Sources
[1] Les techniques documentaires / J. Chaumier. 3e édition. Presses Universitaires de France, 1979. Que sais-je ?.[2] Pieces of a Theory / B. Smith (+ collaborateur). In : Parts and Moments Studies in Logic and Formal Ontology. Philosophia Verlag, 1982. At : https://philpapers.org/pieces-of-a-theory [PDF][Consultation en 2023].
[3] Le grand Robert de la langue française / A. Rey. Neuf volumes. 2e édition. Dictionnaires Le Robert, 1985.
[4] A Taxonomy of Part-Whole Relations / M. E. Winston (+ collaborateurs). In : Cognitive Science. Vol. 11. No 4, octobre 1987. At : https://onlinelibrary.wiley.com/taxonomy-of-part-whole-relations [PDF][Consultation en 2023].
[5] Le traitement automatique de la relation partie-tout en terminologie / G. Otman. In : Faits de langue. No 7, mars 1996. At : https://www.persee.fr/traitement-automatique-de-relation-partie-tout-terminologie [PDF][Consultation en 2023].
[6] Actualité des langages documentaires : Fondements théoriques de la recherche d’information / J. Maniez. ADBS (Association des professionnels de l'information et de la documentation), 2002.
[7] Le Littré : Dictionnaire de la langue française / É. Littré. Version électronique. F. Gannaz, 2002. At : http://www.littre.org [HTML].
[8] Aristote et le Lycée / J. Brun. 10e édition. Presses Universitaires de France, 2004. Que sais-je ?.
[9] Abstract Objects. Version du 9 août 2021 / José L. Falguera (+ collaborateurs). In : Stanford Encyclopedia of Philosophy.edu, 19 juillet 2001. At : https://plato.stanford.edu/abstract-objects [HTML][Consultation en 2023].
Sommaire :
- Notion de classe
- Notion de classification
- Notion d'indexation, notion d'indice, notion d'index
- Notion de classification à facettes
Notion de classe. Selon le Littré, « une classe est un ensemble d’objets qui sont de même nature (1) », en d'autres termes un conteneur dont la fonction sera de regrouper des objets similaires. Ces objets seront soit réels (un article de presse imprimé) soit virtuels (le même article, mais cette fois dématérialisé, ou digitalisé) soit abstraits (le journalisme, que l'on rattachera à la classe des métiers de l'information).
Dans le domaine du Web, ces classes deviendront soit des rubriques soit des types de contenus :
- En tant que rubriques, elles serviront à regrouper soit des sous-rubriques soit des pages élémentaires, de type article de presse, produit/service commercial, projet, notice, etc.
- En tant que types de contenus, elles serviront à définir des formats qu'on utilisera pour structurer les contenus. Avec les contenus de type Article de Presse (par exemple), les éléments de structure à considérer seront : le titre, l'accroche, la date de publication, la photo et le contenu textuel (entre autres).
Note : 1. From : Classe. In : [7]. At : http://www.littre.org/classe [HTML][Consultation en 2023]. GoTo : item no 3.
Notion de classification. Une classification est un ensemble de classes hiérarchisées qu'on utilisera : dans un premier temps, pour classer [catégoriser] l'ensemble des objets de la collection à considérer (ces objets seront réels, virtuels ou abstraits) ; dans un second temps, pour faciliter les opérations de « retrouvage » (des objets classés), au travers de chemins uniques impliquant classes et sous-classes.
Dans le domaine du Web, les opérations de retrouvage relèvent de la navigation, et ce sont les liens des menus et sous-menus qui indiqueront le chemin à suivre pour accéder, progressivement, aux pages élémentaires de plus bas niveau.
Remarque. — Les liens de plus haut niveau pointeront vers les rubriques et les sous-rubriques ; ceux de plus bas niveau, vers les pages élémentaires.
Notions d'indice et d'index. Un indice est une sorte de classe, une classe particulière, spécialement conçue pour alimenter un index, qui lui se définit comme une table, une table d'indices couplés à des adresses (dans un livre, une table de mots-clés couplés à des numéros de page) qui, dans l'ordre (on se reportera d'abord aux indices, ensuite aux adresses), faciliteront les opérations de retrouvage.
Dans le domaine du Web, les index se présentent souvent sous la forme de nuages de mots-clés. Ces mots-clés génèrent des pages de résultats dans lesquelles seront intégrés les liens qui permettront d'accéder, directement, aux pages référencées.
Notion de classification à facettes. Une classification à facettes est un agrégat de plusieurs classifications s'articulant autour de points de vue justement appelés facettes.
Dans le domaine du Web, les classifications à facettes deviennent utiles lorsqu'il s'agit, notamment, de mettre en place des systèmes de navigation… à facettes, auxquels on fait très souvent appel dans les sites de e-commerce (mais pas seulement).
Le site Web de Dell, pour illustrer le propos, fournissant une dizaine de facettes (taille de l'écran, modèle du processeur et espace de stockage du disque notamment), on observera :
- que chacune des facettes (Taille de l'écran) introduit des filtres (Entre 11 et 14 pouces ; Entre 15 et 16 pouces ; Entre 17 et 18 pouces) qui, en fait, correspondent à des classes ;
- que la présentation de chacun des ordinateurs, avec l'ensemble de ses caractéristiques techniques (14 pouces ; Processeur Intel Pentium ; 500 Go ; etc.), donne lieu à autant de pages élémentaires ;
- et que l'intégration de ces pages élémentaires suppose qu'on les ait préalablement classées, c'est-à-dire rattachées aux classes qui les concernent (Entre 11 et 14 pouces ; Processeur Intel ; Jusqu'à 500 Go ; etc.).
Avec cet exemple, on comprend mieux ce qui fait la spécificité des classifications à facettes : il s'agit là de classifications donnant la possibilité d'assigner un objet à plusieurs classes, contre une seule dans le cas des classifications traditionnelles.
Conclusion.
Lorsqu'on a à classer des objets qui présentent un caractère multidimensionnel (c'est toujours le cas avec les sites de e-commerce), les classifications à facettes sont LA solution.
Notion de classe
Définitions de référence
Les définitions présentées sont complémentaires. La seconde , moins commune que la première, présente la notion de classe sous son angle le plus abstrait.
[Dictionnaire] Première définition. « Pour le Littré, une classe est un “ensemble d’objets qui sont de même nature, qui présentent les mêmes caractères” [la même couleur par exemple]. [Le terme] “Catégorie” est souvent employé comme synonyme de classe. (1) »
[Expert] Seconde définition. « [Pour les logiciens, et les informaticiens plus particulièrement] une classe est un regroupement d’individus opéré en fonction d’au moins un attribut commun [la couleur, en l'occurrence], qui sert de critère distinctif [rouge, vert, bleu]. Ce qui constitue une classe […] est la présence de cet attribut chez tous ses éléments. (2) »
Notes de fin de section :
- From : [6]. GoTo : section « Classe », page 231.
- Ibid.
Ce qu'il faut retenir
L'examen des deux définitions susmentionnées montre qu'il faut considérer les classes comme un ensemble d’objets, un ensemble d’individus (par définition indivisibles) ou encore un ensemble d'éléments, mais en fait ces différents termes renvoient à un seul et même concept, une seule et même idée.
Mettant de côté les notions d'individu et d'éléments, pour ne retenir que la notion d'objet, devenue un standard dans le domaine de l'informatique, et plus spécialement dans celui de la programmation orientée… objet, nous retiendrons qu'une classe peut se définir tout simplement comme,
un ensemble d'objets partageant, sinon les mêmes caractères (être de couleur rouge), du moins les mêmes attributs (avoir une couleur, quelle qu'elle soit).
Remarque. — La notion d'individu a été écartée pour éviter toute confusion avec la notion de personne (les personnes à prendre individuellement, au sein d'une classe, devront elles aussi être considérées comme des objets) ; celle d'élément parce qu'elle présente un caractère spécifique que nous traitons dans la section suivante.
Éléments-clés
Notion de classe, les quatre éléments-clés à intégrer :
- Un ensemble d'objets.
- Deux types de classes (traits de caractères vs attributs).
- Deux types de relations hiérarchiques.
- L'intersection.
Élément I : Un ensemble d'objets. Une classe est un ensemble d'objets.
Élément II : Deux types de classes. Il y a deux types de classes à distinguer avec : d'un côté, celles qu'on utilisera pour simplement dégager les traits de caractère communs à plusieurs objets (objets de même couleur, le rouge) ; et de l'autre, celles qui, en partant de plus loin, serviront à dégager les attributs (ici, ce sera la couleur) à partir desquels on pourra définir les traits de caractère susmentionnés.
Exemples de classes formées à partir de traits de caractère communs :
- Un seul trait de caractère commun : classe d'objets rouges.
- Deux traits de caractère communs : classe d'objets rouges et cubiques.
- Trois traits de caractères communs : classe d'objets rouges, cubiques et en bois.
Exemple de classe formée à partir d'attributs communs. Si l'on suppose que nos objets sont des jouets, la classe à considérer sera la classe Jouet, et celle-ci aura typiquement les trois attributs suivants :
- La couleur.
- La forme.
- La matière.
Élément II.1 : Du trait de caractère à la relation d'appartenance. Lorsque les classes servent seulement à dégager des traits de caractère communs, elles sont de simples conteneurs et les relations qu'elles nouent avec leurs objets sont des relations d'appartenance (1).
Cas de la classe des objets rouges. La théorie des ensembles établissant qu'« un ensemble est une collection d'objets appelés éléments (2) », on dira que les objets ici considérés « appartiennent (3) » à la classe qui les regroupe.
Élément II.2 : De l'attribut à la relation d'instance. Lorsque les classes mettent en jeu des attributs, on les assimile à des gabarits (ou des patrons) et les relations qu'elles nouent avec leurs objets deviennent alors des relations d'« instance (4) ».
Cas de la classe Jouet. Cette classe ayant pour fonction de rassembler des objets qui sont… des jouets, chacun des jouets qu'on aura à considérer effectivement, dans son actualité, se présentera comme une instance de la classe Jouet (ou un exemplaire de cette classe, en reprenant l'image du gabarit).
Notes :
- Appartenance (mathématiques). In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/appartenance-mathématique [HTML][Consultation en 2023].
- From : Ibid. GoTo : section « Première approche ».
- La relation d'appartenance, à distinguer de la relation d'inclusion (voir infra), est représentée par le symbole ∈. Ibid, section « Notation et terminologie ».
- « Une classe représente donc une catégorie d'objets. Elle apparaît aussi comme un moule ou une usine à partir de laquelle il est possible de créer des objets ; c'est en quelque sorte une “boîte à outils” qui permet de fabriquer un objet. On parle alors d'un objet en tant qu'instance d'une classe (création d'un objet ayant les propriétés [attributs] de la classe) ». From : Classe (informatique). In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/classe-informatique [HTML][Consultation en 2023]. GoTo : introduction, 3e paragraphe.
Élément III : Deux types de relations hiérarchiques.
Élément III.1 : Subdivision des classes et relation Genre / Espèce. Avant de regrouper directement des objets, une classe peut très bien se subdiviser et donc emboîter d'autres classes qui seront des sous-classes de la classe de départ devenue super-classe. La relation à considérer, de type Genre / Espèce, s'inscrit dans un cadre général qui est celui de la relation d'« inclusion (1)(2) » issue de la théorie des ensembles. Les mécanismes associés à ce type de relation relèvent de la généralisation (de bas en haut) et de la spécialisation (dans l'autre sens).
Exemple de relation de type Genre / Espèce. Relation entre classes Jouet et Poupée : la classe Poupée (qui servira donc à créer et à regrouper les poupées objets de ladite classe Poupée) intervient en tant qu'Espèce d'un Genre ici représenté par la classe Jouet. Si l'on doit invoquer cette relation, c'est parce que toute poupée, objet de la classe Poupée, est aussi un objet de la classe Jouet : les poupées « sont » des jouets.
Généralisation impliquant de bas en haut une relation d'appartenance puis une inclusion :
poupée (objet) ∈ Poupée (classe)
Or Poupée ⊂ Jouet (généralisation)
Donc poupée ∈ Jouet
Élément III.2 : Décomposition des objets et relation Tout / Partie. Un objet donné peut se décomposer en plusieurs parties. La relation à considérer, ici de type Tout / Partie, s'inscrira dans le cadre soit d'une appartenance simple (si le tout se décompose en parties élémentaires) soit d'une appartenance conjuguée à une inclusion (3) (s'il faut passer par des parties intermédiaires pour atteindre le tout, depuis les parties élémentaires). Les mécanismes à l'œuvre relèvent de la décomposition (de haut en bas), et dans l'autre sens de la composition.
Exemple de relation de type Tout / Partie. Relation entre poupée et tête : si l'on doit invoquer cette autre relation, c'est parce que la tête fait partie de la poupée. Insistons sur ce point, le « fait partie de » signifie que la tête est consubstantielle, ou constitutive, de toute poupée (4) : il n'existe pas de poupée sans tête.
De haut en bas : poupée (objet) ∋ tête (partie élémentaire)
De bas en haut : tête ∈ poupée
Autre exemple, avec double décomposition impliquant de bas en haut une relation d'appartenance suivie d'une inclusion, comme dans l'exemple précédent :
De haut en bas : poupée ⊇ tête (partie d'ensemble) ∋ bouche (partie élémentaire)
De bas en haut :
bouche ∈ tête
Or tête ⊆ poupée
Donc bouche ∈ poupée
Remarque. — L'exemple donné s'inscrit dans le cadre d'une relation particulière, la relation Objet / Élément, qui présente deux caractéristiques notoires : 1o les parties sont séparables du tout ; 2o chacune des parties du tout a une fonction propre. Il faut savoir que, en plus de cette relation Objet / Élément, la relation Tout / Partie met en jeu les quatre autres relations-types suivantes :
- La relation Objet / Constituant (Poupée / Porcelaine) : la partie fait littéralement corps avec le tout.
- La relation Masse / Portion (Pâte de porcelaine / Portion de pâte) : les parties, qui présentent les mêmes caractéristiques que le tout, sont tirées de ce même tout.
- La relation Activité / Phase (Industrie / Distribution) : chacune des parties a une fonction propre, comme dans le cas de la relation Objet / Élément, mais le découpage ici considéré est d'ordre temporel.
- La relation Ensemble / Membre (Boutique / Poupée) : situées les unes à côtés des autres, et en cela formant un tout, les parties sont cependant susceptibles d'être séparées de ce même tout.
Ces cinq types, introduits par M. E. Winston en 1987 (5), au reste cités dans nombre d'articles, ont été repris, et discutés, par G. Otman en 1996 (6), en vue de leur exploitation dans le domaine de la terminologie.
Notes :
- « En mathématiques, l’inclusion est une relation d'ordre entre ensembles. On dit qu'un ensemble A est inclus dans un ensemble B si tous les éléments de A sont aussi éléments de B. On dit dans ce cas que A est un sous-ensemble ou une partie de B [cela mérite d'être relevé, en mathématiques, la partie n'est pas un élément, elle est un sous-ensemble], ou encore que B est sur-ensemble de A. » From : Inclusion (mathématiques). In : Wikipédia.org. At : https://fr.wikipedia.org/inclusion-mathematique) [HTML][Consultation en 2023]. GoTo : introduction.
- La relation d'inclusion, à distinguer de la relation d'appartenance (voir supra), se note couramment ⊆. Ibid, section « Terminologie et notation » > « Inclusion au sens large ».
- Réf. 1.
- Il serait totalement incongru de dire que la tête « est “en substance” » une poupée, pour bien marquer la différence avec ce qui relève de la consubstantialité. C'est Aristote qui, en son temps, introduisit cette notion de substance, avec une distinction à faire entre : substance première, pour qualifier les individus d'une classe (nos objets) ; et substance seconde pour qualifier, dans le cadre de la relation Genre / Espèce, les classes d'appartenance et d'inclusion (Cf. [8]. GoTo : page 30). On dira ainsi : tel homme appartient à telle espèce (celle des hommes dans leur ensemble) de tel genre (celui des animaux). Et d'ajouter : l'homme « est “en substance” et “par essence” » un animal.
- Cf. [4]. GoTo : section « Toward a taxonomy of meronymic relations », pages 4-10.
- Cf. [5]. GoTo : section « Les relations méronymiques de Winston », pages 6-8.
Élément IV : L'intersection. Un objet peut se situer à l'intersection de plusieurs classes, soit en tant qu'élément (relation d'appartenance) soit en tant qu'instance.
Application
Usage des notions introduites
Notion de classe, notion d'objet. Notre projet (qui aborde la question de la protection des espèces menacées) met en jeu une première classe qui regroupe en tout neuf objets, en l'occurrence neuf articles (sur neuf espèces : tigre/ara canindé/requin…).
Cette super-classe se subdivise en trois sous-classes : la classe des espèces en voie d'extinction, la classe des espèces surexploitées et la classe des espèces contrôlées.
Chacune de ces sous-classes regroupe trois objets correspondant aux articles susmentionnés (sur tigre/ara canindé/requin…).
Notion de trait de caractère. Les neuf espèces retenues partagent un trait de caractère général qui se spécialise, dans le cadre de la relation Genre / Espèce : elles sont protégées par la CITES (ordre général relevant du Genre) ; elles sont soit en voie d’extinction soit surexploitées soit contrôlées (ordre spécifique relevant de l'Espèce).
Notion d'attribut. Les neuf espèces retenues possèdent trois attributs (qui les rattachent à une nouvelle classe) : 1o elles font toutes l’objet de menaces ; 2o ces menaces donnent lieu à des résolutions ; 3o ces résolutions donnent lieu à des projets.
Typologie des éléments de structure
Élément de structure externe. Les classes utilisées pour dégager les traits de caractère des objets interviennent en tant qu'éléments de structure externes. Car ce sont des classes qui servent, en effet, à organiser les objets qu'elles regroupent.
Élément de structure méta. Les classes utilisées pour dégager les attributs des objets interviennent en tant qu'éléments de structure métas. Ici, les classes ne servent pas à organiser les objets, elles servent à leur création, leur enregistrement.
Élément de structure interne. Les attributs d'une classe (utilisée comme élément de structure méta) interviennent en tant qu'éléments de structure internes. Ces éléments de structure ne servent ni à organiser ni à créer, ils servent à définir des formats.
Transposition
Page élémentaire. Les objets deviennent des pages élémentaires.
Rubrique. Les éléments de structure dits externes deviennent des rubriques que l'on utilisera pour classer les pages élémentaires du site Web (en l'occurrence, neuf articles). Ces rubriques définissent l'architecture du site Web.Type de contenus. Les éléments de structure dits métas deviennent des types de contenus que l'on utilisera pour créer les pages élémentaires (c'est à partir du type Article que nous avons créés nos neuf articles, avec WordPress).
Champ. Les éléments de structure internes (des éléments de structure métas) deviennent des champs (titre, accroche [menaces], sections [résolutions + plan d'action], fiche [projets]) qui serviront à définir le format des pages élémentaires.
Intégration
Des pages, des articles, des nœuds. Avec WordPress, les pages élémentaires interviennent soit en tant que pages soit en tant qu'articles. Du côté de Joomla et Drupal, elles interviennent respectivement en tant qu'articles et en tant que nœuds.
Des catégories, des termes. Les rubriques interviennent en tant que catégories avec Joomla et WordPress ; en tant que termes avec Drupal.
Des types de contenus et des champs. Pas de changement de terminologie, mais les trois CMS ne sont pas tout à fait sur la même ligne :
- Avec Drupal et WordPress, les deux types prédéfinis que l'on aura à considérer seront la page et l'article ; avec Joomla, il n'y en aura qu'un seul : l'article.
- WordPress et Joomla ne permettent pas de créer des types de contenus personnalisés, Drupal si.
- Avec WordPress, la création de champ ne peut s'appliquer qu'à un seul type de contenu, l'article.
Cas de la relation Tout / Partie
En plus des différentes espèces retenues (neuf en tout), le projet présente en amont la réglementation du commerce des espèces menacées. Formant un tout, cette réglementation se divise en trois grandes parties qui, dans l'ordre, traitent les cas respectifs (mentionnés au-dessus) des espèces en voie d'extinction, des espèces surexploitées et des espèces contrôlées.
Notions d'objet et de classe. La réglementation, en tant que tout, devra donc normalement se traiter comme un objet, mais attention elle pourra aussi l'être en tant que classe, du fait des affinités observées (notions d'appartenance et d'inclusion issues de la théorie des ensembles) entre relations Tout / Partie et Genre / Espèce.
Transposition
Dans le cadre strict de la relation Tout / Partie, l'espace réglementaire considéré sera traité comme un objet, avec ses trois parties (trois éléments) : lesquels donneront quatre pages élémentaires dont l'une (celle de l'objet détaché de ses trois parties) sera page parente des trois autres (celles des parties).
Dans le cadre de la relation Genre / Espèce, ce même espace comprendra une classe et trois objets. Ces quatre entités produiront quant à elles une rubrique et trois pages élémentaires.
Intégration
Le tout et ses sous-parties :
- Europe.
- France.
- Île-de-France.
Remarque. — Le point de vue retenu étant le lieu de fabrication, celui-ci pourrait très bien être exploité en tant qu'attribut (en plus des trois susmentionnés : couleur/forme/matière). Tout est possible !
Du rapport entre objets abstraits et relations hiérarchiques
Parmi les domaines qui, à l'évidence, relèvent plus de la relation Tout / Partie que de la relation Genre / Espèce figurent : d'une part, les espaces naturels (Europe / France) et les périodes historiques (Moyen-Âge / Ve siècle) ; d'autre part, les systèmes physiques (ordinateur / unité centrale), sociaux (Parlement français / Assemblée nationale) et biologiques (cerveau / hémisphère gauche) (1).
Cependant, il est des domaines, ceux qui relèvent de l'abstrait, à opposer aux domaines concrets, où la nature des relations qui se nouent entre niveaux supérieur et inférieur ne va pas toujours de soi, ce qui conduira, par exemple, à faire le distinguo entre science du style et stylistique, dans les rapports qu'elles entretiennent avec, au niveau supérieur, science du langage et linguistique : la science du style se présentant comme une « espèce » de science du langage, la stylistique, comme une « partie » de la linguistique (2)(3).
La question qui se pose alors, assez naturellement, est de savoir ce qui pourrait pousser à traiter tel domaine abstrait dans le cadre de la relation Tout / Partie, alors que tel autre le sera plutôt dans celui de la relation Genre / Espèce. Il faudra pour cela expliciter :
- La notion d'objet abstrait.
- Le rapport entre relations Tout / Partie et Genre / Espèce.
- Le caractère des objets abstraits : élémentaire ou totalisant.
Notes de fin de section :
- Cf. [6]. GoTo : section « Un autre modèle hiérarchique : le modèle tout / partie », page 245.
- La question de la nature des objets a déjà été évoquée plus haut. Voir entrée « Notion de classe ».
- Réf. 1.
Ce qu'est un objet abstrait
L'objet dit concret se caractérisant par le fait que nécessairement il occupera un espace, plus ou moins étendu, mais toujours délimité par une frontière, l'objet abstrait se caractérise par le fait qu'il n'a pas de frontière (1). Il se caractérise aussi par le fait qu'il est non situé, de sorte qu'il serait à la fois nulle part, et partout, car il existe bel et bien : qui pourrait en effet douter de l'existence de nos savoirs, et même de nos croyances, au regard des représentations induites et plus encore de leurs effets dans nos vies quotidiennes (en matière de technologies, de cultes et d'us et coutumes).
Mais attention, les objets dits abstraits ne se limitent pas aux seuls champs des savoirs et des croyances. Il y en aura deux autres à considérer, dès lors qu'ils seront désincarnés : tout d'abord, celui des activités, particulièrement vaste ; ensuite, celui des dispositions d'ordre personnel, qui ne l'est pas moins.
Dans le domaine des activités, qui par définition se fondent sur des règles qu'on se sera données (sciences et croyances se fondant quant à elles sur des lois, ou des axiomes, pour les mathématiques) on fera la différence entre une activité générale donnée, le métier de journaliste par exemple, autant dire le journalisme (qui est bien un objet abstrait, parce que sans frontière et non situé), et l'exercice de cette activité générale, en l'occurrence par des journalistes (qui eux seront à considérer comme des objets concrets).
Pour ce qui est des dispositions d'ordre personnel, même raisonnement : on fera la différence entre une disposition générale donnée, qu'il s'agisse d'un état psychologique, physique ou comportemental, avec le bonheur, le bien-être et la joie par exemple (autant d'objets abstraits), et l'exercice de cette disposition générale par des personnes (autant d'objets concrets).
Note de fin de section : 1. #source.
Du rapport entre relations Tout / Partie et Genre / Espèce
La notion d'objet abstrait étant circonscrite, il convient maintenant s'expliciter le rapport qui se noue entre relations Tout / Partie et Genre / Espèce, ce qui noue amènera à distinguer, dans la section suivante, les deux grands types d'objets abstraits à considérer.
Certains se sont demandé si la relation Genre / Espèce n'était pas un cas particulier de la relation Tout / Partie. En effet, ne faut-il pas considérer l'espèce comme un sous-ensemble — et donc une partie — partie du tout que forme le Genre ? À l'évidence si, et sans même parler de la relation d'appartenance qu'on retrouve des deux côtés. Mais cela ne suffit pas à fondre la première dans la seconde, car il y a entre elles des différences importantes, fondamentales, qui tendent plus à les opposer qu'à les hiérarchiser :
- Première différence, la relation Genre / Espèce est contingente (elle tient de l'abstraction, c'est-à-dire d'une mise en relief artificielle (1) des traits de caractère [ou attributs] qui sont communs à plusieurs objets), tandis que la relation Tout / Partie est structurelle (elle tient du concret).
- Deuxième différence, avec la relation Genre / Espèce, la chose nécessaire, qui relève de l'essence, est du côté du Genre, au niveau supérieur ; avec la relation Tout / Partie, elle se situe au contraire dans les parties de niveau inférieur, relevant ainsi du consubstantiel, qu'il faut opposer à l'essentiel (2).
- Troisième différence, là où la relation Genre / Espèce pousse à la généralisation (ou factorisation), de sorte que l'Espèce, et ses individus, hériteront automatiquement, des traits de caractères (ou attributs) du Genre, dans un mouvement dirigée vers le bas, la relation Tout / Partie agrègera (ou additionnera) lesdits caractères (ou attributs) des parties, dans leur ensemble, et c'est dans d'un mouvement cette fois dirigé vers le haut que le tout se reformera.
On retiendra que la relation Relation Genre / Espèce tient de la contingence, de l'abstraction, de l'essence, de la généralisation et de l'héritage ; la relation Tout / Partie, au contraire, du structurel, du concret, du consubstantiel, de la partition et de l'agrégation.
… Et sur la notion même d'abstraction, d'observer que celle-ci se présente comme un élément consubstantiel de la relation Genre / Espèce, c'est-à-dire une partie du tout représenté par ladite relation, alors que par ailleurs elle se pose simplement comme trait de caractère des objets dont on dira justement qu'ils sont abstraits.
C'est là que réside l'ambiguïté : dans le fait que la notion d'abstraction revêtira un caractère polysémique qui sera tantôt extrinsèque (parce qu'issu d'une mise en relief artificielle qui donnera l'espèce puis le genre) tantôt intrinsèque (parce que cette fois propre à des objets qui, formant un tout, pourront se décomposer en plusieurs parties, bien que non concrets mais quand même structurés ! pour ce qui relève du paradoxe).
Notes de fin de section :
- La mise en relief est dite artificielle, car les objets qui en sont issus, et s'y arrêtent (raison pour laquelle il ne faudrait pas les confondre avec ceux qui y puisent leur essence, sans s'y arrêter) n'existent que dans notre esprit, ils ne sont pas tangibles.
- Exemple classique : dans la vapeur d'eau, l'essentiel réside dans la présence d'eau en tant que telle, indépendamment de son état (en l'occurrence gazeux) ; le consubstantiel, dans la présence des trois atomes qui constituent la molécule (H2O).
Du caractère des objets abstraits : élémentaire ou totalisant
Mais la question qui nous est posée n'a toujours pas trouvé sa réponse : pourquoi science du langage et science du style, d'un côté, et linguistique et stylistique, de l'autre, doivent-elles respectivement relever des relations Genre / Espèce et Tout / Partie ?
La réponse ne tiendrait-elle pas, en l'occurrence, à la nature des libellés avec delà « science “du” langage » et « science “du” style » contre deçà linguistique et stylistique tout court.
Probablement, si l'on veut bien s'arrêter sur le fait que les syntagmes « science “du” langage » et « science “du” style » inscrivent langage et style dans le cadre général de la science (1), qui par définition comprend tous les domaines, et au-delà, l'ensemble des disciplines de plus bas niveau, sans exception ; tandis que linguistique et stylistique, du fait même de leur étymologie, avec leur suffixe en « -ique », se présentent ipso facto comme de véritables disciplines.
De là, on observera que toute discipline de plus bas niveau, la stylométrie par exemple (2), se présentera alors : soit comme un objet élémentaire (ou élément tout court, si on se place dans le cadre des mathématiques) de la classe des sciences du style, laquelle sera incluse dans la classe des sciences du langage ; soit comme une partie élémentaire de la stylistique, laquelle se présentera comme une sous-partie de notre objet totalisant, la linguistique.
L'énoncé produit montre en l'espèce que les types de relation à considérer sont corrélés à la nature des objets : objet élémentaire et relation Genre / Espèce d'un côté ; objet totalisant et relation Tout / Partie de l'autre, avec dans ce cas, un sous-découpage de type Objet / Élément (#), chacune des parties ayant une fonction propre.
Notes de fin de section :
- La connexion est assurée par ce que L. Tesnière appelle, dans ses Éléments de syntaxe structurale, le « de » de quiddité ; qui en l'espèce relie le terme « science » aux termes « langage » et « style » ; avec de haut en bas une relation de structure entre régissant (science) et subordonnés (langage et style) et de bas en haut une relation d'un autre ordre, quant à lui sémantique, entre termes déterminants (les subordonnés) et terme déterminé (le régissant).
- Stylométrie.
Notion de classification
Définitions de référence
Les définitions présentées sont complémentaires. Chacune d'elles apporte un éclairage qui permet de saisir la notion de classification dans toutes ses dimensions.
[Dictionnaire] Première définition. Pour le Littré, la notion de classification désigne d'abord et avant tout l'« ensemble des règles qui doivent présider au classement effectif (1) » des objets de la classe de base.
[Dictionnaire] Deuxième définition. Dans le Robert, la notion de classification renvoie à l'« action de distribuer en classes, de distinguer dans une pluralité des ensembles caractérisés par des traits communs, de les répartir selon un ordre ». (C'est la définition qui a été retenue par Jacques Maniez dans son ouvrage. (2))
[Dictionnaire] Troisième définition. Dans une version plus ancienne du Robert, la notion de classification est présentée comme l'« action de distribuer par classes, par catégories » les objets de la classe de base voire le « résultat de cette action » (3). (Aujourd'hui, comme l'indique la deuxième définition, c'est plutôt sur la formation des classes et leur mise en ordre que l'accent est mis.)
Notes de fin de section :
- From : Classification. In : [7]. At : http://www.littre.org/classification [HTML][Consultation en 2023]. GoTo : section « Synonyme ».
- From : [6]. GoTo : section « Classification et classement », entrée « CLASSEMENT 2 (Robert) », page 233.
- From : Classification. In : [3]. Tome II. At : page 647.
Ce qu'il faut retenir
Il serait tentant de chercher à simplifier les choses (comme nous avons pu le faire avec la notion de classe), mais ici, nos trois définitions (et les concepts qui vont avec) sont à prendre en considération, car elles nous livrent, respectivement, les trois principaux traits de caractère de la notion de classification :
- La première définition met l'accent sur le fait que la mise en place du contenant (les classes) ne peut que précéder son exploitation (par les contenus).
- La deuxième, sur le fait que le contenant met en jeu des classes que l'on distribuera selon un certain ordre, pour former un ensemble structuré.
- La troisième, enfin, sur le fait que le contenant a pour fonction de supporter le classement des contenus, qui interviendra donc a posteriori, comme l'indique la première définition.
Éléments-clés
Notion de classification, les cinq éléments-clés à intégrer :
- Un ensemble de classes.
- Une arborescence de classes hiérarchisées.
- Rassembler des objets.
- Distribuer (classer) des objets.
- Jalonner les chemins d'accès.
Élément I : Un ensemble de classes. Une classification est un ensemble de classes.
Élément II : Une arborescence de classes hiérarchisées. Cet ensemble de classes se présente sous la forme d'une arborescence : avec des classes hiérarchisées, qui interviendront en tant que classe mère, classe fille, ou les deux à la fois.
Toute classe est « susceptible d'être divisée, jusqu'à ce qu'elle atteigne le niveau des individus [objets], indivisibles par définition. La succession des divisions engendre une structure dite “arborescente” car on peut la représenter sous la forme d'un arbre renversé ou couché (1) ».
Élément III : Rassembler des objets. Toute classification met en jeu une classe de plus haut niveau, appelée classe de base, dont la seule fonction est de rassembler, pêle-mêle, l'ensemble des objets à considérer.
Élément IV : Distribuer (classer) des objets. Toute classification met en jeu des classes de plus bas niveau qui serviront de support à la distribution (au classement) des objets de la classe de base, selon leurs affinités (2).
Élément V : Jalonner les chemins d'accès. Dans toute classification, les relations qui se nouent entre classes de plus haut niveau et classes de plus bas niveau, servent à jalonner les chemins qu'il faudra emprunter pour accéder aux différents objets (de la classe de base).
« La répartition des objets d’une collection en une série de classes emboîtées ne donne pas un accès direct à une cible spécifique, mais elle permet de suivre un parcours gradué de classe en sous-classe qui dispense d’explorer toute la collection. (3) »
Dans le domaine du Web, les objets susmentionnés interviendront en tant que pages élémentaires (pages de plus bas niveau des sites Web) ; les classes susmentionnées interviendront elles en tant que rubriques. Par transposition, l'explication de Jacques Maniez sur la fonction des classifications donnera :
La répartition des pages élémentaires d’un site Web en une série de rubriques emboîtées ne donne pas un accès direct à une cible spécifique, mais elle permet de suivre un parcours gradué de rubrique en sous-rubrique (par le biais des menus), qui dispense d’explorer toutes les pages.
Notes de fin de section :
- From : [6]. GoTo : section « Taxinomie et structure monohiérarchique », pages 240-241.
- Voir supra, section « Notion de classe ».
- From : [6]. GoTo : section « Techniques de mise en ordre », entrée « Classification », page 29.
Illustration
Dans le monde matériel
Dans le monde matériel, il conviendra de considérer toute librairie comme une collection de livres élémentaires que l'on classera par allée et par rayon ; tout journal, comme une collection d'articles [élémentaires] que l'on classera par rubrique et sous-rubrique ; tout ordinateur, comme une collection de fichiers [élémentaires] que l'on classera par dossier et sous-dossier.
Dans le monde abstrait des connaissances
Cette idée, qui consiste à former des classes afin de graduer l'accès aux divers objets d'une collection, ne se limitera pas au monde matériel ; car elle s'applique aussi au monde abstrait des connaissances ; et cela, depuis très longtemps, d'ailleurs.
La classification des espèces du monde vivant (LA référence) fera ainsi intervenir un ensemble de classes — abstraites — hiérarchisées [emboîtées] (vertébrés > mammifères > carnivores > félidés) et ordonnées (arthropodes ; mollusques ; vertébrés) que l'on utilisera pour classer des objets qui, en l'occurrence, seront les différentes espèces qui nous entourent (le tigre).
Qui plus est, on relèvera que les objets ici considérés présentent eux aussi un caractère abstrait : car si, en effet, nous avons tous déjà vu dans la nature toutes sortes de spécimens ; force est de constater que personne n'a jamais vu la moindre espèce en tant que telle. (La notion d'espèce est une notion abstraite ; elle n'existe que dans notre esprit, au même titre que les nombres par exemple).
Typologie des classifications : définitions
Il y a deux types de classifications à considérer :
- Les classifications monohiérarchiques.
- Les classifications polyhiérarchiques.
Classifications monohiérarchiques. Il s'agit de classifications dans lesquelles l'objet ne pourra être assigné qu’à une et une seule classe. « Chaque objet trouve à partir du sommet une place spécifique, et une seule, à la suite d'un parcours unique. Ce modèle représente en quelque sorte une image de l'ordre absolu. (1) »
Classifications polyhiérarchiques. Il s'agit de classifications dans lesquelles l'objet pourra au contraire appartenir à plusieurs classes. Ces classifications répondent au besoin de « briser la rigidité du modèle monohiérarchique (2) » par « l'introduction de plusieurs chemins entre une classe subalterne et le sommet de l'arborescence (3) ».
WordPress et Drupal intègrent bien dans leur système de gestion des contenus la polyhiérarchie, mais pas Joomla. Dans notre projet, la polyhiérarchie ne sera exploitée qu’avec WordPress, pour contourner le fait que ce dernier n’intègre pas le modèle des classifications à facettes (voir infra).
Notes de fin de section :
- From : [6]. GoTo : section « De la monohiérarchie à la polyhiérarchie », page 241.
- Ibid, page 242.
- Ibid.
Notions connexes : définitions
Ci-dessous, les notions directement reliées à la notion de classification :
- Plan de classement.
- Niveau hiérarchique vs niveau de classement.
- Classement catégoriel.
- Classement relatif.
Plan de classement. Un plan de classement est un ensemble de classes, à l'instar des classifications. Mais attention, les deux notions ne sont pas tout à fait synonymes. La notion de plan de classement n'intègre pas la classe de base des classifications (dont la seule fonction est de regrouper tous les objets d'une collection, sans distinction), elle n'intègre que les classes qui servent effectivement à distribuer les objets.
Le plan de classement de notre projet comporte en tout cinq classes correspondant à autant de rubriques : la première classe sert à encadrer les contenus sur la réglementation du commerce des espèces menacées ; les quatre autres, à encadrer la présentation des projets visant à les protéger. (La page d’accueil, qui décrit le site Web dans son ensemble, n’est pas assimilable à une rubrique.)
Niveau hiérarchique vs niveau de classement. Le nombre de niveaux hiérarchiques d’une classification est égal au nombre de niveaux de classement augmenté de deux unités. Ces deux unités supplémentaires servent à compter 1o la classe de base (au sommet de l'arborescence) et 2o les objets de plus bas niveau [de la classe de base].
Notre projet fait intervenir deux niveaux de classement qui correspondent à quatre niveaux hiérarchiques. Le premier niveau de classement a été introduit pour distinguer les aspects réglementaires et les projets (deux classes) ; le second, pour organiser les projets en fonction du risque d'extinction présenté par les différentes espèces (trois sous-classes : espèces en voie d'extinction, espèces surexploitées et espèces contrôlées).
Classement catégoriel. « Robert — “Fait de placer dans une classe, d’affecter à une catégorie.” […] Cette opération ne présuppose ni le concept de hiérarchie ni celui d'ordre de succession, mais seulement ceux d'individu et de classe. (1) »
Dans notre projet, l’article sur le tigre (objet) est affecté à la rubrique (classe, catégorie) « Espèces en voie d’extinction protégées par la CITES ».
Remarque. — La notion de classement catégoriel est à rapprocher de la notion de rangement, dans le monde matériel. (Je range mes affaires, dans une sacoche ; mes vêtements, dans une armoire.)
Classement relatif. « Robert — “Fait d’attribuer une place, un rang à chacun des membres d’un ensemble.” […] Cette opération s'exerce [plutôt] sur des individus existants [c'est-à-dire des objets et non des classes]. (2) »
Dans notre projet, la rubrique (classe) sur les espèces en voie d’extinction est placée en première position ; viennent ensuite les rubriques sur les espèces surexploitées et les espèces contrôlées. Dans la rubrique sur les espèces en voie d'extinction, c'est l’article sur le tigre (objet) qui vient en premier ; avec, à suivre, les articles sur l'ara canindé et le requin à pointes noires.
Remarque. — La notion de classement relatif est à rapprocher des notions de tri ou de mise en ordre couramment utilisées dans le domaine de l'informatique. (Sous Excel, je vais trier une liste de noms par ordre alphabétique.)
Notes de fin de section :
- From : [6]. GoTo : section « Classification et classement », entrée « CLASSEMENT 1 (Robert) », page 232.
- Ibid, entrée « CLASSEMENT 3 (Robert) », page 233.
Notion d'indexation, notion d'indice, notion d'index
Définitions de référence
Comme précédemment, les définitions présentées sont complémentaires. La première porte sur l'indexation ; les deux suivantes, sur la notion d'index. La dernière, enfin, sur le rapport qui se noue entre notion d'indexation, notion d'indice et notion d'index.
[Dictionnaire] Première définition. Le Robert nous dit qu'indexer « c’est attribuer (à un document) une marque distinctive [un indice] renseignant sur son contenu et permettant de le retrouver (1) ».
[Dictionnaire] Deuxième définition. Le Robert nous dit ensuite qu'un index est une « table alphabétique des mots, des termes correspondant aux sujets traités, des noms cités dans un livre, accompagnés des références permettant de les retrouver (2) ».
[Dictionnaire] Troisième définition. Et d'ajouter que, dans le domaine de la documentation, l'index est une « liste présentant dans un ordre choisi […] l'analyse sommaire de documents, avec leurs références (3) ». (C'est dans ce cadre là qu'il faut situer les pages de résultats des moteurs de recherche. Les plus puissants, comme Google, étant censés classer les résultats selon leur pertinence.)
[Expert] Quatrième définition. « Les termes “indice”, “index” et “indexation” appartiennent à la même famille. […] Indexer, c’est accoler sur un document un indice [descripteur, étiquette, mot-clé] permettant de repérer son sujet matière.
» Mais cet indice, pour être facilement retrouvé en cas de besoin, doit être placé dans une liste ordonnée, un index. On passe ainsi de l’apposition d’un indice à son versement dans un index où l’indice, suivi de l’adresse de son document, joue le rôle de panneau indicateur. (4) »
Notes de fin de section :
- From : Indexer. In : [3]. Tome V. At : page 515. GoTo : item no 2.
- From : Index. In : Ibid. At : page 514. GoTo : item no 3.
- Ibid.
- From : [6]. GoTo : chapitre « Les problèmes de l'indexation », section « Définition et objectifs de l'analyse thématique » > « Définition », pages 144-145.
Ce qu'il faut retenir
Nos quatre définitions sont complémentaires :
- La première définition met l'accent sur le fait qu'un indice est une marque distinctive que l'on utilisera pour faciliter le « retrouvage » de documents.
- Les deuxième et troisième définitions, sur le fait qu'un index est une table d'indices couplés à des références de documents ; mais qu'il peut aussi (troisième définition) se réduire une table… de références, pour un indice donné.
- La quatrième, enfin, sur le fait que l'indexation est un tout conjuguant l'apposition d'indices et leur versement dans un index.
Ce qu'il faut ajouter
Un document, plusieurs indices
Aussi précises soient elles, les définitions « officielles » manquent de relever que la « marque distinctive » dont elles parlent peut être multiple, et qu'il sera donc possible de faire appel à plusieurs indices pour renseigner l'utilisateur sur les documents qui pourraient l'intéresser.
Les indices étant des classes particulières (mais quand même des classes), le travail d'indexation se caractérise donc par le fait qu'il permet de rattacher un objet… à plusieurs classes :
Un jouet rouge et vert pourra ainsi être rattaché aux deux classes qui lui correspondent : la classe des rouges, la classe des verts ; au lieu d'une seule, dans le cas des classifications monohiérarchiques (lesquelles nous obligeraient à considérer la classe des jouets à la fois rouges et verts ; mais dans ce cas, la façon de traiter les jouets qui seraient seulement rouges, ou verts, posera des problèmes).
Commentaire. — Dans ce contexte, les classifications polyhiérarchiques apparaîtront comme des modèles hybrides associant classification monohiérarchique et indexation.
Plusieurs dimensions, plusieurs points de vue
Qui plus est, nos définitions manquent de relever que l'indexation donne la possibilité de valoriser le caractère multidimensionnel des objets, chacune des dimensions sous-jacentes correspondant à un point de vue :
Un jouet en bois, qui serait en forme de cube et de couleur rouge, sera ainsi rattaché aux trois classes qui lui correspondent : la classe des jouets en bois, la classe des jouets en forme de cube, la classe des jouets de couleur rouge ; et cela, sur la base de trois points de vue complémentaires : la matière, la forme, la couleur.
Éléments-clés
Notion d'indexation, les quatre éléments-clés à intégrer :
- Marquer les objets.
- Référencer les objets.
- Accéder aux objets directement.
- Un objet, plusieurs entrées.
Élément I : Marquer les objets. Un indice est une sorte de classe dont la fonction est de marquer les objets qu'il regroupent. Il faut insister sur le fait que les indices sont des classes très particulières que l'on ne confondra pas avec celles des classifications :
- Tout d'abord, parce qu'ils interviennent après la création des objets (on ne peut pas indexer un objet qui n'existe pas) ; tandis que les classes interviennent avant (pas de classe, pas de classement possible).
- Ensuite, parce qu'ils n'ont pas vocation à être hiérarchisés ; à l'inverse des classes, qui, justement, ont pour vocation de l'être.
- Et enfin, parce que si l'indexation donne la possibilité d'appliquer un, deux ou trois indices (voire plus) à un objet donné, celui-ci n'appartiendra jamais qu'à une seule classe (dans le cadre des classifications monohiérarchiques ; sans compter les classes de plus haut niveau auxquelles il appartient indirectement).
Élément II : Référencer les objets. Un index est une table dont la fonction est soit d'associer indices et références des objets indexés ; soit de référencer des objets indexés, pour un indice donné.
Élément III : Accéder aux objets directement. La table des indices permet d’accéder aux objets directement, depuis leur référence. (Dans le cas des classifications, l'accès aux objets se fait progressivement.)
Élément IV : Un objet, plusieurs entrées. La table des indices donne la possibilité d’accéder à un même objet à partir de plusieurs entrées (voir supra, section « un objet peut être indexé avec plusieurs indices »). (À l'inverse, les classifications imposent une seule et même entrée, la classe de base, et des chemins d'accès uniques, lorsqu'elles sont monohiérarchiques.)
Application
Usage des notions introduites
Notion d'indexation. Dans notre projet, l'indexation a été exploitée pour indiquer les régions occupées par nos neuf espèces : une espèce donnée pourra donc occuper plusieurs régions.
Notion d'indice. Le projet met en jeu des indices qui correspondent aux régions à considérer (Bengale, Bangladesh, Inde… avec le tigre) ; ces indices alimentent une table qui définit notre index.
Notion d'index. L'index du projet présente la liste des régions (toutes espèces confondues) ; et pour chaque région, la liste des espèces concernées.
Remarque. — Le potentiel multidimensionnel de l'indexation (qui aurait permis d'intégrer, en plus de l'aspect géographique, le coût des projets par exemple) n'a pas été exploité.
Typologie des éléments de structure
Élément de structure externe. Les indices interviennent en tant qu'éléments de structure externes (au même titre que les classes utilisées pour dégager les traits de caractère des objets, versus leurs attributs ; voir supra, encadré « [Notion de classe] Application »).
Super-élément de structure. Les index interviennent en tant que super-éléments de structure, car ils regroupent des objets qui sont eux-mêmes des éléments de structure (les indices).
Transposition
Mot-clé. Les indices deviennent des mots-clés.
[Index] Liste de mots-clés. Pour être facilement retrouvés en cas de besoin, les mots-clés sont versés dans des index qui se présentent sous la forme de listes ordonnées ; ou de nuages, les fameux de nuages de mots-clés (tag clouds).
[Index] Pages de résultats des mots-clés. Les mots-clés affichent, dans des pages qui leur sont propres, la liste des liens pointant vers les pages qu'ils regroupent (en partant de leurs adresses respectives, les URL) ; c'est de cette façon qu'ils jouent le rôle de panneau indicateur (voir supra, quatrième définition).
Intégration
Des étiquettes, des tags, des termes. Avec WordPress, Joomla et Drupal, les mots-clés interviennent respectivement en tant qu'étiquettes, en tant que tags, en tant que termes.
Un widget, un composant, des vues. Listes de mots-clés, et pages de résultats associées, sont générées à partir d'un widget, avec WordPress ; à partir d'un composant, avec Joomla ; et à partir de vues personnalisables, avec Drupal.
Notion de classification à facettes
Définitions de référence
Les définitions présentées sont complémentaires. Les trois premières portent sur la notion de facette ; la dernière sur le rapport qui se noue entre notion de facette et notion de classification.
[Expert] Première définition. Dans son acception littérale, le mot facette « désigne l'une des faces distinctes d'un objet tridimensionnel […]. Si l'on passe de l'objet à l'observateur, le sens est proche de “point de vue, aspect”. Par métaphore, le mot s'applique aux divers aspects d'un personnage, ou d'une notion générale (1) ».
[Organisme de normalisation] Deuxième définition. Selon l'AFNOR une facette est une « catégorie de notions de même nature ou exprimées d'un même point de vue (2) ».
[Expert] Troisième définition. Selon Jacques Maniez, la notion de facette sert à désigner les « composantes essentielles d'une structure complexe dont la séquence ordonnée peut réaliser une recomposition et un classement rationnel des entités soumises à cette structure (3) [lesquelles seraient par exemple des numéros de sécurité sociale, avec le sexe (le chiffre 1, pour les hommes), l'année de naissance (68 pour 1968), le département de naissance (87 pour la Haute-Vienne), etc.)] ».
[Expert] Quatrième définition. « Dans une classification à facettes, les termes rassemblés sont rangés en groupes ou facettes exprimant chacun un point de vue sous lequel les termes inclus sont considérés. […] À l’intérieur de chaque facette, les termes sont classés hiérarchiquement suivant le principe général de toute classification. (4) »
Notes de fin de section :
- From : [6]. GoTo : section « “Facette” : le sens courant du mot », page 220.
- Ibid, section « Traits principaux de la notion de facette », 3e paragraphe, page 228.
- Ibid.
- From : [1]. GoTo : section « Les langages à structure hiérarchique » > « Classifications à facettes », page 65.
Ce qu'il faut retenir
Nos quatre définitions sont complémentaires :
- La première définition met l'accent sur le fait qu'une facette correspond à un point de vue.
- La seconde, sur le fait que les facettes sont des catégories (c'est-à-dire des classes) que l'on utilisera pour emboîter d'autres catégories, des notions, selon l'AFNOR.
- La troisième définition, sur le fait que le classement des objets peut être ordonné (séquencé), dès lors que les catégories (auxquelles ils appartiennent) dépendent de facettes distinctes.
- La quatrième, enfin, sur le fait que les facettes servent à introduire des classes (normalement hiérarchisées) qu'on appelle des termes.
Ce qu'il faut ajouter
Un objet, plusieurs termes
Les classifications à facettes se caractérisent par le fait qu'elle donnent la possibilité d’affecter un objet à plusieurs termes (plusieurs classes), sur la base de plusieurs points de vue.
Classification + Indexation
Elles font valoir un aspect à la fois hiérarchique (du côté des termes) et multidimensionnel (grâce aux facettes), qui leur permet de conjuguer logique de classification et logique d’indexation.
Polyhiérarchie + Monohiérarchie
Ce double visage (des classifications à facettes) permet d'intégrer la polyhiérarchie (avec toute la souplesse que cela apporte, en matière d'UX) sans pour autant trahir les principes de la monohiérarchie (auxquels les moteurs de recherche restent très attachés).
Éléments-clés
Notion de classification à facettes, les cinq éléments-clés à intégrer :
- Un agrégat de plusieurs classifications.
- Plusieurs points de vue.
- Plusieurs plans de classement, des termes.
- Un objet, plusieurs termes.
- Pour accéder aux objets : plusieurs chemins, plusieurs index.
Élément I : Un agrégat de plusieurs classifications. Une classification à facettes est un agrégat de plusieurs classifications.
Élément II : Plusieurs points de vue. Les classifications à facettes se déploient dans des directions indépendantes les unes des autres, selon… des facettes, qui correspondent aux points de vue qu'on aura à considérer pour classer les objets.
Exemple de facettes. Supposons qu'on ait à considérer, non plus des jouets, comme nous l'avons fait plus haut, mais des vins. On pourra alors définir les trois facettes suivantes avec :
- Le millésime.
- L'origine.
- Le cépage.
Remarque. — Les trois facettes considérées sont bel et bien mutuellement indépendantes les unes des autres : le millésime ne dit rien ni sur l'origine des vins ni sur les cépages utilisés.
Élément III : Plusieurs plans de classement, des termes. Les facettes introduisent des plans de classement monohiérarchiques (voire polyhiérarchiques) constitués de termes.
Cas des plans de classement associés à nos trois facettes :
- [Facette Millésime] Deux niveaux de classement : les vins seront classés par décennie (terme Années 70) et par année (terme Année 1971).
- [Facette Origine] Trois niveaux de classement : les vins seront classés par pays (terme France), par région (terme Bordeaux) et par domaine (terme Château Pontey).
- [Facette Cépage] Un seul niveau de classement qui fera intervenir les termes Chardonnay, Gamay, Grenache… Cas de polyhiérarchie : les vins assemblés (plusieurs cépages) seront assignés à plusieurs termes.
Élément IV : Un objet, plusieurs termes. Facettes et plans de classement associés servant de support au classement des objets, un objet donné sera assigné à plusieurs termes ; avec un terme par plan de classement (et donc par facette).
Élément V : Pour accéder aux objets, plusieurs chemins, plusieurs index. Les classifications à facettes donnent la possibilité d'accéder au objets :
- de terme en [sous-]terme, et selon plusieurs chemins (dans le cas des classifications monohiérarchiques, il n'y a qu'un seul chemin possible) ;
- directement, sur la base d'index disjoints, c'est-à-dire reliés à des facettes propres ;
- toujours directement, mais sur la base d'index croisant plusieurs facettes.
Application (avec Drupal)
Usage des notions introduites
Notion de facette. Notre projet met en jeu trois facettes :
- La première introduit le plan de classement des projets visant à protéger les neuf espèces que nous avons retenues (voir supra, encadré « [Notion de classe] Application ») ;
- La deuxième introduit notre second plan de classement (inédit) : celui des « classes » scientifiques auxquelles les espèces sont traditionnellement rattachées (les mammifères, les oiseaux, les poissons, les reptiles).
- La troisième, enfin, introduit l'index des régions occupées par nos neuf espèces (voir supra, encadré « [Notion d'indexation…] Application »).
Notion de terme. À l'instar de l'index utilisé pour les régions (troisième facette), nos deux plans de classement (première et deuxième facettes) mettent en jeu des classes qui, de la même manière, correspondent à des termes :
- Le plan de classement de référence comprend un terme de premier niveau, trois termes de second niveau ;
- Le plan de classement alternatif, quatre termes de même niveau : les mammifères, les oiseaux, les poissons et les reptiles.
Typologie des éléments de structure
Hyper-élément de structure. Les facettes interviennent en tant qu'hyper-éléments de structure, c'est-à-dire en tant que super-éléments de structure… métas. Car elles servent de support à la création d'entités (dimension méta) qui en plus sont des super-éléments de structure : les plans de classement, et les index (voir supra, encadré « [Notion d'indexation…] Application »).
Rappel. — Les éléments de structure métas introduits plus haut (voir supra, encadré « [Notion de classe] Application ») sont des éléments de structure qui servent à référencer… des objets.
Élément de structure externe. Les termes associés au facettes interviennent en tant qu'éléments de structure externes (au même titre que les classes utilisées pour dégager les traits de caractère des objets, versus leurs attributs ; voir supra, encadré « [Notion de classe] Application »).
Transposition
Point de vue. Les hyper-éléments de structure correspondent à des points de vue qu'on exploitera ou bien pour intégrer des plans de classement (ensembles de rubriques hiérarchisées) ou bien pour générer des index (listes de mots-clés non hiérarchisés).
Rubrique, mot-clé. Les éléments de structure externes (des pages élémentaires du site Web) correspondent soit à des rubriques (qu'on utilisera pour classer les pages) soit à des mots-clés (qui eux serviront à les indexer).
Remarque. — Le rattachement des pages (élémentaires) aux éléments de structure externes suppose l'intégration des éléments de structure internes correspondants (en tant que champs, que l'on associera aux types des pages ; voir supra, encadré « [Notion de classe] Application »).
Intégration (avec Drupal)
Des vocabulaires. Les points de vue interviennent en tant que vocabulaires.
Des termes. Les rubriques et les mots-clés interviennent en tant que termes.