisée distribuée en ligne ».
Production télévisée en série distribuée sur support
Reprises conjointes de la racine des replays (1) et du suffixe des monoproductions distribuées sur un support (2).
Format à utiliser :
{Titre de production télévisée en série} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Numéro de première livraison}-{Numéro de dernière livraison}. {Distributeur} [Distributeur], {Année de distribution}. Vidéos enregistrées sur {Type de support} (format {Format régional}) : http://{domaine}/
Application :
Borgen : Une femme au pouvoir [Série TV] / C. Hammerich [Producteur]. Saison 1, épisode 1-saison 3, épisode 10 (no 30). ARTE Boutique [Distributeur], 2010. Vidéos enregistrées sur DVD (format PAL). URL fiche produit : https://boutique.arte.tv/borgen-une-femme-au-pouvoir.
Se lit de la manière suivante :
« Borgen : Une femme au pouvoir » : une série TV de C. Hammerich (producteur de la série) en trois saisons, pour un total de 30 épisodes. Série distribuée par ARTE Boutique en 2010. Vidéos enregistrées sur DVD au format PAL.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Production télévisée en série diffusée en replay ».
- Voir supra, section « “Monoproduction” télévisée distribuée sur support ».
Du rapport entre le « en » et le « depuis » suivis d'une date
Les trois cas de figure à considérer :
- celui des monographies éditées et distribuées en version audio ou électronique ;
- celui des publications en série non révolues, livrées et distribuées ;
- celui des productions télévisées distribuées.
Monographies…
Dans le cas des monographies éditées et distribuées en version audio ou électronique, c'est l'année de publication de l'édition qui est mentionnée, c'est la raison pour laquelle il faut retenir le « en », marquant traditionnel des événements, et non le « depuis » (qui lui sert à marquer les périodes) :
L'Odyssée : une épopée d'Homère éditée et distribuée en version audio par Gallimard Jeunesse en 2017. Fichier(s) MP3 enregistré(s) sur CD ;
L'Odyssée : une épopée d'Homère éditée et distribuée en version électronique par Ebooks Libres et Gratuits en 2004. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués, après téléchargement.
Publications en série non révolues…
Dans le cas des publications en série enregistrées sur support amovible, c'est la période de livraison des numéros (bornée par l'année de livraison du premier numéro) que l'on doit mentionner, on retiendra donc le « depuis » :
PC Solutions : une revue électronique dirigée par S. Lavoisard. Numéros de revue livrés par OnePress depuis 2006. Programmes et documents des numéros enregistrés sur DVD-ROM.
Rappel. — C'est le trait d'union, en l'occurrence placé après la période de livraison des numéros (2006), qui sert à représenter le « depuis » :
PC Solutions [Revue électronique] / S. Lavoisard. No 1- . OnePress, 2006- . Programmes et documents enregistrés sur DVD-ROM.
Pour les numéros pris séparément, c'est au contraire l'année de livraison des numéros qui doit être mentionnée, il faut alors revenir au « en » :
PC Solutions. No 1 : premier numéro de la revue électronique PC Solutions dirigée par S. Lavoisard. Numéro de revue livré par OnePress en 2006. Programmes et documents enregistrés sur DVD-ROM.
Dans le cas des publications en série provenant de supports en ligne dématérialisées , il faut mentionner la période de distribution des numéros et donc retenir le « depuis » :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer : une revue dirigée par P. Bernath. Numéros de revue livrés par Pergamon Press depuis 1961 et distribués en version électronique par Elsevier (via ScienceDirect.com) depuis 1997. Document accessible en ligne selon URL et format indiqués, après téléchargement.
Avec les numéros pris séparément, la période de distribution reste la référence, car il faut marquer la différence avec les années de livraison (qui sont les années de publication des numéros), c'est la raison pour laquelle on maintiendra le « depuis » :
Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer. Vol. 1. No 1 : premier numéro du premier volume de la revue Journal of Quantitative Spectroscopy and Radiative Transfer dirigée par S.S. Penner. Numéro de revue livré par Pergamon Press en 1961 et distribué en version électronique par Elsevier (via ScienceDirect.com) depuis 1997.
Productions télévisées…
Les productions enregistrées sur support amovible sont distribuées à une date donnée, plus que depuis une date donnée (un depuis qui servirait à marquer la différence avec les dates de diffusion, si elles étaient mentionnées, comme on l'a fait avec les dates de livraison pour les publications en série), on retiendra donc le « en » :
« Corée : Une guerre sans fin » : un documentaire TV de J. Maggio (réalisateur du documentaire) distribué par ARTE Boutique en 2017. Vidéo enregistrée sur DVD au format PAL.
Spéciale élections européennes 2019 : une émission spéciale radiodiffusée de P.-A. Bouclay (directeur de l'émission) distribuée par Radio Courtoisie en 2019. Bobino (document) enregistré sur CD.
[Prod. TV en série] #Documents d'archives en ligne
Format à utiliser :
{Titre de la production télévisée en série} [Document d'archives [{Type de la production} / {Responsable de la production} [{Profil}], {Année première de diffusion originale de la production}-{Dernière année de diffusion originale de la production}]] / {Producteur du document d'archives}. Réf. : {Référence du document d'archives} ({Numéro de première livraison de la production}-{Numéro de dernière livraison de la production}). At : http://{domaine}/
Application :
Belle et Sébastien [Document d'archives [Série TV / C. Aubry [Réalisateur], 1965-1970] / INA (Institut National de l'Audiovisuel). Réf. : COLL175759 (Saison 1, épisode 1-saison 3, épisode 13). At : https://madelen.ina.fr/belle-et-sebastien.
Remarque. — Comme nous l'avons fait avec les monoproductions (même plateforme, Madelen), on ira chercher la référence du document (COLL175759) dans le code source de la page (1).
Si l'on souhaite indiquer précisément les années des trois saisons de la série :
Belle et Sébastien [Document d'archives [Série TV / C. Aubry [Réalisateur], 1965-1970 (1965, 1968, 1970)]] / INA (Institut National de l'Audiovisuel). Réf. : COLL175759 (Saison 1, épisode 1-saison 3, épisode 13). At : https://madelen.ina.fr/belle-et-sebastien.
Si l'on souhaite indiquer en plus le nom du producteur de la série (à ne pas confondre avec celui du document d'archives) :
Belle et Sébastien [Document d'archives [Série TV / C. Aubry [Réalisateur], Gaumont Télévision [Producteur], 1965-1970 (1965, 1968, 1970)]] / INA (Institut National de l'Audiovisuel). Réf. : COLL175759 (Saison 1, épisode 1-saison 3, épisode 13). At : https://madelen.ina.fr/belle-et-sebastien.
Note de fin de section :
- Voir supra, section « [Monoprod. TV] #Documents d'archives en ligne ».
Production radiophonique en série
Historique des supports de réception (postes de radio) : voir supra, section « “Monoproduction” radiophonique ».
Production radiophonique en série programmée en direct
Éléments à mentionner :
- Titre de production radiophonique en série.
- Type (Émission de radio | Feuilleton radiophonique).
- Responsable de production + Profil (une seule instance : Directeur d'émission, animateur [créateur, producteur]i).
- Numéros des première et dernière livraisons.
- Diffuseurii + mention « En direct ».
- Années (de diffusion) des première et dernière livraisons.
i. Animateur éventuellement créateur voire producteur (et dans cas, responsable du financement).
ii. Personne ou collectif responsable de la diffusion.
Format à utiliser :
{Titre de production radiophonique en série} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Numéro de première livraison}-{Numéro de dernière livraison}. {Diffuseur} [En direct], {Année de première livraison}-{Année de dernière livraison}
Remarque. — Si les productions à considérer ne sont pas révolues (c'est-à-dire toujours d'actualité), il suffira de retirer, comme nous l'avons fait avec les productions télévisées et les publications, le numéro et l'année de dernière livraison.
Application avec émission de radio :
Radioscopie [Émission de radio] / J. Chancel [Directeur d'émission, animateur, créateur]. No 1-no 2 878. France Inter [En direct], 1968-1990.
Si l'on souhaite préciser que l'émission s'est arrêtée en 1982, pendant cinq ans (de 1983 à 1987), avec une reprise en 1988 (pour trois années supplémentaires, jusqu'en 1990) :
Radioscopie [Émission de radio] / J. Chancel [Directeur d'émission, animateur, créateur]. No 1-no 2878. France Inter [En direct], 1968-1982 ; 1988-1990.
Production radiophonique en série diffusée en replay
La logique voudrait qu'on ait à considérer, comme dans le cas des monoproductions (non seulement radiophoniques mais aussi télévisées), les trois types de replays suivants :
- le replay radiotélévisé ;
- le replay en ligne ;
- le replay en podcast (1).
Il se trouve qu'à ce jour (nous sommes en 2021) ces services ne sont pas encore proposés.
Si tel était le cas, les formats à considérer auraient toujours la même racine :
{Titre de production radiophonique en série} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Numéro de première livraison}-{Numéro de dernière livraison}
racine à laquelle on adjoindrait un suffixe qu'on irait « piocher » dans les monoproductions (celles qui sont diffusées en replay bien sûr, voir supra, section « “Monoproduction” radiophonique diffusée en replay »).
France Inter ayant rediffusé quelques Radioscopie(s) de J. Chancel en 2015, si toutes les émissions avaient été rediffusées sur une période de cinq ans, disons de 2015 à 2019, la référence que l'on aurait aujourd'hui à considérer se présenterait de la manière suivante :
Radioscopie [Émission de radio] / J. Chancel [Directeur d'émission, animateur, créateur]. No 1-no 2878. France Inter [En replay], janvier 2015-décembre 2019. At : http://www.radiofrance.com/radioscopie.
Note de fin de section :
- Voir annexe « Qu'entend-on par podcast ? », section « Diffusion en continu… ».
Production radiophonique en série distribuée en ligne
Il faudra partir du format utilisé avec le replay en ligne, comme nous l'avons déjà fait avec les monoproductions télévisées et radiophoniques, ainsi que les productions télévisées en série, et apporter les modifications déjà mentionnées plus haut.
Format à utiliser :
{Titre de production radiophonique en série} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Numéro de première livraison}-{Numéro de dernière livraison}. {Distributeur} [Distributeur], {Année de distribution}. At : http://{domaine}/
Application, faisant l'hypothèse que France Inter a distribué l'ensemble des Radioscopie(s) en 2015 :
Radioscopie [Émission de radio] / J. Chancel [Directeur d'émission, animateur, créateur]. No 1-no 2878. France Inter [Distributeur], 2015. At : http://www.radiofrance.com/radioscopie [À télécharger].
Production radiophonique en série distribuée sur support
Comme on l'a vu avec les productions télévisées en série, reprises conjointes de la racine des replays (1) et du suffixe des monoproductions distribuées sur un support (2).
Format à utiliser :
{Titre de production radiophonique en série} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Numéro de première livraison}-{Numéro de dernière livraison}. {Distributeur} [Distributeur], {Année de distribution}. Bobinos (documents) enregistrés sur {Type de support}. URL fiche produit : http://{domaine}/
Commentaire. — Au titre près (titre de production radiophonique en série vs télévisée en série), et à l'exception du format régional (propre à la vidéo), il s'agit du format utilisé avec les productions télévisées en série (3).
Application :
Radioscopie : 100 heures avec Jacques Chancel [Émission de radio] / J. Chancel [Directeur d'émission, animateur, créateur]. No 1-no 2 878. Radio France [Distributeur], 2015. Bobinos (documents) enregistrés sur CD. URL fiche produit : https://www.radiofrance.com/radioscopie-100-heures-jacques-chancel.
Si l'on souhaite mentionner le format des fichiers :
Radioscopie : 100 heures avec Jacques Chancel [Émission de radio] / J. Chancel [Directeur d'émission, animateur, créateur]. No 1-no 2 878. Radio France [Distributeur], 2015. MP3 enregistré sur CD. URL fiche produit : https://www.radiofrance.com/radioscopie-100-heures-jacques-chancel.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Production radiophonique en série diffusée en replay ».
- Voir supra, section « “Monoproduction” radiophonique distribuée sur support ».
- Voir supra, section « Production télévisée en série distribuée sur support ».
[Prod. radio en série] #Documents d'archives en ligne
Format à utiliser :
{Titre de la production radiophonique en série} [Document d'archives [{Type de la production} / {Responsable de la production} [{Profil}], {Année première de diffusion originale de la production}-{Dernière année de diffusion originale de la production}]] / {Producteur du document d'archives}. Réf. : {Référence du document d'archives} ({Numéro de première livraison de la production}-{Numéro de dernière livraison de la production}). At : http://{domaine}/
Commentaire. — Au titre près (titre de production radiophonique en série vs télévisée en série), il s'agit du format utilisé avec les productions télévisées en série (1).
Application :
Radioscopie [Document d'archives [Émission de radio / J. Chancel [Directeur d'émission, animateur, créateur], 1968-1990]] / INA (Institut National de l'Audiovisuel). Réf. : COLL000550 (no 1-no 2 878). At : https://madelen.ina.fr/radioscopie.
Remarque. — Comme nous l'avons fait avec les productions télévisées (même plateforme, Madelen), on ira chercher la référence du document (COLL000550) dans le code source de la page (2).
Si l'on souhaite préciser l'arrêt de l'émission de 1983 à 1987 :
Radioscopie [Document d'archives [Émission de radio / J. Chancel [Directeur d'émission, animateur, créateur], 1968-1990 (1968-1982, 1988-1990)]] / INA (Institut National de l'Audiovisuel). Réf. : COLL000550 (no 1-no 2 878). At : https://madelen.ina.fr/radioscopie.
Si l'on souhaite indiquer en plus le nom du producteur de l'émission (à ne pas confondre avec celui du document d'archives) :
Radioscopie [Document d'archives [Émission de radio / J. Chancel [Directeur d'émission, animateur, créateur], Radio France [Producteur], 1968-1990 (1968-1982, 1988-1990)]] / INA (Institut National de l'Audiovisuel). Réf. : COLL000550 (no 1-no 2 878). At : https://madelen.ina.fr/radioscopie.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « [Prod. TV en série] #Documents d'archives en ligne ».
- Voir supra, sections « [Monoprod. TV] #Documents d'archives en ligne » et « [Prod. TV en série] #Documents d'archives en ligne ».
Production cinématographique
Historique des supports de distribution :
- support non électronique : pellicule ;
- supports électroniques amovibles :
- cassette vidéo (bande magnétique), pour l'enregistrement d'images analogiques puis numériques ;
- DVD (disque optique), pour l'enregistrement d'images exclusivement numériques ;
- supports électroniques en ligne dématérialisés : serveurs de stockage (pour l'enregistrement d'images numériques).
Production cinématographique distribuée en salle
Éléments de base :
- Titre de production cinématographique.
- Type (Documentaire | Docufiction | Film (long métrage) | Court métrage | Projection).
- Responsable de production + Profil (Réalisateur [scénariste, producteur]i).
- Pays de distribution.
- Année de distribution.
i. Réalisateur éventuellement scénariste voire producteur (et dans ce cas, responsable du financement).
Format à utiliser :
{Titre de production cinématographique} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Pays de distribution} [Distribution], {Année de distribution}
Application :
Cléo de 5 à 7 [Film (long métrage)] / A. Varda [Réalisateur]. France [Distribution], 1962.
Se lit de la manière suivante :
Cléo de 5 à 7 : un film de A. Varda (réalisateur du film) distribué en France en 1962.
Cas des productions en plusieurs parties :
Indiana Jones [Film (long métrage)] / S. Spielberg [Réalisateur]. Trois parties. France [Distribution], 1981-1989.
Contient : Part. I (Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue), 1981 ; Part. II (Indiana Jones et le Temple maudit), 1984 ; Part. III (Indiana Jones et la Dernière Croisade), 1989.
Première partie seulement, option 1 :
Indiana Jones. Part. I [Film (long métrage)] / S. Spielberg [Réalisateur]. France [Distribution], 1981.
Option 2 :
Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue [Film (long métrage)] / S. Spielberg [Réalisateur]. France [Distribution], 1981. Indiana Jones [Saga] (part. 1).
Les deux premières parties, option 1 :
Indiana Jones. Part. I ; Part. II [Opus de saga cinématographique] / S. Spielberg [Réalisateur]. France [Distribution], 1981 (part. 1) ; 1984 (part. 2).
Option 2 :
Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue ; Indiana Jones et le Temple maudit [Opus de saga cinématographique] / S. Spielberg [Réalisateur]. France [Distribution], 1981 (part. 1) ; 1984 (part. 2). Indiana Jones [Saga].
Cas plus spécifique des films en plusieurs versions que nous traitons, du point de vue des formats, comme les films en plusieurs parties, bien qu'il faille clairement distinguer les deux notions (1) :
Apocalypse Now [Film (long métrage)] / F. Ford Coppola [Réalisateur]. Plusieurs versions. France [Distribution], 1979-2019.
Comprend : 1ère version (Apocalypse Now), 1979 ; 2e version (Apocalypse Now Redux), 2001 ; 3e version (Apocalypse Now Final Cut), 2019.
Écriture plus compacte :
Comprend : version originale, 1979 ; version Redux, 2001 ; version Final Cut, 2019.
Première version seulement :
Apocalypse Now. Version 1 [Film (long métrage)] / F. Ford Coppola [Réalisateur]. France [Distribution], 1979.
Deuxième version seulement, option 1 :
Apocalypse Now. Version 2 [Film (long métrage)] / F. Ford Coppola [Réalisateur]. France [Distribution], 2001.
Option 2 :
Apocalypse Now Redux [Film (long métrage)] / F. Ford Coppola [Réalisateur]. France [Distribution], 2001. Apocalypse Now [Plusieurs versions] (version 2).
Il y a un autre cas à traiter, méritant discussion — encore que certains le jugeront secondaire — : la mention de l'opus (2). Celui-ci sera assimilé au numéro de livraison de la production télévisée en série (3)(4) :
Cléo de 5 à 7 [Film (long métrage)] / A. Varda [Réalisateur]. Opus 2. France [Distribution], 1962.
Plus spécifique encore sera le cas, ici non traité, des films qui, en plus d'être en plusieurs parties, sont des révisions, et pour lesquelles par ailleurs on souhaitera mentionner l'opus (5).
Notes de fin de section :
- Comme nous l'avons fait avec les monographies, car les versions ne sont pas assimilables à des parties.
Voir supra, section « La monographie est une révision ». - C'est-à-dire du classement de la production dans l'œuvre du réalisateur.
- L'opus n'étant que partiellement assimilable à un numéro de livraison, la mise en regard des formats, comme nous l'avons fait avec les parties (faisant ainsi correspondre partie(s) de production cinématographique et partie(s) de monoproduction télévisée, alors qu'il s'agit ici de faire correspondre opus de production cinématographique et numéro de livraison de production télévisée en série), n'est pas si évidente que cela.
Voir annexe « Examen des questions de classement », section « Productions cinématographiques ». - Voir supra, section « Production télévisée en série programmée en direct ».
- Réf. 3.
Production cinématographique programmée, diffusée, distribuée
La production cinématographique reprend ici les canaux de la production télévisée :
- production programmée en direct à la télévision ;
- production diffusée en replay télévisé ;
- replay en ligne ;
- replay en podcast (1) ;
- production distribuée en ligne ;
- production distribuée sur support.
Les formats à considérer auront toujours la même racine :
{Titre de production cinématographique} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]
racine à laquelle on adjoindra (respectivement) les suffixes déjà utilisés pour les monoproductions télévisées :
{Diffuseur} [En direct], {Date de diffusion}
{Diffuseur} [En replay], {Date de début}-{Date de fin}
{Diffuseur} [En replay], {Date de début}-{Date de fin}. At : http://{domaine}/
{Diffuseur} [En podcast], {Date de début}-{Date de fin}.
Configuration requise :
{Système d'exploitation}. {Application} [Application mobile]. {Magasin d'application} [Distributeur]. At : http://{domaine}/
{Distributeur} [Distributeur], {Année de distribution}. At : http://{domaine}/
{Distributeur} [Distributeur], {Année de distribution}. Vidéo enregistrée sur {Type de support} (format {Format régional}). At : URL fiche produit : http://{domaine}/
Application, avec chacun des formats susmentionnés :
Cléo de 5 à 7 [Film (long métrage)] / A. Varda [Réalisateur]. ARTE [Direct], 18 mars 2019 ;
Cléo de 5 à 7 [Film…] / A. Varda [Réalisateur]. ARTE [En replay], 18 mars 2019-25 mars 2019 ;
Cléo de 5 à 7 [Film…] / A. Varda [Réalisateur]. ARTE [En replay], 18 mars 2019-25 mars 2019. At : http://www.arte.tv/cleo-de-5-a-7 ;
Cléo de 5 à 7 [Film…] / A. Varda [Réalisateur]. ARTE [En podcast], 18 mars 2019-25 mars 2019.
Configuration requise :
MacOS. ARTE [Application mobile]. App Store [Distributeur]. At : https://apps.apple.com/arte [À télécharger] ;
Android. ARTE [Application mobile]. Google Play [Distributeur]. At : https://play.google.com/arte [À télécharger] ;
Cléo de 5 à 7 [Film…] / A. Varda [Réalisateur]. ARTE Boutique [Distributeur], 2019. At : https://boutique.arte.tv/cleo-de-5-a-7 [À télécharger] ;
Cléo de 5 à 7 [Film…] / A. Varda [Réalisateur]. ARTE Boutique [Distributeur], 2019. Vidéo enregistrée sur DVD (format PAL). URL fiche produit : https://boutique.arte.tv/cleo-de-5-a-7.
Remarque. — Dans le cas des productions distribuées sur support (dernier cas), le distributeur à considérer n'est pas celui qui distribue les productions en salles de projection, mais celui qui les distribue en ligne.
Note de fin de section :
- Voir annexe « Qu'entend-on par podcast ? », section « Diffusion en continu… ».
[Prod. cinéma] #Documents d'archives en ligne
Format à utiliser :
{Titre de la production cinématographique} [Document d'archives [{Type de la production / {Responsable de la production} [{Profil}], {Année de distribution originale de la production}]] / {Producteur du document d'archives}. Réf. : {Référence du document d'archives}. At : http://{domaine}/
Commentaire. — Au titre près (Titre de production cinématographique vs Titre de monoproduction télévisée) et à la date près (Année de distribution originale vs de diffusion originale), il s'agit du format utilisé avec les monoproductions télévisées (1).
Application :
Deux ou trois choses que je sais d'elle [Document d'archives [Film (long métrage) / J.-L. Godard [Réalisateur], 1967]] / INA (Institut National de l'Audiovisuel). Réf. : VDX21015438. At : https://madelen.ina.fr/deux-ou-trois-choses-que-je-sais-d-elle.
Remarque. — Comme nous l'avons fait avec les productions télévisées et les émissions de radio (même plateforme, Madelen), on ira chercher la référence du document (VDX21015438) dans le code source de la page (2).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « [Monoprod. TV] #Documents d'archives en ligne ».
- Voir supra, sections « [Monoprod. TV] #Documents d'archives en ligne », « [Prod. TV en série] #Documents d'archives en ligne » et « [Prod. radio en série] #Documents d'archives en ligne ».
Production musicale
Historique des supports de distribution :
- support non électronique : disque microsillon ;
- supports électroniques amovibles :
- disque vinyle (qui est un disque microsillon) ;
- cassette audio (bande magnétique), pour l'enregistrement de sons analogiques puis numériques ;
- CD (disque optique), pour l'enregistrement de sons exclusivement numériques ;
- supports électroniques en ligne dématérialisés : serveurs de stockage (pour l'enregistrement de sons numériques).
Production musicale distribuée en boutique (dans les bacs)
Éléments de base :
- Titre de production musicale.
- Type (Album | EP (Extended Play) | Single)i.
- Responsable de production + Profil (Interprète [chanteur[-instrumentiste], auteur, compositeur]ii | Groupe)iii).
- Pays de distribution.
- Année de distribution.
- Type de support (Disque vinyle | Cassette audio | CD audio | DVD audio | Disque Blu-ray audio).
i. Pour saisir la différence entre ces différents types de productions, voir supra, section « Typologie des productions audiovisuelles (images animées ou son) », item « Production musicale ».
ii. Interprète (chanteur éventuellement instrumentiste) voire auteur voire compositeur voire les deux.
iii. Collectif responsable de l'interprétation, de l'écriture et de la composition des titres.
Format à utiliser :
{Titre de production musicale} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}]. {Pays de distribution} [Distribution], {Année de distribution}. Enregistrement sur {Type de support}
Application avec un artiste solo :
Face Value [Album] / P. Collins [Interprète, auteur, compositeur]. France [Distribution], 1981. Enregistrement sur disque vinyle.
Se lit de la manière suivante :
Face Value : un album de P. Collins (non seulement interprète, mais aussi auteur et compositeur des titres de l'album) distribué en France en 1981.
Si l'on souhaite indiquer que P. Collins est aussi intervenu comme instrumentiste (à la batterie) :
Face Value [Album] / P. Collins [Interprète chanteur-instrumentiste (batterie), auteur, compositeur]. France [Distribution], 1981. Enregistrement sur disque vinyle.
Se lit de la manière suivante :
Face Value : un album de P. Collins (non seulement chanteur et instrumentiste [à la batterie], mais aussi auteur et compositeur des titres de l'album) distribué en France en 1962.
Application avec deux artistes à l'origine de la production :
Jamais content [Album] / A. Souchon [Interprète, auteur] ; L. Voulzy [Compositeur]. France [Distribution], 1977. Enregistrement sur disque vinyle.
Se lit de la manière suivante :
Jamais content : un album d'A. Souchon (non seulement interprète, mais aussi auteur des titres de l'album) et de L. Voulzy (compositeur) distribué en France en 1977.
Application avec un groupe :
Abacab [Album] / Génésis [Groupe]. France [Distribution], 1981. Enregistrement sur disque vinyle.
Si l'on souhaite préciser le nom des membres du groupe (que l'on classera par ordre alphabétique) :
Abacab [Album] / Génésis [Groupe] : T. Banks [Auteur, compositeur] ; P. Collins [Interprète, auteur, compositeur] ; M. Rutherford [Auteur, compositeur]. France [Distribution], 1981. Enregistrement sur disque vinyle.
Format à utiliser avec les rééditions (nouvelle édition ou édition restaurée) :
{Titre de production musicale} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}], {Première année de distribution/diffusion}. {Édition}. {Pays de distribution} [Distribution], {Année de distribution}. Enregistrement sur {Type de support}
Application :
Face Value [Album] / P. Collins [Interprète, auteur, compositeur], 1981. Édition Remastered. France [Distribution], 2015. Enregistrement sur CD.
Ensemble des éditions :
Face Value [Album] / P. Collins [Interprète, auteur, compositeur]. Plusieurs éditions. France [Distribution], 1981-2021.
1ère édition, 1981. Enregistrement sur disque vinyle.
2e édition (Remastered), 2015. Enregistrement sur CD.
3e édition, 2021. Enregistrement sur disque vinyle.
Écriture plus compacte :
Face Value [Album] / P. Collins [Interprète, auteur, compositeur]. Plusieurs éditions. France [Distribution], 1981-2021.
Comprend : 1ère édition, 1981, vinyle ; 2e édition (Remastered), 2015, CD ; 3e édition, 2021, vinyle.
Production musicale en ligne soit diffusée soit distribuée
- Diffusion et lecture des données en streaming* :
- streaming télévisé (avec décodeur, pour la lecture des données) ;
- Web Streaming sous navigateur (logiciel de lecture) ;
- App Streaming sous application mobile (logiciel de lecture).
* Lecture en continu des données audio qu'on aura donc pas à télécharger complètement avant de pouvoir écouter la musique (1). Les données (téléchargées) ne seront enregistrées que provisoirement (2), pendant la session de l'utilisateur. D'un point de vue économique, le streaming se loue, alors que le téléchargement s'achète.
- Distribution et lecture des données en podcast traditionnel, selon sa acception historique (3) : lecture post-téléchargement après synchronisation avec baladeur numérique (support physique + logiciel de lecture).
Remarque. — Les productions musicales radiotélévisées en différé (avec téléviseur utilisé comme poste de radio) n'ont pas à être considérées, car elles utilisent un autre format, qui sera celui des ressources de second rang attachées à une ressource de premier rang ; idem avec les productions musicales programmées en direct, que celles-ci soient diffusées en radiotélévision ou plus traditionnellement à la radio (4).
Les formats à considérer auront toujours la même racine :
{Titre de production musicale} [{Type}] / {Responsable de production} [{Profil}], {Première année de distribution/diffusion}. {Édition}
racine à laquelle on adjoindra les suffixes suivants :
{Diffuseur} [Diffuseur][En Streaming télévisé], {Année de diffusion}
{Diffuseur} [Diffuseur][En Web Streaming], {Année de diffusion}. At : http://{domaine}/
{Diffuseur} [Diffuseur][En App Streaming], {Année de diffusion}.
Configuration requise :
{Système d'exploitation}. {Application} [Application mobile]. {Magasin d'applications} [Distributeur]. At : http://{domaine}/
{Distributeur} [Distributeur][En podcast] via {Plateforme}, {Année de distribution}. At : http://{domaine}/
Configuration requise pour synchronisation avec baladeur {Fabricant} :
{Système d'exploitation}. {Logiciel} [Logiciel] / {Développeur}. {Distributeur} [Distributeur]. At : http://{domaine}/
Application, avec chacun des formats susmentionnés (lesquels s'appliqueront, c'est un rappel, au streaming télévisé, au Web streaming, à l'App streaming et au podcast) :
Face Value [Album] / P. Collins [Interprète, auteur, compositeur], 1981. Édition Remastered. Deezer [Diffuseur][En Streaming télévisé], 2015 ;
Face Value [Album] / P. Collins [Interprète, auteur, compositeur], 1981. Édition Remastered. Deezer [Diffuseur][En Web Streaming], 2015. At : https://www.deezer.com/face-value ;
Face Value [Album] / P. Collins [Interprète, auteur, compositeur], 1981. Édition Remastered. Deezer [Diffuseur][En App Streaming], 2015 ;
Configuration requise :
MacOS. Deezer [Application mobile]. App Store [Distributeur]. At : https://apps.apple.com/deezer [À télécharger] ;
Android. Deezer [Application mobile]. Google Play [Distributeur]. At : https://play.google.com/deezer [À télécharger] ;
Face Value [Album] / P. Collins [Interprète, auteur, compositeur], 1981. Édition Remastered. Apple [Distributeur][En podcast] via Apple Music.com, 2015. At : https://music.apple.com/face-value [À télécharger].
Configuration requise pour synchronisation avec baladeur Apple :
MacOS ; Windows. iTunes [Logiciel] / Apple [Développeur]. Apple [Distributeur]. At : https://www.apple.com/itunes [À télécharger].
Notes de fin de section :
- Voir Streaming [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/streaming [HTML][Consultation en 2022]. GoTo : introduction de l'article, 2e paragraphe.
- Ibid, paragraphe suivant.
- Voir annexe « Qu'entend-on par podcast ? », section « Distribution de productions musicales sur balladeur numérique ».
- Voir infra, section « Ressource principale : production télévisée, production radiophonique ».
[Graphisme] Production artistique
#20241104-F3.5
Il s'agit là de référencer, en tant que ressources de premier rang, des productions originales, et non leurs reproductions qui, insérées dans un document afin d'illustrer le propos, se présenteront comme des ressources de second voire troisième rang (1).
Note de fin de section :
- Voir supra, encadré « Attention au rang des productions graphiques ».
Production « projetée » sur support physique
Format général de base
Éléments à mentionner :
- Titre de production artistique.
- Type (Dessin | Peinture).
- Artistei.
- Année(s) de réalisationii.
- Ville d'exposition.
- Pays d'exposition.
- Exposant.
- Année(s) d'expositioniii.
i. Personne responsable de la réalisation.
ii. Une seule année de réalisation ou au contraire plusieurs.
iii. Une seule année d'exposition ou au contraire plusieurs. Si la période à considérer, courant sur plusieurs années, est révolue, on retiendra année première et dernière année d'exposition. Si elle ne l'est pas, on ne retiendra que la première année suivi du trait d'union et de l'espace de ponctuation (de façon à marquer la durée), comme nous l'avons fait avec les publications en série, celles qui bien sûr sont non révolues (1).
Format à utiliser :
{Titre de production artistique} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisation}. {Ville d'exposition} ({Pays d'exposition}) : {Exposant}, {Année(s) d'exposition}
avec
{Année(s) de réalisation} = {Année de réalisation} | {Année de début de réalisation}-{Année de fin de réalisation}
et
{Année(s) d'exposition} = {Année d'exposition} | {Année première d'exposition}-{Dernière année d'exposition} | {Année première d'exposition}-{Espace de ponctuation}
Application :
Guernica [Peinture] / P. Picasso, 1937. Paris (France) : Exposition Universelle, 1937 ; New-York (États-Unis) : musée MoMA (Museum of Modern Art), 1958-1980 ; Madrid (Espagne) : musée du Prado, 1981-1991 ; musée Reina Sofía, 1992- .
Se lit de la manière suivante :
Guernica : une peinture de P. Picasso réalisée en 1937. Œuvre exposée : à Paris lors de l'Exposition Universelle de 1937 ; à New-York (États-Unis) au musée MoMA (Museum of Modern Art), de 1958 à 1980 ; à Madrid (Espagne) au musée du Prado, de 1981 à 1991 ; enfin au musée Reina Sofía (toujours à Madrid), depuis 1992.
#20250930-F13.
Cas des séries (tout-ensemble de productions projetées) avec des peintures :
#exemple
Première peinture seulement, option 1 :
#exemple
Option 2 :
#exemple
Les deux premières peintures, option 1 :
#exemple
Option 2 :
#exemple
Note de fin de section :
- Voir supra, section « Format de base des publications non révolues ».
Format général avancé
Format général de base auquel on ajoutera les éléments d'informations suivants :
- Médium [+ Outil]i ;
- Support (Papier | Toile | Verre…) ;
- Hauteur × Largeur + Unité de longueur.
i. Soit médium seulement (aquarelle, gouache, huile…) soit médium plus outil (couteau, pinceau, plume…).
Format à utiliser :
{Titre de production artistique} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisationi}. {Médium [+ Outil]} sur {Support}. H × L ({Unité de longueur}) : {Hauteur} × {Largeur}. {Ville d'exposition} ({Pays d'exposition}) : {Exposant}, {Année(s) d'expositionii}
- Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général de base ».
- Ibid.
Application avec peinture pour laquelle sont indiqués médium et support utilisés :
Guernica [Peinture] / P. Picasso, 1937. Huile sur toile. H × L (cm) : 349 × 776. Madrid (Espagne) : musée Reina Sofía, 1992- .
Se lit de la manière suivante :
Guernica : une peinture de P. Picasso réalisée en 1937, selon technique de l'huile (peinture à) sur toile, sur panneau de 349 cm (en hauteur) par 776 cm (en largeur). Œuvre exposée à Madrid (Espagne) au musée Reina Sofía depuis 1992.
Production tirée d'un support physique
#20241104-F3.4
Les deux types à considérer sont l'estampe et la photographie : celle-là (l'estampe) étant le produit d'une impression (en général sur papier) tirée d'une gravure préalablement encrée (1) ; tandis que celle-ci (la photographie) sera le produit d'une impression tirée d'un négatif (un transfert d'image en réalité, réalisé avec un agrandisseur), après développement de la pellicule renfermant l'image à révéler.
Remarque. — La photographie qui est ici considérée relève de l'œuvre d'art. Il ne faut pas la confondre avec la photographie publicitaire (2)(3).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Typologie des productions graphiques (images fixes) ».
- Ibid.
- Voir infra, section « [Graphisme] Production publicitaire ».
Cas de l'estampe : impression de gravure
Format général de base
Format général des productions projetées (dessin et peinture) auquel on ajoutera les éléments d'informations suivants :
- Éditeur ;
- Année de publication.
Par ailleurs : ajout de la mention « Éditeur » car il est important de marquer la différence entre création (celle de la gravure) et édition (c'est-à-dire impression tirée de la gravure), avec des années de réalisation (pour la gravure) et de publication (pour l'impression) qui pourront ne pas être les mêmes.
Remarque. — La zone qui est ici considérée correspond aux zones de publication, de distribution ou de diffusion des autres types de productions (monographies, publications en série, productions audiovisuelles, publications intégratrices, etc.).
Format à utiliser :
{Titre de production artistique} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisationi}. {Éditeur} [Éditeur], {Année de publication}. {Ville d'exposition} ({Pays d'exposition}) : {Exposant}, {Année(s) d'expositionii}
#20241113
- Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général de base ».
- Ibid.
Application :
Le temple Zojo-ji à Shiba sous la neige [Estampe] / H. Kawase, 1925. W. Shozaburo [Éditeur], 1925. Toledo (États-Unis) : musée d'Art de Toledo, 1930
ou plus simplement, l'année de publication coincidant avec l'année de réalisation :
Le temple Zojo-ji à Shiba sous la neige [Estampe] / H. Kawase, 1925. W. Shozaburo [Éditeur]. Toledo (États-Unis) : musée d'Art de Toledo, 1930.
Se lit de la manière suivante :
Le temple Zojo-ji à Shiba sous la neige : une estampe de H. Kawase réalisée en 1925. Estampe éditée la même année par W. Shozaburo. Tirage exposé à Toledo (États-Unis) au musée d'Art de Toledo en 1930.
#20250930-F13.4
Cas des séries (tout-ensemble d'estampes) :
#exemple
Première estampe seulement, option 1 :
#exemple
Option 2 :
#exemple
Les deux premières estampes, option 1 :
#exemple
Option 2 :
#exemple
Format général avancé
Format général de base (de l'estampe) auquel on ajoutera les éléments d'informations suivants :
- Support matériel de la gravure utilisée comme matrice ;
- Hauteur × Largeur + Unité de longueur.
Format à utiliser :
{Titre de production artistique} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisationi}. Impression tirée de gravure sur {Support}. H × L ({Unité de longueur}) : {Hauteur} × {Largeur}. {Éditeur} [Éditeur], {Année de publication}. {Ville d'exposition} ({Pays d'exposition}) : {Exposant}, {Année(s) d'expositionii}
#20241113
- Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général de base ».
- Ibid.
Application :
Le temple Zojo-ji à Shiba sous la neige [Estampe] / H. Kawase, 1925. Impression tirée de gravure sur bois. H × L (cm) : 36 × 24. W. Shozaburo [Éditeur], 1925. Toledo (États-Unis) : musée d'Art de Toledo, 1930.
Se lit de la manière suivante :
Le temple Zojo-ji à Shiba sous la neige : une estampe de H. Kawase réalisée en 1925, à partir d'une gravure sur panneau de bois de 36 cm (en hauteur) par 24 cm (en largeur), avec impression à suivre. Estampe éditée la même année par W. Shozaburo. Tirage exposé à Toledo (États-Unis) au musée d'Art de Toledo en 1930.
Format spécialisé : l'estampe est une réédition
L'un des deux formats susmentionnés auquel on ajoutera l'élément d'information suivant : Édition (2e édition | 3e édition… Réédition).
Formats à utiliser :
{Titre de production artistique} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisationi}. {Édition}. {Éditeur} [Éditeur], {Année de publicationii}}. {Ville d'exposition} ({Pays d'exposition}) : {Exposant}, {Année(s) d'expositioniii}
{Titre de production artistique} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisationiv}. Impression tirée de gravure sur {Support}. H × L ({Unité de longueur}) : {Hauteur} × {Largeur}. {Édition}. {Éditeur} [Éditeur], {Année de publication}. {Ville d'exposition} ({Pays d'exposition}) : {Exposant}, {Année(s) d'expositionv}
#20241113
- Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général de base ».
- Comme dans le cas des monographies, l'année de publication qu'on retiendra sera celle de l'édition mentionnée.
- Réf. 1.
- Ibid.
- Ibid.
Application, avec les deux formats :
Le temple Zojo-ji à Shiba sous la neige [Estampe] / H. Kawase, 1925. Réédition (à partir de nouveaux bois). W. Shoichiro [Éditeur], 2018.
Le temple Zojo-ji à Shiba sous la neige [Estampe] / H. Kawase, 1925. Impression tirée de gravure sur bois. H × L (cm) : 36 × 24. Réédition (à partir de nouveaux bois). W. Shoichiro [Éditeur], 2018.
Cas de la photographie : impression de négatif (après développement)
Application du format général de base des productions projetées (dessin et peinture), comme dans le cas de l'estampe, mais sans élément d'information supplémentaire :
Dali Atomicus [Photo] / P. Halsman, 1948. New-York (États-Unis) : musée MoMA (Museum of Modern Art), 1951.
Se lit de la manière suivante :
Dali Atomicus : une photographie de P. Halsman réalisée en 1948. Tirage exposé à New-York (États-Unis) au musée MoMA (Museum of Modern Art) en 1951.
Application du format général avec en plus nature du tirage et dimensions :
Dali Atomicus [Photo] / P. Halsman, 1948. Tirage gélatino-argentique. H × L (cm) : 25 × 33. New-York (États-Unis) : musée MoMA (Museum of Modern Art), 1951.
#20250930-F13.5
Cas des séries (tout-ensemble de photos) :
#exemple
Première photo seulement, option 1 :
#exemple
Option 2 :
#exemple
Les deux premières photos, option 1 :
#exemple
Option 2 :
#exemple
Production numérique utilisant un support électronique
#20241104-F3.3
Il s'agit là de référencer des productions réalisées avec les outils du numérique, lesquelles, en tant qu'œuvres d'art, auraient pour vocation d'être présentées, à terme, dans des espaces virtuels partagés (qui ne seraient pas forcément des musées).
Format à utiliser :
{Titre de production artistique} [Illustration] / {Artiste}, {Année(s) de réalisationi}. Document NFT #{Identifiant du jeton} [Token Id]. {Responsable de la certification NFTii} [Certificateur] via {Chaîne de blocs}. {Format} {Mode d'accès}. {Exposant virtuel} [Exposant virtuel]
i. Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général de base ».
ii. Attention #notion-de-responsabilité. — Ce qu'en dit le leader du marché, OpenSea : « … by using the Service, you understand the importance of DYOR – Doing Your Own Research. You bear full responsibility for verifying the authenticity, legitimacy, identity, and other details about any NFT, collection, or account that you view or otherwise interact with in conjunction with our Service. We make no guarantees or promises about the identity, legitimacy, or authenticity of any NFT, collection, or account on the Service. (1) »
Application :
Everydays: The First 5000 days [Illustration] / M. Winkelmann, 2007-2020. Document NFT #40913 [Token Id]. OpenSea [Certificateur] via Ethereum. JPEG en ligne. Metaverse [Exposant virtuel].
Se lit de la manière suivante :
Everydays (The First 5000 Days) : une illustration de M. Winkelmann réalisée entre 2007 et 2020. Document NFT (Token Id : 40913) certifié par OpenSea via Ethereum. Illustration en ligne au format JPEG exposé dans le Métaverse.
Si l'on souhaite préciser le pseudo de l'artiste (Beeple en l'occurence) :
Everydays: The First 5000 days [Illustration] / M. Winkelmann = Beeple [Pseudo], 2007-2020. Document NFT #40913 [Token Id]. OpenSea [Certificateur] via Ethereum. JPEG en ligne. Metaverse [Exposant virtuel].
#20250930-F13.6
Cas des séries (tout-ensemble de productions numériques) :
#exemple
Première production seulement, option 1 :
#exemple
Option 2 :
#exemple
Les deux premières productions, option 1 :
#exemple
Option 2 :
#exemple
Note de fin de section :
- From : Terms of Service [Page Web]. In : OpenSea.io. At : https://opensea.io/terms-of-service [HTML][Consultation en 2022]. GoTo : section « User conduction ».
Productions numériques
Le numérique : à la fois une menace et une opportunité
Les productions numériques se caractérisent par le fait qu'on peut très facilement, et les dupliquer, et les distribuer. Cela représente à l'évidence une menace pour le droit d'auteur, mais en même temps, donne aux artistes l'opportunité de penser leur travail autrement.
#20250930-F13.7
En effet, l'œuvre d'art — proprement numérique — présente une caractéristique tout à fait inédite, qui va au-delà de la production en série initiée par le pop art dans les années 60 : ne faisant plus corps avec son support, elle devient reproductible à l'infini, tout en étant complètement dépendante du support utilisé pour la présenter.
Réponse du moment : technologies de la blockchain
Plusieurs systèmes, tous basés sur la prévention ou du moins la restriction des copies, ont été élaborés au fil des années pour protéger les artistes contre le piratage. La solution qui aujourd'hui se présente comme la plus prometteuse fait appel à une technologie très différente qu'on appelle la blockchain (chaîne de blocs).
Il s'agit de bases de données sécurisées, a priori pérennes (les données seront enregistrées aussi longtemps qu'on le voudra) et infalsifiables (il sera impossible de modifier l'historique des enregistrements), dans lesquelles il y a deux types de données à considérer :
- tout d'abord les jetons dits fongibles (c'est-à-dire interchangeables), que l'on utilisera comme [crypto-]monnaie pour acheter, vendre, louer, voire spéculer (les cryptomonnaies les plus utilisées étant le Bitcoin et l'Ethereum) ;
- ensuite les jetons dits non fongibles, couramment appelés NFT (Non Fungible Tokens), qui eux serviront à garantir la paternité et l'unicité de biens par définition non interchangeables, en l'occurrence nos productions numériques.
Ce que l'on retiendra : c'est d'abord que, avec la blockchain, l'authenthicité des productions (à considérer comme des œuvres d'art) n'est plus liée à une signature manuscrite mais à un identifiant numérique (le numéro du jeton NFT) ; ensuite, que leur valeur marchande se négocie avec des monnaies dématérialisées ; et enfin, que leur vocation n'est plus d'être exposées dans des espaces physiques (sur des écrans), mais plutôt des espaces virtualisés.
Pour aller plus loin :
- sur la question du rapport à l'œuvre d'art, à l'aune des technologies qui, depuis les années 1930, avec la photographie et le cinéma, permettent aujourd'hui de les reproduire très facilement : voir « Walter Benjamin : L'œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique (1939) » [fiche], J.-F. Gautier, dans la Bibliothèque du jeune européen : 200 Essais pour apprendre à penser, G. Travers, Rocher, 2020, pages 378-380 ;
- sur la question du rapport entre Pop art et production en série : voir « Pop art » [article], dans Wikipédia.org, https://fr.wikipedia.org/pop-art [html][consultation le 10 juillet 2024], section « Histoire et définition », 2e paragraphe ;
- sur la question des dispositifs utilisés pour prévenir les copies : voir « Protection anticopie » [article], dans Wikipédia.org, https://fr.wikipedia.org/protection-anticopie [html][consultation le 10 juillet 2024], section « Principes techniques » ;
- sur la question des actifs numériques (comprend les cryptomonnaies) tels que définis par l'article L. 54-10-1 du Code monétaire et financier : voir « Cryptomonnaie » [article], dans Wikipédia.org, https://fr.wikipedia.org/cryptomonnaie [html][consultation le 10 juillet 2024], section « Cadre légal en France », « Qualification juridique », 3e paragraphe ;
- sur la question des jetons tels que définis par l'article L. 552-2 du même Code comme bien incorporel numérisé auquel sont attachés droits et propriétaire : même document que précédemment, 4e paragraphe ;
- sur la question des jetons dits non fongibles : voir « Ethereum » [article], dans Wikipédia.org, https://en.wikipedia.org/ethereum [html][consultation le 10 juillet 2024], section Non-fungible Tokens (NFTs).
[Graphisme] Production publicitaire
#20241104-F3.2
Comme dans le cas précédent (celui des productions artistiques, voir supra, section « [Graphisme] Production artistique »), il s'agit là de référencer les productions publicitaires en tant que ressources de premier rang.
Éléments de base :
- Titre de production publicitaire.
- Type (Affiche | Autocollant | Dépliant | Enseigne | Étiquette d'emballage | Panneau | Photographiei).
- Graphisteii.
- Année(s) de réalisation.
i. Contrairement au cas précédent, la photographie présente ici un caractère industriel.
ii. Personne responsable, sur le plan artistique (car plusieurs métiers sont impliqués), de la réalisation.
Format à utiliser :
{Titre de production publicitaire} [{Type}] / {Graphiste}, {Année(s) de réalisationi}
i. Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général de base ».
Application:
Mistinguet Moulin Rouge [Affiche] / C. Gesmar, 1926.
Se lit de la manière suivante :
Mistinguet Moulin Rouge : une affiche de C. Gesmar réalisée en 1926.
#20250930-F13.8
Cas des séries (tout-ensemble de productions publicitaires) avec des affiches :
#exemple
Première affiche seulement, option 1 :
#exemple
Option 2 :
#exemple
Les deux premières affiches, option 1 :
#exemple
Option 2 :
#exemple
[Graphisme] Production technique
#20241104-F3.1
#20241104-F5.2
Au contraire des productions d'ordre artistique et publicitaire, les productions d'ordre technique sont des productions qui serviront principalement à illustrer, consolider voire supporter (dès lors que celles-ci présenteront en effet un caractère consubstantiel, comme dans les atlas avec les cartes) des contenus qui indifféremment seront issues d'une monographie, d'une publication en série, d'une production télévisée (voire d'une production cinématographique), d'une publication intégratrice (voire d'une distribution intégratrice).
Il conviendra donc, la plupart du temps, de les traiter comme des ressources de second voire troisième rang (1)(2), mais cependant, lorsque l'éditeur, le distributeur ou encore le diffuseur du document qui les intègre donnera la possibilité d'y accéder directement, en ligne, et en dehors de tout contexte ou presque, c'est-à-dire en tant que documents seulement lié à un hébergeur, il ne sera pas incongru de les traiter comme des ressources de premier rang. C'est ce que nous faisons ici.
Éléments de base :
- Titre de production technique.
- Type (Carte géographique | Carte mentale | Diagramme | Glyphe | Graphique | Plan | Schéma | Tableau)i.
- Graphiste d'informationii.
- Date de distributioniii, iv, v.
- URL.
- Format.
i. Pour saisir la différence entre ces différents types de productions, voir supra, section « Typologie des productions graphiques (images fixes) », item « Production technique ».
ii. Personne ou collectif responsable des contenus de ladite production technique, de préférence, car l'information n'est pas toujours disponible, on retiendra alors la personne (ou le collectif) responsable des contenus du document qui l'intègre, comme figure d'illustration.
iii. C'est bien la date de distribution (plus que l'année seule) qu'il faut retenir et non la (ou les) année(s) de réalisation, comme nous l'avons fait avec les productions publicitaires (voir section précédente) et les productions artistiques (voir supra, au-dessus de la section précédente). Les productions techniques ne sont en effet assimilables ni aux premières, à cause de leur caractère potentiellement artistique, ni a fortiori aux secondes, qui elles sont des œuvres d'art à part entière.
iv. Le format à retenir (date précise ou année seulement) sera celui qu'on aura dû prendre, de manière spécifique, avec le document parent de la production technique, du fait de ses caractéristiques.
v. Si la date de distribution de la production, celle qui lui est propre, n'est pas disponible, comme cela peut arriver avec son auteur créateur (ii), on lui substituera, faute de mieux, la date de publication, de distribution ou de diffusion du document qui l'intègre.
Format à utiliser :
{Titre de production technique} [{Type}] / {Graphiste d'information}, {Date de distribution}. At : http://{domaine}/
Application :
Generalised Enterprise Reference Architecture and Methodology = Architecture et méthodologie de référence de l'entreprise généralisées [Schéma] / M. Douwe Dekker, 18 janvier 2010 (3). At : http://upload.wikimedia.org/generalised-enterprise-reference-architecture-methodology [JPG].
Se lit de la manière suivante :
Generalised Enterprise Reference Architecture and Methodology (Architecture et méthodologie de référence de l'entreprise généralisées) : un schéma de M. Douwe Dekker distribué le 18 janvier 2010. #JPG-en-ligne.
Exemple complémentaire, avec production technique sans graphiste ni date de distribution attitrés auxquels on substituera donc auteur et date de distribution du document parent (en l'occurrence une spécification, pour laquelle il conviendra de retenir la date de la publication, dans le détail — avec jour, mois et année) :
Critical Factors Analysis of the Reference Architecture = Analyse des facteurs critiques de l'architecture de référence [Schéma] / K. Laskey, 6 juillet 2011. At : http://docs.oasis-open.org/critical-factors-analysis-of-reference-architecture [GIF].
#20250930-F13.9
Cas des séries (tout-ensemble de productions techniques) avec trois glyphes (4) :
Serif and sans-serif = Avec empattement vs sans empattement [Série de glyphes] / D. Remahl, 29 septembre 2012. Trois productions.
Prod. no 1. At : https://upload.wikimedia.org/file-serif-sans-serif-01 [PNG].
Prod. no 2. At : https://upload.wikimedia.org/file-serif-sans-serif-02 [Même format].
Prod. no 3. At : https://upload.wikimedia.org/file-serif-sans-serif-03 [Même format].
Se lit de la manière suivante :
Serif and sans-serif (Avec empattement vs sans empattement) : une série de glyphes de D. Remahl distribuée le 29 septembre 2012 avec trois productions. #PNG-en-ligne.
Première production seulement :
Serif and sans-serif. Prod. no 1 / D. Remahl, 29 septembre 2012. At : https://upload.wikimedia.org/file-serif-sans-serif-01 [PNG].
Commentaire. — Reproduits dans une ressource de premier rang, les panneaux purement utilitaires, comme les panneaux de circulation par exemple, seront traitées comme des ressources de second rang.
Notes de fin de section :
- Voir infra, section « Description des ressources de second rang » > « Formats spécifiques de non composition attachés aux productions graphiques » > « La ressource secondaire est une production graphique d'ordre technique qui sert à illustrer ».
- Voir infra, section « Description des ressources de troisième rang » > « Formats spécifiques (II) : les ressources tertiaires ne sont pas des sous-produits de la ressource secondaire » > « La ressource tertiaire est une production graphique d'ordre technique qui sert à illustrer ».
- Pour savoir où trouver, chez Wikimedia Commons, la base documentaire considérée, le nom du graphiste et la date de distribution mentionnés : voir annexe « Examen des questions de classement », section « Productions graphiques ».
- Utilisés comme figures pour illustrer, dans un domaine qui est celui de la typographie, la notion d'empattement (serif en anglais).
Publication intégratrice
Éléments de base :
- Titre de publication intégratrice.
- Type (Base documentaire | Blog | Site Web | Wiki)i.
- URL.
i. Pour saisir la différence entre ces différents types de publications, voir supra, section « Typologie des productions intégratrices », item « Publication intégratrice ».
Application avec chacun des types à considérer :
DVDFr.com [Base documentaire]. At : https://www.dvdfr.com ;
Technologie(s) et société de la connaissance.com [Blog] / J.-P. Corniou. At : https://jeanpierrecorniou.typepad.com ;
Le Monde.fr [Site Web] / L. Dreyfus [Directeur de publication]. At : http://www.lemonde.fr ;
Wikipédia.org [Wiki]. At : https://fr.wikipedia.org.
[Publication intégratrice] Formats recommandés vs format proposé
Application du format (supposé) de l'ISO 690
Application :
Le Monde.fr [Support dématérialisé] / L. Dreyfus [Directeur de publication]. Le Monde, 1995-2000 ; Société Éditrice du Monde, 2000- .
Mode d'accès : World Wide Web ;
URL : http://www.lemonde.fr.
Application du format (supposé) de l'IFLA
Application (1) :
Le Monde.fr [Ressource électronique] : Actualités et Infos en France et dans le monde / L. Dreyfus [Directeur de publication]. Données textuelles, iconographiques et vidéographiques. Le Monde, 1995-2000 ; Société Éditrice du Monde, 2000- .
Titre de page d'accueil présenté aux moteurs de recherche (page consultée le 20 mai 2021) ;
Mode d'accès : World Wide Web ;
URL : http://www.lemonde.fr ;
Mises à jour constantes.
Application du format YWS
Application :
Le Monde.fr [Site Web] / L. Dreyfus [Directeur de publication]. At : http://www.lemonde.fr.
Note :
- Voir Annexe C (Exemples). In : [7]. At : pages 94-113. GoTo : section « Ressources intégratrices », page 108.
Plateforme intégratrice
Éléments de base :
- Titre de plateforme intégratrice.
- Type (Agrégateur | Média social | Réseau social | Place de marché)i.
- Fondateurii.
- Date de fondation.
- URL.
i. Pour saisir la différence entre ces différents types de plateforme, voir supra, section « Typologie des productions intégratrices », item « Plateforme intégratrice ».
ii. Personne ou collectif fondateur de la plateforme.
Format à utiliser :
{Titre de plateforme intégratrice} [{Type}] / {Fondateur}, {Date de fondation}. At : http://{domaine}/
Application avec chacun des types à considérer :
Netvibes [Agrégateur] / T. Krim, 5 septembre 2006. At : https://www.netvibes.com ;
YouTube.com [Média social] / S. Chen (+ C. Hurley, J. Karim), 14 février 2005. At : https://www.youtube.com ;
Facebook.com [Réseau social] / M. Zuckerberg, 4 février 2004. At : https://www.facebook.com ;
OpenSea.io [Place de marché] / D. Finzer, 20 décembre 2017. At : https://opensea.io.
Plateforme révolue :
Pageflakes [Agrégateur] / C. Janz. 2003-2012.
Distribution intégratrice
Historique des supports de distribution :
- supports électroniques amovibles :
- disquette (disque magnétique) ;
- CD (disque optique);
- supports électroniques en ligne dématérialisés : serveurs de stockage.
Distribution sans dépendance
Il s'agit là de référencer une distribution, autant dire un logiciel, qui ne sera pas dépendant d'une suite, comme Notepad++ par exemple (et au contraire de Writer [voir infra, section « Distribution avec dépendance »], qui lui est dépendant de LibreOffice [on ne peut pas utiliser Writer si on n'a pas installé LibreOffice, car LibreOffice fournit une partie des programmes dont Writer a besoin pour fonctionner]).
Format général de base
Éléments à mentionner :
- Titre de distribution intégratrice.
- Numéro de version.
- Typei :
- Logiciel de bureautique | Logiciel de divertissement | Logiciel métier | Logiciel utilitaire ;
- Logiciel de développement | Logiciel de compilation | Logiciel d'interprétation ;
- Système d'exploitation.
- Développeurii.
- Distributeuriii.
- Date de distribution.
- URL.
- Format(s)iv du ou des exécutables (programmes d'installation du logiciel), ou bien de la ou des archives (compressées ou non) intégrant le ou lesdits exécutables.
i. Pour saisir la différence entre ces différents types de logiciels, voir supra, section « Typologie des productions intégratrices », item « Distribution intégratrice ».
ii. Personne ou collectif responsable des contenus programmés.
iii. Personne ou collectif responsable de la distribution du logiciel (avec tous ses programmes).
iv. Tout logiciel dit portable se doit de fonctionner dans plusieurs environnements (Windows, MacOS et Android, pour ce qui concerne les systèmes d'exploitation ; 64-bit x64, 32-bit x86 et ARM64, pour ce qui est du matériel). C'est la raison pour laquelle il y a toujours plusieurs fichiers à considérer (l'utilisateur prendra, il n'aura pas le choix, celui qui sera expressément compatible avec son environnement).
Par ailleurs :
- ajout de la mention « Développeur » dans la zone de titre ;
- ajout de la mention « Distributeur » dans la zone de distribution ;
- ajout de la mention « À télécharger » dans la zone d'accès.
Attention. — L'ajout des mentions « Développeur » et « Distributeur », dont la pertinence pourrait interroger, tient au fait que le développeur est non seulement programmeur mais aussi éditeur (à la manière des éditeurs de publications en série en effet), car il lui faudra bien, avant même de pouvoir le distribuer, d'abord livrer (en tant qu'éditeur) le logiciel qu'il aura développé (en tant que programmeur).
Format à utiliser :
{Titre de distribution intégratrice}. Version {Numéro} [{Type}] / {Développeur} [Développeur]. {Distributeur} [Distributeur], {Date de distribution}. At : http://{domaine}/
Application, avec trois formats de fichiers :
Notepad++. Version 8.4.4 [Logiciel de développement] / D. Ho [Développeur]. D. Ho [Distributeur], 15 juillet 2022. At : https://notepad-plus-plus.org/version-8-4-4 [EXE ; ZIP ; 7Z][À télécharger].
Remarque. — Le premier format mentionné (EXE) est celui du fichier d'installation, sous Windows (car Notepad++ EST un logiciel Windows), les deux suivants (ZIP et 7Z) sont des formats d'archives qu'il faudra d'abord ouvrir, avant de pouvoir lancer l'installation.
Le développeur (D. Ho) étant par là même distributeur du logiciel (Notepad++), il conviendra, afin d'éviter le #doublon, de fusionner les deux éléments d'informations :
Notepad++. Version 8.4.4 [Logiciel de développement] / D. Ho [Développeur][Distributeur], 15 juillet 2022. At : https://notepad-plus-plus.org/version-8-4-4 [EXE ; ZIP ; 7Z][À télécharger].
Distribution intégratrice vs Monographie révisable à télécharger : une réelle proximité
Le format ci-dessous, qui est celui des monographies conçues pour être révisées :
{Titre de monographie}. Version {Numéro} [{Type}] / {Auteur}. {Éditeur}, {Date de publication}
se combine bien avec celui des monographies à télécharger :
{Titre de monographie} [{Type}] / {Auteur}. Version électronique. {Éditeur} [Éditeur-distributeur], {Année de publication}. At : http://{domaine}/
pour donner le format des distributions intégratrices :
{Titre de distribution intégratrice}. Version {Numéro} [{Type}] / {Développeur} [Programmeur][Éditeur]. {Distributeur} [Distributeur] {Date de distribution}. At : http://{domaine}/
Format général avancé intégrant les environnements matériels
Format à utiliser :
{Titre de distribution intégratrice}. Version {Numéro} [{Type}] / {Développeur} [Développeur]. {Distributeur} [Distributeur], {Date de distribution}. At : http://{domaine}/
Application, avec trois environnements, et autant de formats (pour les fichiers) :
Notepad++. Version 8.4.4 [Logiciel de développement] / D. Ho [Développeur]. D. Ho [Distributeur], 15 juillet 2022. At : https://notepad-plus-plus.org/version-8-4-4 [64-bit x64 ; 32-bit x86 ; ARM64][EXE ; ZIP ; 7Z][À télécharger].
Distribution avec dépendance
Il s'agit là de référencer les distributions, autant dire les logiciels, qui sont attachées à des suites logicielles, lesquelles seront traitées comme nous avons traité les collections, avec les monographies.
Format à utiliser :
{Titre de distribution intégratrice}. Version {Numéro} [{Type}] / {Développeur} [Développeur]. {Distributeur} [Distributeur], {Date de distribution}. {Suite}. At : http://{domaine}/
Application :
Writer. Version 4.1.12 [Logiciel de traitement de texte] / The Document Foundation [Développeur]. The Document Foundation [Distributeur], 4 mai 2022. LibreOffice. At : https://fr.libreoffice.org/version-7-3-4 [TAR.GZ ; DMG ; MSI][À télécharger].
Remarque I. — L'adresse à donner, dans cet exemple, est bien celle de la suite (LibreOffice) et non celle du logiciel (Writer), puisque celui-ci est dépendant de celle-là (on ne peut pas le télécharger séparément).
Remarque II. — Les trois formats indiqués sont ceux qu'attendent les trois principaux systèmes d'exploitation du marché, à savoir Linux, MacOS et Windows. Contrairement à Notepad++, LibreOffice n'a pas été conçue pour fonctionner sous un seul système d'exploitation.
Cas des suites intégratrices (= distributions intégratrices packagées = logiciels packagés)
Format de base à utiliser :
{Titre de suite intégratrice}. Version {Numéro} [Suite logicielle] / {Développeur} [Développeur]. {Distributeur} [Distributeur], {Date de distribution} …
{Titre de première distribution} [{Type}].
…
{Titre de dernière distribution} [{Type}].
Application, avec suite en ligne à télécharger :
LibreOffice. Version 7.3.4 [Suite logicielle] / The Document Foundation [Développeur]. The Document Foundation [Distributeur], 9 juin 2022. At : https://fr.libreoffice.org/version-7-3-4 [TAR.GZ ; DMG ; MSI][À télécharger] :
Writer [Logiciel de traitement de texte].
Calc [Logiciel de traitement de données (tableur)].
Impress [Logiciel de présentation].
…
Exemple complémentaire, avec version d'Office en son temps enregistrée sur support amovible :
Office. Version 14 [Suite logicielle] / Microsoft [Développeur]. Amazon [Distributeur], 2010. Programmes C++ enregistrés sur DVD-ROM. URL fiche produit : https://www.amazon.com/office-version-14.
Word [Logiciel de traitement de texte].
Excel [Logiciel de traitement de données (tableur)].
PowerPoint [Logiciel de présentation].
OneNote [Logiciel de prise de note].
Distribution révolue
#contenu-à-produire
Description des ressources de second rang
Format général
#20250326-F9.1
#switch
{Titre de ressource secondaire} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource secondaire} … In/Oni : {Titre de ressource principale} / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource principale} … Atii : {Signet de la ressource secondaire} …
Avec une seule personne ou collectif à considérer :
{Titre de ressource secondaire} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus} … In/On : {Titre de ressource principale} … At : {Signet de la ressource secondaire} …
- Venant après la ressource de second rang, le « In », et le « On », avec les #plateformes intégratrices, servent à introduire la ressource de premier rang.
- Déjà utilisé pour introduire les URL des ressources en ligne de premier rang, le « At » sert ici à introduire les signets qui permettront de repérer les ressources de second rang au sein des ressources de premier rang. On aura ainsi à considérer :
- Un bloc de pages (voire une seule page), avec les monographies et les numéros de publication en série, pour respectivement repérer un chapitre, un article.
Attention. — Lorsqu'on aura à traiter des contenus électroniques, paginés, présentant une discordance avec la pagination de l'imprimé, comme dans le cas de l'édition intégrée de l'ISBD (1), ce sont les pages du format électronique qu'on retiendra : d'abord parce que la mention des deux systèmes rendrait les références franchement illisibles ; ensuite parce nous préjugeons, sur la seule base notre expérience personnelle, que c'est plutôt du côté de l'électronique que les usages penchent. - Une séquence, avec les productions télévisuelles (monoproductions ou épisodes de productions en série), radiophoniques et cinématographiques, une plage pour les productions musicales.
- Une adresse relative de ressource locale (un fichier) avec les distributions intégratrices (les logiciels).
- Une adresse absolue (URL) de ressource distante (un billet, une page, un article en ligne…) avec les publications et les #plateformes intégratrices (les Blogs et les réseaux sociaux, typiquement).
- Un bloc de pages (voire une seule page), avec les monographies et les numéros de publication en série, pour respectivement repérer un chapitre, un article.
#20250521-F12.1
Le dédoublement des mentions de responsabilité d'avant-plan (pour la ressource secondaire) et d'arrière-plan (pour la ressource principale) ne s'appliquera que s'il y a conjonction des responsabilités, c'est-à-dire appariement des métiers ou du moins synchronicité des contributions. Si aucune de ces deux conditions (non exclusives du reste) n'est remplie, on ne mentionnera que la personne ou le collectif responsable des contenus de la ressource qui est ici visée, la ressource secondaire d'avant-plan.
Qui dit appariement (ou non) des métiers comme première condition du dédoublement (ou non) des mentions de responsabilité dit métiers, nécessairement, il s'agira donc de savoir à quelle catégorie — en vertu du principe de parité posé plus haut (un métier, une catégorie (2)) — la ressource principale qu'on aura à traiter appartiendra :
- La ressource principale est une monographie : possibilité de dédoublement des mentions de responsabilité (l'auteur de la préface d'un d'essai vs l'auteur dudit essai ; l'auteur d'un chapitre dans un manuel vs l'auteur dudit manuel).
- La ressource principale est une publication en série : dédoublement des responsabilités mais pas des mentions à cause du non appariement des métiers impliqués (l'auteur d'un article dans une revue vs le directeur de publication de ladite revue).
- La ressource principale est une production télévisée/radiophonique : dédoublement des responsabilités mais pas des mentions du simple fait de la non synchronicité des contributions (chroniqueur vs présentateur, on ne retiendra que le chroniqueur) sinon à cause du non appariement des métiers impliqués (présentateur vs créateur éventuellement producteur, on ne retiendra que le présentateur).
- La ressource principale est une production cinématographique : pas de dédoublement des mentions de responsabilité, une seule responsabilité à considérer, celle du réalisateur.
- La ressource principale est une production musicale : possibilité de dédoublement des mentions de responsabilité (l'auteur/
compositeur/ interprète d'un titre, dans un album, qu'on aura à distinguer du groupe signataire dudit album comprenant l'ensemble des titres). - La ressource principale est une production graphique : ici plusieurs cas de figure à considérer, avec un traitement qui viendra donc plus tard (3) car la description des ressources secondaires attachées à ce type de production ne relève pas du format général.
- La ressource principale est une publication intégratrice : comme dans le cas des publications en série, pas de dédoublement des mentions de responsabilité (à cause du non appariement des métiers).
- La ressource principale est une plateforme intégratrice : comme dans le cas précédent, pas de dédoublement des mentions de responsabilité (toujours à cause du non appariement des métiers).
- La ressource principale est une distribution intégratrice : possibilité de dédoublement des mentions de responsabilité dès lors qu'il y a appariement des métiers (le développeur d'un composant logiciel vs le développeur du logiciel correspondant ou encore l'éditeur d'un template vs l'éditeur du logiciel hôte dudit template) ; si au contraire les métiers ne sont pas appariés, comme dans le cas des publications et des plateformes intégratrices, pas de dédoublement des mentions de responsabilité.
On retiendra que la question du dédoublement des mentions de responsabilité se pose avec les monographies, les productions musicales, les productions graphiques (4) et les distributions intégratrices ; cependant qu'il conviendra de l'exclure avec les publications en série, les productions télévisées/radiophoniques (monoproductions comme productions en série), les productions cinématographiques, les publications intégratrices et enfin les plateformes intégratrices.
Notes de fin de section :
- Voir [12] avec son double système de pagination : I-XVI (numéros de page propres) eq. 1-16 (numéros de page du PDF) puis 1-218 (redémarrage de la pagination) eq. 17-234 (poursuite).
- Voir supra, section « Typologie des ressources ».
- Voir infra, section « Formats dérivés du format spécifique de composition attaché aux productions graphiques ».
- Des productions graphiques qu'on prendra là (renvoi de note précédente) non seulement comme ressources principales mais aussi comme ressources secondaires (a).
- Pour les productions graphiques à prendre seulement comme ressources secondaires : voir infra, section « Formats spécifiques de non composition attachés aux productions graphiques ».
Formats dérivés du format général
Ressource principale : monographie
#20250326-F9.2
Format à exploiter :
{Titre de ressource secondaire} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource secondaire} … In : {Titre de monographie ressource principalei} / {Personne ou collectif responsable des contenus de la monographie ressource principale} … At : {Signet de la ressource secondaire} …
Avec une seule personne ou collectif à considérer :
{Titre de ressource secondaire} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus} … In : {Titre de monographie ressource principale} … At : {Signet de la ressource secondaire} …
- Pourra éventuellement combiner titre de base et numéro de versionα ou encore titre commun et titre dépendantβ.
- Voir supra, section « La monographie est une révision ».
- Voir supra, section « Partie/tome/volume tiré d'un ensemble publié en plusieurs années » > « Titre propre = titre commun + titre dépendant ».
#20250502-F11.1 Application du premier format (celui qui implique un dédoublement des responsabilités, mention des deux auteurs), avec chapitre tiré d'un livre d'Histoire des sciences :
La physique [Chapitre] / M. Crozon. In : Histoire des sciences / P. de La Cotardière. Tallandier, 2004. At : pages 105-209.
#20250502-F11.2 Application du second format (une seule et même personne responsable des contenus, autrement dit un seul auteur) :
-
avec la première partie (ici ressource de second rang) d'un traité, dans sa version papier :
La connexion [Partie] / L. Tesnière. In : Éléments de syntaxe structurale. Librairie C. Klincksieck, 1959. At : pages 10-319 ;
-
avec le premier livre (sous-partie logique) de la partie susmentionnée :
Préambule [Livre] / L. Tesnière. In : Éléments de syntaxe structurale. Librairie C. Klincksieck, 1959. At : pages 11-101 ;
-
avec l'un des chapitres du livre susmentionné (le second plus que le premier car ce dernier présente l'inconvénient d'avoir le même intitulé que la partie mentionnée au-dessus) :
Hiérarchie des connexions [Chapitre] / L. Tesnière. In : Éléments de syntaxe structurale. Librairie C. Klincksieck, 1959. At : pages 13-14.
Si l'on souhaite mentionner les partie (en tant que telle) et sous-partie (le livre) auxquelles le chapitre susmentionné est attaché :
La connexion. Préambule. Hiérarchie des connexions / L. Tesnière. In : Éléments de syntaxe structurale. Librairie C. Klincksieck, 1959. At : pages 13-14.
Référence plus compacte :
Partie I. Livre A. Chapitre 1 / L. Tesnière. In : Éléments de syntaxe structurale. Librairie C. Klincksieck, 1959. At : pages 13-14.
Références non conformes
La référence qui suit :
Hiérarchie des connexions [Chapitre] / L. Tesnière.
In : Éléments de syntaxe structurale. Part. I (La connexion).
Librairie C. Klincksieck, 1959.
At : pages 13-14
n'est pas acceptable, car le format utilisé est celui des parties de supermonographies dont on sait qu'elles doivent être, par définition, physiquement séparées les unes des autres (1).
Celle qui suit :
Hiérarchie des connexions [Chapitre] / L. Tesnière.
In : Éléments de syntaxe structurale.
Librairie C. Klincksieck, 1959.
Part. I (La connexion).
At : pages 13-14
ne l'est pas plus, pour la même raison que précédemment, quasiment, le format utilisé stipulant que les parties de la soi-disant supermonographie auraient été publiées d'un seul bloc (2).
Celle qui suit enfin :
Hiérarchie des connexions [Chapitre] / L. Tesnière.
In : Éléments de syntaxe structurale.
Librairie C. Klincksieck, 1959.
At : pages 13-14.
Part. I (La connexion)
pas plus que les deux précédentes, car l'emplacement utilisé est celui des collections, comme l'indique le tableau général de la norme ISO 690, dans l'article de Wikipédia (3) : c'est en effet après la ou les pages à considérer (rang 17 du tableau) que le titre de collection vient se placer (20e rang du même tableau).
Notes :
- Voir supra, section « Partie/tome/volume tiré d'un ensemble publié en plusieurs années ».
- Voir supra, section « Partie/tome/volume tiré d'un ensemble publié d'un seul bloc, dans une même édition : titre propre = titre commun ».
- Voir Tableau « Contribution dans un livre ou une autre ressource monographique, imprimé ou en ligne ». In : ISO 690 [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/ISO-690 [HTML][Consultation le 29 mai 2024].
Ressource principale : publication en série (1)
#20250326-F9.3
Format à exploiter (2) :
{Titre de ressource secondaire} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource secondaire} … In : {Titre de publication en série ressource principale} … At : {Signet de la ressource secondaire} …
#20250502-F11.3 Application, avec article tiré d'un quotidien, dans sa version papier, on relèvera que la seule date de publication suffit à marquer le numéro (du fait de la correspondance stricte entre date, jour et numéro) :
Le 21 juillet 1969, l'Aigle s'est posé sur la base de la Tranquillité [Article] / J.-F. Augereau. In : Le Monde, 21 juillet 1999. At : pages [Première page ?]-[Dernière page ?].
Autre exemple, avec article tiré d'un magazine hebdomadaire, on relèvera l'ajout du numéro (en plus de la date de publication) :
Le monde après Apollo [Article] / [Auteur ?]. In : L'Express. No 942, 28 juillet 1969. At : pages [Première page ?]-[Dernière page ?].
Dernier exemple, avec article tiré d'une revue mensuelle, on relèvera, en sus du numéro (et de la date de publication), l'ajout du volume :
A data structure for family relations [Article] / F. Mavaddat (+ collaborateur). In : The computer journal. Vol. 22. No 2, mai 1979. At : pages 110-113.
Note de fin de section :
- Voir [5], section « Component parts contained in serial publications » > 4.5.1, page 18.
- Pas de dédoublement des mentions de responsabilité. Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Format général ».
Cas des quotidiens
En toute rigueur :
Covid-19 : Édouard Philippe convoqué à la CJR [Cour de justice de la République][Article] / G. Davet ; F. Lhomme. In : Le Monde. No 24 188, 12 octobre 2022. At : page 10.
Sans le numéro :
Covid-19 : Édouard Philippe convoqué à la CJR [Article] / G. Davet ; F. Lhomme. In : Le Monde, 12 octobre 2022. At : page 10.
Avec date de parution en kiosque en plus de la date de livraison mentionnée dans le quotidien, car le Monde est un quotidien que l'on dit du soir (1) :
Covid-19 : Édouard Philippe convoqué à la CJR [Article] / G. Davet ; F. Lhomme. In : Le Monde, 12 octobre 2022 (paru le 11). At : page 10.
Note :
- « Parmi l'un des derniers quotidiens français dits “du soir”, il [le Monde] paraît, daté du lendemain, à Paris en début d'après-midi, ainsi qu'un peu plus tard dans certaines grandes villes. Il est ensuite distribué ailleurs le matin suivant. »
From : Le Monde [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/le-monde [HTML][Consultation en 2022]. GoTo : 2e paragraphe.
Ressource principale : production télévisée, production radiophonique
Productions de second rang des « monoproductions »
#20250326-F9.4
Format à exploiter :
{Titre de ressource secondaire} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource secondaire} … In : {Titre de monoproduction ressource principale} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus de la monoproduction ressource principale} [{Profil}] … At : {Signet de la ressource secondaire}
Avec une seule personne ou collectif à considérer :
{Titre de ressource secondaire} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus} [{Profil}] … In : {Titre de monoproduction ressource principale} [{Type}] … At : {Signet de la ressource secondaire}
#20250502-F11.4 Application du premier format (celui qui implique un dédoublement des responsabilités) :
#application-du-premier-format
#20250502-F11.5 Application du second format (une seule et même personne responsable des contenus), avec séquence tirée d'une émission spéciale, en télédiffusion (1) :
[Portraits des trois astronautes d'Apollo 11] La grande caractéristique de ce vol… [Séquence] / H. Bergeron [Directeur d'émission, présentateur]. In : Apollo 11 [Émission spéciale télédiffusée]. Radio Canada [En direct], 15 juillet 1969. At : minutes 6-10.
Autre séquence, tirée d'une autre émission spéciale (2) :
[Les premiers pas de N. Armstrong sur la Lune] That's one small step for [a] man, one giant leap for mankind [Séquence] / J.-P. Chapel [Directeur d'émission, présentateur]. In : En direct du sol lunaire [Émission spéciale télédiffusée]. O.R.T.F. (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) [En direct], 21 juillet 1969. At : minutes 1-21.
Troisième séquence, dans la même émission :
[L'appel (téléphonique) de R. Nixon depuis le Bureau Ovale de la Maison Blanche] Go ahead Mr President… [Séquence] / R. Nixon. In : En direct du sol lunaire [Émission spéciale télédiffusée] / J.-P. Chapel [Directeur d'émission, présentateur]. O.R.T.F. (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) [En direct], 21 juillet 1969. At : minutes 55-58.
La même séquence, décrite avec plus de précision, R. Nixon s'adressant à N. Armstrong (ainsi que B. Aldrin) :
Go ahead Mr President… [Entretien] / R. Nixon. N. Armstrong ; B. Aldrin. In : En direct du sol lunaire [Émission spéciale télédiffusée] / J.-P. Chapel [Directeur d'émission, présentateur]. O.R.T.F. (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) [En direct], 21 juillet 1969. At : minutes 55-58.
#extrait #discutable (au regard de définition donnée dans section « Notion d'extrait »)
Commentaire. — Nous l'avons déjà évoqué plus haut dans la section « Insertion de reproductions [des photos initialement tirées sur papier que l'on aura numérisées par exemple] », il ne faut pas confondre ressource de second rang et extrait. Si les photos insérées dans du texte restent des documents (utilisées comme figures d'illustration dans une monographie, des documents de second rang), les petites séquences tirées des productions audiovisuelles (dès lors qu'elles sont assimilables à la lecture d'une voire quelques phrases, mais pas plus) doivent quant à elles être considérées comme des extraits de documents.
Si l'on voulait, pour l'exemple, référencer le salut de N. Armsrtong à la fin de son entretien avec R. Nixon, il faudrait partir de la référence de l'appel téléphonique, qui comprend le At utilisé pour situer la séquence susmentionnée (minutes 55-58), et adjoindre à l'ensemble le GoTo, pour situer l'extrait dans le détail (minute 57, seconde 29) :
Go ahead Mr President… [Séquence] / R. Nixon. In : En direct du sol lunaire [Émission spéciale télédiffusée] / J.-P. Chapel [Directeur d'émission, présentateur]. O.R.T.F. (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) [En direct], 21 juillet 1969. At : minutes 55-58. GoTo : minute 57, seconde 29.
#20250502-F11.6 Autre application des deux variantes du format sus-présenté, avec reportage et #éditorial tous deux tirés d'émissions spéciales, comme précédemment, mais cette fois en radiodiffusion (3) :
-
Dédoublement des responsabilités avec le reportage :
[Niveau de participation à l'élection présidentielle de 2022] Les départements où l'on a le plus voté… [Reportage] / A. Moreno. In : Présidentielle 2022 [Émission spéciale radiodiffusée] / J. Sellier [Directeur d'émission, animateur]. RTL [En direct], 24 avril 2022. At : minutes 1-3.
-
Une seule et même personne responsable des contenus avec l'#éditorial :
#Titre [Éditorial] / J. Sellier [Directeur d'émission, animateur]. In : Présidentielle 2022 [Émission spéciale radiodiffusée]. RTL [En direct], 24 avril 2022. At : minutes 1-2 #à-vérifier.
Notes de fin de section :
- Pour voir l'émission : https://www.youtube.com/mission-apollo-11 [HTML/Player].
- Pour voir les images du direct brut diffusé par la NASA en mondovision (sans les commentaires de l'O.R.T.F.) : https://www.youtube.com/original-NASA-EVA-mission-video [HTML/Player].
- Pour écouter l'émission : https://www.rtl.fr/presidentielle-2022 [HTML/Player].
Productions de second rang des séries (des productions en série plus exactement)
#20250326-F9.5
Format à exploiter (format de la section précédente avec numéro de livraison, à savoir saison plus épisode/numéro ou épisode/numéro tout court venant compléter titre de production ressource principale) :
{Titre de ressource secondaire} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource secondaire} … In : {Titre de production en série ressource principale} … / {Personne ou collectif responsable des contenus de la production en série ressource principale} [{Profil}] … At : {Signet de la ressource secondaire}
Avec une seule personne ou collectif à considérer :
{Titre de ressource secondaire} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus} [{Profil}] … In : {Titre de production en série ressource principale} [{Type}] … At : {Signet de la ressource secondaire}
#20250502-F11.7 Application du premier format (celui qui implique un dédoublement des responsabilités), avec documentaire tiré d'un magazine télévisé (1) :
20 juillet 1969 : L'aigle s'est posé… [Documentaire] / G. Larriaga [Réalisateur]. In : Les Dossiers de l'Écran. Saison 12. No 45 (Face aux téléspectateurs, le 1er homme sur la Lune) [Numéro de magazine TV] / A. Jérôme [Directeur d'émission, présentateur]. Antenne 2 [En direct], 10 juillet 1979. At : minutes 7-47.
Attention. — Il y a ici une difficulté à considérer. N'avons-nous pas défini les documentaires comme des ressources de premier rang ? si en effet, mais dans le cas présent, il est utilisé comme simple figure d'illustration du seul entretien que N. Armstrong a jamais accordé en France. On relèvera d'ailleurs, dans le générique, qu'il est écrit : « Les Dossiers de l'Écran illustrés par un montage de Gilbert Larriaga L'Aigle s'est Posé ».
#extrait
Commentaire. — Si l'on voulait référencer l'appel de R. Nixon aux deux astronautes, comme nous l'avons fait plus haut avec l'émission spéciale de 1969 (2), il faudrait de la même manière partir de la référence du documentaire, marqué par le At (minutes 7-47), et adjoindre à l'ensemble le GoTo (minutes 32-33), pour situer l'extrait dans le détail :
20 juillet 1969 : L'aigle s'est posé… [Documentaire] / G. Larriaga [Réalisateur]. In : Les Dossiers de l'Écran. Saison 12. No 45 (Face aux téléspectateurs, le 1er homme sur la Lune) [Numéro de magazine TV] / A. Jérôme [Directeur d'émission, présentateur]. Antenne 2 [En direct], 10 juillet 1979. At : minutes 7-47. GoTo : minutes 32-33.
Importance du contexte (I)
Les exemples que nous venons de donner montrent toute l'importance du contexte.
Un même document (dans notre exemple un documentaire), que l'on aurait tendance à traiter comme une ressource de premier rang, sera au contraire traité comme une ressource de second rang (le documentaire en question étant un documentaire d'illustration).
#discutable
Autre cas de figure, un même contenu (dans notre exemple, l'appel de R. Nixon), traité plus haut comme une ressource de second rang (At : minutes 55-58), et donc comme un document, sera traité au-dessus comme un simple extrait (GoTo : minutes 32-33).
On retiendra qu'une même ressource, normalement de premier rang, peut très bien, dès lors qu'il y a changement de contexte, se présenter comme une ressource de second rang. De la même manière, on retiendra qu'un même contenu, normalement traité comme un document, peut très bien se réduire à un extrait.
#20250502-F11.8 Application du second format (une seule et même personne responsable des contenus) :
#application-du-second-format
#20250502-F11.9 Autre application des deux variantes du format sus-présenté, avec revue de presse et #éditorial tous deux tirés d'émissions de radio dont les seules dates de diffusion serviront à marquer les numéros de livraison :
-
Dédoublement des responsabilités avec la revue de presse (3) :
L'heure des comptes a sonné… [Revue de presse] / L. Dandrieu. In : Club de la Presse [Numéro d'émission de radio] / M. Eynaud [Directeur d'émission, animateur]. Radio Courtoisie [En direct], 15 avril 2022. At : minutes 3-4.
-
Une seule et même personne responsable des contenus avec l'#éditorial :
#Titre [Éditorial] / M. Eynaud [Directeur d'émission, animateur]. In : Club de la Presse [Numéro d'émission de radio]. Radio Courtoisie [En direct], 15 avril 2022. At : minutes 1-2 #à-vérifier.
Notes de fin de section :
- Pour voir l'émission : https://madelen.ina.fr/il-y-a-dix-ans-deja-la-lune-plateau-debat [HTML/Player].
- Voir supra, section « Productions de second rang des “monoproductions” ».
- Pour écouter l'émission : https://www.radiocourtoisie.fr/club-de-la-presse-du-15-avril-2022 [HTML/Player].
Ressource principale : production cinématographique
Format à exploiter (la question du dédoublement des responsabilités ne se pose pas, seul le réalisateur est à mentionner) :
[…]
Application, avec… :
[Première scène d'Apocalypse Now] / F. Ford Coppola. In : Apocalypse Now. France, 1979. At : premières minutes (3 minutes 49 secondes).
Ressource principale : production musicale
Format à exploiter :
[…]
(le titre d'un auteur [Man on the Corner / P. Collins] dans l'album d'un groupe [Abacab / Génésis])
Application, avec… :
Man on the Corner / P. Collins. In : Abacab / Génésis …
Application, avec… :
[Titre des Doors]
Ressource principale : production graphique
#20250326-F9.6
Deux cas de figure à considérer, avec un traitement qui viendra plus tard (1), car la description des ressources secondaires attachées à une production graphique ressource principale ne relève pas du format général.
Note de fin de section :
- Voir infra, section « Formats dérivés du format spécifique de composition attaché aux productions graphiques ».
Ressource principale : publication intégratrice
#20241104-F5.3
Format à exploiter (comme dans le cas des publications en série, dès lors qu'elle sont prises comme ressources principales de ressources secondaires (1), la question du dédoublement des responsabilités ne se pose pas, le directeur de publication n'a pas à être mentionné) :
{Titre de ressource secondaire} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource secondaire} … In : {Titre de publication intégratrice ressource principale} … At : {Signet de la ressource secondaire} …
#20250502-F11.10 Application, avec notice tirée d'une base documentaire (celle du documentaire éponyme de K. Burns sur la guerre du Vietnam, réalisé en 2016, et qu'ARTE diffusa une première fois en direct en 2017 (2)) :
Vietnam [Notice] / DVDFr. In : DVDFr.com. At : https://www.dvdfr.com/vietnam [HTML][Consultation le 30 septembre 2024].
#20250502-F11.11 Autre application du format sus-présenté, avec photos de notices (et non l'inverse, notices de photos, comme pour le documentaire susmentionné). Tirées d'une base documentaire ici multimédia, on relèvera que les photos considérées sont directement accessibles en ligne (à la différence du documentaire susmentionné) et qu'il convient par ailleurs de faire le distinguo, dans le traitement, entre une photo numérisée après coup (premier exemple) et une photo numérique native (exemple suivant) :
Salvador Dali A [Photo] / P. Halsman, 1948. Version numérique. H × L (px) : 523 × 640. In : Library of Congress.gov. At : https://tile.loc.gov/salvador-dali-a [JPG] ;
One Adult Black Gorilla [Photo numérique] / Underworld [Ante 2017]. H × L (px) : 664 × 1 000. In : Adobe Stock.com. At : https://as1.ftcdn.net/one-adult-black-gorilla [JPG].
Tirés des deux exemples précédents, le référencement des notices correspondantes, à prendre comme telles bien qu'assimilées aux photos qu'elles décrivent (3)(4) :
Salvador Dali A [Photo] / P. Halsman, 1948. Version numérique. In : Library of Congress.gov. At : http://loc.gov/salvador-dali-a [HTML/JPG][Consultation le 30 septembre 2024] ;
One Adult Black Gorilla [Photo numérique] / Underworld [Ante 2017]. In : Adobe Stock.com. At : https://stock.adobe.com/one-adult-black-gorilla [HTML/JPG][Consultation le 30 septembre 2024].
Attention. — Pour ce qui concerne les photos issues d'un tirage traditionnel (comme celle de P. Halsman) et pour lesquelles on souhaiterait mettre en avant le caractère non distribuable (qui plus est artistique dans le cas présent), il conviendra d'utiliser un autre format, celui des ressources de troisième rang attachées à des ressources de deuxième rang (ici une notice) elles-mêmes attachées à des ressources de premier rang (là une base documentaire multimédia) (5)(6).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Ressource principale : publication en série »
- Attention, pour mentionner les éléments d'informations clés de la ressource originale considérée (documentaire TV, K. Burns, 2016), il conviendra d'utiliser le format spécifique des ressources dites hybrides (a)(b).
- L'hybridation des références, avec des éléments d'informations qui au début sont ceux des photos puis, à partir de l'URL, ceux des notices — on relèvera le changement de format (HTML/JPG contre JPG tout court, juste au-dessus) —, s'inscrit dans un cadre particulier, celui du traitement des objets multimédias dérivés d'œuvres d'art qui pour être affliliés à un document parent (ici des notices) en sont en même temps le sujet principal (en l'occurrence celui desdites notices) (c).
- On pourrait toujours pousser plus loin le principe d'hybridation en traitant les notices comme de véritables ressources hybrides (d), mais dans le cas présent, c'est bien l'assimilation qu'il faut privilégier, parce qu'en accédant auxdites notices, l'utilisateur accèdent en même temps aux photos, directement, et dans leur intégralité (cela vaudra pour toute production graphique, mais pas au-delà).
- Voir infra, section « Description des ressources de troisième rang ».
- Voir infra, section « Description des ressources de troisième rang » > « La ressource tertiaire n'est pas un sous-produit de la ressource secondaire : formats particuliers » > « Cas des œuvres d'art (figurées), dans les notices des bases documentaires multimédias ».
- Voir infra, section « Description des ressources hybrides ».
- Voir infra, section « Description des ressources hybrides » > « Cas des notices issues des bases documentaires ».
- Voir supra, section « Grammaire des formats » > « Cas des objets multimédias dérivés d'une œuvre d'art : traitement des formats », deuxième cas de figure.
- Réf. a et b.
Ressource principale : #plateforme intégratrice
#20250326-F9.7
Format à exploiter (comme on l'a fait avec les publications intégratrices, dès lors qu'elle sont prises comme ressources principales de ressources secondaires (section précédente), le propriétaire éventuel fondateur de la plateforme intégratrice n'a pas à être mentionné) :
[…]
#20250502-F11.12 Application, avec Tweet (#peut-être-à-déplacer-vers-publication-intégratrice) :
Mobilisation remarquable des personnels de santé pour faire face au coronavirus… [Tweet] / E. Macron. On : Twitter.com, 27 février 2020, 15h27. At : https://twitter.com/mobilisation-remarquable-des-personnels-de-sante-contre-coronavirus [HTML][Consultation le 2 mai 2025].
#20250502-F11.13 Autre application du format sus-présenté avec photo, présentation et vidéo déposées sur médias sociaux (#date-d-acquisition en plus de date de publication avec la photo) :
A very serious young male mountain gorilla from the Bronx Zoo in NYC [Photo] / H. Schuessler, 12 octobre 2017. On : Flickr.com, 13 octobre 2017. At : https://
What is a Podcast? [Présentation] / A. McGivern. On : SlideShare.net, 24 août 2014. At : https://
1979 : Neil Armstrong invité des Dossiers de l'Écran [Vidéo] / INA Histoire. On : YouTube.com, 17 juillet 2019. At : https://
Cas des podcasts (et des épisodes de podcasts)
Il faut en effet distinguer le cas des podcasts à prendre comme tels, avec l'ensemble de leurs épisodes, de celui des épisodes à prendre individuellement (1)(2).
Format à utiliser :
{Titre de podcast} [Podcast ({vidéos | audios})] / {Personne ou collectif responsable des contenus}. {Numéro de première livraison}-{Espace de ponctuation}. On : {Titre de la plateforme intégratrice}, {Année de première livraison}-{Espace de ponctuation}. At : http://{domaine}/
Application :
EALC (Entretien d'Actualité avec Loïc Chaigneau) [Podcast (Vidéos)] / IHT (Institut Humanisme Total). Épisode 1- . On : YouTube.com, 2022- . At : https://www.youtube.com/EALC-entretien-d-actualite-avec-loic-chaigneau.
Se lit de la manière suivante :
EALC (Entretien d'Actualité avec Loïc Chaigneau) : podcast (vidéos) de l'IHT (Institut Humanisme Total) dont les épisodes sont diffusés sur YouTube depuis 2021. Documents accessibles en ligne selon URL indiquée.
Référencement du premier épisode du podcast, avec sa date de diffusion (5 mai 2022) :
Spécial élections 2022 [Vidéo] / IHT (Institut Humanisme Total). On : YouTube.com, 5 mai 2022. At : https://www.youtube.com/special-elections-2022 [HTML/Player][Consultation en 2022].
Même exemple, avec en plus la mention du podcast (EALC [Entretien d'Actualité avec Loïc Chaigneau]), en bout de référence :
Spécial élections 2022 [Vidéo] / IHT (Institut Humanisme Total). On : YouTube.com, 5 mai 2022. At : https://www.youtube.com/special-elections-2022 [HTML/Player][Consultation en 2022]. EALC (Entretien d'Actualité avec Loïc Chaigneau) [Podcast].
Plus pertinent que :
EALC (Entretien d'Actualité avec Loïc Chaigneau). Épisode 1 [Épisode de podcast (vidéo)] / IHT (Institut Humanisme Total). On : YouTube.com, 5 mai 2022. At : https://www.youtube.com/EALC-episode-1 [HTML/Player][Consultation en 2022]
car ce format stipule que les podcasts référencés seraient nécessairement des ressources de second rang, ce qui n'est pas toujours le cas, loin de là. Nous avons montré plus haut qu'il valait mieux les traiter comme des collections (3), en bout de référence.
Notes :
- Voir supra, encadré « Statut des podcasts ».
- Voir annexe « Qu'entend-on par podcast ? », 3e section.
- Voir supra, encadré « Statut des podcasts ».
Cas des flux RSS
Exemple avec flux RSS intégré dans une page d'agrégation de flux :
[…]
Ressource principale : distribution intégratrice
#20250326-F9.8
Format à exploiter :
[…]
Application, avec… :
Salient / RocketTheme. In : Joomla / Open Source Matters …
Application, avec… :
[…]
Format spécifique de composition des productions graphiques
#switch
{Titre de production graphique ressource secondaire, ci-après Titre de sous-production} [{Type}] … Subi/In : {Titre de production graphique ressource principale, ci-après Titre de super-production} … Atii : {Signet de la sous-production}
avec
{Signet de la sous-production} = {Numéro ordinal de la sous-productioniii} {Nature de la sous-production} {Repère visuel de la sous-productio} | {Nature de la sous-production} {Repère visuel de la sous-production}iv
avec
{Numéro ordinal de la sous-production} = {1er | 2e | 3e…}
et
{Repère visuel de la sous-production} = {en haut à gauche | en haut au milieu | en haut à droite…}
équivalent à
{Titre de sous-production} [{Type}] … Sub/In : {Titre de super-production graphique} … At : {Numéro ordinal de la sous-production} {Nature de la sous-production} {Repère visuel de la sous-production} | {Nature de la sous-production} {Repère visuel de la sous-production}
- En lieu et place du « In », le « Sub » sert à marquer, lorsqu'elle se présente, la relation d'homéomérie entre production graphique ressource principale, la super-production, et production graphique ressource secondaire, la sous-production. L'homéomérie se pose quand la ressource secondaire est de même nature que la ressource principale dont elle dépend, dans un rapport qui tiendra donc non seulement de la composition (un tableau, ici une peinture, là un tableau technique, dans un tableau) mais aussi de la réflexivité (le tableau du tableau est un tableau) (α).
- Déjà utilisé pour introduire et les URL des ressources en ligne de premier rang et les signets des ressources de second rang qui ne sont pas des productions graphiques, le « At » a ici deux fonctions :
- Première fonction : introduire le numéro ordinal de la sous-production avec son repère visuel à suivre (typiquement, 1er schéma en haut à gauche).
- Seconde fonction : traiter le cas particulier des reproductions d'œuvres d'art (1) qui elles, en tant que figures d'illustration, mettront en jeu deux signets (signet dit contextuel plus signet propre) ; lesquels donneront, par exemple, « At : page 1, figure 1 », et non « At : page 1. GoTo : figure 1 » (2).
- Élément d'information inutile si la super-production comprend moins de trois sous-productions.
- En accord avec note précédente, sous-format à retenir quand il n'y a que deux sous-productions à considérer : pas de numéro ordinal à mentionner.
- Selon les termes de la logique, le relation d'homéomérie se présente comme un sous-ensemble de la relation de composition : la composition étant une condition nécessaire de l'homéomérie ; l'homéomérie, une condition suffisante de la composition.
Notes de fin de section :
- Voir section suivante #corriger.
- #extrait Nous rappelons ici que les figures d'illustration sont des documents (à traiter comme tels) et non des extraits.
Voir supra, section #super-section > « Séparateurs de zone », entrées « At » vs « GoTo ».
Formats dérivés du format spécifique de composition attaché aux productions graphiques
#20250326-F10.1
La production graphique, ressource secondaire, est liée à une ressource principale elle aussi production graphique.
Les trois cas de figure à considérer :
- celui de l'homéomérie d'ordre artistique (ou assimilable à l'ordre artistique, dans le cas de certaines productions publicitaires (1) voire techniques (2)) ;
- celui de l'homéomérie d'ordre technique (ou assimilable à l'ordre technique, avec les productions publicitaires qui se fondent sur une information structurée (3)) ;
- celui de la relation de composition simple (pas d'homéomèrie) entre productions graphiques.
#20250521-F12.2
Pour ce qui concerne le dédoublement (ou non) des mentions de responsabilité (déjà discuté plus haut, avec la définition du format général attaché à la description des ressources de second rang (4), un format auquel en tant que ressource principale, les productions graphiques échappent), on retiendra qu'en cas d'homéomérie il ne s'appliquera pour ainsi dire jamais (difficile d'imaginer en effet qu'un panneau de polyptyque ou tout autre sous-produit d'une production a contrario d'ordre technique ne soient pas du même artiste, pour le polyptyque ; de la même personne ou du même collectif réalisateur, pour la production technique (5)), alors qu'il le faudra, éventuellement, dès lors que la relation de composition sera simple (deux personnes ou collectifs réalisateurs à considérer séparément pour une illustration insérée dans une carte, par exemple) (6).
Notes de fin de section (exemples à trouver chez bouquinistes des quais de Seine) :
- #exemple-de-production-publicitaire-[finalité]-d-ordre-artistique-[moyen] ;
- #exemple-de-production-technique-[finalité]-d-ordre-artistique-[moyen] (planche déssinée à la main figurant un animal ou une plante, dans le cadre des sciences naturelles, et datant d'une époque où la photo n'existait pas (a)) ;
- #exemple-de-production-publicitaire-[finalité]-d-ordre-technique-[moyen].
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Format général ».
- Homéomérie. Un seul et même artiste, une seule et même personne ou collectif réalisateur à considérer : les questions d'appariement et de synchronicité, utilisées plus haut comme critères de dédoublement des mentions de responsabilité avec le format général (réf. précédente), ici ne se posent pas. Ce sont d'autres principes qui là sont à convoquer : identité, réciprocité et fusion (plus qu'une simple conjonction) des ordres matériel et temporel (b).
- Relation de composition simple (pas d'homéomérie). Le dédoublement des mentions de résponsabilité pourra là s'appliquer, dès lors qu'il y aura appariement des métiers ou du moins synchronicité des contributions, comme dans le cas général (réf. 4).
- L’art au service de la science : la collection des vélins du Muséum national d’histoire naturelle / Henry et Raymond. In : Henry&Raymond.com, 12 mai 2015. At : https://henryetraymond.wordpress.com/art-et-science-collection-des-velins-du-museum-national-d-histoire-naturelle [HTML][Consultation le 26 mars 2025].
- Voir annexe « Examen de la question du dédoublement des mentions de responsabilité », tableau # (Productions graphiques impliquées dans une relation de composition — nombre de mentions de responsabilité à considérer), 2e et 3e notes.
Homéomérie d'ordre artistique : le sous-produit à décrire est attaché à une production graphique d'ordre artistique
Format à exploiter :
{Titre de sous-production} [{Type}] … Sub : {Titre de super-production graphique d'ordre artistique} / {Artiste}, {Année(s) de réalisation} … At : {Signet de la sous-production}
Application, avec panneau tiré d'un triptyque :
Le paradis et la présentation d'Ève [Panneau de triptyque]. H × L (cm) : 220 × 97. Sub : Le jardin des délices / J. Bosch, 1490. Huile sur bois. H × L (cm) : 220 × 386. Madrid (Espagne) : musée du Prado, 1939-. At : 1er panneau (celui de gauche), à l'intérieur.
Homéomérie d'ordre technique : le sous-produit à décrire est attaché à une production graphique d'ordre technique
Format à exploiter :
{Titre de sous-production} [{Type}] … Sub : {Titre de super-production graphique d'ordre technique} / {Personne ou collectif réalisateur de la super-production} … At : {Signet de la sous-production}
Application, avec schéma, tableau, plan et carte faisant partie d'ensembles en comprenant plusieurs :
[schéma]
[tableau]
[plan]
Amériques septentrionale et méridionale [Carte]. H × L (cm) : 32 × 24. Sub : Mappe-monde / F. Delamarche. H × L (cm) : 32 × 48. Maison d'édition R. de Vaugondy, 1823. At : carte de droite.
Relation non homéomère entre productions graphiques : la ressource secondaire se distingue par son type de la ressource principale
#20250326-F10.2
Format à exploiter :
{Titre de sous-production} [{Type}] / {Personne ou collectif réalisateur de la sous-production} … In : {Titre de super-production} [{Type}] / {Personne ou collectif réalisateur de la super-production} … At : {Signet de la sous-production}
Avec une seule personne ou collectif à considérer :
{Titre de sous-production} [{Type}] / {Personne ou collectif réalisateur des sous-productions de la super-production} … In : {Titre de super-production} [{Type}] … At : {Signet de la sous-production}
#20250502-F11.14 Application du second format (une seule et même personne à l'origine des productions), avec illustration insérée, plus que tirée de, et comme ajoutée en surimpression, dans une carte :
Aix-la-Chapelle : Tombeau de Charlemagne [Illustration] / J. Migeon. In : Empire de Charlemagne [Carte]. Maison d'édition J. Migeon, fin du XIXe siècle. At : illustration en haut à droite.
Formats spécifiques de non composition attachés aux productions graphiques
#20250326-F10.3
La production graphique, ressource secondaire, est liée à une ressource principale qui n'est pas une production graphique.
Ci-dessous les trois cas de figure à considérer :
- la ressource secondaire reproduit une production graphique d'ordre artistique, une œuvre d'art, qu'il faudra mentionner explicitement, en tant que telle ;
- la ressource secondaire est une production graphique d'ordre technique (carte mentale, diagramme, graphique, schéma) qu'on aura à mentionner comme figure d'illustration seulement ;
- la ressource secondaire est une production graphique d'ordre technique toujours mais qu'on aura cette fois à mentionner explicitement, car elle servira moins à illustrer qu'à consolider voire supporter (un tableau, un plan, une carte).
#20250521-F12.3
Pour ce qui concerne le dédoublement (ou non) des mentions de responsabilité (déjà discuté plus haut, une première fois avec les ressources qui seraient tout sauf des productions graphiques (1), puis une deuxième fois avec celles qui au contraire ne seraient que productions graphiques, aussi bien comme ressources secondaires d'avant-plan que ressources principales d'arrière-plan (2)), on retiendra ici que le dédoublement s'appliquera toujours ou presque si la ressource secondaire reproduit une œuvre d'art (on imagine mal en effet un artiste travailler à la reproduction de ses propres œuvres (3)), et possiblement, si la production n'est plus d'ordre artistique mais technique, d'autant plus si elle présente les atours de la véritable d'illustration (4).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Format général ».
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Formats dérivés du format spécifique de composition attaché aux productions graphiques ».
- Disjonction des univers (ni appariement des métiers ni synchronicité des contributions) : dédoublement obligatoire des mentions de responsabilité. Ici, ce n'est ni l'appariement des métiers ni même la synchronicité des contributions qui pousse au dédoublement des mentions de responsabilité, comme dans le cas général (réf. 1) (typiquement, un directeur de rédaction et son équipe de collaborateurs, pour l'écriture d'un ouvrage collectif, ou encore, dans le domaine de la musique, un auteur/compositeur/interprète, au sein d'un groupe, pour une contribution particulière, disons une chanson, dans un abum).
Non, ce sera au contraire la complète disjonction des univers à considérer, avec, d'un côté, l'artiste et ses productions in situ, et de l'autre, typiquement, un auteur et son éditeur, qui eux seront responsables, dans un ouvrage, et en passant par des reproductions, de la publication des productions (in situ) de l'artiste (a). - Conjonction des univers (synchronicité des contributions) : possible dédoublement des mentions de responsabilité. C'est le critère général de synchronicité des contributions (et non celui de l'appariement des métiers) qui là autorise le dédoublement des mentions de résponsabilité (réf. 1).
- La disjonction dont on parle ici, qui implique un artiste, vis-à-vis d'un auteur (avec son éditeur), est à distinguer de celle qui oppose, comme on l'a vu avec les publications en série, les publications intégratrices ou encore les plateformes intégratrices (ref. 1), un auteur à son « directeur de publication » : dans la relation artiste-auteur (oublions l'éditeur), la non conjonction des responsabilités (ni appariement des métiers ni synchronicité des contributions) renvoie à une disjonction par exclusion (indépendance de l'artiste, pas de recouvrement des tâches : la séparation des ordres matériel et temporel se fait horizontalement, il faut ici imaginer deux cercles séparés l'un de l'autre) ; alors que dans la relation auteur-directeur de publication, la non conjonction des responsabilités renvoie à une disjonction par inclusion (dépendance de l'auteur, recouvrement partiel des tâches : séparation non plus horizontale mais verticale des ordres matériel et temporel, il faut là imaginer un premier cercle, celui du directeur de publication, incluant le second, celui de l'auteur).
La ressource secondaire reproduit une production graphique d'ordre artistique
#20241104-F5.4
S'applique aux productions graphiques d'ordre artistique (voire publicitaire si le caractère artistique est indéniable), que celles-ci soit projetées sur un support matériel (dessins et peintures) ou tirées d'un support matériel (la gravure pour les estampes, la pellicule pour les photos traditionnelles).
Insertion des connecteurs « Reproduction » et « Figure ».
Format à exploiter :
{Titre d'œuvre d'art} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisation}.
Reproduction In : {Titre de ressource principale} / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource principale} … At : {Signet contextuel de la reproduction ressource secondaire} … , {Signet propre de la reproduction ressource secondaire}
avec
{Signet propre de la reproduction ressource secondaire} = Figure {Numéro de la reproduction ressource secondaire}
équivalent à
{Titre d'œuvre d'art} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisation}.
Reproduction In : {Titre de ressource principale} / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource principale} … At : {Signet contextuel de la reproduction ressource secondaire} … , figure {Numéro de la reproduction ressource secondaire}
Application, avec photo tirée d'un catalogue :
Salvador Dali A [Photo] / P. Halsman, 1948.
Reproduction In : Memorable Life photographs / E. Steichen. MoMA (The Museum of Modern Art), 1951. At : page 54, figure 1.
Même exemple, avec en plus la mention de la version électronique du catalogue :
Salvador Dali A [Photo] / P. Halsman, 1948.
Reproduction In : Memorable Life photographs / E. Steichen. MoMa [Éditeur], 1951. Version électronique. MoMA [Distributeur], 2016. At : https://www.moma.org/memorable-life-photographs [PDF], page 54, figure 1.
Remarque. — « Figure 1 » étant le signet propre de la ressource considérée, on relèvera que le signet contexuel comprend deux éléments d'informations : l'URL du PDF et le numéro de page.
Et si la ressource secondaire était une véritable œuvre d'art
Avec l'exemple donné ci-contre, la question pourrait en effet se poser. Il suffirait pour cela que la photo présentée fasse partie des trente premiers tirages (1). Si tel était le cas, avec un numéro de tirage (visible) qui serait disons le deuxième, il conviendrait alors de la référencer comme suit :
Salvador Dali A [Photo 2/30] / P. Halsman, 1948.
Reproduction In : Memorable Life photographs / E. Steichen. MoMA (The Museum of Modern Art), 1951. At : page 54, figure 1ère photo (celle de dessus).
Notes :
- L'incertitude tient au fait que numéro et signature du photographe n'apparaissent pas sur la photo.
- Voir supra, section « Typologie des productions graphiques (images fixes) », remarque sur rapport entre photo artistique et photo publicitaire.
La ressource secondaire est une production graphique d'ordre technique qui sert à illustrer
#20241104-F5.5
S'applique aux productions graphiques présentant un caractère non artistique, c'est-à-dire technique (voire publicitaire).
Format à exploiter :
{Signet propre de la figure ressource secondaire} ({Titre de figure ressource secondaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de la figure ressource secondaire} … In : {Titre de ressource principale} / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource principale} … At : {Signet contextuel de la figure ressource secondaire} …
avec
{Signet propre de la figure ressource secondaire} = Figure {Numéro de la figure ressource secondaire}
équivalent à
Figure {Numéro de la figure ressource secondaire} ({Titre de figure ressource secondaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de la figure ressource secondaire} … In : {Titre de ressource principale} / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource principale} … At : {Signet contextuel de la figure ressource secondaire} …
Commentaire I. — Numéro et titre de figure sont à rapprocher des notions de titre dépendant indicateur d'ordre et de titre propre (1), celui-là devant nomalement compléter un titre commun qui, avec la figure d'illustration, au plus ressource de second rang (à bien distinguer d'une partie, ou d'un volume), n'a pas lieu d'être.
Commentaire II. — Pour alléger les références, on pourra éventuellement s'affranchir du titre de la figure, ne retenant ainsi que son numéro. Faire le contraire pourrait s'envisager mais sera moins pertinent, car c'est bien le référencement de la figure en tant que telle, c'est-à-dire comme production graphique, qui ici nous intéresse. Ci-dessous les trois possibilités envisagées, le lecteur jugera :
- Figure {Numéro} ({Titre de figure}) : Figure 1 (Critical Factors Analysis of the Reference Architecture) ;
- Figure {Numéro} : Figure 1 ;
- {Titre de figure} [Type] … At : … figure {Numéro} : Critical Factors Analysis of the Reference Architecture [Schéma] … At : … figure 1.
Commentaire III. — Avec les tableaux et les cartes, qu'on ne peut pas assimiler complètement à des productions graphiques, du fait de leurs spécificités, ce sont les connecteurs correspondants « Tableau » et « Carte » qu'on utilisera (2), en lieu et place du connecteur « Figure ».
Application, avec schéma tiré d'une spécification (voir figure 1 pour représentation du tout comprenant titre, visuel et origine du schéma) :
Figure 1 (Critical Factors Analysis of the Reference Architecture) / K. Laskey. In : Reference Architecture Foundation for SOA (Service Oriented Architecture). Version 1.0 / OASIS SOA Reference Model Technical Committee. OASIS Open, 6 juillet 2011. At : page 17.
Référence plus compacte, avec le titre de la figure en moins :
Figure 1 / K. Laskey. In : Reference Architecture Foundation for SOA (Service Oriented Architecture). Version 1.0 / OASIS SOA Reference Model Technical Committee. OASIS Open, 6 juillet 2011. At : page 17.
Plus pertinent que :
Critical Factors Analysis of the Reference Architecture [Schéma] / K. Laskey. In : Reference Architecture Foundation for SOA (Service Oriented Architecture). Version 1.0 / OASIS SOA Reference Model Technical Committee. OASIS Open, 6 juillet 2011. At : page 17, figure 1 ;
du fait de la distinction à faire entre titre de figure et titre d'œuvre, celui-ci présentant un caractère consubstantiel (pour l'œuvre) que celui-là n'a pas (servant moins à nommer qu'à décrire).
- Ne pas confondre légende de schéma (en bas à droite) et titre de schéma (au-dessus).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Titre propre = titre commun + titre dépendant ».
- Voir sections suivantes.
La ressource secondaire est une production graphique d'ordre technique qui sert à consolider voire supporter
Format à exploiter :
{Signet propre de la production ressource secondaire} ({Titre la production ressource secondaire}) / {Personne ou collectif réalisateur la production ressource secondaire} … In : {Titre de ressource principale} / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource principale} … At : {Signet contextuel la production ressource secondaire} …
avec
{Signet propre la production ressource secondaire} = {Nature de la production ressource secondaire} {Numéro de la production ressource secondaire}
équivalent à
{Nature de la production ressource secondaire} {Numéro la production ressource secondaire} ({Titre la production ressource secondaire}) / {Personne ou collectif réalisateur la production ressource secondaire} … In : {Titre de ressource principale} / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource principale} … At : {Signet contextuel la production ressource secondaire} …
Application, avec tableau (1) tiré d'une spécification (voir figure 2 pour la présentation de l'ensemble) :
Tableau 1 (Viewpoint specifications…) / K. Laskey. In : Reference Architecture Foundation for Service Oriented Architecture. Version 1.0 / OASIS SOA Reference Model Technical Committee. OASIS Open, 6 juillet 2011. At : page 13.
| # | Participation | Realization | Ownership |
|---|---|---|---|
| Concepts | … | … | … |
| Stakeholders | … | … | … |
| Concerns | … | … | … |
| Modeling techniques | … | … | … |
Application, avec plan (2) tiré d'un guide (voir figure 3 pour la présentation de l'ensemble) :
Plan 5 (5e arrondissement de Paris) / Éditions Ponchet Plan-Net. In : Paris par arrondissement / M. Ponchet de Langlade. Ponchet, 1998. At : pages 146-147.
Application, avec carte (3) tirée d'un atlas (voir figure 4 pour la présentation de l'ensemble) :
Carte 3890 (Israël et les territoires palestiniens) / H. Kolebka. In : Atlas historique mondial / C. Grataloup. Les Arènes, L'histoire, 2019. At : page 558.
- Les quatre cartes en forment un seule. Présentées séparément, il faudra les considérer comme des ressources de troisième rang (voir infra, section « Formats spécifiques (I) : les ressources tertiaires sont des sous-produits de ressources secondaires homéomères »), et non comme des extraits, car le découpage utilisé appartient bien à celui qui les a réalisées.
Notes de fin de section :
- Les tableaux dits synoptiques (dont la fonction est, par définition, de dégager les parties saillantes d'un thème) ne peuvent pas être complètement assimilés à des figures d'illustration, du fait de leur caractère très structuré notamment.
- Ne peut être assimilé à une figure d'illustration, pour des raisons de technicité (a).
- Ne peut être assimilée à une figure d'illustration, toujours pour des raisons de technicité (b).
- #justifier
- « Bien que d'autres sous-disciplines de la géographie s'appuient sur des cartes pour présenter leurs analyses, la réalisation de cartes est assez abstraite pour être considérée séparément. La cartographie est passée d'une collection de techniques de rédaction à une véritable science. »
From : Géographie [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/geographie [HTML][Consultation le 3 novembre 2023]. GoTo : section « Cartographie ».
Description des ressources de troisième rang
Format général
#20250213-F8.1
{Titre de ressource tertiaire} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource tertiaire} … In : {Titre de ressource secondaire} … In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la ressource tertiairei} … , {Signet propre de la ressource tertiaire}
- De surcroît signet de la ressource secondaire si celui-ci présente un caractère local : ne vaut que pour les contenus textuels (de second rang) des monographies, publications en série et autres publications intégratrices, dès lors qu'ils se limitent à une seule page (α).
- Avec les ressources impliquant images (que celles-ci soient animées ou non), productions audiovisuelles (hors productions musicales) et productions graphiques, la question du caractère local (pour la ressource secondaire) ne se pose pas : il faudrait pour cela que ces ressources fassent l'objet d'un découpage type universel impliquant des mailles numérotées, à l'instar de la page avec les contenus textuels ; chose non concevable, du fait de la diversité des formats existants (de quelques centimètres carrés voire moins à plusieurs mètres carrés voire beaucoup plus).
Remarque. — Si la ressource secondaire est une ressource électronique (typiquement un article tiré d'un Wiki), en même temps que la ressource tertiaire qu'elle intègre (une infobox par exemple), il conviendra de préciser son format, plus éventuellement la date de consultation (qui vaudra en même temps pour la ressource tertiaire) si la ressource principale à considérer est une publication intégratrice (telle Wikipédia).
Formats spécifiques (I) : les ressources tertiaires sont des sous-produits de ressources secondaires homéomères
#20250213-F8.2
#20250326-F10.4
Les ressources tertiaires sont de même nature que les ressources secondaires dont elles dépendent ; de sorte que les sous-productions comme nous l'avons déjà expliqué plus haut (1) seront deux fois liées à leurs super-productions, dans un rapport qui tiendra et de la composition et de la réflexivité. Les sous-productions et productions types correspondantes (super-productions jusque-là traitées comme des ressources de troisième rang maintenant de second rang) seront :
- la production graphique d'ordre artistique figurée ;
- la production graphique d'ordre technique utilisée pour illustrer (carte mentale, diagramme, graphique, schéma) ;
- la production graphique d'ordre technique utilisée pour consolider voire supporter (un tableau, un plan, une carte).
Note de fin de section :
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Format spécifique de composition des productions graphiques », note i (« En lieu et place du “In”, le “Sub” sert à marquer, lorsqu'elle se présente, la relation d'homéomérie… »).
Le sous-produit à décrire est attaché à une production graphique d'ordre artistique figurée
Format à exploiter :
{Titre de sous-production} [{Type}]. Sub : {Titre de super-production} / {Artiste}, {Année(s) de réalisation}.
Reproduction In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la reproduction ressource secondaire} … , {Signet propre de la reproduction ressource secondaire eq. Signet contextuel de la reproduction ressource tertiaire}, {Signet propre de la reproduction ressource tertiaire}
avec
{Signet propre de la reproduction ressource secondaire} = Figure {Numéro de la reproduction ressource secondaire}
et
{Signet propre de la reproduction ressource tertiaire} = {Numéro ordinal de la reproduction ressource tertiaire} panneau {Repère visuel de la reproduction ressource tertiaire}
avec
{Numéro ordinal de la reproduction ressource tertiaire} = {1er | 2e | 3e…}
et
{Repère visuel de la reproduction ressource tertiaire} = {en haut à gauche | en haut au milieu | en haut à droite…}
équivalent à
{Titre de sous-production} [{Type}]. Sub : {Titre de super-production} / {Artiste}, {Année(s) de réalisation}.
Reproduction In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la reproduction ressource secondaire} … , figure {Numéro de la reproduction ressource secondaire}, {Numéro ordinal de la reproduction ressource tertiaire} panneau {Repère visuel de la reproduction ressource tertiaire}
Le sous-produit à décrire est attaché à une production graphique d'ordre technique qui sert à illustrer
Format à exploiter :
{Titre de figure fille ressource tertiaire}. Sub : {Signet propre de la figure parente ressource secondaire} ({Titre de figure parente ressource secondaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de la figure parente ressource secondaire}. In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la figure parente ressource secondaire} … , {Signet propre de la figure fille ressource tertiaire}
avec
{Signet propre de la figure parente ressource secondaire} = Figure {Numéro de la figure parente ressource secondaire}
et
{Signet propre de la figure fille ressource tertiaire} = {Numéro ordinal de la figure fille ressource tertiaire} panneau {Repère visuel de la figure fille ressource tertiaire}
équivalent à
{Titre de figure fille ressource tertiaire}. Sub : Figure {Numéro de la figure parente ressource secondaire} ({Titre de figure parente ressource secondaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de la figure parente ressource secondaire}. In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la figure parente ressource secondaire} … , {Numéro ordinal de la figure fille ressource tertiaire} panneau {Repère visuel de la figure fille ressource tertiaire}
Le sous-produit à décrire est attaché à une production graphique d'ordre technique qui sert à consolider voire supporter
Format à exploiter :
{Titre de production fille ressource tertiaire}. Sub : {Signet propre de la production parente ressource secondaire} ({Titre de production parente ressource secondaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de la production parente ressource secondaire}. In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la production parente ressource secondaire} … , {Signet propre de la production fille ressource tertiaire}
avec
{Signet propre de la production parente ressource secondaire} = {Nature de la production parente ressource secondaire} {Numéro de la production parente ressource secondaire}
et
{Signet propre de la production fille ressource tertiaire} = {Numéro ordinal de la production fille ressource tertiaire} {Nature de la production fille ressource tertiaire} {Repère visuel de la production fille ressource tertiaire}
équivalent à
{Titre de production fille ressource tertiaire}. Sub : {Nature de la production parente ressource secondaire} {Numéro de la production parente ressource secondaire} ({Titre de production parente ressource secondaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de la production parente ressource secondaire}. In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la production parente ressource secondaire} … , {Numéro ordinal de la production fille ressource tertiaire} {Nature de la production fille ressource tertiaire} {Repère visuel de la production fille ressource tertiaire}
Formats spécifiques (II) : les ressources tertiaires ne sont pas des sous-produits de la ressource secondaire
#20250213-F8.3
#20250326-F10.5
Ci-dessous les trois cas de figure à considérer (1) #justifier-le-renvoi :
- la ressource tertiaire reproduit une production graphique d'ordre artistique, une œuvre d'art, qu'il faudra mentionner explicitement, en tant que telle ;
- la ressource tertiaire est une production graphique d'ordre technique (carte mentale, diagramme, graphique, schéma) qu'on aura à mentionner comme figure d'illustration seulement ;
- la ressource tertiaire est une production technique (d'ordre graphique éventuellement, mais pas nécessairement) qu'on aura à mentionner explicitement, soit du fait de sa fonction particulière, une production graphique servant moins à illustrer qu'à consolider voire supporter (un tableau, un plan, une carte), soit du fait de son caractère purement numérique (une photo, une vidéo, un bobino).
Note de fin de section :
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Formats spécifiques de non composition attachés aux productions graphiques ».
La ressource tertiaire reproduit une production graphique d'ordre artistique
#20241104-F5.6
{Titre d'œuvre d'art} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisation}.
Reproduction In : {Titre de ressource secondaire} … In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la reproduction ressource tertiaire} … , {Signet propre de la reproduction ressource tertiaire}
avec
{Signet propre de la reproduction ressource tertiaire} = Figure {Numéro de la reproduction ressource tertiaire}
équivalent à
{Titre d'œuvre d'art} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisation}.
Reproduction In : {Titre de ressource secondaire} … In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la reproduction ressource tertiaire} … , figure {Numéro de la reproduction ressource tertiaire}
La ressource tertiaire est une production graphique d'ordre technique qui sert à illustrer
#20241104-F5.7
{Signet propre de la figure ressource tertiaire} ({Titre de figure ressource tertiaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de la figure ressource tertiaire} … In : {Titre de ressource secondaire} … In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la figure ressource tertiaire} …
avec
{Signet propre de la figure ressource tertiaire} = Figure {Numéro de la figure ressource tertiaire}
équivalent à
Figure {Numéro de la figure ressource tertiaire} ({Titre de figure ressource tertiaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de la figure ressource tertiaire} … In : {Titre de ressource secondaire} … In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la figure ressource tertiaire} …
La ressource tertiaire est une production d'ordre technique qu'il faut mentionner explicitement
Production graphique d'ordre technique servant moins à illustrer qu'à consolider voire supporter | Production numérique, utilisée plutôt comme figure d'illustration mais pas nécessairement (#justifier).
#20241104-F5.8
{Signet propre de la production ressource tertiaire} ({Titre de production ressource tertiaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de la production ressource tertiaire} … In : {Titre de ressource secondaire} … In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la production ressource tertiaire} …
avec
{Signet propre de la production ressource tertiaire} = {Nature de la production ressource tertiaire} {Numéro de la production ressource tertiaire}
équivalent à
{Nature de la production ressource tertiaire} {Numéro de la production ressource tertiaire} ({Titre de production ressource tertiaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de la production ressource tertiaire} … In : {Titre de ressource secondaire} … In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet contextuel de la production ressource tertiaire} …
La ressource tertiaire est un sous-produit de ressource secondaire homéomère : formats particuliers
#20250213-F8.4
Cette première série de formats particuliers (il y en aura une seconde pour traiter le cas des ressources tertiaires qui ne sont pas des sous-produits) vise les ressources suivantes :
- les panneaux de polyptyque (plusieurs peintures, les panneaux, et autant de ressources tertiaires candidates, formant un ensemble, ledit polytyque, dont la figure sera mentionné comme ressource secondaire) ;
- les diagrammes, en tant que sous-produits de diagrammes homéomères ;
et à l'instar de ceux-là :
- les tableaux ;
- les plans ;
- les cartes ;
dès lors que ces derniers seront eux-mêmes des sous-produits (les sous-produits des productions homéomères correspondantes) ;
autant de ressources auxquelles on adjoindra comme ressources principales des monographies (imprimées) qui dans les exemples retenus seront respectivement :
- un livre d'Histoire de l'art ;
- une spécification ;
- un manuel ;
- un guide ;
- un atlas.
#20250521-F12.4
Pour ce qui concerne les mentions de responsabilité, il y aura tout au plus dédoublement, car les relations entre ressources secondaires et tertiaires considérées, du fait de leur caractère homéomère, n'en impliqueront toujours qu'une seule (1) — qu'on rattachera à la ressource secondaire, et non la tertiaire (2) — ; cependant que l'autre mention viendra marquer, nécessairement s'il y a disjonction (3), éventuellement s'il y a conjonction (4), les responsabilités proprement liées à la ressource principale.
Notes de fin de section :
- Homéomérie : pas de dédoublement des mentions de responsabilité. Nous appliquons aux productions de deuxième-troisième rangs ici considérées le principe posé là avec les productions de premier-second rangs (a).
- Comme il convient de la rattacher à la ressource principale, et non la ressource secondaire, quand il s'agit de décrire, en tant que ressource de second rang, le sous-produit d'une production graphique (b)(c).
- Disjonction des univers (ni appariement des métiers ni synchronicité des contributions) : dédoublement obligatoire des mentions de responsabilité (d). Dans le cas du polyptyque figuré dans un livre d'Histoire de l'art, il conviendra de créditer et l'artiste à l'origine de l'œuvre et l'auteur à l'origine de l'ouvrage.
- Conjonction des univers (synchronicité des contributions) : possible dédoublement des mentions de responsabilité (e). Dans les cas impliquant un diagramme, un tableau, un plan, une carte, autant de productions techniques, respectivement insérés dans une spécification, un manuel, un guide, un atlas, autant de monographies, le dédoublement des mentions de responsabilité sera une option : cependant que la personne (ou le collectif) réalisateur de la production parente, et des productions filles associées (disons un diagramme, avec ses sous-diagrammes), sera à mentionner, de toutes les manières, il conviendra d'ajouter, parfois, parce que celui-ci serait à distinguer de celui-là, l'auteur de la monographie (en l'occurrence, une spécification) intégrant ladite production parente, avec ses productions filles.
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Formats dérivés du format spécifique de composition attaché aux productions graphiques », 5e note de fin de section.
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » … « Homéomérie d'ordre artistique : le sous-produit à décrire est attaché à une production graphique d'ordre artistique ».
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » … « Homéomérie d'ordre technique : le sous-produit à décrire est attaché à une production graphique d'ordre technique ».
- Principe posé plus haut dans la troisième note de la section « Description des ressources de second rang » > « Formats spécifiques de non composition attachés aux productions graphiques ».
- Principe posé plus haut dans la quatrième note de la section susmentionnée « Description des ressources de second rang » > « Formats spécifiques de non composition attachés aux productions graphiques ».
Cas du panneau tiré d'un polyptyque (figuré) (#1)
#dérivation
#20250131-F7.1
Format à utiliser (2) :
{Titre de panneau}. Sub : {Titre de polyptyque} / {Artiste}, {Année(s) de réalisation}.
Reproduction In : {Titre de monographie ressource principale} … At : {Signet (page(s)) de la reproduction du polyptyque ressource secondaire}, figure {Numéro de la reproduction du polyptyque ressource secondaire}, {Numéro ordinal de la reproduction du panneau ressource tertiaire} panneau {Repère visuel de la reproduction du panneau ressource tertiaire}
avec
{Signet (page(s)) de la reproduction du polyptyque ressource secondaire} = page {Numéro de page} | pages {Numéro de première page}-{Numéro de dernière page}
Application, avec un livre d'Histoire de l'art comme ressource principale :
Adam. Sub : Adoration de l'agneau mystique / J. van Eyck, 1432.
Reproduction In : Histoire de l'art / H. W. Janson. Ars Mundi, 1991. At : page 356, figure 463, 1er panneau en haut à gauche.
Pour référencer la seule reproduction (en l'occurrence une photo) du panneau et de l'ensemble correspondant (le polyptyque), format à utiliser :
{Titre de figure fille ressource tertiaire}. Sub : Figure {Numéro de la figure parente ressource secondaire} ({Titre de figure parente ressource secondaire}) [Photo] / {Personne ou collectif réalisateur de la figure parente ressource secondaire}. In : {Titre de ressource principale} … At : {Signet (page(s)) de la figure parente ressource secondaire}, {Numéro ordinal de la figure fille ressource tertiaire} panneau {Repère visuel de la figure fille ressource tertiaire}
Application :
Adam. Sub : Figure 463 (Retable de l'agneau mystique [ouvert]) [Photo] / A.C.L. In : Histoire de l'art / H. W. Janson. Ars Mundi, 1991. At : page 356, 1er panneau en haut à gauche.
Attention. — La figure suivante (la 464, dans l'ouvrage considéré), qui se concentre, et rapproche, les deux panneaux représentant Adam et Ève, n'est pas une figure de troisième rang #justifier. Il s'agit là d'une figure de second rang qu'il conviendra de référencer comme suit :
Adam et Ève, détail du retable de l'Agneau mystique, volet gauche et volet droit / J. van Eyck, 1432.
Reproduction In : Histoire de l'art / H. W. Janson. Ars Mundi, 1991. At : page 356, figure 464
ou bien
Figure 464 (Adam et Ève, détail du retable de l'Agneau mystique, volet gauche et volet droit) [Photo] / A.C.L. In : Histoire de l'art / H. W. Janson. Ars Mundi, 1991. At : page 357.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Typologie des ressources » … « [Ressources de second rang] Cas des productions graphiques ».
- Afin de référencer le panneau en tant que composant logique, plus que physique. Distinction tirée de la terminologie utilisée dans le domaine de l'informatique avec d'un côté, les éléments d'informations dits logiques, à la fois adressables et porteurs de sens (une lettre, un chiffre, un symbole), et de l'autre, les éléments d'informations dits physiques de plus bas niveau, représentés par les chiffres binaires 0/1 (a), qui eux ne sont ni adressables ni porteurs de sens (b).
- Cf. Chapitre 7 (Mémoires) / P. Zanella. In : Architecture et technologies des ordinateurs. 4e édition. Dunod, 2005. At : pages 153-190. GoTo : section 7.1.2 (Organisation des informations), page 156.
- Ce serait une erreur de les assimiler aux pixels (picture elements) des images électroniques, car ceux-là, évidemment dépourvus de sens, restent néamoins adressables, par définition.
Cas du diagramme d'illustration faisant partie d'un ensemble en comprenant plusieurs
Format à utiliser :
#format
Application, avec une spécification comme ressource principale :
Request/Response MEP (Message Exchange Pattern). Sub : Figure 28 (Fundamentals SOA Message Exchange Patterns (MEPs)) / K. Laskey. In : Reference Architecture Foundation for SOA (Service Oriented Architecture). Version 1.0 / OASIS SOA Reference Model Technical Committee. OASIS Open, 6 juillet 2011. At : page 66, 1er diagramme (celui du dessus).
Cas du tableau de consolidation faisant partie d'un ensemble en comprenant plusieurs
Format à utiliser :
#format
Application, avec un manuel comme ressource principale :
Le qui et le que en tant que mots interrogatifs. Sub : Tableau 196-197 (Comparaison des emplois du qui et du que ) / L. Tesnière. In : Éléments de syntaxe structurale. Librairie C. Klincksieck, 1959. At : page 199, 1er tableau (celui de gauche).
Cas du plan de support faisant partie d'un ensemble en comprenant plusieurs
Format à utiliser :
{Titre de plan fils ressource tertiaire}. Sub : Plan {Numéro du plan parent ressource secondaire} ({Titre de plan parent ressource secondaire}) / {Personne ou collectif réalisateur du plan parent ressource secondaire}. In : {Titre de monographie ressource principale} … At : {Signet (page(s)) du plan parent ressource secondaire}, {Numéro ordinal du plan fils ressource tertiaire} plan {Repère visuel du plan fils ressource tertiaire}
avec
{Signet (page(s)) du plan parent ressource secondaire} = page {Numéro de page} | pages {Numéro de première page}-{Numéro de dernière page}
Application, avec un guide comme ressource principale :
Forum des Halles. Niveau 1. Sub : Plan [Numéro ?] (Forum des Halles) / Éditions Ponchet Plan-Net. In : Paris par arrondissement / M. Ponchet de Langlade. Ponchet, 1998. At : pages 132-133, 1er plan à gauche
ou plus simplement, parce qu'en l'occurrence il n'y a pas de numéro de plan à chercher :
Forum des Halles. Niveau 1. Sub : Plan du Forum des Halles / Éditions Ponchet Plan-Net. In : Paris par arrondissement / M. Ponchet de Langlade. Ponchet, 1998. At : pages 132-133, 1er plan à gauche.
Encore plus simple, car il y a ici deux plans seulement à considérer (1) :
Forum des Halles. Niveau 1. Sub : Plan du Forum des Halles / Éditions Ponchet Plan-Net. In : Paris par arrondissement / M. Ponchet de Langlade. Ponchet, 1998. At : pages 132-133, plan de gauche.
Note de fin de section :
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Formats dérivés du format spécifique de composition attaché aux productions graphiques » > « Homéomérie d'ordre technique : le sous-produit à décrire est attaché à une production graphique d'ordre technique ».
Cas de la carte de support faisant partie d'un ensemble en comprenant plusieurs
Format à utiliser :
{Titre de carte fille ressource tertiaire}. Sub : Carte {Numéro de la carte parente ressource secondaire} ({Titre de carte parente ressource secondaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de la carte parente ressource secondaire}. In : {Titre de monographie ressource principale} … At : {Signet (page(s)) de la carte parente ressource secondaire}, {Numéro ordinal de la carte fille ressource tertiaire} carte {Repère visuel de la carte fille ressource tertiaire}
avec
{Signet (page(s)) de la carte parente ressource secondaire} = page {Numéro de page} | pages {Numéro de première page}-{Numéro de dernière page}
Application, avec un atlas comme ressource principale :
Le plan de partage de 1947. Sub : Carte 3890 (Israël et les territoires palestiniens) / H. Kolebka. In : Atlas historique mondial / C. Grataloup. Les Arènes, L'Histoire, 2019. At : page 558, 2e carte en haut à droite
ou plus exactement, parce qu'en réalité, et contrairement à ce qui a été suggéré plus (1), la carte parente s'étale sur deux pages :
Le plan de partage de 1947. Sub : Carte 3890 (Israël et les territoires palestiniens) / H. Kolebka. In : Atlas historique mondial / C. Grataloup. Les Arènes, L'Histoire, 2019. At : pages 558-559, 2e carte en haut à droite de la page 558.
Note de fin de section :
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Formats spécifiques de non composition attachés aux productions graphiques » > « La ressource secondaire est une production graphique d'ordre technique qui sert à consolider voire supporter ».
La ressource tertiaire n'est pas un sous-produit de la ressource secondaire : formats particuliers
#20250213-F8.5
Cette seconde série de formats particuliers vise des ressources tertiaires qui à la différence de celles considérées dans la section précédente ne sont pas assimilables aux ressources secondaires qui les intègrent (1). Ci-dessous les quatre cas retenus :
- celui des infobox, dans les articles des Wikis ;
- celui des œuvres d'art (figurées), dans les notices des bases documentaires multimédias ;
- celui des diagrammes d'illustration, dans les articles des Wikis ;
- celui des objets multimédias de type photo/
vidéo/ bobino, dans les articles des Wikis ;
avec Wikis et bases documentaires multimédias à prendre comme ressources principales.
#20250521-F12.5
Avec les œuvres d'art, les diagrammes d'illustration et les objets multimédias, et donc en dehors des infobox, il n'y aura qu'une seule mention de responsabilité à considérer, celle de la ressource tertiaire, au lieu de deux (au plus) quand ladite ressource se présente comme le sous-produit d'une ressource secondaire homéomère (première mention de responsabilité), bien sûr liée à une ressource principale (l'éventuelle seconde mention de responsabilité) (2) ; pour ce qui est des infobox, on pourra même aller jusqu'à l'oblitération (aucune mention du coup) si le moteur de gestion des contenus utilisé (Wikimédia, avec les articles de Wikipédia) ne permet pas de savoir exactement qui en est à l'origine (3).
Si les mentions de responsabilité se réduisent là au strict minimum, c'est parce que nous considérons qu'avec les Wikis et les bases documentaires multimédias (ressources principales retenues), les auteurs des articles comme des notices (ressources secondaires correspondantes) — du fait de leur caractère particulièrement impersonnel, au même titre que les infobox, et au contraire des autres ressources considérées (œuvres d'art/
#appariement #synchronicité
Notes de fin de section :
- Que ces ressources secondaires soient ou non homéomères n'a pas d'importance, car on peut très bien imaginer l'existence de ressources homéomères dont une ou plusieurs parties ne seraient pas de même nature que l'ensemble (#exemple).
- Voir supra, section « La ressource tertiaire est un sous-produit de ressource secondaire homéomère : formats particuliers ».
- Avec les infobox de Wikipédia, la seule mention de responsabilité qui soit explicite, et encore, porte sur le modèle créé (Infobox Spationaute, pour tous ceux qui sont allés dans l'espace : Y. Gagarine, J. Glenn, N. Armstrong…) avec ses différents paramètres (nom, nationalité, agence, sélection, etc.), et non sur les contenus à rapporter en tant que tels (Neil Armstrong, américain, NASA, groupe d'astronautes 2).
Cas des infobox, dans les articles des Wikis
#20250131-F7.2
Une infobox est un document structuré qui contient des paires « attribut-valeur (1) » [Cas de Neil Armstrong : nationalité, américaine ; date de naissance, 5 août 1930 ; décès, 25 août 2012…].
#dérivation-du-format-général (personne ou collectif responsable des contenus ainsi que signet propre non mentionnés)
Format à utiliser :
{Titre d'infobox ressource tertiaire} [Infobox] / {Personne ou collectif responsable des contenus de l'infobox ressource tertiaire}. In : {Titre d'article ressource secondaire}. In : {Titre de Wiki ressource principale}. At : http://{domaine-de-la-ressource-principale}/
Application :
Neil Armstrong [Infobox] / J.-C. Benoist. In : Neil Armstrong. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/neil-armstrong [HTML][Consultation le 22 octobre 2024]
ou plus simplement, parce qu'il y a un doute sur l'origine des contenus et qu'en plus, le titre de l'infobox coincide avec celui de l'article :
Neil Armstrong [Infobox]. In : Article. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/neil-armstrong [HTML][Consultation le 22 octobre 2024].
Note de fin de section :
- From : Infobox [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/infobox [HTML][Consultation le 22 octobre 2024]. GoTo : accroche de l'article, 2e paragraphe.
Cas des œuvres d'art (figurées), dans les notices des bases documentaires multimédias
#20250131-F7.3
#dérivation-du-format-spécifique-attaché-aux-reproductions-d-œuvre-d-art
#comparer-avec-format-spécifique-des-reproductions-d-œuvre-d-art-de-second-rang (1)
Format à utiliser :
{Titre d'œuvre d'art} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisation}.
Reproduction [{Format de la reproduction ressource tertiaire}] In : {Titre de notice ressource secondaire} [Notice]. In : {Titre de base documentaire multimédia ressource principale}. At : http://{domaine-de-la-ressource-principale}/
On relèvera, dans les exemples qui suivent, le détachement du format des photos jusque là lié à celui des notices (2).
Application, avec photo issue d'un tirage traditionnel :
Salvador Dali A [Photo] / P. Halsman, 1948.
suivi de
Reproduction [JPG] In : Notice. In : Library of Congress.gov. At : https://www.loc.gov/salvador-dali-a [HTML][Consultation le 22 octobre 2024]
ou encore
Reproduction [JPG] In : File:Salvador Dali A (Dali Atomicus) 09633u (original).jpg [Notice]. In : Wikimedia Commons.org. At : https://commons.wikimedia.org/file-salvador-dali-a-original [HTML][Consultation le 22 octobre 2024].
Référencement de la photo retouchée (en plus des bordures, on observera le retrait des fils de suspension du chevalet et du tableau, ce qui explique le changement de titre) :
Salvador Dali A (Dali Atomicus) [Photo] / P. Halsman, 1948.
Reproduction [JPG] In : File:Salvador Dali A (Dali Atomicus) 09633u (retouched).jpg [Notice]. In : Wikimedia Commons.org. At : https://commons.wikimedia.org/file-salvador-dali-a-retouched [HTML][Consultation le 22 octobre 2024].
Référencement de la photo qui, allant plus loin dans la retouche (le photographe fera disparaître la personne qui tient la chaise ainsi que le support utilisé pour élever le marchepied au-dessus du sol [en bas, à droite]), sera celle retenue pour son exposition :
Dali Atomicus [Photo] / P. Halsman, 1948.
Reproduction [JPG] In : Philippe Halsman, Dali Atomicus, 1948 [Notice]. In : MoMA.org (The Museum of Modern Art). At : https://www.moma.org/philippe-halsman-dali-atomicus-1948 [HTML][Consultation le 22 octobre 2024].
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Formats spécifiques de non composition attachés aux productions graphiques » > « La ressource secondaire reproduit une production graphique d'ordre artistique ».
- Voir supra, section « Grammaire des formats » > « Cas des objets multimédias dérivés d'une œuvre d'art : traitement des formats ».
Cas des diagrammes d'illustration, dans les articles des Wikis
Format à utiliser :
#format
Application :
Figure 4 (La hiérarchie des diagrammes UML 2.0 sous forme d'un diagramme de classes) / JackPotte. In : UML (Informatique). In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/UML-informatique [HTML][Consultation le 16 avril 2025].
Cas des objets multimédias de type photo/ vidéo/ bobino, dans les articles des Wikis
#20250131-F7.4
#dérivation-des-formats-spécifiques-impliquant-les-productions-graphiques
#premier-format-à-rapprocher-des-figures-d-illustration-de-second-rang : Figure (1) devient plus généralement Objet.
#second-format-à-rapprocher-des-reproductions-de-second-rang-d-œuvres-d-art (2) : dans les deux cas, rejet du signet propre en fin de référence.
Format à utiliser :
{Nature de l'objet ressource tertiaire} {Numéro de l'objet ressource tertiaire} ({Titre d'objet ressource tertiaire}) / {Personne ou collectif réalisateur de l'objet ressource tertiaire}. In : {Titre d'article ressource secondaire}. In : {Titre de Wiki ressource principale}. At : http://{domaine-de-la-ressource-principale}/
ou bien, si l'on devait considérer le cas particulier de l'objet multimédia tiré d'un objet original non distribuable qu'on souhaiterait mettre en avant, à l'instar des œuvres d'art (3) :
{Titre d'objet non distribuable} [{Nature}] / {Personne ou collectif réalisateur de l'objet non distribuable}, {Date de réalisation}.
Reproduction In : {Titre d'article ressource secondaire}. In : {Titre de Wiki ressource principale}. At : http://{domaine-de-la-ressource-principale}/
Application, avec une photo :
Photo 1 (Portrait de Neil Armstrong en 1969) / NASA. In : Neil Armstrong. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/neil-armstrong [HTML][Consultation le 22 octobre 2024]
ou bien, si l'on souhaite mettre en avant le caractère historique, et donc unique, de la photo, qui du coup aurait à faire valoir quelque affinité avec l'œuvre d'art :
Portrait de Neil Armstrong en 1969 [Photo] / NASA, 1er juillet 1969.
Reproduction In : Neil Armstrong. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/neil-armstrong [HTML][Consultation le 22 octobre 2024], figure 1 [JPG].
Avec une vidéo :
Vidéo 2 (Neil Armstrong décrit la surface lunaire avant d'y poser le pied) / NASA. In : Neil Armstrong. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/neil-armstrong [HTML][Consultation le 22 octobre 2024]
ou bien (si on veut faire valoir le caractère historique du document)
Neil Armstrong décrit la surface lunaire avant d'y poser le pied [Vidéo] / NASA, 21 juillet 1969.
Reproduction In : Neil Armstrong. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/neil-armstrong [HTML][Consultation le 22 octobre 2024], figure 13 [OGV].
Avec un bobino :
Bobino 1 (That's one small step for [a] man, one giant leap for mankind) / NASA. In : Neil Armstrong. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/neil-armstrong [HTML][Consultation le 22 octobre 2024]
ou bien (faisant là encore valoir le caractère historique du document)
That's one small step for [a] man, one giant leap for mankind [Bobino] / NASA, 21 juillet 1969.
Reproduction In : Neil Armstrong. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/neil-armstrong [HTML][Consultation le 22 octobre 2024], figure 14 [OGG].
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Formats spécifiques de non composition attachés aux productions graphiques » > « La ressource secondaire est une production graphique d'ordre technique qui sert à illustrer ».
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Formats spécifiques de non composition attachés aux productions graphiques » > « La ressource secondaire reproduit une production graphique d'ordre artistique ».
- Voir supra, section « Grammaire des formats » > « Cas des objets multimédias dérivés d'une œuvre d'art : traitement des formats », troisième cas de figure (document non indépendant utilisé comme figure d'illustration).
Description des ressources dites exclusives
Les quatre types de ressources exclusives considérés :
- l'œuvre d'art ;
- l'œuvre architecturale ;
- le spectacle vivant ;
- l'événement.
Nous rappellons que les ressources considérées ici sont dites exclusives (1) car elle mettent en jeu des productions in situ (2). Il s'agit là de productions non distribuables pour lesquelles il faudra se déplacer, physiquement, à la différence des productions non situées (documents et logiciels), qui elles ont pour vocation de se rendre accessibles.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Qu'est-ce qu'une ressource ? », entrée « Ressource exclusive ».
- Ibid.
Œuvre d'art
Les œuvres seulement situées dans l'espace (une peinture exposée dans un musée) sont dites non contextuelles. Seront au contraire dites contextuelles, celles qui seront situées non seulement dans l'espace mais aussi le temps, du fait de leur caractère éphémère (une performance).
Du rapport entre œuvre d'art in situ et publication, distribution ou diffusion d'une œuvre non exclusive
Support natif non numérique
Toute ressource non exclusive peut se présenter comme le produit d'une ressource exclusive, dès lors que le support utilisé au départ sera le papier, en particulier, dans le domaine de l'écrit, le disque, dans celui de la musique, ou la pellicule, quant à elle utilisée soit en photographie soit en cinématographie (1).
Les techniques à utiliser, pour la production de ces œuvres originales, seront donc respectivement :
- l'écriture autographe (manuscrits écrits de la main même des auteurs) ;
- le pressage, pour les disques ;
- le développement puis l'impression, autant dire le tirage, pour les photos ;
- l'enregistrement voire le tournage, pour les films.
Chacune de ces techniques faisant intervenir des procédés spécifiques, parfois complexes, les éléments d'informations que l'on retiendra seulement, dans les références, seront ceux qui renverront expressément à la volonté de l'artiste, que celui-ci soit auteur, compositeur, photographe ou réalisateur :
- concernant l'écriture autographe, il conviendra de préciser et la nature du médium et la nature du support utilisés (encre brune sur papier bleuté, par exemple) ;
- pour la musique, et les opérations de pressage, on indiquera la nature du support d'enregistrement utilisé (en règle général un disque vinyle), mais pas celle du médium (disques originaux sur lesquels sont d'abord gravés les enregistrements, avant qu'ils ne soient utilisés comme moules pour fabriquer les disques vinyles) ;
- pour la photo, et les opérations de tirage, on indiquera au contraire la nature du médium utilisé (la pellicule photographique), mais pas celle du support d'impression (alors que celui-ci a une incidence sur le rendu visuel, mais l'information est rarement disponible) ;
- pour ce qui concerne le film, et les opérations d'enregistrement, on se contentera, comme précédemment, d'indiquer seulement la nature du médium utilisé (la pellicule cinématographique). Laissant donc de côté la question des supports à utiliser pour restituer sons et images projetées.
Autres éléments d'informations à considérer :
- Avec les techniques de pressage, de tirage et d'enregistrement, il conviendra, dans la mesure du possible, de préciser le nombre de copies. Car cela participe de la valeur des œuvres.
- Avec les œuvres photographiques, il conviendra de préciser les dimensions. Car c'est bien le photographe qui les arrête.
- Avec les œuvres musicales et cinématographiques, il conviendra de préciser les durées. Car là encore, ce seront respectivement le compositeur et le réalisateur qui les arrêteront.
Dans tous les cas, et dans la mesure du possible, il conviendra de préciser où se trouvent les œuvres à considérer et depuis quand il est possible de les consulter, de les écouter, de les voir, de les regarder. Car les productions qui sont ici considérées, il faut se le rappeler, sont des productions in situ.
Note de fin de section :
- Il s'agit là des supports les plus communs, car il en existe bien d'autres : le plastique, le métal, le bois, le tissu, et jusqu'au parchemin.
Voir supra, encadré « Supports électroniques », 1ère note (lien sur notice mentionnant tous les types de supports, supports non numériques compris).
Manuscrit autographe d'une œuvre littéraire
Dans le cas des œuvres littéraires, dont la vocation est d'être publiées (donc produites en masse), ce sont les manuscrits autographes que l'on assimilera à des œuvres d'art.
Pour les référencer, il suffira de reprendre le format des œuvres d'art non contextuelles (1). Ci-dessous, le référencement de Notre-Dame de Paris, V. Hugo (1830), en tant que manuscrit (2)(3) :
Notre-Dame de Paris [Roman] / V. Hugo, 1830. Écriture à l'encre brune sur papier de couleur bleutée. Paris (France) : BnF (Bibliothèque nationale de France), 1881- .
Remarque. — On relèvera que le rôle principal de la BnF est de conserver le manuscrit, plus que de l'exposer.
Notes de fin de section :
- Voir infra, section hors encadré « Œuvre d'art non contextuelle ».
- Voir Le manuscrit de « Notre-Dame de Paris » [Page Web] / BnF (Bibliothèque nationale de France). In : BnF.fr. At : https://www.bnf.fr/manuscrit-de-notre-dame-de-paris [HTML][Consultation en 2023].
- Voir Victor Hugo, l'écriture rituelle [Page Web] / T. Cazentre. In : BnF.fr. At : https://www.bnf.fr/victor-hugo-ecriture-rituelle [HTML][Consultation en 2023].
Seul et unique disque d'une œuvre musicale
Dans le cas des œuvres musicales, ce sont les productions en un seul exemplaire, sur un seul et unique disque, que l'on pourra assimiler à des œuvres d'art.
Pour référencer ce type d'œuvres, il suffira là encore de reprendre le format des œuvres d'art non contextuelles. Ci-dessous, le référencement de l'album de J.-M. Jarre, Musique pour supermarché (1983), effectivement produit en un seul et unique exemplaire (1) :
Musique pour supermarché [Album] / J.-M. Jarre, 1983. Pressage vinyle, un seul et unique exemplaire. Durée : 34 minutes, 6 secondes. [Ville ?] ([Pays ?]) : [Lieu ?], 1983- .
Commentaire. — La matrice du vinyle (disque original sur lequel a été gravé l'album, avant de fabriquer le disque vinyle, par pressage (2)) a été détruite le jour même de la vente du disque (le 6 juillet 1983, à l'hôtel Drouot), afin de rendre impossible toute reproduction.
Notes de fin de section :
- Voir Musique pour supermarché [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/musique-pour-supermarche [HTML][Consultation en 2023].
- Voir Les 4 étapes du pressage vinyle [Page Web]. In : M Com' Musique.com, 16 juillet 2017. At : http://www.mcommusique.com/etapes-du-pressage-vinyle [HTML][Consultation en 2023].
Tirage d'une œuvre photographique
Ci-dessous le référencement de la photo de P. Halsman, Dali Atomicus (1948), exposée au MoMa depuis 1951 (photo déjà mentionnée plus haut dans la section « [Graphisme] Production artistique » > « Production tirée d'un support physique » > « Cas de la photographie : impression de négatif (après développement) ») :
Dali Atomicus [Photo] / P. Halsman, 1948. Tirage gélatino-argentique. H × L (cm) : 25 × 33. New-York (États-Unis) : musée MoMA (Museum of Modern Art), 1951.
Enregistrement d'une œuvre cinématographique (1)
Ci-dessous le référencement du film de M. Duchamp, Anémic cinéma (1925) (2), visible à Beaubourg depuis 1976 (3) :
Anémic cinéma [Film (court métrage)] / M. Duchamp, 1925. Enregistrement sur pellicule 16 mm. Durée : 8 minutes, 32 secondes. Paris (France) : centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, 1976- .
Plus court :
Anémic cinéma [Film (court métrage)] / M. Duchamp, 1925. Tournage en 16 mm. Durée : 8 minutes, 32 secondes. Paris (France) : centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, 1976- .
Notes de fin de section :
- Voir Médium ou média ? Film ou cinéma ? [Article] / L. Jullier. In : Cinémas. Vol. 29. No 1, automne 2018. At : https://www.erudit.org/medium-media-film-cinema [HTML][Consultation en 2022]. GoTo : section « La notion de spécificité du médium », 12e paragraphe.
- Voir Anémic cinéma [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/anemic-cinema [HTML][Consultation en 2022].
- Voir Anémic cinéma [Notice [Film]]. In : Centre Pompidou.fr. At : https://www.centrepompidou.fr/anemic-cinema [HTML][Consultation en 2022].
Support natif numérique
Avec les ressources numériques natives, par définition reproductibles à l'infini, le passage du non exclusif à l'exclusif pourrait consister à tranformer les ressources, au départ fongibles, en ressources non fongibles, comme cela se fait avec les productions graphiques de type NFT (Non Fungible Token) (1).
Note de fin de section :
- Voir supra, encadré « Productions numériques ».
Œuvre d'art non contextuelle
Typologie des œuvres d'art non contextuelles classiques : le dessin, la peinture, la sculpture.
Format à utiliser avec les œuvres mobilières (déplaçables) :
{Titre d'œuvre d'art non contextuelle} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisation (1)}. {Ville d'exposition} ({Pays d'exposition}) : {Exposant}, {Année(s) d'exposition (2)}
Commentaire I. — Au titre près (titre d'œuvre non contextuelle vs titre de production artistique), il s'agit là du format général des productions graphiques d'ordre artistique traditionnellement projetées sur un support physique (dessin et peinture) (3). En plus de ces deux domaines, nous considérons ici la sculpture.
Commentaire II. — On relèvera que le format proposé fait abstraction des techniques utilisées (avec un médium qui serait l'aquarelle par exemple) et des dimensions des œuvres. Le sujet a été traité en amont, avec les productions graphiques (que celles-ci soient projetées, ou tirées, comme dans le cas des estampes) (4)(5).
Commentaire III. Le lecteur trouvera au dessous (encadré « [Œuvre d'art non contextuelle] Formats recommandés vs format proposé ») quelques exemples de références complètes intégrant l'ensemble des éléments d'informations à considérer, au regard des formats recommandés non seulement par Artexte, mais aussi par l'IFLA.
Application :
L'Homme de Vitruve [Dessin] / L. de Vinci, 1490. Venise (Italie) : musée de l'Académie, 1822- .
Se lit de la manière suivante :
L'Homme de Vitruve : dessin de L. de Vinci réalisé en 1490. Œuvre exposé à Venise (Italie) au musée de l'Académie depuis 1822 (on relèvera l'ajout du trait d'union après « 1822 », dans la référence, pour signifier « depuis » 1822).
Deuxième exemple, avec une peinture :
La Joconde [Peinture] / L. de Vinci, 1503-1506. Paris (France) : musée du Louvre, 1945- .
Troisième exemple, avec une sculpture :
David [Sculpture] / Michel-Ange, 1501-1504. Florence (Italie) : musée de l'Académie, 1910- .
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général de base ».
- Ibid.
- Ibid.
- Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général avancé ».
- Voir supra, section « Production tirée d'un support physique » > « Cas de l'estampe : impression de gravure » > « Format général avancé ».
[Œuvre d'art non contextuelle] Formats recommandés vs format proposé
Reprenons l'exemple de la Joconde et appliquons lui le format d'Artexte (bibliothèque et centre d'exposition en art comtemporain de Montréal, au Québec), ainsi que celui de l'IFLA — qui dans son édition intégrée de 2013 s'est donné comme objectif de décrire, en plus des œuvres intellectuelles, les œuvres d'ordre artistique (1) « publiées en vue d'une distribution limitée ou d'une vente à la demande [ce qui exclut les œuvres d'art véritablement non distribuables] (2) ».
Format Artexte. Artexte préconise de placer le nom de l'artiste avant le titre de l'œuvre, et l'endroit où celle-ci est exposée avant la ville (sans que soit précisé le pays). On relèvera par ailleurs l'ajout des caractéristiques techniques de l'œuvre (puisque sont précisés médium et support utilisés, avec dimensions du panneau). Ce qui donnera, avec la Joconde :
Léonard de Vinci, la Joconde, 1503-1506, huile sur bois, 79 x 53 cm, musée du Louvre, Paris.
Format IFLA (édition intégrée). Appliquons maintenant le format de L'IFLA, non pas à la Joconde elle-même, car l'œuvre est non distribuable, mais à l'une de ses représentations (en l'occurence une estampe (3)), quant à elle conçue pour être distribuée (l'éditeur en aura tiré un nombre d'exemplaires limité) :
Image fixe : sans médiation. La Joconde [Estampe] / J. B. R. U. Massard. Paris (France) : Robillard-Peronville et Laurent, 1803. Eau-forte (technique de gravure sur métal) ; 24 x 16 cm.
Format YWS (notre format). Notre format, qui se présente comme une combinaison des deux précédents, produira, avec les deux œuvres que nous venons de considérer, les résultats suivants :
La Joconde [Peinture] / Léonard de Vinci, 1503-1506. Huile sur bois. H × L (cm) : 79 x 53 cm. Paris (France) : musée du Louvre [Exposant], 1945- ;
La Joconde [Estampe] / J. B. R. U. Massard, 1799. Impression tirée de gravure sur métal. H × L (cm) : 24 × 16. Paris (France) : Robillard-Peronville et Laurent [Éditeur], 1803.
Le parcours des deux références permet de voir ce que l'on doit aux deux formats :
- En accord avec le format IFLA, le titre de l'œuvre vient se placer avant le nom de l'artiste.
- En accord avec le format Artexte, la date de réalisation de l'œuvre, placée à côté du nom de l'artiste, est mentionnée (ce qui n'est pas le cas avec le format IFLA).
- Toujours en accord avec le format Artexte, les aspects techniques, inhérents à la réalisation de l'œuvre, ainsi que les dimensions de l'œuvre viennent se placer entre la zone de titre (qui comprend titre et artiste créateur de l'œuvre) et ce qui correspond aux zones de publication, de distribution ou de diffusion des productions non exclusives (monographies, publications en série, productions audiovisuelles, publications intégratrices, etc.). Tandis que L'IFLA place ces différents éléments d'informations dans la zone de description matérielle, en bout de référence.
- En accord avec le format IFLA : pour les œuvres véritablement exclusives (dans notre cas une peinture), mention du lieu (ville plus pays), de l'endroit et de la période (ou simple date) d'exposition ; pour les œuvres susceptibles d'être distribuées ou produites à la demande (dans notre cas une estampe), toujours le lieu, mais cette fois suivi de la maison d'édition et de l'année de publication.
Notes :
- Voir supra, section « Qu'est-ce qu'une ressource ? », définition de l'IFLA.
- From [12], section « Généralités » … « Objet », page 17.
- Voir La Joconde [Notice [Estampe [Peinture]]] / BnF. In : Bnf Catalogue général.fr. At : https://catalogue.bnf.fr/la-joconde [HTML][Consultation en 2022].
Format à utiliser avec les œuvres immobilères (non déplaçables) :
{Titre d'œuvre d'art non contextuelle} [{Type} [In : {Lieu de présentation}. At : {Salle de présentation}]] / {Artiste}, {Année(s) de réalisationi}
i. Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général de base ».
Plus conforme que :
{Titre d'œuvre d'art non contextuelle} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisation}. In : {Lieu de présentation}. At : {Salle de présentation}
car ce dernier format, dont la structure rappelle celui des ressources de second rang, alors qu'il s'agit bien de référencer une ressource de premier rang, ne traduit pas non plus la véritable relation d'attachement, à prendre littéralement, entre l'œuvre et l'endroit précis où celle-là se trouve présentée (et le lieu et la salle).
Application :
Le Roi gouverne par lui-même, 1661 [Peinture [In : Château de Versailles. At : Galerie des Glaces]] / C. Le Brun, 1678-1684.
Plus conforme que :
Le Roi gouverne par lui-même, 1661 [Peinture] / C. Le Brun, 1678-1684. In : Château de Versailles. At : Galerie des Glaces.
La bonne référence, la première, se lit de la manière suivante :
Le Roi gouverne par lui-même, 1661 : peinture du château de Versailles (Galerie des Glaces) réalisée par C. Le Brun entre 1678 et 1684
tandis que la seconde se lirait ainsi :
Le Roi gouverne par lui-même, 1661 : peinture réalisée par C. Le Brun entre 1678 et 1684. Œuvre du château de Versailles exposée dans la Galerie des Glaces.
Autre exemple, ultime, avec une peinture rupestre :
Rotonde [Peinture rupestre [In : Grotte de Lascaux (= Versailles de la Préhistoire). At : Salle des Taureaux]] / [Artiste(s) ?], 21 500-21 000 avant J.-C.
En plus du dessin, de la peinture et de la sculpture, autres types d'œuvres non contextuelles à considérer :
- le manuscrit autographe (écrit de la main même de l'auteur) ;
- la photographie (si nombre de tirages limité, moins de trente (1)) ;
- le film (si nombre de copies limité).
Il s'agit là de productions particulières dont la non publication, distribution ou diffusion sont à envisager, alors que c'est plutôt leur vocation. Pour savoir quel format utiliser avec ces différents types de productions, se reporter à l'encadré « Du rapport entre œuvre d'art in situ et publication, distribution ou diffusion d'une œuvre non exclusive ».
Concernant la photographie (développement de pellicule puis impression), et sans oublier l'estampe (gravure, historiquement sur panneau de bois, puis impression), on se reportera aussi à la section « Formats des ressources de premier rang » > « [Graphisme] Production artistique » > « Production tirée d'un support physique ». C'est à cause de leur relation particulière à l'imprimerie et à l'illustration que ces deux cas ont été traités en amont : l'estampe se présentant comme le prototype du document tiré en plusieurs exemplaires à partir d'une matrice ; la photographie, comme un prolongement technique de l'estampe, devenue par ailleurs archetype de la figure d'illustration.
Note de fin de section :
- Voir supra, section « Typologie des productions graphiques (images fixes) », citation de Légifrance.
Œuvre d'art contextuelle
Typologie des œuvres d'art contextuelles : l'installation et la performance.
Format à utiliser :
{Titre d'œuvre d'art contextuelle} [{Type}] / {Artiste}, {Année(s) de réalisation et de présentationi}. {Ville de présentation} ({Pays de présentation}) : {Lieu de présentation}
i. Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général de base ».
Application, avec performance (1) :
La mort d'un artiste [Performance] / A. Azcona, 2018. Madrid (Espagne) : centre culturel du CBA (Círculo de Bellas Artes = Cercle des Beaux Arts).
Se lit de la manière suivante :
La mort d'un artiste : performance d'A. Azcona réalisée en 2018 à Madrid (Espagne) au centre culturel du CBA (Círculo de Bellas Artes).
Autre exemple, avec une installation (2) :
The Shapes Project [Installation] / A. McCollum, 2006. New-York (États-Unis) : galerie Petzel.
Si l'on souhaite préciser la nature de l'installation :
The Shapes Project [Installation] / A. McCollum, 2006. 7056 formes uniques imprimées et encadrées. New-York (États-Unis) : galerie Petzel.
Notes de fin de section :
- Voir Reproduction [JPG] In : La mort d'un artiste [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/la-mort-d-un-artiste [HTML][Consultation en 2023].
- Voir Reproduction [JPEG] In : Installation (art) [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/installation-art [HTML][Consultation en 2023]. Photo 1.
Œuvre architecturale (à considérer parfois comme ouvrage d'art)
Typologie des œuvres architecturales : l'édifice d'apparat (un arc de triomphe), l'édifice commercial (un supermarché), l'édifice industriel (une usine), l'édifice résidentiel (une maison), l'édifice religieux (une église), l'édifice d'infrastructure (un aéroport).
Remarque. — Les édifices d'infrastructure comprennent les ouvrages d'art (le barrage, pour retenir ; la jetée, pour protéger ; l'écluse, le pont, le tunnel ou le viaduc, pour relier : leurs trois principales fonctions).
Les formats à considérer auront toujours la même racine :
{Titre d'œuvre architecturale} [{Type} [In : {Ville} ({Pays})]]
racine à laquelle on adjoindra l'un des suffixes suivants :
/ {Commanditaire}, {Année de commande}
/ {Architecte}, {Année(s) de réalisationi}
/ {Commanditaire}, {Année de commande} ; {Architecte}, {Année(s) de réalisation}
#20241204-14h12
- Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général de base ».
Commentaire. — L'œuvre architecturale étant attachée à un territoire, une ville le plus souvent, subordination de cette dernière au type de l'œuvre architecturale, comme nous l'avons fait avec le lieu pour les œuvres d'art immobilières : relation de subordination marquée par « [{Type} [In : … ]] » (avec l'emboîtement des crochets, et le In à l'intérieur).
Application, avec seule mention du commanditaire :
Palais royal du Louvre [Édifice d'infrastructure résidentiel [In : Paris (France)]] / P. Auguste [Commanditaire], 1190.
Se lit de la manière suivante :
Palais royal du Louvre : édifice d'infrastructure résidentiel de la ville de Paris (France) commandé par P. Auguste en 1190.
Autre exemple avec en plus du commanditaire, la mention des architectes :
Château de Versailles [Édifice d'infrastructure résidentiel [In : Versailles (France)]] / Louis XIV [Commanditaire], 1664 ; L. Le Vau [Architecte], 1664-1670 ; J. Hardouin-Mansart [Architecte], 1678-1710.
Se lit de la manière suivante :
Château de Versailles : édifice d'infrastructure résidentiel de la ville de Versailles (France) commandé par Louis XIV en 1664 et réalisé par L. Le Vau, de 1664 à 1670, puis J. Hardouin-Mansart, de 1678 à 1710.
Format de base (seule mention de l'architecte) à utiliser pour les œuvres mineures faisant partie d'un tout architectural à considérer comme œuvre majeure :
{Titre de l'œuvre architecturale mineure} [{Type} [In : {Titre de l'œuvre architecturale majeure}. At : {Endroit}]] / {Architecte}, {Année(s) de réalisation}
Commentaire. — L'œuvre mineure étant attachée à une œuvre majeure, subordination de cette dernière au type de l'œuvre mineure, comme nous venons de le faire avec la ville pour les œuvres majeures, et plus haut, avec le lieu, pour les œuvres d'art immobilières.
Application :
Galerie des Glaces [Galerie d'apparat [In : Château de Versailles. At : premier étage du corps central]] / J. Hardouin-Mansart [Architecte], 1678-1684.
Se lit de la manière suivante :
Galerie des Glaces : galerie d'apparat du château de Versailles, située au premier étage du corps central, réalisée par J. Hardouin-Mansart entre 1678 et 1684.
Format le plus complet (mention du commanditaire et de l'architecte) à utiliser pour le cas particulier des ouvrages d'art ayant pour fonction de relier deux sites :
{Titre d'ouvrage d'art} [{Type} [In : {Région du monde}. Between : {Site A}, {Site B}]] / {Commanditaire}, {Année de commande} ; {Architecte}, {Année(s) de réalisation}
Commentaire. — Les ouvrages d'art en question étant attachés à une région, subordination cette dernière au type de l'ouvrage d'art, comme nous l'avons déjà fait au-dessus avec les œuvres majeures associées à une ville (pour les œuvres mineures), les villes (pour les œuvres majeures), les lieux (pour les œuvres d'art immobilières).
Application :
Canal du Midi [Canal de navigation [In : France. Between : Toulouse, Marseillan (à côté de Sète)]] / Louis XIV [Commanditaire], 1666 ; P.-P. Riquet [Architecte], 1667-1682.
Se lit de la manière suivante :
Canal du Midi : canal de navigation français reliant Toulouse et Marseillan (à côté de Sète) commandé par Louis XIV en 1666 et réalisé par P.-P. Riquet de 1667 à 1682 (en réalité 1680, l'année du décès de l'architecte, c'est P. A. de La Feuille de Merville qui finira les travaux).
Spectacle vivant
Typologie des spectacles vivants : les arts du cirque, les arts de la rue (pas de lieu précis), les arts de la marionnette, la comédie musicale, le concert, la danse, l'opéra, le théâtre.
Format à utiliser avec les représentations inédites :
{Titre de spectacle vivant} [{Type}] / {Auteur metteur en scène}. {Ville} ({Pays}) : {Lieu}, {Jour(s) | Mois | Année(s) (de représentation)i}
i. Voir supra, section « Production “projetée” sur support physique » > « Format général de base ».
Application :
Tartuffe [Pièce de théâtre] / Molière. Paris (France) : théâtre du Palais-Royal, 5 août 1667.
Autre exemple, avec une comédie musicale impliquant deux auteurs et un compositeur plus le metteur en scène du moment :
West Side Story [Comédie musicale] / A. Laurents [Auteur du livret] ; S. Sondheim [Auteur des chansons] ; L. Bernstein [Compositeur des chansons] ; J. Robbins [Metteur en scène]. New-York (États-Unis) : Winter Garden Theatre, 1957.
Format à utiliser avec les reprises :
{Titre de spectacle vivant} [Reprise [{Type} / {Auteur}]] / {Metteur en scène}. {Ville} ({Pays}) : {Lieu}, {Jour(s) | Mois | Année(s) (de représentation)}
Application :
Tartuffe [Reprise [Pièce de théâtre / Molière]] / A. Antoine. Paris (France) : théâtre de l'Odéon, 1907.
Plus conforme que :
Tartuffe [Pièce de théâtre] / Molière, A. Antoine. Paris (France) : théâtre de l'Odéon, 1907.
Événement
Typologie des événements organisés (que ceux-ci soient d'ordre politique, scientifique, technique, culturel ou sportif) : le colloque/la conférence/le congrès/le séminaire/le sommet (événements réunissant des professionnels), la compétition (qui en général réunit des sportifs), le festival (présente un caractère plutôt culturel), le meeting (caractère politique), le salon (caractère commercial).
Format à utiliser :
Exemples :
Web 2.0 Summit [Conférence] / O'Reilly, 5-7 novembre 2008, San Francisco (États-Unis) ;
Technology / Internet Trends [Communication] // Morgan Stanley (M. Meeker), 5 novembre 2008. Sub : Web 2.0 Summit / O'Reilly, 5-7 novembre 2008, San Francisco (États-Unis).
Description des extraits de ressources
Comme dans le cas des ressources, il y a deux axes à considérer : la catégorie et le rang.
Il conviendra en effet de faire le distinguo entre d'une part :
- l'extrait de contenu, pas seulement écrit, aussi parlé : la citation ;
- l'extrait d'image animée : la capture d'écran ;
- et l'extrait d'image fixe : l'image rognée ;
et puis d'autre part :
- l'extrait de premier rang, qui appartient à l'auteur du document cité ;
- et l'extrait de second rang, qui lui appartient à un auteur autre que celui du document cité (exemple, citation de Napoléon par A. Dumas dans le Comte de Monte-Cristo ).
Format général
- Avec les extraits de premier rang :
{Extraiti}
From : {Titre de ressourceii} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus} … GoTo : {Signet de l'extraitiii} … - Avec les extraits de second rang :
{Extrait} / {Personne ou collectif auteur de l'extrait}
From : {Titre de ressource} [{Type}] / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource} … GoTo : {Signet de l'extrait} …
- S'il s'agit d'un contenu écrit (du texte), on fera appel aux techniques de marquage traditionnelles : soit les guillemets (pour les passages de moins de quarante mots normalement) soit le retour à la ligne avec, par exemple, une augmentation franche de l'interlignage (1).
- La ressource à considérer sera de premier, second ou troisième rang.
- Le signet à considérer, éventuellement précédé de la partie à considérer (une section, un paragraphe voire un verset), sera un marqueur d'imprimerie (typiquement une page), un marqueur temporel (la minute voire la seconde), un marqueur de coordonnées X/Y (sur une carte, ou un plan) ou encore une URL (si celle-ci cible une section de page Web par exemple).
Attention, contrairement aux signets introduits par le At — pour les ressources de second et troisième rangs —, les signets ici considérés serviront expressément, avec le GoTo, à situer précisément les extraits.
Note de fin de section :
- Voir [18], section « Format d’une citation de plus de 40 mots », page 22.
Application
[Citation] Extrait de contenu écrit
Cas de figure à considérer :
- l'extrait et la ressource sont de premier rang ;
- l'extrait est de second rang et la ressource de premier rang ;
- l'extrait est de premier rang et la ressource de second rang ;
- l'extrait et ressource sont de second rang.
Extrait et ressource de premier rang
Exemple :
« Le Parti disait rejeter le témoignage des yeux et des oreilles. C'était le commandement final et le plus essentiel. Son cœur faiblit quand il [le personnage principal de 1984] pensa à l'énorme puissance déployée contre lui, à la facilité avec laquelle n'importe quel intellectuel du Parti le vaincrait dans une discussion […]. Et cependant, il était dans le vrai. Le Parti se trompait et lui était dans le vrai. L'évidence, le sens commun, la vérité, devaient être défendus. Les truismes sont vrais. Il fallait s'appuyer dessus. Le monde matériel existe, ses lois ne changent pas. Les pierres sont dures [1er des trois truismes énoncés], l'eau humide, et les objets qu'on laisse tomber se dirigent vers le centre de la Terre. »
From : 1984 [Roman] / G. Orwell ; traduction de l'anglais par A. Audiberti. Gallimard, 2021. Folio Science-Fiction. GoTo : pages 111-112.
Autre exemple (montrant que l'obligation d'obéir n'interdit pas la désobeissance) :
« Comment en vient-on à se dresser contre le pouvoir légal quand son métier [celui de militaire, qui plus est dans la Légion] est justement de mourir pour lui ? ».
From : Hélie de Saint Marc [Biographie] / L. Beccaria. Perrin, 2008. Tempus. GoTo : page 13.
Plus trivial, un pays sur une carte :
#contenu-à-produire
Extrait de second rang et ressource de premier rang
Exemple (G. Orwell faisant parler [écrire, plus exactement] son personnage principal, W. Smith) :
« La liberté, c'est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Lorsque cela est accordé, le reste suit. » / W. Smith
From : 1984 [Roman] / G. Orwell ; traduction de l'anglais par A. Audiberti. Gallimard, 2021. Folio Science-Fiction. GoTo : page 112.
Autre exemple (L. Beccaria citant B. Pascal) :
« Je n'admire point l'excès d'une vertu comme de la valeur, si je ne vois en même temps [autrement dit, parce que je vois en même temps] l'excès de la vertu opposée. Car autrement, ce n'est pas monter, mais tomber. On ne montre pas sa grandeur pour être à une extrémité [le chevalier blanc n'existe pas], mais en touchant les deux à la fois [de l'obéissance à la désobeissance concernant E. de Saint Marc] et en remplissant tout l'entre-deux. » / B. Pascal
From : Hélie de Saint Marc [Biographie] / L. Beccaria. Perrin, 2008. Tempus. GoTo : page 11.
Extrait de premier rang et ressource de second rang
Exemple :
« Plutôt que de courir le risque de la liberté et de la grâce, […] l'homme moderne des démocraties et des totalitarismes [de même essence, selon Bernanos] accepte avec docilité une société de la surveillance et du contrôle généralisés qui commence par la prise des empreintes digitales, se poursuit par la conscription et s'achève dans la mécanisation et la mobilisation générale. »
From :: Georges Bernanos : La France contre les robots (1944) [Fiche] / R. Soulié. In :: La bibliothèque du jeune européen / G. Travers. Rocher, 2020. At : pages 385-387. GoTo : page 386.
Plus trivial, une adresse postale, sur un plan :
« 5, rue Gracieuse. 75005 Paris. »
From : Paris. 5e arrondissement [Plan]. In : Paris par arrondissement / M. Ponchet de Langlade. 37e édition. Ponchet, 1998. Plan net. At : pages 146-147. GoTo : X:11/Y:J.
Extrait de second rang et ressource de second rang
Exemple (R. Soulié cite G. Bernanos) :
« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. » / G. Bernanos
From : Georges Bernanos : La France contre les robots (1944) [Fiche] / R. Soulié. In : La bibliothèque du jeune européen / G. Travers. Rocher, 2020. At : pages 385-387. GoTo : page 386.
Terminologie des abréviations et locutions latines de renvoi
Il y a quatre termes à distinguer : id., ibid., loc. cit. et op. cit.
Les deux premiers (id. et ibid.) renvoient à la note précédente (celle qui vient juste avant) :
- Id. [idem, « le même (1) », « le même auteur (2) »] : même auteur que dans la note précédente, mais ouvrage différent ;
- Ibid. [ibidem, « au même endroit (3)(4) »] : même ouvrage, et donc même auteur, que dans la note précédente, même passage éventuellement (que l'on mentionnera sinon).
Les deux autres (loc. cit. et op. cit) renvoient eux à une note antérieure se situant en amont de la note précédente (et qui du reste en sera parfois très éloignée) :
- Loc. cit. [loco citato, « passage cité (5) », « à l’endroit cité (6) »] : pour l’auteur considéré, ouvrage et passage (7) mentionnés in extenso dans la plus proche des notes antérieures (car un auteur peut évidemment avoir plusieurs passages cités) ;
- Op. cit. [opere citato, « œuvre citée (8) », « dans l’ouvrage cité (9) »] : pour l’auteur considéré, ouvrage mentionné in extenso dans la plus proche des notes antérieures (car là encore, un auteur peut avoir plusieurs ouvrages cités).
En partant des quatre citations suivantes comprenant extraits et références correspondantes :
-
première citation :
« Dieu n’est pas compatible avec les machines, la médecine scientifique, et le bonheur universel. (i) »
From : Le meilleur des mondes [Roman] / A. Huxley. Pocket, 2017. GoTo : pages 289-290 ; -
deuxième citation :
« Les belles âmes arrivent difficilement à croire au mal, à l'ingratitude, il leur faut de rudes leçons avant de reconnaître l'étendue de la corruption humaine. (ii) »
From : Illusions perdues [Roman] / H. de Balzac. In : Le père Goriot ; Illusions perdues ; Spendeurs et misères des courtisanes. Robert Laffont, 1980. Bouquins. GoTo : page 594 ; -
troisième citation :
« Nos concitoyens [de la ville d'Oran, en Algérie] s'étaient mis au pas, il s'étaient adaptés, comme on dit, parce qu'il n'y avait pas moyen de faire autrement. (iii) »
From : La peste [Roman] / A. Camus. Gallimard, 1972. Folio. GoTo : page 167 ; -
quatrième et dernière citation de cette première série :
« Du matin à la tombée de la nuit, il [Malabar, l'un des personnages du roman] poussait, il tirait, et était toujours présent au plus dur du travail. […] À tout problème et à tout revers, il opposait sa conviction : “Je vais travailler plus dur.” Ce fut là sa devise. (iv) »
From : La ferme des animaux [Roman] / G. Orwell. Gallimard, 2004. Folio. GoTo : page 35 ;
que nous complétons avec les huit suivantes, de façon à montrer comment s'utilisent les abréviations, ou locutions, id., ibid., loc. cit. et op. cit. :
-
première citation de cette seconde série :
« On exige d'un membre du Parti, non seulement qu'il ait des opinions convenables, mais des instincts convenables. (v) »
que l'on on référencera ainsi :
From : 1984 [Roman] / id. (même auteur que précédemment [G. Orwell], mais ouvrage différent). Gallimard, 2021. Folio Science-Fiction. GoTo : page 280
équivalent de
1984 / id. Gallimard, 2021. Folio Science-Fiction. Page 280 ;
-
citation suivante :
« L'arrêtducrime, c'est la faculté de s'arrêter net, comme par instinct, au seuil d'une pensée dangereuse. Il inclut le pouvoir de ne pas saisir les analogies, de ne pas percevoir les erreurs de logique, de ne pas comprendre les arguments les plus simples. (vi) »
que l'on on référencera ainsi :
From : ibid. (même ouvrage et donc même auteur que précédemment [1984, G. Orwell]). GoTo : page 281 ;
équivalent de
Ibid, page 281 ;
-
citation suivante :
« Il [l'arrêt-du-crime] comprend aussi le pouvoir d'éprouver de l'ennui ou du dégoût [voire un sentiment de culpabilité ?] pour toute suite d'idées capable de mener dans une direction hérétique. (vii) »
que l'on on référencera ainsi :
From : ibid. (même ouvrage [même auteur] et même passage que précédemment [1984, G. Orwell, page 281]) ;
équivalent de
Ibid ;
-
citation suivante :
« Ils [les habitants de la ville d'Oran, en Algérie] avaient encore, naturellement, l'attitude du malheur et de la souffrance, mais ils n'en ressentaient plus la pointe […] l'habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même. (viii) »
que l'on on référencera ainsi :
From : op. cit. / A. Camus (ouvrage de Camus mentionné au-dessus [La peste]). GoTo : loc. cit. (même passage [page 167]) ;
équivalent de
Loc. cit. / A. Camus ;
-
citation suivante :
« Notre civilisation a choisi les machines, la médecine et le bonheur. (ix) »
que l'on on référencera ainsi :
From : op. cit. / A. Huxley (ouvrage d'Huxley mentionné au-dessus [Le meilleur des mondes]). GoTo : loc. cit. (même passage [page 290]) ;
équivalent de
Loc. cit. / A. Huxley ;
-
citation suivante :
« Je veux Dieu, je veux de la poésie, je veux du danger véritable, je veux de la liberté, je veux de la bonté. Je veux du péché. (x) »
que l'on on référencera ainsi :
From : ibid. GoTo : page 296 ;
équivalent de
Ibid, page 296 ;
-
citation suivante :
« Je réclame le droit d'être malheureux. (xi) »
que l'on on référencera ainsi :
From : ibid. GoTo : page 297 ;
équivalent de
Ibid, page 297 ;
-
huitième et dernière citation, la douzième, en comptant celles de la première série :
« Oui, s'il est vrai que les hommes tiennent à se proposer des exemples et des modèles qu'ils appellent héros, et s'il faut absolument qu'il y en ait un dans cette histoire, le narrateur propose justement ce héros insignifiant et effacé qui n'avait pour lui qu'un peu de bonté au cœur et un idéal apparemment ridicule. Cela donnera à la vérité ce qui lui revient, à l'addition de deux et deux son total de quatre, et à l'héroïsme la place secondaire qui doit être la sienne, juste après, et jamais avant, l'exigence généreuse du bonheur. (xii) »
que l'on on référencera ainsi :
From : op. cit. / A. Camus (ouvrage de Camus mentionné au-dessus [La peste]). GoTo : page 129 ;
équivalent de
Op. cit. / A. Camus, page 129 ;
le renvoi général des références dans les notes donnera :
- From : Le meilleur des mondes / A. Huxley. Pocket, 2017. GoTo : pages 289-290.
- From : Illusions perdues / H. de Balzac. In : Le père Goriot ; Illusions perdues ; Spendeurs et misères des courtisanes. Robert Laffont, 1980. Bouquins. GoTo : page 594.
- From : La peste / A. Camus. Gallimard, 1972. Folio. GoTo : page 167.
- From : La ferme des animaux / G. Orwell. Gallimard, 2004. Folio. GoTo : page 35.
- From : 1984 / id. Gallimard, 2021. Folio Science-Fiction. GoTo : page 280.
- Ibid, page 281.
- Ibid.
- Loc. cit. / A. Camus.
- Loc. cit. / A. Huxley.
- Ibid, page 296.
- Ibid, page 297.
- Op. cit. / A. Camus, page 129.
avec un usage des abréviations/locutions latines à partir de la cinquième référence pour les renvois internes (référence pour laquelle « id » est substitué à « G. Orwell »).
Si l'on souhaite, pour faire ces renvois, s'affranchir du latin, il sera toujours possible d'utiliser les numéros des notes comme clés (10). Cela donnera :
- From : Le meilleur des mondes / A. Huxley. Pocket, 2017. GoTo : pages 289-290.
- From : Illusions perdues / H. de Balzac. In : Le père Goriot ; Illusions perdues ; Spendeurs et misères des courtisanes. Robert Laffont, 1980. Bouquins. GoTo : page 594.
- From : La peste / A. Camus. Gallimard, 1972. Folio. GoTo : page 167.
- From : La ferme des animaux / G. Orwell. Gallimard, 2004. Folio. GoTo : page 35.
- From : 1984 / G. Orwell. Gallimard, 2021. Folio Science-Fiction. GoTo : page 280.
- Réf. v, page 281.
- Réf. vi.
- Réf. iii.
- Réf. i.
- Réf. i, page 296.
- Réf. i, page 297.
- Réf. iii, page 129.
Notes :
- Voir [14], section « Utilisation des termes latins de renvoi ».
- Voir Abréviation des références [Article]. In : Bureau de la traduction.ca. At : https://www.btb.termiumplus.gc.ca/abreviation-des-references [HTML][Consultation en 2022].
- Réf. 1.
- Réf. 2.
- Réf. 1.
- Réf. 2.
- Passages typiques que le GoTo sert à marquer : la page, avec un document imprimé ; la section, dans une page Web ; la minute voire la seconde dans une vidéo.
- Réf. 1.
- Réf. 2.
- « Si une note renvoie à une ressource citée dans une note précédente, elle peut soit répéter la référence intégrale, soit donner le nom de l'auteur et la référence de la note précédente, en précisant si nécessaire la pagination. »
From [9], section « Méthodes de citation » > « Notes courantes ».
[Citation] Extrait de contenu parlé
Exemple, avec une émission de télévision :
« La rupture sentimentale est pire que la mort. » / Y. Moix.
From : On n'est pas couché [Numéro de magazine TV] / L. Ruquier [Directeur d'émission, présentateur]. France 2 [En direct], 12 janvier 2019. GoTo : minute 52.
Même exemple, avec mention de la vidéo diffusée le lendemain par On N'est Pas Couché (ONPC), la chaîne, sur YouTube :
« La rupture sentimentale est pire que la mort. » / Y. Moix.
From : On n'est pas couché 12 janvier 2019 [Vidéo [Numéro de magazine TV]] / On n'est pas couché. On : YouTube.com, 13 janvier 2019. At : https://www.youtube.com/on-n-est-pas-couche-12-janvier-2019 [HTML/Player][Consultation en 2022]. GoTo : minute 52.
Autre exemple, avec vidéo d'un entretien diffusé sur YouTube :
« Pour parler vrai, il faut d'abord penser vrai. Ce qui ne veut pas dire qu'il faille tout dire de sa pensée […], mais je crois que tout ce qu'on dit doit être vrai. » / É. de Saint Marc.
From : M. Élie de Saint Marc [Vidéo] / Les entretiens de Valpré. On : YouTube.com, 4 mars 2007. At : https://www.youtube.com/elie-de-saint-marc-4-mars-2007 [HTML/Player][Consultation en 2022]. GoTo : démarrage.
[Capture d'écran] Extrait d'image animée
Exemple, avec l'émission de télévision susmentionnée :
Yann Moix [Capture d'écran].
From : On n'est pas couché [Numéro de magazine TV] / L. Ruquier [Directeur d'émission, présentateur]. France 2 [En direct], 12 janvier 2019. GoTo : minute 52, seconde 47.
Même exemple, avec mention de la vidéo diffusée sur YouTube :
Yann Moix [Capture d'écran].
From : On n'est pas couché 12 janvier 2019 [Vidéo [Numéro de magazine TV]] / On n'est pas couché. On : YouTube.com, 13 janvier 2019. At : https://www.youtube.com/on-n-est-pas-couche-12-janvier-2019 [HTML/Player][Consultation en 2022]. GoTo : minute 52, seconde 47.
Toujours le même exemple, avec en plus la mention de l'article de presse qui intègre la capture d'écran :
Yann Moix [Capture d'écran [In :: Antisémitisme : les petits arrangements de Yann Moix avec la vérité à "ONPC" [Article] / J. Dupuis. In : L'express.fr, 1er septembre 2019]].
From : On n'est pas couché 12 janvier 2019 [Vidéo [Numéro de magazine TV]] / On n'est pas couché. On : YouTube.com, 13 janvier 2019. At : https://www.youtube.com/on-n-est-pas-couche-12-janvier-2019 [HTML/Player][Consultation en 2022]. GoTo : minute 52, seconde 47.
Attention. — Si on fait passer l'article de presse au premier plan, la capture d'écran perd son statut d'extrait, marqué par le GoTo (GoTo : minute 52 seconde 47). On l'assimilera alors soit à une simple figure d'illustration (1) soit à une production méritant qu'on la mentionne explicitement (2), soit à un objet multimédia de type photo (3) :
Figure 1 (Yann Moix) / J. Dupuis…
Capture d'écran 1 (Yann Moix) / J. Dupuis…
Photo 1 (Yann Moix) / J. Dupuis…
ou tout simplement
Photo de Yann Moix / J. Dupuis. In :: Antisémitisme : les petits arrangements de Yann Moix avec la vérité à "ONPC" [Article]. In : L'express.fr, 1er septembre 2019. At : https://www.lexpress.fr/antisemitisme-petits-arrangements-de-yann-moix-avec-verite [HTML][Consultation le 5 mars 2025].
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Description des ressources de troisième rang » > « Formats spécifiques (II) : les ressources tertiaires ne sont pas des sous-produits de la ressource secondaire » > « La ressource tertiaire est une production graphique d'ordre technique qui sert à illustrer ».
- Voir supra, section « Description des ressources de troisième rang » > « Formats spécifiques (II) : les ressources tertiaires ne sont pas des sous-produits de la ressource secondaire » > « La ressource tertiaire est une production d'ordre technique qu'il faut mentionner explicitement ».
- Voir supra, section « Description des ressources de troisième rang » > « La ressource tertiaire n'est pas un sous-produit de la ressource secondaire : formats particuliers » > « Cas des objets multimédias de type photo/
vidéo/ bobino, dans les articles des Wikis ».
Importance du contexte (II)
L'exemple que nous venons de donner montre à nouveau toute l'importance du contexte.
Nous avons vu plus haut, avec les productions télévisées de second rang, qu'un document donné (en l'occurrence, l'entretien de R. Nixon avec N. Armstrong et B. Aldrin en direct de la Lune) pouvait se traiter comme un extrait. Nous voyons là (avec la capture d'écran de Y. Moix) qu'un extrait (GoTo : minute 52, seconde 47) peut devenir un document, en l'occurrence une figure d'illustration (figure 1).
On retiendra les contenus ne sont pas nécessairement assignés à un statut, qui serait soit le document (comme ressource de 1er, 2e ou 3e rang) soit l'extrait de document.
[Rognage] Extrait d'image fixe
Exemple, avec extrait d'infographie tirée d'un PDF en ligne :
Éléments à considérer pour le référencement de son site Web [Extrait d'infographie].
From : Figure 1 (The Periodic Table of SEO Success Factors) / Column Five. In : The Search Engine Land Guide to SEO / Search Engine Land. Third Door media, 2018. At : https://app.box.com/search-engine-land-guide-to-SEO [PDF][Consultation le 10 mars 2025], page 3. GoTo : corps de l'infographie.
Autre exemple, avec extrait de photo et photo elle-même, les deux clichés étant directement accessibles (en ligne) et de surcroît réalisés par le même photographe :
Neil Armstrong [Extrait de photo (plan rapproché épaule)] / NASA.
From : Photo (plan américain). In : Wikimédia.org. At : https://
Attention. — Il serait tentant de se demander si on ne devrait pas voir cet extrait plutôt comme le sous-produit d'une ressource qui serait homéomère (1)(2), avec un Sub en lieu et place du From. La réponse est non. Car il faudrait pour cela que la photo dite homéomère, notre photo de référence, se décompose en plusieurs photos, à l'instar des œuvres d’art polyptyques (3). Ce qui n'est pas le cas dans notre exemple.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Grammaire des formats » > « Séparateurs de zone », entrée « Sub ».
- Voir supra, section « Description des ressources de troisième rang » > « Formats spécifiques (I) : les ressources tertiaires sont des sous-produits de ressources secondaires homéomères ».
- Voir supra, section « Description des ressources de troisième rang » > « La ressource tertiaire est un sous-produit de ressource secondaire homéomère : formats particuliers » > « Cas du panneau tiré d'un polyptyque (figuré) ».
Importance du contexte (III)
Là encore, on mesure toute l'importance du contexte. Si on fait le choix de ne pas mentionner la photo de référence, la photo référencée perd son statut d'extrait (marqué par le GoTo) et devient alors document (avec le seul At comme marqueur) :
Neil Armstrong [Photo (plan rapproché épaule)] / NASA, 1er juillet 1969. Version numérique. In : Wikimédia.org. At : https://upload.wikimedia.org/neil-armstrong-photo-plan-rapproche-epaule [JPG][Consultation le 10 mars 2025].
Description des ressources hybrides
Il s'agit de traiter le cas des ressources ayant une double appartenance.
Sont concernés :
- les notices des bases documentaires, qui par définition servent à décrire des ressources existant déjà par ailleurs (qu'il s'agisse d'une monographie, d'une publication en série, d'une production audiovisuelle…) ;
- les podcasts des programmes que chaînes de télévision et stations de radio rediffusent sur des #plateformes intégratrices telles que YouTube (pour la télévision) ou Deezer (pour la radio) ;
- les #documents d'archives — à l'échelle nationale, principalement gérés par la BnF (Bibliothèque nationale de France), l'INA (Institut National de l'Audiovisuel) et le CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) — qui par définition supposent l'existence des documents (correspondants), documents que l'archiviste producteur de fonds aura jugé bon de conserver, du fait de leur valeur supposée.
Dans les formats que nous allons présenter, il y aura donc, en raison de cette idée de double appartenance, deux ressources à considérer : d'une part, la ressource dérivée (qui sera, nous venons de le voir, une notice, un programme podcasté, un document d'archives) ; d'autre part, la ressource originale préalablement publiée, distribuée ou diffusée.
Ces deux ressources, que l'on devra mentionner, ne pourront être ni hiérarchisées (comme on l'a fait avec les ressources de premier, second et troisième rang), car la ressource dérivée n'est pas une sous-partie de la ressource originale, ni juxtaposées, car il s'agit bien de mettre en avant celle-là (la ressource dérivée) au regard de celle-ci (l'originale).
Ne pouvant être ni hiérarchisées ni juxtaposées, les mentions respectives des deux ressources seront emboîtées, et elles le seront de telle manière que la mention de l'originale viendra se placer à l'intérieur de celle utilisée pour la ressource dérivée, selon le format général suivant :
{Titre de la ressource dérivée} [{Type de la ressource dérivée} [{Type de la ressource originale} … ]] …
Remarque I. — La mention la ressource originale, initiée par son type, ne fait qu'approfondir — d'où les sous-chochets — la description générale de la ressource dérivée entre crochets (elle aussi initiée par son type).
Remarque II. — Les deux types mentionnés, au delà de leur fonction de descripteur, sont à voir ici comme des clés dont le jumelage permet de joindre les deux ressources.
Cas des notices issues des bases documentaires
Notices de ressources qui de premier rang pourront aussi être de second voire troisième rang.
Format à utiliser :
{Titre de la notice} [Notice [{Type de la ressource originale} / {Personne ou collectif responsable des contenus de la ressource originale}, {Année de la ressource originale}]] / {Personne ou collectif responsable des contenus de la notice}. In : {Titre de base documentaire}, {Année de publication de la notice}. At : http://{domaine-de-la-base-documentaire}/
Application, avec documentaire télévisé :
Vietnam [Notice [Documentaire TV / K. Burns, 2016]] / DVDFr. In : DVDFr.com, 2017. At : https://www.dvdfr.com/vietnam [HTML][Consultation le 14 mars 2025].
Se lit de la manière suivante :
Vietnam : notice — documentaire TV réalisé par K. Burns en 2016 (en réalité entre 2006 et 2016) — publiée par DVDFr dans DVDFr.com en 2017.
Autre exemple, avec notice (toujours en ligne) d'un article tiré d'une publication en série :
The operating room environment as affected by people and the surgical face mask [Notice [Article / M. A. Ritter (+ collaborateurs), 1975]] / PubMed. In : NIH (National Institutes of Health) PubMed.gov, 1975. At : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/operating-room-environment-as-affected-by-people-surgical-face-mask [HTML][Consultation le 14 mars 2025].
Même exemple, avec en plus les mentions des titre de publication en série, volume (numéro) et date de publication détaillée :
The operating room environment as affected by people and the surgical face mask [Notice [Article / M. A. Ritter (+ collaborateurs). In : Clinical orthopaedics and related research. Vol. (= No) 111, septembre 1975]] / PubMed. In : NIH (National Institutes of Health) PubMed.gov, 1975. At : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/
Référence complète avec l'adresse de l'article en plus :
The operating room environment as affected by people and the surgical face mask [Notice [Article / M. A. Ritter (+ collaborateurs). In : Clinical orthopaedics and related research. Vol. (= No) 111, septembre 1975. At : https://doi.org/10.1097/00003086-197509000-00020 [PDF][À télécharger]]] / PubMed. In : NIH (National Institutes of Health) PubMed.gov, 1975. At : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/operating-room-environment-as-affected-by-people-surgical-face-mask [HTML][Consultation le 14 mars 2025].
Cas des podcasts
Podcasts (soit des vidéos soit des audios) de programmes rediffusés sur des #plateformes intégratrices.
Il conviendra de faire la différence entre podcasts et épisodes de podcasts (1)(2). Dans nos exemples, les podcasts seront couplés aux productions en série prises dans leur ensemble, les épisodes eux, aux numéros desdites productions en série (cela mérite d'être précisé, car rien n'interdit en effet de fabriquer un podcast à partir d'une monoproduction découpée en plusieurs parties, chacune des parties correspondant à un épisode).
Pour ce qui concerne les formats, nous aurons à considérer : au premier chef, les programmes télédiffusés post-vidéocastés (c'est-à-dire rediffusés dans des vidéos) et leur pendant, les programmes radiodiffusés post-audiocastés (c'est-à-dire rediffusés dans des audios) ; au second, les programmes télédiffusés mais seulement post-audiocastés (sans image donc) et les programmes radiodiffusés qui, n'ayant pas d'images à fournir, seront tout de même post-vidéocastés.
Par combinaison de tous les cas que nous venons de mentionner (Podcast/Épisode-Vidéo/Audio-Télévision/Radio), il y aurait donc théoriquement huit cas de figures à considérer :
- premier cas de figure : Podcast-Télévision-Vidéo ;
- cas de figure suivant : Épisode-Télévision-Vidéo ;
- puis Podcast-Télévision-Audio ;
- puis Épisode-Télévision-Audio ;
- puis Podcast-Radio-Audio ;
- puis Épisode-Radio-Audio ;
- puis Podcast-Radio-Vidéo ;
- et enfin Épisode-Radio-Vidéo.
Afin d'illustrer notre propos, nous nous concentrerons sur les deux premiers cas : celui du podcast rassemblant les numéros d'une production télévisée en série, dans des vidéos ; celui de l'épisode de podcast relatant un numéro particulier de production télévisée en série, dans une vidéo.
Pour ce qui concerne le mode d'accès aux contenus, un seul cas de figure. Pour simplifier les choses, nous nous concentrerons en effet sur le cas des podcasts en ligne, avec des épisodes qui se liront en continu (rien n'interdit en effet de suivre un podcast en passant par une application mobile ni de télécharger ses épisodes sur quelque support que ce soit).
Notes de fin de section :
- Voir supra, encadré « Cas des podcasts (et des épisodes de podcasts) ».
- Voir annexe « Qu'entend-on par podcast ? ».
Les podcasts en tant que séries
Format à utiliser :
{Titre du podcast} [Podcast ({vidéos | audios}) [{Type de la production en série originale} / {Personne ou collectif responsable des contenus de la production en série originale}]] / {Personne ou collectif responsable de la diffusion du podcast}. {Numéro de première livraison du podcast}-{Espace de ponctuation}. On : {Titre de la plateforme intégratrice}, {Année de première livraison du podcast}-{Espace de ponctuation}. At : http://{domaine}/
Application, avec documentaire en série :
42, la réponse à presque tout [Podcast (vidéos) [Documentaire TV en série / A. Lahl]] / ARTE. Épisode 1- . On : YouTube.com, 2021- . At : https://www.youtube.com/42-la-reponse-a-presque-tout.
Se lit de la manière suivante :
42, la réponse à presque tout : podcast (vidéos) d'ARTE — documentaire TV en série de A. Lahl — dont les épisodes sont diffusés sur YouTube depuis 2021. Documents accessibles en ligne selon URL indiquée.
Commentaire. — Le format utilisé a été construit à partir des trois suivants : celui des publications en série imprimées non révolues (1), pour commencer, ensuite celui des productions télévisées (aussi en série) programmées en direct (2) et enfin celui des ressources de second rang des #plateformes intégratrices (3).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Format de base des publications non révolues ».
- Voir supra, section « Production télévisée en série programmée en direct ».
- Voir supra, section « Formats des ressources de second rang » > « Formats dérivés du format général » > « Ressource principale : #plateforme intégratrice ».
Les épisodes de podcasts
Format à utiliser :
{Titre de l'épisode} [{Vidéo | Audio} [{Type du programme original} / {Personne ou collectif responsable des contenus du programme original}, {Année de diffusion du programme original}]] / {Personne ou collectif responsable de la diffusion de l'épisode}. On : {Titre de la plateforme intégratrice}, {Date de diffusion de l'épisode}. At : http://{domaine}/
Application, avec numéro de documentaire en série :
Vivons-nous dans un trou noir ? [Vidéo [Documentaire TV / N. Poplawski, 2021]] / ARTE. On : YouTube.com, 26 mars 2022. At : https://www.youtube.com/naissance-de-l-univers-dans-trou-noir.
Se lit de la manière suivante :
Vivons-nous dans un trou noir ? : vidéo d'ARTE — documentaire TV réalisé par N. Poplawski en 2021 — diffusée sur YouTube le 26 mars 2022. Document accessible en ligne selon URL indiquée.
Mention du podcast (comme collection, voir supra, encadré « Statut des podcasts ») et du documentaire en série correspondant :
Vivons-nous dans un trou noir ? [Vidéo [Documentaire TV / N. Poplawski, 2021]] / ARTE. On : YouTube.com, 26 mars 2022. At : https://www.youtube.com/naissance-de-l-univers-dans-trou-noir. 42, la réponse à presque tout [Podcast [Documentaire en série / A. Lahl]].
Plus simple, sans que soient mentionnés ni le type de la production en série originale ni son producteur :
Vivons-nous dans un trou noir ? [Vidéo [Documentaire TV / N. Poplawski, 2021]] / ARTE. On : YouTube.com, 26 mars 2022. At : https://www.youtube.com/naissance-de-l-univers-dans-trou-noir. 42, la réponse à presque tout [Podcast].
Renversement des priorités : d'abord le programme original, ensuite le podcast
Il s'agit là de référencer les programmes en tant que ressources de premier rang, avec un présentateur, ou un réalisateur, et un diffuseur notamment, que l'on fera donc passer au premier plan, la mention de la plateforme intégratrice passant elle au second plan.
Quel format utiliser ?
Pour savoir quel format utiliser, nous partirons du format le plus proche connu, celui des programmes que les chaînes diffusent en replay sur leurs propres plateformes (1). On apportera ensuite les quelques modifications attendues.
Avec le documentaire susmentionné, la référence du replay s'écrira donc de la manière suivante :
Vivons-nous dans un trou noir ? [Documentaire TV] / N. Poplawski [Réalisateur]. ARTE [En replay], août 2022-mars 2023. At : https://www.arte.tv/naissance-de-l-univers-dans-trou-noir.
Si l'on souhaite mentionner la rediffusion (en Web streaming) de ce même documentaire (le 26 mars 2022), toujours par ARTE mais cette fois sur une autre plateforme (YouTube), il conviendra d'écrire la référence comme cela :
Vivons-nous dans un trou noir ? [Documentaire TV] / N. Poplawski [Réalisateur]. ARTE [En Web Streaming] via YouTube.com, 26 mars 2022. At : https://www.youtube.com/naissance-de-l-univers-dans-trou-noir.
Note de fin de section :
- Voir supra, section « “Monoproduction” télévisée diffusée en replay » > « Replay en ligne ».
Limite de ce format
La limite de ce format tient au fait qu'il ne fait pas apparaître clairement le changement de statut d'ARTE. De chaîne de télévision à part entière, ARTE se réduit en effet à une « petite chaîne » (car n'importe qui peut en créer une) attachée à une plateforme dont elle devient simple contributeur, avec toutes les conséquences que cela peut avoir en matière d'exercice des droits de diffusion.
Conclusion
Au contraire, il apparaît clairement qu'en traitant le documentaire non plus comme une ressource de premier rang, mais comme l'original d'une ressource dérivée de second rang diffusée sur une plateforme qui elle se présente comme ressource de premier rang, le format hybride vu au-dessus traduit beaucoup mieux l'exercice des droits de diffusion en cascade (d'abord le diffuseur, ensuite la chaîne, qui soumet ses vidéos au diffuseur, enfin le réalisateur, qui lui soumet ses productions à la chaîne).
Cas des #documents d'archives
Documents d'archives de ressources qui, comme dans le cas des notices, seront des ressources de premier, second ou troisième rang.
Format à utiliser :
{Titre du document d'archives} [Document d'archives [{Type de la ressource originale} / {Personne ou collectif responsable des contenus la ressource originale}, {Année de la ressource originale}]] / {Producteur du document d'archives (personne ou collectif responsable de l'archivage du document)}. Réf. : {Référence du document d'archives}
Commentaire. — L'activité de production, dans le domaine de l'archivistique, intègre la question de l'accès aux documents d'archives (1). C'est la raison pour laquelle le distributeur n'a pas besoin d'être mentionné, pas plus que l'année de distribution. On pourrait éventuellement ajouter la date de description (2).
Application, avec thèse de doctorat, ressource de premier rang :
Conception et réalisation de modules photovoltaïques électroniques [Document d'archives [Thèse de doctorat / A. Cid Pasto, 2006]] / CNRS. Réf. : tel-00128644.
Se lit de la manière suivante :
Conception et réalisation de modules photovoltaïques électroniques : document d'archives — thèse de doctorat de A. Cid Pasto publiée en 2006 — du CNRS enregistré sous tel-00128644.
Notes de fin de section :
- Voir annexe « Fondamentaux de la description archivistique », introduction (objet de la description archivistique).
- Voir section « Principaux éléments et format de base des descriptions » de l'annexe susmentionnée.
Description des ressources d'accompagnement
Il s'agit de traiter le cas des ressources relevant de l'accompagnement, avec des contenus qui viendront se poser sur d'autres contenus.
Exemple :
Midnight Express [Bande originale [Super : Film (long métrage) / A. Parker, 1978]] / G. Moroder. France, 1978. Enregistrement sur disque vinyle.
Autre exemple, avec titre d'album inséré dans une bande originale :
The End [Chanson] / The Doors. In : Apocalypse Now [Bande originale [Super : Film (long métrage) / F. Ford Coppola, 1979]] / C. Coppola. France, 1979. Enregistrement sur disque vinyle. At (plage) : 0-minute 4, seconde 15.
Description des ressources additionnelles
Il s'agit de traiter le cas des ressources qui sont des suppléments.
#à-remonter-dans-section-précédente Dans les formats que nous allons présenter, il y aura, comme précédemment, deux documents à considérer, mais la relation que ces derniers entretiennent est d'une autre nature : le supplément, en tant que tel, et le document de base, document auquel le supplément se rattache, font bloc et sont de ce fait publiés, distribués, diffusés en même temps, sans possiblité de les séparer ; le document dérivé, dans le cas des ressources hybrides, ne sera au contraire publié, distribué, diffusé qu'« après » publication, distribution ou diffusion du document original, les deux documents sont séparés.
Il faudra considérer deux cas de figure : ou bien les supports utilisés pour le supplément et son document de rattachement seront de même nature (ce sera soit le papier soit l'électronique, conjointement) ou bien ils ne le seront pas (avec un supplément électronique dès lors que le document de rattachement est imprimé, et inversement).
Cas de base : même type de support
Format à exploiter :
{Titre du supplément} [{Type du supplément}] / {Personne ou collectif responsable des contenus du supplément} … Extend : {Titre du document de base}] / {Personne ou collectif responsable des contenus du document de base} …
Avec une seule personne ou collectif à considérer :
{Titre du supplément} [{Type du supplément}] / {Personne ou collectif responsable des contenus} … Extend : {Titre du document de base} …
#20250502-F11.15 Application du second format (une seule et même personne responsable des contenus), avec le cas d'un cahier venant s'ajouter à un quotidien, dans sa version papier, et dont le numéro sera ressource de premier rang :
Sience & Médecine [Cahier] / J. Fenoglio [Directeur de publication]. Extend : Le Monde. No 24 188. Société éditrice du Monde, 12 octobre 2022.
#20250502-F11.16 Application du premier format (celui qui implique un dédoublement des responsabilités), avec le cas d'un commentaire posé sur un article en ligne quant à lui ressource de second rang :
Malgré les apparences, la cour de Justice est une institution politique… [Commentaire] / A. Péréti, 11 octobre 2022, 12 h 12. Extend : [Gestion du Covid-19] La CJR convoque Edouard Philippe le 24 octobre pour une éventuelle mise en examen / Le Figaro. In : Le Figaro.fr, 11 octobre 2022. At : https://www.lefigaro.fr/gestion-du-covid-19-cjr-convoque-edouard-philippe-24-octobre-pour-eventuelle-mise-en-examen [HTML][Consultation en 2022].
Cas des coffrets multimédias
Format à utiliser :
-
si le titre du supplément n'est pas celui du document de base :
{Titre du supplément} [{Type du supplément} [Extend : {Titre du document de base} [{Type du document de base}] / {Auteur/Directeur de publication/Réalisateur… du document de base}]] / {Auteur du supplément}. {Éditeur du supplément}, {Année de distribution du coffret multimédia}. URL fiche produit (coffret multimédia : {Support alternatif du supplément} + {Support du document de base}) : http://{domaine}/
{identifiant-du-coffret-multimedia} -
si au contraire le titre du supplément le reprend :
{Titre du supplément} [{Type du supplément} [Extend : {Type du document de base} / {Auteur/Directeur de publication/Réalisateur… du document de base}]] / {Auteur du supplément} … http://{domaine}/
{identifiant-du-coffret-multimedia}
Application :
-
du premier format (titres différents) avec #contenu :
#exemple
-
du second format (mêmes titres) avec dossier (livret) venant compléter un film (DVD) :
Témoin à charge [Dossier [Extend : Film / B. Wilder]] / M. Toullec. Rimini, 2019. URL fiche produit (coffret multimédia : livret + DVD) : https://www.amazon.fr/temoin-a-charge.
Commentaire. — Ne pas confondre ce cas avec celui de contenus « joignant », sur un autre support — un support alternatif —, d'autres contenus (1). Car c'est bien le film qui intéressera l'utilisateur, beaucoup plus que le supplément, qui ici n'est qu'un bonus.
Note de fin de section :
- Voir supra, encadré « Cas des revues papier joignant un contenu électronique ».
Description des ressources consécutives
Ayant traité :
- le cas des ressources hybrides (ressource dérivée vs ressource originale : double appartenance des contenus + séparation dans le temps) ;
- plus celui des ressources d'accompagnement (#à-compléter : documents à distinguer mais quand même liés + non séparation dans le temps) ;
- et ensuite celui des ressources additionnelles (supplément vs document de base : documents à distinguer + non séparation dans le temps) ;
il nous faut maintenant traiter un dernier cas : celui des ressources consécutives (document consécutif de premier plan vs document consécutif d'arrière plan : documents à distinguer + séparation dans le temps).
Dans les formats que nous allons présenter, il y aura toujours deux documents à considérer — comme dans les trois cas précédents —, mais cette fois le document consécutif de premier plan pourra être publié, distribué ou diffusé tout aussi bien avant qu'après le document consécutif d'arrière plan (la notion de consécution impliquant à la fois, et avec le même poids, un antécédent et un conséquent).
Comme dans le cas des ressources hybrides et des ressources d'accompagement, les mentions respectives des deux documents, qu'on aura ni à hiérarchiser ni à juxtaposer, seront donc emboîtées, et elles le seront de telle manière que la mention du document consécutif d'arrière-plan viendra se placer à l'intérieur de celle utilisée pour le document consécutif de premier plan.
Format à utiliser :
-
si le titre du document consécutif de premier plan n'est pas celui du document consécutif d'arrière-plan :
{Titre du document consécutif de premier plan (soit antécédent soit conséquent)} [{Type du document consécutif de premier plan} ({Ante | Post} : {Titre du document consécutif d'arrière-plan} [{Type du document consécutif d'arrière-plan}] … )] …
-
si au contraire le titre du document consécutif de premier plan le reprend :
{Titre du document consécutif de premier plan} [{Type du document consécutif de premier plan} ({Ante | Post} : {Type du document consécutif d'arrière-plan} … )] …
Remarque. — La mention du document consécutif d'arrière-plan, initiée par son type, précise plus qu'elle n'étend la description générale, entre crochets, du document consécutif de premier plan, c'est la raison pour laquelle nous utilisons la parenthèse et non le sous-chochet.
Dans le cas du Post (document consécutif de premier plan postérieur au document consécutif d'arrière-plan), application :
-
du premier format (titres différents) avec film tiré d'une nouvelle :
Apocalypse Now [Film (Post : Au cœur des ténèbres [Roman court (nouvelle)] / J. Conrad)] / F. Ford Coppola. France, 1979 ;
-
du second format (mêmes titres) avec film tiré d'une pièce de théâtre :
Cyrano de Bergerac [Film (Post : Pièce de théâtre / E. Rostand)] / J.-P. Rappeneau. France : 1990.
Dans le cas du Ante (document consécutif de premier plan antérieur au document consécutif d'arrière-plan), application du second format (titres des documents identiques) avec le scénario d'Apocalypse Now :
Apocalypse Now [Scénario (Ante : Film / F. Ford Coppola, 1979)] / J. Milius. Non publié.
Si l'on souhaite combiner le Ante et le Post, en ajoutant dans la référence la mention de la nouvelle à l'origine du scénario d'Apocalypse Now, la référence à produire sera la suivante :
Apocalypse Now [Scénario (Ante : Film / F. Ford Coppola, 1979 ; Post : Au cœur des ténèbres [Roman court (nouvelle) / J. Conrad, 1899)] / J. Milius. Non publié.
Application du second format avec ressource de second rang tirée d'un numéro de publication en série, en l'occurrence une critique, celle d'Apocalypse Now dans le 51e numéro, livré en 1979, du magazine Cinématographe (aujourd'hui révolu, depuis 1987) :
Apocalypse Now [Critique (Post : Film / F. Ford Coppola)] / D. Offroy. In : Cinématographe. No 51, octobre 1979. At : pages 40-42.
Annexe : Examen des questions de classement
#20241104-F4.6
#20250930-F13.10
Il s'agit de vérifier, de manière transversale, la pertinence des formats utilisés avec les ressources qui sont impliquées dans quelque classement que ce soit. Ci-dessous, l'ensemble des éléments d'informations à considérer :
- avec les monographies :
- la partie, le tome, le volume (1)(2) ;
- l'édition, la version, l'identificateur ;
- avec les publications en série : le numéro de livraison ;
- avec les monoproductions télévisées et radiophoniques : la partie, l'édition ;
- avec les productions télévisées, ou radiophoniques, en série : le numéro de livraison ;
- avec les productions cinématographiques : la partie, la version, l'opus ;
- avec les productions graphiques :
- d'ordre artistique, que celles-ci soient projetées ou tirées d'un support physique : le numéro d'inventaire ;
- toujours dans le domaine artistique, mais cette fois avec des œuvres purement numériques : l'identifiant de jeton (Token Id) ;
- en plusieurs parties, tous types de séries confondus (artistique/
publicitaire/ technique) : le #numéro de série (premier exemple, estampes de H. Yoshida exposées au musée Cernuschi [à Paris] en 2024 ; autre exemple, images électroniques de E. Stannered sur la question de l'empattement des fontes de caractères, créées en 2007, mises en ligne en 2011 [sur Wikimedia Commons], et ensemble utilisées comme figure d'illustration, dans plusieurs articles de Wikipédia) ;
- avec les distributions intégratrices : la version ;
- avec les document(s) d'archives : la référence.
Nous illustrerons notre propos à partir d'exemples déjà utilisés (pour la plupart), encore que simplifiés (retrait des descripteurs, retrait des parenthèses, notamment).
Notes de fin de section :
- Voir supra, encadré « Monographie : du rapport entre partie, tome et volume (I) ».
- Voir supra, encadré « Du rapport entre partie, tome et volume (II) ».
Monographies
#20241104-F4.5
Les notions de partie, de tome et de volume auxquelles s'ajoutent celles d'édition et de version puis celle d'identificateur renvoient à des situations différentes :
- Titres et parties, tomes ou volumes :
- un titre, plusieurs parties (qui ne seront mentionnées ni en tant que tomes ni en tant que volumes) : les parties sont publiées les unes après les autres (sans avoir été, au départ, pensées dans leur ensemble, ni selon un programme) dans des éditions différentes ;
- un titre, plusieurs tomes, plusieurs volumes (et autant de parties, non mentionnées comme telles) : les tomes, conçus dès le départ comme un tout, sont publiés d'un seul bloc dans une même édition.
- Titres et éditions ou versions :
- un titre, plusieurs éditions : les éditions nouvelles (publiées les unes après les autres avec en général plusieurs années d'intervalle) impliquent des changements, au départ non programmés, qui porteront tantôt sur les contenus tantôt sur la présentation de ces mêmes contenus (l'un n'excluant pas l'autre) ;
- un titre, plusieurs versions : les nouvelles versions (qui par rapport aux éditions sont en général moins éloignées les unes des autres) supposent des changements qui eux sont attendus. Les changements apportés porteront le plus souvent sur les contenus.
- Titres et identificateurs : l'identificateur de titre est une clé, une chaîne de caractères (chiffres ou lettres), qui par définition servira à marquer de manière univoque, les monographies d'un domaine donné.
Pour la suite, nous retiendrons que :
- les termes partie et tome-volume sont respectivement corrélés au fait que les années de publication seront (ou non) étalées dans le temps ;
- l'édition renouvelée d'une monographie peut concerner l'auteur en même temps que l'éditeur, tandis qu'une nouvelle version concernera principalement l'auteur ;
- les identificateurs ne dépendent eux que des éditeurs.
Les cas respectifs des monographies en plusieurs parties pouvant se traiter de la même manière ou presque (1), les termes à utiliser (partie vs tome-volume) ne tenant qu'à un seul paramètre (la date de publication [qui éventuellement aura plusieurs instances]), ceux qui impliqueront une réédition (édition renouvelée), une révision (nouvelle version) ou un identificateur donné(s) devront au contraire être différenciés, du fait de la spécificité des rapports entretenus avec les auteurs et les éditeurs.
Cas des supermonographies publiées en plusieurs années (2)(3), exemple :
Harry Potter [Saga] / J. K. Rowling. Sept parties. Gallimard Jeunesse, 1998-2007.
Une seule partie :
Harry Potter. Part. I [Roman] / J. K. Rowling. Gallimard Jeunesse, 1998.
Cas des supermonographies publiées d'un seul bloc (4)(5), exemple :
Le Grand Robert de la langue française [Grand dictionnaire] / A. Rey. Neuf volumes. Dictionnaires Le Robert, 1985.
Un seul volume :
[Acceptable] Le Grand Robert de la langue française. Tome I / A. Rey. Dictionnaires Le Robert, 1985 ;
[Moins ambiguë] Le Grand Robert de la langue française / A. Rey. Dictionnaires Le Robert, 1985. Tome I.
Faisons maintenant le point avec les trois autres cas, ceux qui impliquent une réédition, une révision, un identificateur.
Au regard de la spécificité des rapports entretenus avec les auteurs et les éditeurs, il conviendra de placer le marqueur des rééditions entre l'auteur et l'éditeur, celui des révisions à côté du titre, celui des identificateurs en bout de référence.
Cas des monographies impliquant une réédition (6), exemple :
Un point, c'est tout ! : La ponctuation efficace [Guide] / J.-P. Colignon. 4e édition. Victoires, 2011.
Si en plus la monographie comprend plusieurs volumes, comme dans le cas du Grand Robert :
Le Grand Robert de la langue française / A. Rey. Neuf volumes. 2e édition. Dictionnaires Le Robert, 1985.
Un seul volume :
[Acceptable] Le Grand Robert de la langue française. Tome I / A. Rey. 2e édition. Dictionnaires Le Robert, 1985 ;
[Moins ambiguë] Le Grand Robert de la langue française / A. Rey. 2e édition. Dictionnaires Le Robert, 1985. Tome I.
Cas des monographies impliquant une révision (7), exemple :
Protocole HTTP. Version 1.1 [Spécification] / Groupe Réseau de l'IETF, R. Fielding. IETF, juin 1999.
Cas des monographies impliquant un identificateur (8), exemple :
Le contrôleur du robot BIP2000 [Rapport Technique] / C. Azevedo. Inria, 2001. Document RT-0249.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Monographie imprimée comportant plusieurs parties soit plusieurs tomes et donc autant de volumes ».
- Voir supra, section « Ensemble des parties » > « Publication de l'ensemble des parties en plusieurs années ».
- Voir supra, section « Partie/tome/volume tiré d'un ensemble publié en plusieurs années » > « Titre propre = titre commun + titre dépendant ».
- Voir supra, section « Ensemble des parties » > « Publication de l'ensemble des parties (tous les tomes/tous les volumes) dans une même édition, la même année ».
- Voir supra, section « Partie/tome/volume tiré d'un ensemble publié d'un seul bloc, dans une même édition : titre propre = titre commun ».
- Voir supra, section « La monographie est une réédition ».
- Voir supra, section « La monographie est une révision ».
- Voir supra, section « La monographie a un identificateur ».
Cas ultime de la Comédie humaine de H. de Balzac publiée dans « la Pléiade » (1) : quatre-vingt-dix parties divisées en douze tomes et autant de volumes
Il y a deux difficultés à considérer.
La première tient au fait que le principe d'appariement une partie-un tome n'est plus respecté (les différents tomes contiennent en effet plusieurs parties, qui seront soit des romans, le plus souvent, soit des essais soit des ébauches) (2) ; la seconde, à l'introduction d'une nouvelle division, la collection (3)(4), qui tantôt (le plus souvent) viendra se placer au-dessus du tome (traditionnellement considéré comme la plus grande des divisions) tantôt en dessous (5) (mais toujours au-dessus des parties susmentionnées).
Toutes les parties du cycle, tous les tomes (chacun des tomes correspondant à un volume) :
La comédie humaine / H. de Balzac. Quatre-vingt-dix parties (douze tomes). Gallimard, 1976-1981. Bibliothèque de la Pléiade.
Un seul tome (6) :
La Comédie humaine. Tome I / H. de Balzac. Gallimard, 1976. Bibliothèque de la Pléiade.
Toutes les parties de la première collection (7) (Études de mœurs) avec les tomes correspondants :
Études de mœurs / H. de Balzac. Soixante-sept parties (neuf tomes). Gallimard, 1976-1978. Bibliothèque de la Pléiade. La Comédie humaine (tomes 1-9) / H. de Balzac.
Note : mention de la Comédie humaine en tant que collection, selon les recommandations de l'IFLA (8), après « la Pléiade » (9).
Toutes les parties de la première sous-collection (Scènes de la vie privée) toujours avec les tomes correspondants :
Scènes de la vie privée / H. de Balzac. Dix parties (trois tomes). Gallimard, 1976. Bibliothèque de la Pléiade. La Comédie humaine (tomes 1-3) / H. de Balzac. Études de mœurs.
Note : ajout de la collection parente Études de mœurs en bout de référence.
Toutes les parties de la quatrième sous-collection (Scènes de la vie politique) qui elle tient en un seul tome et qu'il faut donc traiter comme ressource de second rang :
Scènes de la vie de politique / H. de Balzac. In : La Comédie humaine. Tome VIII. Gallimard, 1978. At : pages [Première page ?]-[Dernière page ?]. Bibliothèque de la Pléiade. Études de mœurs / H. de Balzac.
Note : mention des collections après le signet.
Une seule partie (Illusions perdues) à traiter elle aussi comme ressource de second rang :
Illusions perdues / H. de Balzac. In : La Comédie humaine. Tome V. Gallimard, 1977. At : pages [Première page ?]-[Dernière page ?]. Bibliothèque de la Pléiade. Études de mœurs / H. de Balzac. Scènes de la vie de province.
Note : ajout de la sous-collection Scènes de la vie de province en bout de référence.
Toujours à traiter comme ressource de second rang, mais cette fois avec deux options, l'une des sous-parties de la partie susmentionnée (les Deux Poètes dans Illusions perdues ).
Option 1 :
Les Deux Poètes / H. de Balzac. In : La Comédie humaine. Tome V. Gallimard, 1977. At : pages [Première page ?]-[Dernière page ?]. Bibliothèque de la Pléiade. Études de mœurs / H. de Balzac. Scènes de la vie de province.
Option 2 :
Les Deux Poètes / H. de Balzac. In : Illusions perdues. Gallimard, 1977. At : pages [Première page ?]-[Dernière page ?]. Bibliothèque de la Pléiade. La Comédie humaine (tome 5) / H. de Balzac. Études de mœurs. Scènes de la vie de province.
La première option consistant à utiliser le tome comme ressource de premier rang (bien sûr lié au cycle considéré pour que l'ensemble forme un titre propre (10) : la Comédie humaine, tome 5), on observera dans la seconde que, le cycle devenant collection (avec la mention du tome, indispensable), c'est alors la partie (Illusions perdues) qui devient ressource de premier rang.
Notes :
- Voir La Comédie humaine. In : La Pléiade.fr. At : https://www.la-pleiade.fr/la-comedie-humaine [HTML][Consultation le 27 mai 2024].
- Le premier tome comprend huit parties, le second treize, le troisième huit (parmi lesquelles le Père Goriot, le Colonel Chabert et Eugénie Grandet )… le dernier enfin, deux parties (des essais et non des romans) complétées par une vingtaine d'ébauches.
- La Comédie humaine comprend trois grandes collections (Études de mœurs, Études philosophiques et Études analytiques ). La première (Études de mœurs), qui est de loin la plus importante (avec neuf tomes, sur un total de douze), comprend six sous-collections dont les trois premières couvrent à elles seules sept tomes plus une partie du huitième (Scènes de la vie privée, tomes 1-3 ; Scènes de la vie de province, tomes 3-5 ; Scènes de la vie parisienne, tomes 5-8) ; autres « scènes » [vie politique, vie militaire et vie de campagne], tomes 8-9).
- Le terme utilisé (« collection »), et son corollaire (la sous-collection), pour marquer ces grands ensembles (au-dessus des tomes) n'est à ce jour pas standardisé. Certains parlent de parties divisées en scènes (a) ; d'autres, de parties et de sous-parties (b) ; d'autres encore, de grands ensembles divisés en sections (c). Mais c'est bien la notion de collection (d'ailleurs retenue en creux par le CNRS sur Nakala.fr pour décrire ses données) qu'il convient de retenir. Le rejet de la notion d'ensemble tenant à son caractère très abstrait, celui des autres notions tient lui au fait que dans notre économie ces dernières ont déjà trouvé toute leur place — qu'il s'agisse de la notion de partie (notion complexe déjà très utilisée (d)(e)(f)), de la notion de scène, laquelle renvoie à d'autres types de productions (le théâtre, les films, les téléfilms), de la notion de section enfin, qui elle répond expressément à un autre besoin (celui de localiser les extraits).
- C'est le cas des Scènes de la vie politique et des Scènes de la vie militaire avec le huitième tome.
- Sous-ensemble seulement physique ; d'habitude, le tome est en même temps un sous-ensemble logique (g).
- Sous-ensemble logique couvrant le plus souvent plusieurs tomes (voir supra, 3e note).
- Voir supra, section « Partie/tome/volume tiré d'un ensemble publié en plusieurs années » > « Titre propre = titre de partie » avec 4e et 5e notes de fin de section.
- Il convient de marquer la différence de nature des deux collections considérées en rappelant que c'est bien Balzac qui est à l'origine de la Comédie humaine.
Voir [6], section « Mentions de responsabilité relatives à la collection ou à la sous-collection » > 6.4.1, page 53. - Voir supra, section « Partie/tome/volume tiré d'un ensemble publié en plusieurs années » > « Titre propre = titre commun + titre dépendant ».
- Selon Nakala.fr (entrepôt de données du CNRS rattaché à l'infrastructure Huma-Num IR), il faut considérer trois grandes parties dont une (la plus importante) est divisée en six grandes scènes : « La Comédie humaine est divisée en trois grandes parties : les Études de mœurs, les Études philosophiques et les Études analytiques. Les Études de mœurs, qui sont les plus développées, sont elles-mêmes divisées en scènes : Scènes de la vie privée, Scènes de la vie de province, Scènes de la vie parisienne, Scènes de la vie politique, Scènes de la vie militaire, Scènes de la vie de campagne. »
From : Comédie humaine [Notice de collection [Cycle]]]. In : Nakala.fr, 18 août 2021. At : https://www.nakala.fr/comedie-humaine [HTML][Consultation le 17 mai 2024]. GoTo : en-tête de notice décrivant la collection. - Selon le site de Free consacré à l'œuvre de Balzac, il faut considérer que les romans de la Comédie humaine forment une grande fresque divisée en trois parties : Études de mœurs, Études philosophiques et Études analytiques.
Voir Plan de la Comédie humaine [Page Web [Cycle]]. In : Honoré de Balzac et la Comédie Humaine.fr. At : http://hbalzac.free.fr/plan-de-la-comedie-humaine [HTML][Consultation le 17 mai 2024]. GoTo : début de la page. - Selon Wikipédia, il faut considérer trois grands ensembles dont un (le plus important) est divisé en six sections : « Il [Balzac] répartit ses récits en trois grands ensembles : Études de mœurs, Études philosophiques et Études analytiques. Le premier est le plus important et se divise lui-même en six sections, explorant divers milieux sociaux et régions de la France. »
From : La Comédie humaine [Article [Cycle]]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/la-comedie-humaine [HTML][Consultation le 17 mai 2024]. GoTo : début de l'article, 3e paragraphe. - Voir supra, section « Typologie des [super]monographies et des publications en série », encadré « Monographie : du rapport entre partie, tome et volume (I) ».
- Voir supra, section « [Ressources de second rang] Cas des monographies », encadré « Parties-types traditionnelles : la partie, le livre, le chapitre ».
- Voir supra, section « Monographie imprimée comportant plusieurs parties […] et donc autant de volumes », encadré « Du rapport entre partie, tome et volume (II) ».
- Réf. précédente, paragraphes 1-3.
Cas des monographies en série
Commissaire Maigret / G. Simenon.
Publications en série
#20241104-F4.4
C'est la notion de numéro de livraison qui fonde le classement des publications en série. Il y a deux cas de figure limites à considérer : celui de l'ensemble des numéros livrés (pour une publication qui, dans notre exemple, sera non révolue) contre un seul.
On observera que les formats utilisés renvoient à ceux des monographies en plusieurs parties (1), numéros et dates de livraison venant se substituer, poste pour poste dirait-on, aux numéros d'ordre des parties et aux années de publication.
Exemple :
Le Monde [Quotidien] / H. Beuve-Méry. No 1- . Société éditrice du Monde, 18 décembre 1944- .
Un seul numéro :
Le Monde. No 24 188 [Numéro de quotidien] / J. Fenoglio. Société éditrice du Monde, 12 octobre 2022.
Avec les contenus de second rang, pas de changement, le numéro de livraison reste positionné à côté du titre principal (celui de la publication en série) :
Édouard Philippe convoqué à la Cour de justice de la République [Article] / G. Davet. In : Le Monde. No 24 188, 12 octobre 2022. At : page 10.
Remarque. — La seconde partie de la référence (entre séparateurs « In » et « At ») est en fait une contraction de la précédente : avec le retrait du directeur de publication (J. Fenoglio) d'une part, et celui de l'éditeur (Société éditrice du Monde) d'autre part.
Note de fin de section :
- Voir section précédente.
Monoproductions télévisées et radiophoniques
#20241104-F4.3
Ce sont les notions de partie et d'édition qui fondent le classement des monoproductions, que celles-ci soient télévisées ou radiophoniques. Comme dans le cas des monographies (1), ces deux notions renvoient à des situations différentes :
- un titre, plusieurs parties : les parties sont reliées entre elles horizontalement (pour suivre la deuxième partie, il sera préférable voire nécessaire d'avoir vu ou écouté la première) ;
- un titre, plusieurs éditions : les éditions sont cette fois reliées entre elles verticalement, selon un format, plus ou moins strict, qui à chaque fois devra se répéter (comme dans le cas des grandes cérémonies par exemple).
On observera que les formats utilisés correspondent avec :
- le format des monographies en plusieurs parties (2) ;
- le format des monographies (éventuellement en plusieurs parties) faisant l'objet d'une réédition (3), bien que le terme n'ait pas vraiment la même signification (mais assimiler édition [renouvelée] de monoproduction à numéro de livraison de production en série (4) voire opus ou encore version de production cinématographique (5) aurait-il plus de sens : non, parce qu'on ne saurait confondre monoproduction exceptionnellement rééditée et production en série automatiquement livrée, et toujours non, parce que les termes d'opus et de version supposent un seul et même réalisateur).
Cas des monoproductions en plusieurs parties, exemple :
Anniversaire du débarquement du 6 juin 1944 [Émission spéciale] / G. Bouleau. Deux parties. TF1, 6 mai 2019.
Première partie seulement :
Anniversaire du débarquement du 6 juin 1944. Part. I [Émission spéciale] / G. Bouleau. TF1, 6 mai 2019.
Cas des monoproductions rééditées, exemple :
Cérémonie des Césars [Émission spéciale] / A. de Caunes. 47e édition. Canal+, 25 février 2022.
Si en plus la monoproduction comprend plusieurs parties, comme dans le cas de l'anniversaire du débarquement diffusé par TF1 en 2019 :
Anniversaire du débarquement du 6 juin 1944 / G. Bouleau. Deux parties. 3e édition (75e anniversaire) (6). TF1, 6 mai 2019.
Une seule partie :
[Acceptable] Anniversaire du débarquement du 6 juin 1944. Part I / G. Bouleau. 3e édition. TF1, 6 mai 2019.
[Moins ambiguë] Anniversaire du débarquement du 6 juin 1944 / G. Bouleau. 3e édition. TF1, 6 mai 2019. Part I.
Attention. — La notion d'édition n'a de sens que si, au-delà de leur format, les productions considérées présentent une certaine continuité, que ce soit dans la présentation, la réalisation ou du moins la diffusion. Si ce n'est n'est pas le cas, l'édition n'aura pas à être mentionnée. Exemple typique, celui des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux Olympiques, qui n'ont d'autres points communs que les quelques règles définies par le Comité International Olympique (7)(8) :
Cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Berlin en 1936 / Ministère de la Propagande du Reich. Chambre de la télédiffusion du Reich, 1er août 1936. (9)
Note : pas de mention de l'édition.
Commentaire. — Numéro de livraison (10), opus ou version (11) (en lieu et place de l'édition) ne seraient pas plus pertinents, car ces trois notions supposent elles-mêmes une certaine continuité, que ce soit dans la réalisation/production ou la diffusion/distribution.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Monographies » de l'annexe-ci.
- Ibid.
- Ibid.
- Voir section suivante « Productions télévisées, ou radiophoniques, en série ».
- Voir infra, section « Productions cinématographiques » de l'annexe-ci.
- Cette édition, qui vient donc célébrer le 75e anniversaire du débarquement, fait suite à celles de 1984 (pour le 40e anniversaire) et 1994 (pour le 50e). L'édition de 1984 est une première en ce que, jusqu'à lors, les cérémonies n'étaient pas retransmises à la télévision.
- Voir Charte olympique / CIO (Comité International Olympique). CIO, octobre 2023. At : https://olympics.com/charte-olympique [PDF][Consultation le 5 juillet 2024]. GoTo : section « Protocole » > « Cérémonies d’ouverture et de clôture », page 102.
- Voir La cérémonie d’ouverture des Jeux de l’Olympiade [Feuille d’information] / id. CIO, février 2022. At : https://olympics.com/ceremonie-d-ouverture-des-JO [PDF][Consultation le 5 juillet 2024]. GoTo : section « Principaux éléments de la cérémonie d’ouverture », page 1.
- Voir Histoire politique de la télévision allemande [Rapport de recherche] / M. Moritz. IREDIC (Institut de Recherche et d’Études en Droit de l’Information et de la Communication), 2003-2004. GoTo : paragraphe « Les Jeux olympiques de 1936 comme révélateur du développement télévisuel », pages 11-12.
- Réf. 4.
- Réf. 5.
Productions télévisées, ou radiophoniques, en série
Comme dans le cas des publications en série (1), c'est la notion de numéro de livraison qui fonde le classement des productions TV/radio en série, avec les deux mêmes cas de figure à considérer : celui de l'ensemble des numéros livrés (pour une production qui, dans notre exemple, sera télévisée, et révolue) contre un seul.
On observera que les formats utilisés correspondent avec ceux des publications en série (2), saisons et épisodes (ou épisodes tout court) venant se substituer aux volumes et numéros (ou numéros tout court), pendant que le diffuseur sera substitué à l'éditeur.
Exemple :
Le bureau des légendes [Série TV] / É. Rochant. Saison 1, épisode 1-saison 5, épisode 10 (no 50). CANAL+, 2015-2020.
Un seul épisode :
Le bureau des légendes. Saison 1. Épisode 1 [Numéro de série TV] / É. Rochant. CANAL+, 27 avril 2015.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Publications en série » de l'annexe-ci.
- Ibid.
Productions cinématographiques
#20241104-F4.2
Ce sont les notions de partie, de version et d'opus qui fondent le classement des productions cinématographiques. Ces notions renvoient à des situations qui respectivement pousseront à rapprocher les productions cinématographiques soit des monoproductions TV/radio soit des monographies soit des productions TV/radio en série :
- un titre, plusieurs parties : les parties sont distribuées les unes après les autres, à l'instar des monoproductions TV/radio en plusieurs parties (1), qui elles seront diffusées (et non distribuées) les unes après les autres ;
- un titre, plusieurs versions : en règle générale initiées par le réalisateur, les nouvelles versions supposent des changements qui, au départ, et à la différence des monographies en plusieurs parties (2), n'étaient pas forcément attendus ;
- un titre, un opus : l'opus étant par définition le numéro de classement d'une production donnée au sein d'une œuvre donnée pour un réalisateur donné (3), c'est plutôt au numéro de livraison des productions en série qu'il conviendra de l'assimiler (4), plus qu'aux identificateurs et autres références (purement techniques) des monographies (5) et des documents d'archives (6), qui par leur fonction n'intéresseront qu'éditeurs et autres archivistes producteurs de fonds.
On observera que les formats utilisés correspondent avec :
- le format des monoproductions TV/radio en plusieurs parties (7) ;
- le format des monographies en plusieurs versions (8) ;
- le format des productions en série (9), les opus venant se substituer aux numéros de livraison (numéro seulement, saison plus épisode voire épisode tout court).
Cas des productions cinématographiques en plusieurs parties, exemple :
Le parrain [Saga cinématographique] / F. Ford Coppola. Trois Parties. France, 1972, 1974, 1990.
Une seule partie :
Le parrain. Part. III [Film (long métrage)] / F. Ford Coppola. France, 1990.
Exemple de production cinématographique révisée :
Apocalypse Now. Version Redux (10) [Film (long métrage)] / F. Ford Coppola. France, 2001.
Cas des productions cinématographiques en plusieurs versions, exemple :
Apocalypse Now [Film (long métrage)] / F. Ford Coppola [Réalisateur]. Plusieurs versions. France [Distribution], 1979, 2001, 2019.
Une seule version :
Apocalypse Now. Version 3 [Film (long métrage)] / F. Ford Coppola [Réalisateur]. France [Distribution], 2019.
Mention de l'opus, exemple :
L'Ouest sauvage et nu [Film (long métrage)] / F. Ford Coppola. Op. 1. États-Unis, 1962.
Exemple intégrant partie, version et opus :
Le parrain. Part. III. Version du réalisateur [Film (long métrage)] / F. Ford Coppola. Op. 19. France, 2020.
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Monoproductions télévisées et radiophoniques » de l'annexe-ci.
- Voir supra, section « Monographies » de l'annexe-ci.
- Terme utilisé tradionnellement pour numéroter les compositions des musiciens.
- Voir section précédente.
- Réf. 2.
- Voir infra, section « Document(s) d'archives » de l'annexe-ci.
- Réf. 1.
- Réf. 2.
- Réf. 4.
- Signifie « qui est de retour, revenu ».
From : Redux [Entrée]. In : Dictionnaire latin-français / F. Gaffiot. Hachette, 1934. At : https://www.lexilogos.com/redux [HTML][Consultation le 17 juillet 2023]. GoTo : 1er item.
Productions graphiques
#20241104-F4.1
Cas des productions artistiques traditionnelles (par opposition aux productions numériques) impliquant un numéro d'inventaire. Parce qu'il ne dépend que de l'exposant (d'abord et avant tout conservateur), celui-ci vient se placer en bout de référence, exemple :
La Joconde / Léonard de Vinci, 1503-1506. Huile sur bois. H × L (cm) : 79 x 53 cm. Paris (France) : musée du Louvre, 1945- . No d'inventaire : MNR 265.
Cas des productions numériques impliquant un identifiant de jeton (Token Id) (1), exemple :
Everydays: The First 5000 days / M. Winkelmann, 2007-2020. Document NFT #40913. OpenSea via Ethereum. (2)
#20250930-F13.11
Cas des séries artistiques (tout-ensemble de productions du même ordre), exemple :
#exemple
Une seule production :
#exemple
Cas des séries publicitaires (tout-ensemble de productions du même ordre), exemple :
#exemple
Une seule production :
#exemple (Demain j'enlève le bas)
Cas des séries techniques (tout-ensemble de productions du même ordre), exemple :
Serif and sans-serif [Série de glyphes] / E. Stannered. Trois productions. In : Wikipedia.org.
At : https://en.wikipedia.org/file-serif-sans-serif-01 [HTML/SVG].
At : https://en.wikipedia.org/file-serif-sans-serif-02 [Même format].
At : https://en.wikipedia.org/file-serif-sans-serif-03 [Même format].
Une seule production : avec les images de Wikipédia, il y a beaucoup d'options à considérer, nous en retiendrons cinq : les deux premières consistent à décrire les images en tant que telles ; les deux suivantes, à les assimiler aux différentes notices qui les décrivent ; la dernière enfin, à les décrire en tant que figures d'illustration, dans les articles de Wikipédia — ne devraient normalement apparaître, dans les descriptions de l'image choisie (la première, dans la liste susmentionnée), que les informations directement attachées aux différentes pages ou écrans à considérer : l'écart à la règle, qui nous conduira donc à faire l'hypothèse d'une information toujours disponible, tient ici à la volonté de mettre en avant les différents formats utilisables, avec la possibilité de les comparer.
Première option, décrire la production considérée en tant que ressource de premier rang — avec une adresse qui sera celle de Wikimedia Commons (3), la base documentaire multimédia de Wikipédia (et ainsi des autres produits logiciels de Wikimedia Foundation (4)) :
Serif and sans-serif. Image no 1 / E. Stannered, 2 mars 2011. At : https://upload.wikimedia.org/file-serif-sans-serif-01 [SVG].
Note : c'est dans la notice de l'image (3e option) qu'on trouvera et le nom du graphiste et la date de distribution ici mentionnés ; et c'est bien la date de distribution qu'il faudra en effet retenir, en lieu et place des années de réalisation avec les autres productions graphiques, artistiques comme publicitaires (voir supra, section « Description des ressources de premier rang » > « [Graphisme] Production technique »).
Deuxième option, décrire la production considérée en tant que ressource de second rang de Wikimedia Commons, qui devient alors ressource de premier rang (adresse précédente à reprendre telle quelle) :
Serif and sans-serif. Image no 1 / E. Stannered. In : Wikimedia Commons.org, 2 mars 2011. At : https://upload.wikimedia.org/file-serif-sans-serif-01 [SVG].
Troisième option, assimiler la production considérée à la notice qui la décrit, toujours dans Wikimedia Commons — avec une adresse qui là sera celle de ladite notice (et non celle de l'image, comme précédemment) :
File:Serif and sans-serif 01.svg [Notice [Image / E. Stannered]]. In : Wikimedia Commons.org, 2 mars 2011. At : https://commons.wikimedia.org/file-serif-sans-serif-01 [HTML/SVG][Consultation le 25 septembre 2025].
Note : c'est dans la page ici référencée qu'on trouvera la date de distribution attendue dans la première description.
Quatrième option, en lieu et place de la notice de Wikimedia Commons, assimiler la production considérée à la pseudo-notice de Wikipédia (5) — avec une adresse qui là sera celle de Wikipédia :
Serif vs sans-serif. Image no 1 / E. Stannered. In : Wikipedia.org, 2 mars 2011. At : https://en.wikipedia.org/file-serif-sans-serif-01 [HTML/SVG][Consultation le 25 septembre 2025].
Cinquième et dernière option, décrire la production considérée en tant que figure d'illustration, de troisième rang en l'occurrence, puisqu'attachée à un article de second rang tiré de Wikipédia, la ressource de premier rang — l'adresse qu'on devra ici retenir sera celle de l'article :
Figure 1. Image no 1 (Sans-serif typeface) / E. Stannered. In : Serif. In : Wikipedia.org. At : https://en.wikipedia.org/serif [HTML][Consultation le 25 septembre 2025].
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Production numérique utilisant un support électronique ».
- Bien qu'il ne dépende que du certicateur et de la technologie utilisés, et en aucune manière du créateur, comme précédemment, l'identifiant de jeton n'est pas (#à-discuter) assimilé au numéro d'inventaire des œuvres traditionnelles.
- « Wikimedia Commons, or simply Commons, is a wiki-based media repository of free-to-use images, sounds, videos and other media. It is a project of the Wikimedia Foundation. Files from Wikimedia Commons can be used across all of the Wikimedia projects in all languages, including Wikipedia, Wikivoyage, Wikisource, Wikiquote, Wiktionary, Wikinews, Wikibooks and Wikispecies, and can also be downloaded for offsite use. » (Ce qu'il faut retenir : Wikimedia Commons est un produit logiciel [multimédia], de Wikimedia Foundation, qui est connecté à l'ensemble des autres produits [non multimédias] de ce même éditeur, de sorte qu'il sera très facile, pour le contributeur, d'insérer des images, des sons, des vidéos, etc., qu'il aura éventuellement mis en ligne lui-même, dans les contenus qu'il aura à gérer par ailleurs, un article de Wikipédia par exemple.)
From : Wikimedia Commons [Article]. In : Wikipedia.org. At : https://en.wikipedia.org/wikimedia-commons [HTML][Consultation le 18 septembre 2025]. GoTo : accroche de l'article. - « It [Wikimedia Foundation] is the host of Wikipedia, the tenth most visited website in the world. It also hosts fourteen related open collaboration projects, and supports the development of MediaWiki, the wiki software which underpins them all. »
From : Wikimedia Foundation [Article]. In : Wikipedia.org. At : https://en.wikipedia.org/wikimedia-foundation [HTML][Consultation le 24 septembre 2025]. GoTo : accroche de l'article. - Notice allégée faisant la jonction entre l'article qui intègre l'image considérée et la notice qui, dans le détail, décrit cette même image.
Distributions intégratrices
La version, qui ne dépend que du développeur, vient se placer à côté du titre.
Exemple :
Notepad++. Version 8.4.4 [Logiciel de développement] / D. Ho, 15 juillet 2022.
Document(s) d'archives
Dans le domaine de l'archivistique [3], c'est le terme de référence (réf.) qu'il convient d'utiliser. Celle-ci viendra se placer en bout de référence, à côté du producteur.
Documents d'archives de monographies
Exemples :
Léviathan [Document d'archives [Essai / T. Hobbes, 1921]] / BnF. Réf. : ark:/12148/bpt6k65496c ;
Conception et réalisation de modules photovoltaïques électroniques [Document d'archives [Thèse de doctorat / A. Cid Pasto, 2006]] / CNRS. Réf. : tel-00128644.
Documents d'archives de monoproductions audiovisuelles
Exemples :
Apollo 11 [Document d'archives [Documentaire TV / M. Anfrol, 1969]] / INA. Réf. : CAD99028787 ;
Émission spéciale pour la naissance de Radio-France [Document d'archives [Émission spéciale radiodiffusée / M. Constant, 1975]] / INA. Réf. : PHD95072308.
Documents d'archives de productions audiovisuelles en série
Exemples :
Belle et Sébastien [Documents d'archives [Série TV / C. Aubry, 1965-1970]] / INA. Réf. : COLL175759 (saison 1, épisode 1-saison 3, épisode 13) ;
Belle et Sébastien. Saison 1. Épisode 1 [Document d'archives [Numéro de série TV / C. Aubry, 1965]] / INA. Réf. : [Référence ?] ;
Radioscopie [Documents d'archives [Émission de radio / J. Chancel, 1968-1990]] / INA. Réf. : COLL000550 (no 1-no 2 878) ;
Radioscopie. No 1 [Document d'archives [Émission de radio / J. Chancel, 1968]] / INA. Réf. : [Référence ?].
Cas des rapports annuels
L'année, qui servira de version, ou de numéro (si on veut assimiler ces rapports à des publications en série), viendra se placer à côté du titre.
Exemples :
MEAE (Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères) : Rapport du Gouvernement sur la situation des Français établis hors de France. 2019 [Rapport annuel] / MEAE ;
Amnesty International : Les droits humains aujourd’hui. 2018 [Rapport annuel] / Amnesty International ;
LVMH : La passion créative. 2018 [Rapport annuel] / LVMH.
Annexe : Examen de la question du dédoublement des mentions de responsabilité
#20250521-F12.6
Concepts clés :
- [Intersection des univers] Conjonction d'ordre matériel : appariement des métiers.
- [Intersection des univers] Conjonction d'ordre temporel : synchronicité des contributions.
- [Inclusion d'un univers dans un autre (intersection particulière)] Disjonction par inclusion (séparation verticale des ordres matériel et temporel, avec recouvrement partiel des tâches) : vision globale des métiers et des contributions du point de vue de l'univers incluant.
- [Pas d'intersection entre les univers] Disjonction par exclusion (séparation horizontale des ordres matériel et temporel sans aucun recouvrement des tâches) : ni appariement des métiers ni synchronicité des contributions.
| Relation | Mention(s) de responsabilité |
|---|---|
| Conjonction d'ordre matériel | Les deuxiii |
| Disjonction par inclusion | Une seule (la première)iv |
- Typiquement, un chapitre de roman, un article de revue.
- Typiquement, le roman et la revue susmentionnés.
- Typiquement, avec une préface de roman, l'auteur de la préface, l'auteur du roman.
- Typiquement, avec un article de revue, le seul auteur de l'article (pas de mention du directeur de publication de ladite revue).
| Relation | Mentions de responsabilité |
|---|---|
| Disjonction par exclusion | Les deuxiv |
| Conjonction d'ordre temporel | Les deuxv |
- La ressource principale n'est pas une production graphique.
- Typiquement, une peinture.
- Typiquement, un livre d'Histoire de l'art figurant la peinture susmentionnée.
- L'artiste réalisateur de la peinture susmentionnée ; l'auteur du livre susmentionné.
- Typiquement, avec un schéma issu d'un document technique (disons une spécification) — et dans l'hypothèse d'un dédoublement des responsabilités —, d'un côté, l'illustrateur réalisateur du schéma, de l'autre, l'auteur du document.
| Relation | Mention(s) de responsabilité |
|---|---|
| Composition réflexive (homéomérie)ii | Une seule (la seconde)iii |
| Composition simpleiv (pas d'homéomérie) | Une seule (la première) voire les deuxv |
- La ressource principale est une production graphique.
- La relation de composition quand elle est réflexive caractérise les productions graphiques (dites homéomères) dont les parties sont de même nature que le tout (α)(β) : c'est le cas des polyptyques, avec leurs différents panneaux, dans le domaine de la peinture.
Les parties de toute production se présentant comme une condition nécessaire du tout (γ) en même que le tout une condition nécessaire des parties (δ), il convient d'observer de surcroît, avec ce type de production, un recouvrement complet (plus qu'une conjonction une véritable fusion) des ordres matériel et temporel quant à la réalisation des tâches impliquées. - C'est l'addition des intrications (identité/réciprocité/fusion), à prendre comme une véritable signature, et plus fondamentalement la coincidence des causes matérielle/
formelle/ efficiente/ finale qui vient disqualifier la possibilité d'un dédoublement des mentions de responsabilité : une seule mention donc, qu'on aura rattachera au tout (ε).
On imagine mal en effet qu'un polyptyque, avec ses différents panneaux, puisse ne pas être l'œuvre d'un seul et même artiste, chacun des panneaux, au même titre que le polyptyque, étant une peinture (identité dans la nature des productions), que d'aucun ne peut exister en dehors du polyptyque et qu'inversement ce dernier ne peut exister sans l'un seul de ses panneaux (réciprocité des nécessités), et enfin que tous les panneaux ont été réalisé en même temps et selon les mêmes techniques, en tant que polyptyque (recouvrement complet des ordres temporel et matériel). - Typiquement, une illustration dans une carte.
- Dès lors qu'il y aura synchronicité des contributions si ce n'est appariement des métiers.
- Voir supra, section « Typologie des ressources » … « [Ressources de second rang] Cas des productions graphiques ».
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang » > « Format spécifique de composition des productions graphiques », note i (« En lieu et place du “In”, le “Sub” sert à marquer, lorsqu'elle se présente, la relation d'homéomérie… »).
- Le tout ne peut exister sans ses parties.
- Les parties considérées, parce que propres au tout dont elles dépendent, ne peuvent exister en dehors du tout.
- La rattacher au parties du tout serait réducteur.
Annexe : Qu'entend-on par podcast ?
Il y a trois façons d'envisager le podcast :
- ou bien le terme sert à qualifier la distribution de productions musicales sur balladeur numérique ;
- ou bien il sert à qualifier la diffusion en continu (couramment appelée streaming) de productions audiovisuelles (dont les productions musicales font partie), non plus sur balladeur numérique, mais cette fois sur smartphone ou tablette, via une application mobile ;
- ou bien il sert à désigner, non plus un mode d'accès à des contenus (qui seraient soit distribués soit diffusés), avec un type d'équiquement donné (balladeur vs smartphone ou tablette), mais plutôt un nouveau format de contenu, puisqu'il sert en effet à qualifier les contenus, émissions de radio et vidéos des médias sociaux notamment, se présentant sous la forme de séries, avec des épisodes dont le contenu pourra se limiter à quelques informations seulement.
Distribution de productions musicales sur balladeur numérique
Dans sa première acception, la notion de podcast (pod-[broad]cast : périphérique-diffusion (1)) renvoie au téléchargement et donc à la distribution de productions musicales sur un ordinateur, productions musicales qu'il faudra ensuite synchroniser avec un baladeur numérique (au hasard, un iPod (2)), pour écouter la musique en baladodiffusion.
The word is a neologism and portmanteau derived from “broadcast” and “pod” from the success of the iPod, as audiocast are often listened to onportable media players (3).
Issu des termes « broadcast » et « pod », le podcast fait référence à l'écoute de musique en baladodiffusion, avec un iPod, le célèbre balladeur numérique d'Apple.
Le podcasting se différencie de la radiodiffusion et de la télédiffusion par la distribution du son ou de l'image non par un mécanisme centralisé qui enverrait un flux vers ses auditeurs, mais par l'action des auditeurs qui téléchargent les fichiers podcasts (4).
Notes de fin de section :
- Voir Podcasting [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/podcasting [HTML][Consultation en 2022]. GoTo : section Historique, 1er paragraphe.
- Voir iPod [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/ipod [HTML][Consultation en 2022]. GoTo : section « Dépôt de la marque », 2e paragraphe.
- From : What is a Podcast? [Présentation] / A. McGivern. In : SlideShare.net, 24 août 2014. At : https://www.slideshare.net/podcast [PDF][Consultation en 2022]. GoTo : diapositive no 3 (Definition of Podcast).
- Réf. 1, section Fonctionnement > Concept, 2e paragraphe.
Diffusion en continu de productions audiovisuelles (productions musicales comprises)
Dans sa deuxième acception, la notion de podcast renvoie à la diffusion en continu de productions audiovisuelles sur des équipements tels que le smartphone ou la tablette, équipements sur lesquels on aura préalablement installé les applications mobiles ad hoc (Molotov par exemple), de façon à pouvoir écouter, ou visionner, les contenus baladodiffusés.
Le terme anglais « podcast » est un mot-valise créé incidemment en 2004 […] par la contraction d'« iPod », le baladeur à succès d'Apple, et de « broadcast », signifiant « diffusion ». […] D'autres préfèrent justifier la partie « pod » du terme comme étant un acronyme de « Program on Demand » (programme à la demande) (1).
Note de fin de section :
- From : Podcasting [Article]. In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/podcasting [HTML][Consultation en 2022]. GoTo : section Terminologie > Étymologie, 1er paragraphe.
Série (ou fil) découpé en épisodes
Dans sa troisième acception, la notion de podcast renvoie à un format, celui de séries se présentant sous la forme de « fils », avec des épisodes que l'utilisateur pourra suivre les uns après les autres — parce qu'enchaînés —, mais qui en même temps, resteront clairement séparés les unes des autres — faisant de l'épisode un document à part entière — de sorte que l'utilisateur pourra s'y reporter directement, et qu'il aura en plus la possibilité de les télécharger, individuellement.
Le podcast, format consubstantiel aux #plateformes intégratrices, du côté des réseaux et des médias sociaux notamment, est aussi très utilisé en radio et dans le domaine de la musique (les productions des uns comme des autres, qui aujourd'hui sont de véritables produits numériques, ont toujours été, par nature, très découpées). En télévision, il le sera aussi, mais pas autant, parce que parfois non pertinent (certaines productions formant un tout par définition non sécable).
A podcast is a digital medium consisting of an episodic series of audio, video, PDF or ePub files subscribe to and downloaded through web syndication or streamed online to computer or mobile device (1).
Les podcasts sont des séries, divisées en épisodes, auxquels l'utilisateur s'abonnera. Les épisodes se liront en continu, avec du reste la possibilité de les télécharger, et cela se fera aussi bien sur ordinateur que sur équipement mobile.
Note de fin de section :
- From : op. cit. (What is a Podcast?) / A. McGivern.
Annexe : Fondamentaux de la description archivistique
Objet de la description archivistique :
Il s'agit « d'identifier et d'expliquer le contexte [origine des fonds à considérer avec nom de leurs producteurs notamment] et le contenu des documents d'archives, en vue de faciliter leur accès [point sur lequel il faut insister (car cela ne va pas de soi), le producteur doit aussi (cela relève de sa compétence) faire que les documents puissent être consultés (et éventuellement diffusés voire distribués, dans le cas des documents électroniques)]. (1) »
Objectif :
Le but est de créer des « représentations précises et pertinentes [que nous nous appelons des références], organisées en conformité avec des modèles pré-établis [qui correspondent à nos formats]. (2) »
Procédé :
Il conviendra d'enregistrer les éléments d'informations spécifiques « à chaque étape de l'existence des documents d'archives [création, évaluation, collecte, conservation, classement]. (3) »
Notes de fin de section :
- From [3], section I.2, page 7.
- Ibid.
- Ibid, section I.3, page 7.
Du modèle hiérarchique à la description des unités
La notion d'« unité de description (1) » désignant soit un ensemble de documents soit un document particulier (que le producteur aura à décrire), l'exercice de description archivistique se fonde sur un modèle hiérarchique à quatre niveaux :
- au sommet, le fonds (2) ;
- ensuite, deux niveaux de classement : la série (3) puis le dossier (4) ;
- enfin, le niveau le plus bas, la pièce (5).
Ces quatre niveaux hiérarchiques serviront de support à la description des unités constitutives des fonds : avec, pour commencer, les fonds eux-mêmes ; puis, pour un fonds donné, l'ensemble des séries et des dossiers de classement à considérer, et enfin, l'ensemble des pièces (item) dudit fonds qui, une fois décrites, deviendront documents d'archives (record). Il faudra naturellement considérer autant de « niveaux de description » que de niveau hiérarchiques, avec « différents degrés de détail » (6).
Règles de base de la description à plusieurs niveaux :
- règle 1 : présenter les descriptions en partant du plus général, c'est-à-dire le fonds à considérer, et aller progressivement vers le particulier, avec les séries, les dossiers et enfin les pièces (7) ;
- règle 2 : pour le niveau de description à considérer, ne fournir que les informations appropriées (8) ;
- règle 3 : situer l'unité de description dans la hiérarchie — dès lors que l'unité à considérer ne sera pas un fonds — en indiquant celle qui lui sera immédiatement supérieure (9) ;
avec un enjeu qui est d'éviter la répétition l'information (10).
Du fonds à la pièce, illustration (11), on observera dans les exemples suivants la spécialisation progressive des références :
Fonds FR AN 320 AP (Papiers Bazaine, 1808-1949 ; 5 cartons AP 1-5) ;
Série FR AN 320 AP 3 (Du retour en France à la fuite en Espagne, 1868-1874 ; 4 dossiers) ;
Dossier FR AN 320 AP 3, dossier 3 (Le procès de Bazaine, 1871-1874 ; 55 pièces) ;
[Document d'archives = pièce numérotée] Pièce FR AN 320 AP 3, dossier 3, pièce no 11 (Accusé d'un ordre de réception à comparaître devant un conseil, Paris, 12 mars 1872 ; 1 page).
Notes de fin de section :
- Unité de description : « Document ou ensemble de documents de toute nature traités comme une entité et formant la base d'une description ».
From [3], page 12. - Fonds : « Ensemble des documents […] créé ou reçu de manière organique et utilisé par une personne physique ou morale, dans l'exercice de ses activités ».
Ibid, page 11. - Série organique : « Division organique d'un fonds, correspondant à un ensemble de dossiers ».
Ibid, page 12. - Dossier : « Unité de base à l'intérieur d'une série organique », « Ensemble de documents regroupés ».
Ibid, page 11. - Pièce : « Plus petite unité intellectuelle d'archives [élémentaire, indivisible], une lettre, un mémoire, un rapport, une photographie, un enregistrement sonore ».
Ibid, page 12. - Ibid, section I.8, page 8.
- Ibid, section « Description du général au particulier », page 13.
- Ibid, section « Informations adaptées au niveau de description », page 13.
- Ibid, section « Liens entre les descriptions », page 13.
- Ibid, section « Non répétition des informations », page 13.
- Ibid, section « Archives personnelles […] », pages 41-44.
Principaux éléments et format de base des descriptions
Zones et surtout éléments à considérer principalement (1) :
- zone d'identification : référence, intitulé (= titre), date(s), niveau de description + importance matérielle et support de l'unité de description (quantité, volume ou dimensions) ;
- zone du contexte : producteur ;
- zone du contrôle de la description : date de description, que la norme ne juge pas indispensable, mais que nous avons tout de même ajoutée, parce que la question des dates est sensible.
Il y a trois types de dates à considérer :
- tout d'abord, les dates de constitution (dates of accumulation) des fonds, des séries et des dossiers (2), qui typiquement joindront les première et dernière années de contitution de l'unité à considérer ;
- ensuite, la date de création (date of creation) des pièces, laquelle pourra être soit antérieure soit postérieure aux dates de constitution des fonds, des séries et des dossiers (3) ;
- enfin, la date de description des unités, qu'il s'agisse cette fois d'un fonds, d'une série, d'un dossier ou d'une pièce (4).
Attention. — Si la troisième date (la date de description) doit toujours être mentionnée, avec les deux premières (dates de constitution et de création), il suffira « de donner au moins l'une des dates […] en fonction des documents décrits et du niveau de description (5) ».
La norme ne le dit pas explicitement, mais il faut sans doute comprendre qu'avec fonds, séries et autres dossiers, ce sont les dates de constitution qu'il faudra utiliser, tandis qu'avec les pièces, ce sera la date de création.
Format général, de base (car celui-ci peut être enrichi) :
{Référence}. {Intitulé d'unité de description}. {Date(s)}. {Niveau de description}. {Importance matérielle} {Support}. {Producteur}. {Date de description}
avec
{Date(s)} = {Année première de constitution [Fonds, série ou dossier]}-{Dernière année de constitution} | {Date de création [Pièce]}
Application, avec le fonds FR AN 320 AP susmentionné :
FR AN 320 AP. Papiers Bazaine. 1808-1949 [Années de constitution]. Fonds. 5 cartons (320 AP 1-5). D. Bazaine. 6 mai 1999.
Autre exemple, avec pièce tirée du fonds susmentionné :
FR AN 320 AP 3, dossier 3, pièce no 11. Accusé de réception par le maréchal Bazaine d’un ordre à comparaître devant le Conseil d’enquête relatif aux capitulations de la guerre 1870-1871. 12 mars 1872 [Date de création]. Pièce. 1 page in-folio. D. Bazaine. 6 mai 1999.
Notes de fin de section :
- From [3], section I.12, page 9.
- Première date possible : « Date(s) indiquant la période au cours de laquelle les documents ont été rassemblés dans le cadre de l'activité du producteur ».
Ibid, section « Zone d'identification » > « Dates », page 16. - Deuxième date possible : « Date(s) à laquelle les documents ont été créés ». Attention, les originaux pourront être créés après voire avant la contitution des dossiers : 1120, 1640-1780 (pièce de 1120 intégrée dans un dossier constitué entre 1640 et 1780).
Ibid. - Troisième date.
Ibid, section « Zone de contrôle de la description » > « Date(s) de la description », page 37. - Réf. 2.
Ajustement des formats du CIA
Les ajustements apportées tiennent au besoin de se rapprocher des formats que nous avons définis pour les ressources — principalement non exclusives (1) — qui ne sont pas rattachées à un fonds. Un rapprochement, aux limites (avec d'un côté, l'archivistique, et de l'autre, le docielgraphique, qui comprend le bibliographique), qui en même temps permet de vérifier la cohérence de notre système.
Il y a en tout quatre grandes modifications à considérer.
Première modification, l'intitulé des unités de description, le niveau de description (qui en fait correspond à ce que nous nous appelons le type) et le nom du producteur seront regroupés. Cette modification permettra de reconstituer la zone de titre de l'IFLA (2), selon le schéma suivant :
{Intitulé d'unité de description} [{Niveau de description}] / {Producteur}
Deuxième modification, la référence des unités de description, que l'on rattachera à la zone réservée par l'IFLA aux documents particuliers (comme les publications en série par exemple, pour lesquelles il faut préciser les numéros de livraison à considérer) viendra donc se placer après la zone de titre, selon le schéma suivant :
{Intitulé d'unité de description} [{Niveau de description}] / {Producteur}. {Référence}
Troisième modification, importante, concernant dates des unités de regroupement (fonds, séries, dossiers) et dates des unités élémentaires (les pièces) seulement, car nous nous affranchirons des dates de description. Avec les premières, nous ne retiendrons que les dates réellement propres à l'activité du producteur, à savoir les dates de constitution ; avec les secondes, nous ne retiendrons au contraire que les dates de création.
Conséquences sur placement des dates considérées :
- les dates de constitution des unités de regroupement, attachées à leur producteur, sont des dates de premier plan que nous placerons à côté de la référence des unités considérées ;
- les dates de création des pièces (nos unités élémentaires), parce qu'attachées aux véritables créateurs des pièces et non aux producteurs des documents d'archives correspondants, seront quant à elles traitées comme des dates de second plan que nous rapprocherons du type des pièces, le tout (type des pièces + dates de création) étant joint au niveau de description (3).
Quatrième et dernière modification, concernant les éléments d'informations relatifs aux supports et à leur importance matérielle. Ceux-ci viendront se placer à côté des dates de constitution resp. de la date de création selon qu'on aura à décrire une unité de regroupement resp. une pièce (4).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « Qu'est-ce qu'une ressource ? ».
- Zone propre à laquelle s'ajoute la mention de responsabilité.
Voir [6][7][4][12], section « Zone du titre et de la mention de responsabilité », pages 19-31, 34-49, 34-52 et 51-88. - Un niveau de description qui pour le coup servira de clé, avec le type, pour faire le lien entre la pièce (ressource originale) et le document d'archives correspondant (ressource dérivée).
Voir supra, sections « Description des ressources hybrides » et « Description des ressources hybrides » > « Cas des #documents d'archives ». - Les documents d'archives que nous avons considérés dans nos descriptions (la question des fonds, séries et autres dossiers étant mise de côté) sont des documents non exclusifs pour lesquels ces éléments d'informations n'ont pas à être mentionnés. Ces derniers ne le seront pas plus si les documents sont distribués en ligne, car la seule mention du format suffira. Ils ne le seraient qu'en cas de distribution sur support amovible [que ce soit sur bande, sur cassette ou sur disque], que nous n'avons pas traité, parce que marginal.
Résultat
Format des unités de regroupement (fonds, séries, dossiers) :
{Intitulé d'unité de regroupement} [{Niveau de description}] / {Producteur}. {Référence}. {Année première de constitution}-{Dernière année de constitution}. {Importance matérielle} {Support}
Référence du fonds déjà considéré au-dessus (comme ressource de premier rang) :
Papiers Bazaine [Fonds] / D. Bazaine. FR AN 320 AP. 1808-1949. 5 cartons (320 AP 1-5).
Format de l'unité élémentaire, la pièce :
{Intitulé de l'unité élémentaire} [Document d'archives [{Type de la pièce}, {Date de création}. {Importance matérielle} {Support}]] / {Producteur}. {Référence}
Référence de la pièce déjà considérée au-dessus (toujours comme ressource de premier rang) :
Accusé de réception par le maréchal Bazaine d’un ordre à comparaître devant le Conseil d’enquête relatif aux capitulations de la guerre 1870-1871 [Document d'archives [Accusé de réception, 12 mars 1872. 1 page in-folio]] / A. Bazaine. Fonds FR AN 320 AP. Série no 3. Dossier no 3. Pièce no 11.
La pièce faisant partie d'un tout (fonds, série ou dossier), il ne serait pas aberrant de rapprocher son traitement du cas des monographies faisant partie de collections, qui elles aussi forment un tout (1) :
Accusé de réception par le maréchal Bazaine d’un ordre à comparaître devant le Conseil d’enquête relatif aux capitulations de la guerre 1870-1871 [Document d'archives [Accusé de réception, 12 mars 1872. 1 page in-folio]] / A. Bazaine. Papiers Bazaine, série no 3, dossier no 3 (pièce no 11).
Remarque. — Numéros de série et de dossier sont à joindre au fonds, en tant que sous-collections. Les mettre entre parenthèses avec le numéro de la pièce serait une erreur (série et dossier d'un côté, et pièce de l'autre, ont par définition des statuts différents (2)).
Traiter la pièce comme une ressource de second rang (par définition attachée à une ressource de premier rang) est une autre possibilité (3). Cette approche permet de préciser le nom du producteur du fonds ainsi que les dates de constitution du dossier de la pièce :
Accusé de réception par le maréchal Bazaine d’un ordre à comparaître devant le Conseil d’enquête relatif aux capitulations de la guerre 1870-1871 [Document d'archives [Accusé de réception, 12 mars 1872. 1 page in-folio]] / A. Bazaine. In : Papiers Bazaine / D. Bazaine. Série no 3. Dossier no 3, 1871-1874. At : pièce no 11.
Remarque. — Le numéro de la pièce doit être assimilé à un signet, tout comme les pages d'un article (dans un journal, un magazine ou une revue). Venir le placer juste après les numéros de série et de dossier serait là encore une erreur (pour la même raison que précédemment).
Notes de fin de section :
- Voir supra, section « La monographie fait partie d'une collection ».
- Voir supra, section « Du modèle hiérarchique à la description des unités ».
- Voir supra, section « Description des ressources de second rang ».